• il y a 20 heures
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:00:00Bonjour à tous, il est quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:06A la une ce matin, si la science innove, si la médecine progresse, si l'économie de marché se réinvente,
00:00:12le droit des femmes malheureusement recule.
00:00:14Triste paradoxe en cette journée ô combien importante qui mettra aussi en lumière les tartuffes françaises.
00:00:19Ces dites féministes hurlantes et véhémentes pour condamner avant que justice ne soit rendue,
00:00:25silencieuse une fois que la personne ciblée a finalement été innocentée.
00:00:29Ces dites féministes qui marchaient hier en lançant des appels à l'intifada dans les rues de Paris,
00:00:34mais incapables de condamner les massacres du 7 octobre, les viols, les sévices contre les femmes israéliennes.
00:00:39Ces dites féministes huées par les féministes, les vraies, au moment des manifestations,
00:00:44en soutien à Massa Amini, étudiante iranienne qui n'est plus de ce monde pour avoir mal mis son voile.
00:00:49Ces dites féministes si inspirées quand il s'agit de dénoncer la masculinité toxique occidentale,
00:00:55pour nous expliquer comment les talibans inclusifs ont finalement réduit à néant le droit des femmes afghanes depuis 4 ans.
00:01:02Ces féministes à géométrie variable, ces féministes de pancarte vont faire la tournée des médias,
00:01:07plus populaires que ces femmes qui luttent contre toutes les persécutions, parfois au péril de leur vie,
00:01:13qui ne recherchent aucun destin politique, qui ne demandent aucun rond de serviette sur les plateaux,
00:01:18mais se battent pour un monde où la femme est l'égal de l'homme partout sur le globe.
00:01:22Ces femmes ont malheureusement dix fois moins de temps d'antenne que les dites féministes,
00:01:27et pourtant elles ont mille fois plus de courage, et on en parlera dans cette émission.
00:01:32Je vous présente les invités dans un instant, mais d'abord c'est Marine Sabourin. Marine, pour le point sur l'information.
00:01:39Tous ces trois hommes condamnés à des peines allant jusqu'à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises d'appel des Yvelines.
00:01:46Tous étaient jugés pour avoir agressé deux policiers dans le Val d'Oise en 2020.
00:01:50Ils avaient d'abord agressé le gérant d'un entrepôt avant de s'en prendre aux forces de l'ordre.
00:01:54Ce jour-là, un des deux agents avait reçu plusieurs balles dans les jambes.
00:01:58Au moins douze personnes ont été blessées lors d'une fusillade dans un bar de Toronto au Canada cette nuit.
00:02:04Le suspect est toujours en fuite, toutes les victimes ont été transportées à l'hôpital.
00:02:08Le motif de cette fusillade reste inconnu.
00:02:11Et puis ces manifestations prévues partout en France à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes.
00:02:15La situation des femmes qui continuent d'alerter dans le monde.
00:02:18Un pays sur quatre fait état d'un recul du droit des femmes en 2024 selon l'ONU.
00:02:23Voilà pour l'essentiel de l'actualité idiote.
00:02:25Merci Marine Sabourin pour le point sur l'information.
00:02:29On est avec l'équipe du samedi matin.
00:02:32Alexandre Devecchio, le goujat du week-end.
00:02:35Bravo Alexandre !
00:02:36Le Figaro magazine, regardez cette une.
00:02:38C'est le jour des femmes et vous, vous mettez quoi ?
00:02:41Vive les hommes !
00:02:43Je suis pour la complémentarité des sexes.
00:02:45Vive les hommes et les femmes.
00:02:46Écoutez, vive les hommes, le manifeste de Frédéric Begbedé qui est l'ennemi public numéro un de Sandrine Rousseau.
00:02:52D'ailleurs il est prévu une grande manifestation.
00:02:54Du coup pas public.
00:02:55C'est nuit debout devant les locaux du Figaro magazine.
00:02:59Le goujat du week-end.
00:03:01D'ailleurs c'est intéressant de voir la semaine.
00:03:03C'est donc là, vive les hommes.
00:03:05Le point c'était le pouvoir des femmes ce jeudi.
00:03:07Et là en n'excluant pas l'autre.
00:03:09Bien sûr, mais on voit les choix qu'ils font.
00:03:11Monsieur le goujat, ravi de vous retrouver ce samedi matin.
00:03:15Charlotte Dornelas est avec nous.
00:03:17François Puponi.
00:03:18Alice Cordier, merci d'être présente.
00:03:20Vous êtes directrice du collectif Nemesis.
00:03:22Visiblement vous n'avez pas le droit de manifester aujourd'hui puisqu'il y aura une grande marche.
00:03:27Et il y a des féminismes à géométrie variable.
00:03:30Il y a des luttes qui dérangent.
00:03:32Et donc c'est très intéressant.
00:03:33J'ai lu par exemple, il y a toute une dépêche de l'agence France Presse
00:03:37qui consacre une partie sur votre collectif.
00:03:40Vous n'êtes pas la bienvenue.
00:03:41Ne marchez pas aujourd'hui, sinon ça va mal se passer.
00:03:44Très intéressant, on en parlera dans un instant.
00:03:46Nathan Devers, je vous ai dit avant l'antenne, je vais un peu vous chambrer
00:03:49parce que je me souviens de l'émission de samedi soir dernier
00:03:55où vous citiez Jacques Attali.
00:03:56Je vous ai dit, oula, oula, oula.
00:03:57Faites attention avec Jacques Attali.
00:03:58Entre plein de citations.
00:03:59Entre plein de citations, attendez.
00:04:00Mais moi je vous félicite pour votre édito.
00:04:01Bon, écoutez.
00:04:02Mais chambrez-moi avec vous.
00:04:05La technique.
00:04:06Il est fort, il est fort, il est fort.
00:04:08Il est très fort.
00:04:10Mais je vous ai dit, faites attention avec Jacques Attali.
00:04:12Et je crois que je ne me suis pas trompé.
00:04:15Jacques Attali qui fait un comparatif.
00:04:18Adolf Hitler, Donald Trump.
00:04:20Même combat, même profil, même topo, même histoire.
00:04:23Ce n'est pas très original.
00:04:24Ah non, ça c'est sûr.
00:04:25Mais c'était précis.
00:04:27On en parlera bien sûr dans cette émission.
00:04:29Mais j'ai toujours pensé que ceux qui avaient pendant 40 ans
00:04:34eu le monopole des idées, des convictions politiques
00:04:37qui donnaient le là, qui donnaient finalement les bons et les mauvais points
00:04:41qui aujourd'hui se rendent compte qu'ils sont complètement hors sujet
00:04:44se radicalisent dans leur manière de présenter les choses.
00:04:47Et on en parlera bien sûr.
00:04:48Mais avant cela, ce qui s'est passé hier dans les rues de Paris
00:04:51et personne n'en parlera ce matin, est un scandale.
00:04:54Un scandale pourquoi ?
00:04:55Parce que vous avez le préfet de police de Paris
00:04:57qui a voulu interdire une manifestation
00:04:59pour trouble à l'ordre public
00:05:01parce qu'il y avait un risque
00:05:03qu'on entende des messages de haine
00:05:05qu'il y ait pourquoi pas des violences
00:05:07et donc il a décidé d'interdire une manifestation
00:05:11qui a finalement été retoquée, cette annulation
00:05:15par le tribunal administratif de Paris.
00:05:17Donc merci au tribunal administratif
00:05:19puisque hier on a pu entendre des appels à l'intifada
00:05:22dans les rues de Paris.
00:05:24Il y a des journalistes qui ont dû être exfiltrés
00:05:27et je le dis à ces juges du tribunal administratif
00:05:30exfiltrés de la manifestation
00:05:32parce qu'ils ont été reconnus
00:05:34par des pseudo-manifestants
00:05:36et ils n'ont pas pu faire leur travail.
00:05:38Donc voilà ce qui s'est passé hier
00:05:40et voilà ce que craignait le préfet de police de Paris.
00:05:44Je vous propose qu'on voit le sujet d'Hélène Charpy
00:05:47c'est vraiment très intéressant.
00:05:49La manifestation qui était présentée
00:05:51comme une manifestation féministe radicale.
00:05:54Je voudrais juste qu'on voit avant l'affiche
00:05:56pour la libération de la Palestine
00:05:58de la mer au Jourdain, c'est ça le slogan
00:06:00et en bas à droite vous voyez marqué
00:06:02Samy Doun et Urgence Palestine.
00:06:06Je précise juste que Samy Doun
00:06:08est un nom plutôt méconnu en France
00:06:11mais qu'il est tout sauf une organisation féministe
00:06:14que cette association ou cette organisation
00:06:16est reconnue comme organisation
00:06:18terroriste au Canada, en Allemagne
00:06:20notamment pour ses liens avec le Front populaire
00:06:22de libération de la Palestine
00:06:24et qu'il servirait à collecter des fonds.
00:06:26Voilà ce qui se passe
00:06:29Voilà ce qu'a décidé le tribunal administratif de Paris
00:06:31Voyons le sujet d'Hélène Charpy
00:06:42Des appels à l'intifada
00:06:44et des slogans violents anti-police
00:06:46Les manifestations se voulaient pourtant
00:06:48féministes à la veille de la journée
00:06:50des droits des femmes
00:06:52mais dans un esprit de convergence des luttes
00:06:54le collectif Urgence Palestine
00:06:56s'est invité au programme.
00:06:58Le tribunal administratif de Paris, Laurent Nunez
00:07:00avait pourtant interdit ce rassemblement
00:07:02Je l'interdis pour des motifs simples
00:07:04d'abord c'est une marche féministe
00:07:06qui se veut elle-même radical
00:07:08et effectivement les collectifs que vous avez cités
00:07:10notamment Urgence Palestine et Samy Doun
00:07:12ont appelé à participer à cette marche
00:07:14et donc je l'ai interdit de ce fait
00:07:16puisque les dernières sorties du collectif
00:07:18Urgence Palestine ont comporté
00:07:20énormément de difficultés
00:07:22Mais l'interdiction a été suspendue
00:07:24in extremis ce vendredi
00:07:26Le collectif de Paris, peu avant l'heure du rassemblement
00:07:28la manifestation s'est terminée
00:07:30aux alentours de 22h à l'hôtel de ville
00:07:32sans plus de violence
00:07:34malgré quelques tags et dégradations
00:07:36dans l'espace public
00:07:38et même si notre équipe de reporters sur place
00:07:40a été expulsée du cortège par les manifestants
00:07:42tout comme des confrères
00:07:44d'une autre chaîne de télévision
00:07:46Alors je récuse complètement
00:07:48cette manif se passe dans le calme
00:07:50Si vous êtes incapable quand vous êtes journaliste
00:07:52de pouvoir couvrir une mobilisation
00:07:54parce qu'on n'a pas la séquence
00:07:56mais elle a été filmée de journalistes
00:07:58qui ont été pris à partie
00:08:00en disant cassez-vous, cassez-vous
00:08:02et que vous avez des appels à l'intifada
00:08:04et cette explication de la mère au Jourdain
00:08:06qui en fait règle la carte du monde
00:08:08Israël, c'est pas pour moi
00:08:10une manifestation pacifiste, Nathan Devers
00:08:12Vous savez qui j'ai dîné hier
00:08:14pendant qu'il y avait la manifestation ?
00:08:16Jacques Attal
00:08:18Avec des parents de victimes du 7 octobre
00:08:20Les parents de Jonathan Samerano
00:08:22de Guy Hillouz
00:08:24de Ran Givili
00:08:26quelqu'un qui s'appelait Salah
00:08:28qui était un arabe israélien musulman
00:08:30dont le frère avait été tué le 7 octobre
00:08:32Ils étaient à Paris et tout le dîner
00:08:34c'était mais on ne comprend pas
00:08:36pourquoi la souffrance qui a été la nôtre
00:08:38nous qui sommes des hommes de paix
00:08:40et des femmes de paix
00:08:42ils ne parlaient que de paix
00:08:44Pourquoi en Occident il y a une partie
00:08:46de l'opinion publique, heureusement minoritaire
00:08:48qui refuse d'entendre ça
00:08:50C'est une démarche qui est absolument scandaleuse
00:08:52et je vous re-félicite pour votre édito
00:08:54parce que vous avez dit exactement les termes
00:08:56qui correspondent à la réalité
00:08:58A savoir que vous avez dans la planète
00:09:00des femmes qui ont été massacrées
00:09:02le 7 octobre, violées, brûlées, etc
00:09:04Vous avez en effet, comme vous l'avez dit
00:09:06en Iran, un régime politique
00:09:08qui retire toutes les formes
00:09:10de liberté les plus élémentaires aux femmes
00:09:12et qui les tue quand elles veulent se dévoiler
00:09:14Vous avez en Afghanistan des talibans
00:09:16islamistes qui ont pris des mesures abominables
00:09:18Les femmes n'ont même pas le droit d'avoir
00:09:20une fenêtre dans leur cuisine, de peur
00:09:22qu'un voisin puisse les voir de loin pendant qu'elles cuisinent
00:09:24Et en effet, ces féministes-là
00:09:26non seulement se taisent
00:09:28mais ont une forme de complaisance
00:09:30de très grande complaisance pour dire
00:09:32les choses avec un euphémisme
00:09:34vis-à-vis de tous ces phénomènes
00:09:36et veulent avoir le monopole du féminisme
00:09:38Il y a une tartufferie
00:09:40une hypocrisie totale qui mérite d'être
00:09:42dénoncée comme telle et qui mérite
00:09:44en effet d'être combattue
00:09:46Dans le tribunal administratif, cette marche a lieu
00:09:48chaque année depuis 2020 et ne s'est jamais accompagnée
00:09:50de violences ou de diffusion de messages incitant
00:09:52à la haine ou à la discrimination, y compris lorsque
00:09:54des collectifs de soutien à la Palestine
00:09:56y avaient participé
00:09:58On a eu une décision courageuse du préfet
00:10:00de police de Paris
00:10:02Et vous avez quoi ?
00:10:04C'est combien de juges qui décident ?
00:10:06C'est un juge ? Deux juges ? Trois juges ?
00:10:08Et qu'est-ce qui se passe hier soir ?
00:10:10On a des appels à l'intifada
00:10:12en toute impunité
00:10:14Ces associations, le collectif
00:10:16ou l'organisation
00:10:18Samidoun, considérée comme une organisation
00:10:20terroriste
00:10:22je le disais au Canada et en Allemagne
00:10:24qui est sur l'affiche
00:10:26pour la libération de la Palestine
00:10:28de la mer au Jourdain
00:10:30Voilà ce qui se passe aujourd'hui en France
00:10:32Vous avez des décisions prises par des préfets
00:10:34et ensuite, boum, le tribunal administratif
00:10:36Je suis le premier
00:10:38à dénoncer le gouvernement
00:10:40des juges
00:10:42Je suis aussi pour la liberté d'expression
00:10:44et je pense que d'un côté
00:10:46il est utile que ce genre de manif
00:10:48ait lieu pour qu'on voit
00:10:50la vérité des choses
00:10:52et de gens qui se prétendent militants de la paix
00:10:54et qui se prétendent féministes
00:10:56on voit en réalité que ce sont des groupuscules
00:10:58islamistes
00:11:00anti-occidentaux
00:11:02racistes
00:11:04antisémites
00:11:06Donc c'est une vertu aussi
00:11:08que ces gens-là puissent manifester
00:11:10et maintenant il faut que la justice soit totalement cohérente
00:11:12elle les a laissés manifester
00:11:14s'il y a eu des propos antisémites
00:11:16s'il y a eu des violences, il doit y avoir des poursuites
00:11:18et j'aimerais bien aussi que
00:11:20c'est pas la même justice
00:11:22il faut que toutes les justices soient alignées
00:11:24et le préfet, c'est bien peut-être
00:11:26qu'il ait pris la décision
00:11:28d'interdire cette manifestation
00:11:30mais moi j'aimerais savoir
00:11:32qui finance ce groupuscule
00:11:34ces individus sont-ils français ?
00:11:36Vous aviez des députés françaises présentes hier
00:11:38Il y a des députés français
00:11:40mais le groupuscule
00:11:42je pense qu'il y a mille moyens
00:11:44de les réduire à néant
00:11:46en coupant leur financement
00:11:48en voyant quelles sont les dettes de pont
00:11:50quelles sont leurs relations
00:11:52avant même d'interdire leur manifestation
00:11:54donc il faut être totalement cohérent
00:11:56moi je pense qu'il faut respecter la liberté d'expression
00:11:58mais que l'État pourrait être beaucoup plus ferme
00:12:00sur le long terme
00:12:02ils savent l'être avec des groupuscules identitaires
00:12:04Alexandre Dévequeux
00:12:06il y a une base légale
00:12:08pour la liberté d'expression
00:12:10qui est importante
00:12:12et le tribunal administratif
00:12:14pardonnez-moi
00:12:16le tribunal administratif quand c'est les généraux en colère
00:12:18qui veulent manifester
00:12:20là il y a un problème
00:12:22là on l'interdit la manifestation
00:12:24quand c'est le collectif
00:12:26Palestine
00:12:28Urgence Palestine, Samidoun
00:12:30qui se greffe à cette mobilisation
00:12:32là ça pose pas de problème
00:12:34je suis d'accord que c'est à géométrie variable
00:12:36et qu'il faut être cohérent et appliquer la loi dans ça
00:12:38et bien évidemment
00:12:40personne n'en parle ce matin
00:12:42aucun confrère n'apporte
00:12:44leur soutien aux journalistes
00:12:46qui ont été exfiltrés de cette
00:12:48manifestation
00:12:50je précise aux téléspectateurs parce que parfois les gens ne savent pas
00:12:52lorsque vous avez
00:12:54des journalistes qui vont à ces manifestations
00:12:56et je parle pas que de CNews
00:12:58je parle des autres chaînes d'information
00:13:00ils y vont avec une sécurité
00:13:02on est en plein coeur de Paris
00:13:04pourquoi vous avez besoin d'une sécurité pour couvrir
00:13:06cette manifestation dite de
00:13:08féministe radicale
00:13:10Alice Cordier vous êtes avec nous, vous allez manifester
00:13:12cet après-midi, enfin c'est pas sûr
00:13:14encore, quel regard vous portez sur ce qui s'est passé hier ?
00:13:16Bah écoutez nous ça fait
00:13:185 ans qu'on s'est créé en réaction
00:13:20justement à ce genre de choses parce que
00:13:22aujourd'hui on peut pas comprendre le féminisme
00:13:24majoritaire si on ne comprend pas
00:13:26l'intersectionnalité, alors l'intersectionnalité
00:13:28pour l'expliquer brièvement
00:13:30c'est une idéologie qui est basée sur
00:13:32l'analyse de la société
00:13:34de Bourdieu entre des dominants
00:13:36et des dominés, les dominants étant
00:13:38l'homme blanc cis-dominateur
00:13:40hétérosexuel, les états qui ont
00:13:42colonisé etc, et les dominés étant
00:13:44les femmes, les minorités de genre, les minorités
00:13:46religieuses, les racisées etc
00:13:48et donc ces minorités là
00:13:50vont s'unir puisque à un moment
00:13:52on considère que leur combat et leur discrimination
00:13:54se croisent, d'où le terme intersectionnalité
00:13:56qu'elles vont s'unir ensemble pour lutter
00:13:58contre le dominant, donc le dominant
00:14:00je l'ai déjà expliqué ce qu'il est, le problème c'est
00:14:02que d'abord quand on voit ce genre
00:14:04de choses, on se rend compte que le
00:14:06dominant peut devenir
00:14:08parfois le dominé et donc les dominés peuvent devenir
00:14:10des dominants et des oppresseurs, c'est ce qu'on
00:14:12se rend compte, on peut voir aussi
00:14:14qu'un certain nombre d'associations très idéologues
00:14:16vont s'engouffrer dans l'intersectionnalité
00:14:18vous avez cité l'association
00:14:20Sami Doun et l'association Urgence Palestine
00:14:22qui vont ensuite s'imbriquer là-dedans et expliquer
00:14:24qu'aujourd'hui l'état communisateur par exemple ça va être Israël
00:14:26et c'est pour ça qu'aujourd'hui on retrouve des féministes
00:14:28puisque là ce qui est choquant c'est que
00:14:30on ne voit pas que c'est une manifestation féministe en fait
00:14:32on voit des arguments sur la Palestine
00:14:34on voit des pancartes sur la Palestine
00:14:36mais on ne voit pas des pancartes sur vraiment la situation
00:14:38des femmes et on se rend
00:14:40compte également que ça
00:14:42donne des associations féministes qui ne reconnaissent
00:14:44pas, et c'est là où on arrive sur quelque chose de très grave
00:14:46un certain nombre de violences, elles ne reconnaissent
00:14:48pas le 7 octobre où elles ont mis énormément de
00:14:50temps à le dénoncer, parfois on
00:14:52les entend très facilement, elles sont très promptes
00:14:54à dénoncer un certain nombre de violences
00:14:56bien moindres, par contre quand il s'agit du 7 octobre
00:14:58on ne les entend pas, mais je peux vous
00:15:00montrer la même démonstration sur la question de l'immigration
00:15:02on ne les a pas entendues sur les viols de
00:15:04Cologne, on ne les entend pas sur les viols de Rotterdam
00:15:06qui pourtant ont été récemment remis
00:15:08sur le devant de la scène par Elon Musk avec les
00:15:10gangs pakistanais qui ont prostitué
00:15:12énormément de petites jeunes filles
00:15:14notamment en Grande-Bretagne
00:15:16on ne les a pas entendues ne serait-ce que sur l'affaire Mila
00:15:18on ne les entend pas en fait sur ces questions-là
00:15:20c'est un féminisme
00:15:22qui dérange
00:15:24ses victimes en fonction du profil
00:15:26de l'agresseur, et donc nous qui
00:15:28dénonçons, il y a le collectif
00:15:30Nous vivons qui va mettre en avant par exemple
00:15:32les viols du 7 octobre, elles sont
00:15:34automatiquement expulsées des manifestations
00:15:36ou alors elles sont obligées de manifester avec
00:15:38une escorte policière digne de ministre
00:15:40et il y a nous, notre association Nemesis
00:15:42qui dénonçons les violences
00:15:44entre autres liées à l'immigration
00:15:46car ce sont des violences qui sont reconnues même
00:15:48par le ministère de l'Intérieur, qu'il y a bien une sur-représentation
00:15:50et qu'à ce moment-là il va falloir qu'on se pose des questions
00:15:52et là encore nous on est obligés soit
00:15:54de manifester encadrés de policiers
00:15:56soit d'être victimes de violences et donc d'annuler
00:15:58nos manifestations. J'invite
00:16:00tous les téléspectateurs à lire la double page du Parisien
00:16:02ce samedi sur l'oppression des femmes en Iran
00:16:04en Afghanistan, c'est un dossier
00:16:06aussi triste que passionnant
00:16:08on découvre par exemple
00:16:10que la vie scolaire d'une enfant sous le régime
00:16:12taliban inclusif
00:16:14s'arrête à 12 ans
00:16:16mais le problème en France
00:16:18et les marches aujourd'hui en France
00:16:20ça sera autour de quoi ?
00:16:22De la masculinité toxique, du recul
00:16:24du droit des femmes avec l'arrivée de Trump
00:16:26c'est ça les priorités, et la présence
00:16:28du collectif Nous Vivrons
00:16:30ou la présence du collectif Nemesis
00:16:32vous avez une députée LFI, Sarah Legrin
00:16:34qui a ciblé une autre élue
00:16:36une eurodéputée qui sera présente
00:16:38qui s'appelle Sarah Knafo et qui lui dit
00:16:40Sarah Knafo vous n'avez rien à faire
00:16:42sur cette marche ce samedi, mais dans
00:16:44quel monde on vit ? Sarah Legrin
00:16:48Des groupes comme Nemesis
00:16:50comme Nous Vivrons qui sont des groupes
00:16:52qui répandent des idées
00:16:54de haine, de violence, de discrimination
00:16:56raciste, colonial
00:16:58ont décidé de venir s'incruster
00:17:00dans cette manifestation, une manifestation qui est
00:17:02organisée par des organisations qui, elles
00:17:04à longueur d'année, H24
00:17:06se battent pour les droits des femmes, les droits
00:17:08de toutes les femmes, quelles qu'elles soient
00:17:10et partout dans le monde, donc il est absolument
00:17:12indispensable de ne pas les laisser venir
00:17:14avec leurs slogans, leurs slogans de haine
00:17:16leurs slogans homophobes, leurs slogans
00:17:18transphobes, leurs slogans racistes
00:17:20au sein de nos manifestations
00:17:22et puis ils viennent aussi avec leurs services d'ordre
00:17:24et oui, parce que ces groupes de femmes
00:17:26ont quand même décidé de faire appel à des hommes
00:17:28et de leur dire qu'ils étaient
00:17:30bienvenus, ces nervis, pour
00:17:32venir mettre de l'ambiance
00:17:34dans les manifestations, on les a déjà
00:17:36vus à l'oeuvre et on ne souhaite pas
00:17:38qu'ils soient présents dans nos manifestations
00:17:40Justement la parole et après évidemment
00:17:42on poursuit le débat, mais donc elle cible
00:17:44Sarah Knafo, elle cible votre collectif
00:17:46donc faites attention cet
00:17:48après-midi, ça peut être une manifestation
00:17:50comme l'année dernière, si je ne m'abuse,
00:17:52qui avait été déjà sous tension, où il y avait eu
00:17:54des violences pendant la marche
00:17:56Tout à fait, d'ailleurs ils ne s'en sont pas cachés
00:17:58sur les réseaux sociaux, un certain nombre d'appels
00:18:00à nous repousser violemment, c'est ainsi que c'est dit
00:18:02nous, mais aussi nous vivrons, ou encore
00:18:04la présence de Sarah Knafo qui défile à nos côtés
00:18:06ont été diffusés sur les réseaux sociaux
00:18:08par le service d'ordre des organisatrices
00:18:10donc c'est très assumé. La deuxième chose que je voudrais dire
00:18:12par rapport à ça, c'est qu'on est sur de la pure diffamation
00:18:14et que madame Legrain ne reconnaisse pas
00:18:16peut-être notre association, elle peut au moins reconnaître
00:18:18qu'on représente des victimes, parce que des victimes
00:18:20en fait on les porte parmi nos militantes
00:18:22et aujourd'hui il y en a
00:18:24qui vont témoigner dans le cadre de notre cortège
00:18:26donc si vous voulez, c'est ça qui est quand même grave
00:18:28c'est qu'on est face à une élue de la République
00:18:30qui explique qui est la bonne victime
00:18:32qui n'est pas victime, qui explique qui est la bonne féministe
00:18:34et qui n'est pas la vraie féministe
00:18:36et c'est là où on arrive à des dérives totalitaires
00:18:38L'intolérance complète, François Puponi
00:18:40Et ce qui est terrible, je regardais le tract
00:18:42qui appelle à condamner la présence
00:18:44des fascistes et des sionistes
00:18:46l'année dernière, on avait dit
00:18:48à des femmes qui manifestaient pour honorer
00:18:50la mémoire des victimes du 7 octobre
00:18:52des femmes victimes du 7 octobre, sale pute de juive
00:18:54casse-toi de là
00:18:56Elles sont
00:18:5830 associations
00:19:00qui disent, toutes les mêmes quand on les regarde
00:19:02mais qui disent on ne veut pas les voir
00:19:04Ce qui est incroyable, c'est qu'ils ont réussi
00:19:06à allier le planning familial
00:19:08qui signe en même temps que la jeune garde sur le même communiqué
00:19:10que l'action antifasciste
00:19:12par exemple, c'est comme si demain il y avait le GUD
00:19:14et les Restos du Coeur
00:19:16qui signaient la même pétition, c'est que ça a le même niveau
00:19:18C'est terrible parce que ça va très loin
00:19:20C'est une volonté délibérée de dire on ne va pas
00:19:22Et là on n'entend personne
00:19:24Là on n'entend personne, il n'y a personne qui dit
00:19:26mais c'est scandaleux qu'à Paris le 8 mars
00:19:28les femmes ne puissent pas défiler
00:19:30Et dire qu'on est les seuls à parler de ça
00:19:32Je voulais citer cette anecdote
00:19:34des féministes, entre guillemets, qui disent
00:19:36sale pute à un collectif
00:19:38qui voulait juste rappeler la mémoire
00:19:40des victimes du 7 octobre
00:19:42Non mais dans une marche féministe
00:19:44Que se passe-t-il pour qu'une féministe s'exprime ainsi ?
00:19:46C'est très intéressant, c'est plus qu'un lapsus si vous voulez
00:19:48Charlotte Dornelas
00:19:50Parce que ça fait des années qu'on leur
00:19:52donne encore le bénéfice de la lutte féministe
00:19:54C'est tout
00:19:56Donc on a l'air encore étonnés
00:19:58Leurs sujets ne sont pas les femmes
00:20:00Il y a un préalable à ça
00:20:02Vous ne défendez pas les femmes
00:20:04Vous défendez les femmes qui cochent certaines cases
00:20:06à condition que vous puissiez en effet
00:20:08attaquer le mâle dominateur
00:20:10Elle s'émeut de la discrimination
00:20:12des personnes tout en expliquant
00:20:14que c'est honteux que dans un service d'ordre
00:20:16il puisse y avoir des hommes
00:20:18La discrimination par ailleurs
00:20:20c'est simplement le fait de discriminer
00:20:22entre les choses, de différencier les choses
00:20:24Si le féminisme n'est pas discriminant
00:20:26ce féminisme, ce néo-féminisme
00:20:28Appelons-le comme on veut
00:20:30Leur premier combat n'est pas la défense
00:20:32des femmes menacées par différentes choses
00:20:34Mais ça va bien au-delà
00:20:36de ces collectifs féministes
00:20:38qui sont une caricature
00:20:40d'eux-mêmes. Vous évoquiez
00:20:42tout à l'heure la question de l'ONU
00:20:44Mais quand vous avez toutes les instances internationales
00:20:46qui vous parlent du recul dans le monde
00:20:48des droits des femmes
00:20:50Vous avez tout derrière cette appellation
00:20:52Vous avez des violences
00:20:54pures en raison du sexe
00:20:56C'est-à-dire on a évoqué certains pays
00:20:58où vous êtes une femme
00:21:00vous avez une liste de droits auxquels
00:21:02vous n'accédez pas
00:21:04et l'Afghanistan étant
00:21:06l'exemple de dégradation
00:21:08du droit élémentaire
00:21:10des femmes à vivre normalement
00:21:12ces derniers temps
00:21:14Vous avez aussi des débats politiques
00:21:16Parce que je suis désolée
00:21:18la question des violences n'est pas
00:21:20la question du débat sur lequel on peut être
00:21:22en désaccord sans remettre en cause
00:21:24le droit des femmes
00:21:26sur la PMA pour toutes
00:21:28sur la question de l'avortement
00:21:30puisque c'est ça aux Etats-Unis le sujet
00:21:32Là ce sont des débats anthropologiques
00:21:34politiques sur les décisions
00:21:36qui sont prises
00:21:38et tout ça est mêlé de la même manière
00:21:40par les instances, par les institutions
00:21:42internationales. Donc forcément on a du mal
00:21:44à discerner ce qui relève de la violence
00:21:46et ce qui relève du désaccord
00:21:48ce qui n'est pas la même chose me semble-t-il
00:21:50et donc vous banalisez la violence
00:21:52et ensuite
00:21:54Alice a parfaitement expliqué
00:21:56l'histoire de l'intersectionnalité
00:21:58qui est idéologiquement...
00:22:00J'ai difficilement compris, je vous dis la vérité
00:22:02Je n'ai plus rien compris
00:22:04Je vais essayer
00:22:06C'est important
00:22:08C'est important
00:22:10On va prendre l'exemple en France
00:22:12La France, sur l'histoire longue
00:22:14fait partie de l'Occident
00:22:16L'Occident à partir de 1492
00:22:18a projeté son expansion
00:22:20dans le monde
00:22:22C'est là que commence leur désaccord
00:22:24à posteriori, parce que ce n'est pas non plus
00:22:26des maîtres en histoire. A partir de ce moment-là
00:22:28l'Occident devient dominateur
00:22:30et tout ce qui relève de la
00:22:32minorité par rapport à cet Occident
00:22:34mérite
00:22:36d'être défendu dans un combat commun
00:22:38C'est simple en fait
00:22:40Sur l'intersectionnalité, il faut quand même distinguer deux choses
00:22:42Avant tout, c'est un outil
00:22:44d'analyse en sciences sociales
00:22:46Ce n'est pas normatif
00:22:48Il y a des travaux de Kimberley Crenshaw
00:22:50qui montrent que les rapports de pouvoir s'additionnent
00:22:52Vous pouvez être discriminé pour des raisons économiques
00:22:54raciales, sexistes
00:22:56Et si vous êtes les trois en même temps, voilà
00:22:58Et ensuite, ça peut devenir un outil pratique
00:23:00Mais il y a quand même une différence entre le concept pour analyser la société
00:23:02et l'outil
00:23:04L'essentiel, c'est quoi ?
00:23:06C'est qu'aujourd'hui, vous avez
00:23:08des soi-disant porte-parole
00:23:10du féminisme en France
00:23:12qui ont des combats à géométrie variable
00:23:14qui se taisent
00:23:16pour nous parler de ces femmes
00:23:18qui souffrent parce qu'il y a dans certains pays
00:23:20un islam radical qui prospère
00:23:22et que ces jeunes femmes ne peuvent plus
00:23:24vivre comme elles pouvaient vivre auparavant
00:23:26Et là, elles se taisent
00:23:28et qui préfèrent expliquer que le problème
00:23:30et le grand danger en France, c'est
00:23:32l'élection de Donald Trump
00:23:34et c'est le collectif Nemesis ou encore Sarah Knafo
00:23:36où nous vivrons
00:23:38qui iront défiler cet après-midi
00:23:40La publicité, on revient dans un instant
00:23:42Chère Alice
00:23:44Bon courage pour cet après-midi
00:23:46On suivra très attentivement ce qui va se passer cet
00:23:48après-midi et on salue une nouvelle
00:23:50fois le tribunal administratif qui a permis
00:23:52cette manifestation hier dans les rues
00:23:54de Paris où on entendait
00:23:56sans aucun problème les appels à
00:23:58l'input
00:24:00Plutôt que de disserter
00:24:02sur l'opposition entre
00:24:04la décision administrative et le recours administratif
00:24:06le vrai sujet, c'est que cette
00:24:08population existe
00:24:10revendique ça, que la manif soit autorisée
00:24:12ou non, je veux dire, notre problème
00:24:14à l'échelle nationale est quand même plus grave qu'un
00:24:16qu'un
00:24:18débat administratif
00:24:20Moi je pense que quand même ça participe
00:24:22évidemment
00:24:24Le jour où ça aura lieu
00:24:26Le jour où l'intifada, où l'appel
00:24:28sera réalisé, on reverra les images
00:24:30différentes. Bien sûr, c'est pour ça que c'est très
00:24:32important, Nathan, merci pour
00:24:34les mythos, mais je veux dire
00:24:36Là vous avez sur le banc des accusés
00:24:38à 9h30 le publicitier
00:24:40Jacques Attali
00:24:42Récite avec nous parce que ça va être intéressant
00:24:44Jacques Attali
00:24:46La boussole
00:24:48pour les européistes, Jacques Attali qui compare
00:24:50Donald Trump à Adolf Hitler
00:24:52Voilà où on en est. A tout de suite
00:24:589h30 sur CNews, Nathan Devers
00:25:00déserte
00:25:02Regardez, vous pouvez venir Nathan, il n'y a pas de problème
00:25:04Il sait qu'on ne va pas parler de Jacques Attali
00:25:06Donc il hésitait
00:25:08Il s'est dit est-ce que je reste, est-ce que je quitte
00:25:10finalement le plateau, mais sans faire
00:25:12d'esclandres et ça gêne
00:25:14C'est pour ça que je vous apprécie beaucoup
00:25:16Nathan Devers. Plus sérieusement
00:25:18Dans cet univers
00:25:20européiste, mondialiste
00:25:22il était une sorte de guide
00:25:24de boussole, Jacques Attali
00:25:26Il l'est encore
00:25:28Ça a été le père
00:25:30en quelque sorte spirituel d'Emmanuel
00:25:32Macron, Jacques Attali
00:25:34Jacques Attali, qu'est-ce qu'il dit hier ?
00:25:36Trump suit exactement
00:25:38le chemin d'Hitler
00:25:40d'une façon frappante, le putsch raté
00:25:42les mensonges, la terreur, l'élimination des
00:25:44savants et des chercheurs
00:25:46la suite c'est la mise à l'écart des juges
00:25:48la dénonciation des démocrates et leur mise
00:25:50en prison, tout ça au profit
00:25:52comme Hitler, de quelques industriels
00:25:54évidemment cela finira très
00:25:56mal pour lui, le plus tôt
00:25:58serait le mieux. Alors je vais vous dire
00:26:00c'est même pas le tweet qui m'intéresse
00:26:02c'est ce que représente Jacques Attali
00:26:04plus les hommes qui avaient le monopole de la pensée
00:26:06se trompent, plus ils se
00:26:08radicalisent jusqu'à aller vers
00:26:10la réduction Ad Hitlerum
00:26:12on en rit aujourd'hui
00:26:14mais je vous repose juste sur un truc
00:26:16ils n'avaient pas le monopole de la pensée
00:26:18ils pensaient avoir le monopole de la raison
00:26:20mais ils n'avaient pas le monopole de la pensée
00:26:22ils avaient le monopole de la parole en plus
00:26:24écoutez c'est
00:26:26habile de votre part de bonne, mais en tous les cas
00:26:28ils ont encore, pardonnez-moi
00:26:30un monopole médiatique
00:26:32puisque tout au long de la semaine
00:26:34on nous a expliqué que
00:26:36il y avait un agent du KGB
00:26:38qui était dans la Maison Blanche
00:26:40qu'il y avait un mafieux
00:26:42qu'il y avait un danger, un fasciste
00:26:44et ce tweet
00:26:46est à l'image de ce qu'on a pu entendre
00:26:48tout au long de la semaine. Alors je plaisante
00:26:50un peu avec vous Nathan puisque
00:26:52je me souviens de samedi soir
00:26:54où on était revenu sur cette altercation
00:26:56dans la Maison Blanche
00:26:58où j'avais dit l'honnêteté intellectuelle
00:27:00de regarder les 50 minutes
00:27:02de ne pas rester sur 5 minutes mais de tenter de comprendre
00:27:04pourquoi Donald Trump
00:27:06méprise Volodymyr Zelensky
00:27:08et pourquoi Volodymyr Zelensky méprise
00:27:10Donald Trump et pourquoi il y a eu ce clash-là
00:27:12mais Jacques Attali qui nous explique
00:27:14que Trump est en fait Hitler
00:27:16est-ce que ça vous choque ?
00:27:18Est-ce que ça vous interpelle ? Est-ce que vous dites
00:27:20tout ce qui est excessif est insignifiant ?
00:27:22En effet la référence à Hitler
00:27:24parce que là dans ce tweet vous avez à la fois
00:27:26une description assez factuelle de ce qu'a pu faire
00:27:28Donald Trump, le putsch, etc.
00:27:30Et vous avez cette référence à Hitler. On n'est pas obligé
00:27:32de citer ce signifiant
00:27:34évidemment que
00:27:36Hitler il y a d'autres dimensions
00:27:38il y a une idéologie qui n'a absolument rien
00:27:40à voir avec celle de Trump
00:27:42il y a l'industrialisation de la mise à mort
00:27:44non seulement des opposants
00:27:46mais des civils en fonction de critères
00:27:48ratios, etc.
00:27:50Et on n'est pas obligé de faire une référence à Hitler
00:27:52pour penser un phénomène
00:27:54qui est de nature autocratique
00:27:56qui est incontestable chez Donald Trump
00:27:58de nature illibérale, il le revendique lui-même
00:28:00et ses idéologues autour de lui le revendiquent eux-mêmes
00:28:02mais donc cette référence, moi je consacre
00:28:04le prochain numéro de la règle du jeu
00:28:06à la question de savoir les années 30 sont-elles devant nous
00:28:08on va appeler ça ainsi et c'est vrai
00:28:10qu'on voit bien que dans le débat public
00:28:12la référence aux années 30
00:28:14elle est extrêmement présente, alors il y a peut-être
00:28:16des dynamiques qui sont semblables
00:28:18et il y a peut-être aussi des grandes différences
00:28:20et je crois que pour identifier Donald Trump
00:28:22et même pour le combattre politiquement
00:28:24il faut voir sa singularité
00:28:26parce que l'histoire, c'était Marx, se répète toujours deux fois
00:28:28comme tragédie puis comme farce, mais pas à l'identique
00:28:30Alexandre Nevechio
00:28:32Oui, l'illibéralisme il est assez relatif
00:28:34les illibéraux, est-ce que c'est Donald Trump
00:28:36ou est-ce que c'est ceux qui ferment les chaînes
00:28:38de télévision, moi j'observe que
00:28:40Emmanuel Macron n'est pas très libéral
00:28:42il n'était pas non plus quand il nous a enfermés
00:28:44pendant sa politique
00:28:46du Covid, pour moi le libéralisme c'est pas le gouvernement
00:28:48des juges, donc il faut être
00:28:50prudent là-dessus
00:28:52Est-ce que Jacques Attali
00:28:54décrit factuellement la situation
00:28:56est-ce qu'elle a un rapport avec les années 30
00:28:58Oui, tel que l'a décrit Jacques Attali
00:29:00oui, il parle de l'élimination des chercheurs
00:29:02pardonnez-moi, je ne vois pas
00:29:04on a l'impression que c'est une élimination physique
00:29:06des savants et des chercheurs, je ne vois pas
00:29:08à quoi il fait référence, la terreur
00:29:10les mensonges à la limite, le push raté
00:29:12c'est discutable, puisque ce n'était pas
00:29:14vraiment un complot d'ailleurs, on n'a jamais réussi
00:29:16à condamner Donald Trump, c'est une
00:29:18manifestation qui tourne mal, mais on voit bien
00:29:20que ce n'est pas un plan prémédité
00:29:22donc tout ce que dit Jacques Attali est quand même factuellement
00:29:24faux, la comparaison
00:29:26avec Hitler est scandaleuse
00:29:28puisque c'est une politique, enfin ça se termine
00:29:30par l'extermination des juifs
00:29:32et c'est écrit
00:29:34par Hitler, c'est quelque chose qu'il avait
00:29:36prémédité, il y a un côté grandiloquent
00:29:38parce qu'on a l'impression que Jacques Attali rêve d'être
00:29:40mis en prison par
00:29:42Donald Trump, comme ça ce sera son
00:29:44triomphe absolu de grande
00:29:46intellectuelle, donc tout cela
00:29:48en réalité est plus pathétique qu'autre chose
00:29:50aujourd'hui Jacques Attali fait pitié
00:29:52mais vous avez raison
00:29:54Est-ce que ça a un sens d'en parler ce matin ?
00:29:56Si c'est Jacques Attali
00:29:58Alors c'est intéressant
00:30:00Je finis
00:30:02C'est un
00:30:04élément central
00:30:06dans la pensée qui a dominé
00:30:08et qui domine encore les médias et la politique
00:30:10Tu as raison
00:30:12Là aujourd'hui
00:30:14il apparaît grotesque et pathétique
00:30:16Son tweet est grotesque et pathétique
00:30:18mais là où c'est intéressant d'en parler
00:30:20et là où Elliot a raison, c'est que c'est un type
00:30:22qui a eu une influence incroyable
00:30:24auprès de François Mitterrand
00:30:26auprès d'Emmanuel Macron, je ne sais pas s'il en a encore
00:30:28parce qu'il est quand même assez
00:30:30has-been, mais en tout cas il a effectivement
00:30:32inspiré la pensée d'Emmanuel
00:30:34Macron, donc ça dit beaucoup de choses
00:30:36sur les élites qui nous gouvernent depuis 40 ans
00:30:38Voilà, c'est ça
00:30:40ça fait 40 ans qu'ils nous gouvernent
00:30:42on voit le résultat aujourd'hui, on est en
00:30:44économie de guerre, on n'a plus un euro pour le faire
00:30:46on n'arrive pas à se réformer
00:30:48et Trump nous dit, écoutez, maintenant débrouillez-vous
00:30:50mais c'est eux qui nous amenaient là
00:30:52et ils continuent de faire la morale en expliquant
00:30:54mais nous on le sait, voilà
00:30:56et ça c'est révélateur d'un état, mais aujourd'hui après tout
00:30:58qui il est ?
00:31:00Au contraire, c'est essentiel
00:31:02C'est surtout que Jacques Etaly n'a pas inventé
00:31:04par ce tweet la réduction d'Hitler
00:31:06Non, mais bon, il la symbolise aussi un peu
00:31:08Oui, mais c'est un ressort
00:31:10qui est grave
00:31:12pour deux raisons. D'abord, un, parce qu'il empêche
00:31:14évidemment le débat
00:31:16tout simplement et la disputation même politique
00:31:18sur des questions essentielles
00:31:20sur des questions même d'orientation politique
00:31:22en effet, il y a un changement en cours
00:31:24l'illibéralisme, il se joue sur l'articulation
00:31:26en tout cas telle qu'il était
00:31:28par exemple revendiqué en Europe de l'Est
00:31:30il se joue sur l'articulation précisément
00:31:32du droit à la continuité historique
00:31:34à la norme collective
00:31:36et cette articulation avec
00:31:38les libertés individuelles, ça se joue là-dessus
00:31:40l'illibéralisme initialement
00:31:42c'est pas une doctrine économique à la base
00:31:44c'est une question de frontières
00:31:46à la fois physiques
00:31:48mais également historiques et culturelles
00:31:50ça c'est le premier point, c'est sûr que c'est un changement
00:31:52dans le monde de Jacques Etaly, mais ça mérite
00:31:54un débat un peu plus intéressant que de savoir
00:31:56si c'est Hitler ou pas
00:31:58me semble-t-il, et par ailleurs ça n'a rien à voir
00:32:00avec le sujet. La deuxième chose
00:32:02qui est grave, c'est que quand
00:32:04vous renvoyez à Hitler
00:32:06ou au nazisme, tous vos opposants
00:32:08qui ne sont pas sur le début
00:32:10du commencement de ce chemin-là
00:32:12la vraie conséquence
00:32:14c'est la banalisation du nazisme
00:32:16si vous expliquez aux gens en permanence qui ne sont pas d'accord
00:32:18qu'ils sont nazis, ils vont finir par se dire
00:32:20bon bah écoute, si c'est moi qui suis nazi
00:32:22ça doit pas être si grave que ça
00:32:24c'est réduire finalement
00:32:26l'importance
00:32:28dans l'histoire, c'est la négation
00:32:30presque de ce danger
00:32:32et de cette horreur qu'a pu provoquer
00:32:34Adolf Hitler
00:32:36c'est la folie
00:32:38vous êtes fasciste, vous êtes nazi
00:32:40et par ailleurs, pardon j'ajoute une dernière chose
00:32:42c'est que quand vous avez un conflit devant vous
00:32:44et alors ça l'histoire, certes l'histoire se répète
00:32:46pas de la même manière
00:32:48mais il y a une autre chose qui est vraie, c'est qu'à chaque conflit
00:32:50le drame
00:32:52dans l'analyse d'un conflit à venir
00:32:54c'est de penser au précédent
00:32:56ça n'a jamais fonctionné correctement
00:32:58on a toujours pensé que c'était la guerre d'avant
00:33:00et ça n'était jamais exactement
00:33:02la guerre d'avant et ça fait prendre aussi
00:33:04une très mauvaise décision
00:33:06et Dieu merci pour toute l'humanité
00:33:08la sidération de la fin
00:33:10de la seconde guerre mondiale
00:33:12c'est précisément le caractère
00:33:14exceptionnel de l'horreur
00:33:16juste un mot
00:33:18une chose qui est un tout petit peu fatigante
00:33:20avec Jacques Attali qu'il faut souligner
00:33:22que vous citiez la semaine dernière
00:33:24non mais je l'ai
00:33:26que vous aduliez
00:33:28non
00:33:30c'est l'absence
00:33:32c'est l'absence d'arguments dans le débat
00:33:34je me souviens d'une fois où il débattait
00:33:36face à Eric Zemmour, moi je regardais ça j'étais étudiant
00:33:38et sur un plateau
00:33:40je crois de chez Tadeïn
00:33:42et le seul argument que Attali prenait
00:33:44face à Zemmour c'était lui dire vous n'êtes pas bienveillant
00:33:46donc il se mettait dans une position
00:33:48où vous parlez de monopole de la raison
00:33:50mais je pense que c'était précisément l'inverse, au lieu de débattre
00:33:52rationnellement avec ses adversaires sur la base
00:33:54d'arguments, de désaccords qu'on va pouvoir étayer
00:33:56il se mettait dans la position
00:33:58entre guillemets prêtre qui fait la morale
00:34:00aux gens, c'est contre-productif
00:34:02parce que chacun a sa morale
00:34:04et en plus c'est contre-productif parce que Zemmour, je me souviens très bien de cette séquence
00:34:06lui avait répondu sur le plan
00:34:08rationnel, ce qui avait fait que Zemmour
00:34:10avait entre guillemets gagné le débat, cette manière de faire
00:34:12est absolument je crois
00:34:14délétère et elle joue beaucoup aussi
00:34:16dans le fait que les idées représentées par Jacques Attali
00:34:18et moi Dieu sait que je peux avoir un certain nombre de points
00:34:20d'accord avec lui, mais ces idées là sont
00:34:22en effet moins importantes aujourd'hui
00:34:24Est-ce qu'on a le droit
00:34:26de dire que sur
00:34:28cet ordre mondial
00:34:30l'économie heureuse, l'économie de marché
00:34:32l'économie sans frontières
00:34:34cette Europe
00:34:36encore une fois guidée
00:34:38par l'économie de marché
00:34:40est un échec et c'est ce qu'il avait
00:34:42voulu et pensé. N'oublions pas
00:34:44ce que monsieur Attali a
00:34:46dit et pensé pendant la crise sanitaire
00:34:48vous parlez de la séquence avec Eric Zemmour
00:34:50moi je me souviens d'une séquence où il ne portait pas de masque
00:34:52il fait une interview dans une petite salle
00:34:54avec une journaliste qui a le masque ici
00:34:56mettez votre masque s'il vous plaît avant que je réponde à la question
00:34:58donc il y a ça
00:35:00là aujourd'hui on explique que Donald Trump
00:35:02c'est Adolf Hitler
00:35:04donc on est sur cette intolérance
00:35:06Il y a pas une différence entre Trump et Hitler quand même ?
00:35:08On peut en voir plusieurs
00:35:10sinon vraiment il y a
00:35:12de quoi s'inquiéter. C'est qu'aujourd'hui qui est-ce qui protège les Juifs ?
00:35:14Et d'ailleurs
00:35:16puisqu'on parle des années 30
00:35:18et de nazisme et de fascisme
00:35:20je n'entends jamais Jacques Attali
00:35:22sur l'islamisme, s'il y a quelque chose
00:35:24qui est comparable
00:35:26même si ce n'était pas le même contexte
00:35:28au nazisme
00:35:30c'est peut-être l'islamisme
00:35:32en tout cas c'est les islamistes qui s'en prennent aux Juifs
00:35:34qui tuent, qui assassinent, qui exterminent
00:35:36aujourd'hui. Mais détrompons-nous
00:35:38sur une chose
00:35:40c'est que
00:35:42sa pensée, elle est
00:35:44omniprésente dans l'univers
00:35:46médiatique, je le répète cette semaine
00:35:48Donald Trump était un mafieux
00:35:50un fasciste, un homme du KGB
00:35:52et qu'il allait provoquer
00:35:54la troisième guerre mondiale. Il y a une autre chose
00:35:56qui est révélatrice dans ce tweet
00:35:58mais plus largement, c'est que
00:36:00ce sont des gens qui, parce que je parlais du monopole
00:36:02de la raison, pas pour leur accorder mais parce
00:36:04qu'ils l'avaient déclaré, ce cercle
00:36:06de la raison dans lequel
00:36:08il fallait évoluer
00:36:10et en effet la question de la bienveillance est
00:36:12extrêmement présente dans leur discours
00:36:14et la lutte contre la haine, ce sont les pères de la lutte
00:36:16contre les propos haineux
00:36:18sans aucune définition
00:36:20et ça se termine par ce tweet avec une
00:36:22comparaison avec Hitler
00:36:24qui évidemment, si
00:36:26Jacques Attali a raison, qu'est-ce qu'on
00:36:28fait avec sa dernière phrase ? Parce que
00:36:30évidemment cela finira très mal pour lui
00:36:32le plus tôt serait le mieux
00:36:34est-ce qu'il peut expliquer ce qu'il attend
00:36:36exactement des gens vis-à-vis
00:36:38de Donald Trump ?
00:36:40Un débat passionnant, ce serait que vous puissiez
00:36:42débattre avec lui. Oui, avec plaisir
00:36:44avec tout le monde, j'ai pas de problème
00:36:46Vous n'avez aucun problème
00:36:48et vous voulez débattre avec tout le monde
00:36:50la différence c'est que certains ne veulent pas débattre avec vous
00:36:52parfois parce qu'ils ont peur
00:36:54parce que vous allez les exploser
00:36:56et puis la deuxième c'est parce que vous représentez un grand danger
00:36:58Charlotte Tarnézat
00:37:00La fille d'Hitler
00:37:02On avance, on avance
00:37:04On rappelle que Trump
00:37:06a été quand même victime
00:37:08de deux tentatives d'assassinat
00:37:10donc effectivement la phrase prend un sens
00:37:12C'est pas de nature effectivement à éviter
00:37:14ces tentatives-là lorsqu'on nous dit
00:37:16que le pseudo serait le mieux
00:37:18Vous allez bien le goujat du week-end ?
00:37:20Très bien !
00:37:22Vive les hommes, un week-end où on parle du droit des femmes
00:37:24Franchement, vous devez être fiers
00:37:26de vous
00:37:28Peut-être que les femmes ont droit
00:37:30à avoir des hommes ?
00:37:32On est en direct avec Guillaume Bigot
00:37:34député du Rassemblement National
00:37:36Merci d'être avec nous Guillaume Bigot
00:37:38Alors pourquoi vous êtes avec nous ?
00:37:40Et je rebondis sur une tribune absolument
00:37:42passionnante dans les colonnes du Figaro hier
00:37:44de Pascal Bruckner
00:37:46parce que c'est une actualité qui est passée inaperçue
00:37:48mais la résolution
00:37:50pour la libération de Boilem-Sensal
00:37:52le parti socialiste qui invente
00:37:54la solidarité sans participation
00:37:56ça s'est passé mardi
00:37:58mais comme tout l'univers médiatique
00:38:00était focalisé sur la Troisième Guerre Mondiale
00:38:02sur Donald Trump, l'agent du KGB
00:38:04et notre grand sauveur Emmanuel Macron
00:38:06on a oublié cette séquence-là
00:38:08En commission des affaires étrangères
00:38:10tous les députés de gauche se sont abstenus
00:38:12lors du vote d'une résolution
00:38:14appelant à la libération immédiate
00:38:16et inconditionnelle de l'écrivain
00:38:18le parti socialiste emboîte ainsi le pas
00:38:20à une France insoumise inféodée
00:38:22à l'islam politique déplore le philosophe
00:38:24et Guillaume Bigot, vous êtes député
00:38:26du Rassemblement National, vous êtes membre
00:38:28de cette commission des affaires étrangères
00:38:30donc je vous ai appelé hier
00:38:32et je vous ai dit mais il faut que vous réagissiez
00:38:34parce que j'ai besoin de comprendre
00:38:36qui sont les députés socialistes
00:38:38qui se sont abstenus ou qui n'étaient pas présents
00:38:40lorsqu'il fallait voter
00:38:42et signer en quelque sorte
00:38:44cette résolution pour condamner
00:38:46ce que fait le régime algérien
00:38:48et on rappelle que depuis le 16 novembre
00:38:50dernier, Boilem Sansal
00:38:52est aux mains du régime algérien
00:38:54Guillaume Bigot
00:38:56Bonjour Eliott Deval et bonjour à tous d'abord
00:38:58je suis à la fois membre de cette commission
00:39:00des affaires étrangères et membre du comité de soutien
00:39:02de Boilem Sansal qui est un ami
00:39:04donc évidemment j'étais présent
00:39:06lors de ce vote
00:39:08ce vote d'abord, peut-être
00:39:10pour contextualiser les choses, il visait
00:39:12à adopter une résolution qui était portée
00:39:14par une députée du bloc central
00:39:16comme on dit, Macroniste, Madame Legrippe
00:39:18et cette résolution que disait-elle
00:39:20il faut condamner
00:39:22il faut condamner bien évidemment ce kidnapping
00:39:24de Boilem Sansal et il faut
00:39:26surtout obtenir sa libération
00:39:28inconditionnelle et là l'élément
00:39:30de pression c'était de demander
00:39:32à nos partenaires européens, puisqu'il y avait déjà eu un vote
00:39:34en ce sens au parlement européen
00:39:36demander à nos parlements européens
00:39:38puisque l'Algérie avait demandé le réexamen
00:39:40d'un accord qui lie l'Algérie
00:39:42à l'Union Européenne, de ne pas donner
00:39:44droit à ce réexamen, de ne pas apporter
00:39:46de nouvelles facilités finalement
00:39:48à l'Algérie tant que Boilem Sansal
00:39:50ne serait pas libéré
00:39:52d'une certaine façon c'était un peu timoré
00:39:54ça ne mangeait pas de pain et on s'est dit
00:39:56tout le monde va voter, bien sûr notre groupe
00:39:58moi j'ai pris la parole pour mon groupe, on a appuyé
00:40:00cette résolution, on s'est dit tout le monde
00:40:02va l'appuyer, ils vont quand même pas oser
00:40:04laisser Boilem Sansal
00:40:06qui est vraiment
00:40:08c'est quelqu'un qui a été pris en
00:40:10otage, tout le monde est d'accord là dessus, il n'a
00:40:12absolument rien fait, on a fabriqué
00:40:14l'épreuve après son arrestation et là
00:40:16grande surprise, alors non seulement
00:40:18ils se sont abstenus, la France
00:40:20insoumise, mais bon ils se sont habitués
00:40:22ils sont les grands soutiens du régime d'Alger
00:40:24le régime d'Alger d'ailleurs est grand soutien
00:40:26du régime de Vladimir Poutine, faut-il le rappeler
00:40:28mais en plus, vous avez raison
00:40:30c'est votre question, je ne l'ai pas
00:40:32oublié cher Ayot, il y avait
00:40:34des figures du Parti Socialiste et d'abord
00:40:36le président Hollande qui n'était pas là
00:40:38et ils se sont, courage
00:40:40fuyons, ils ne se sont pas présentés
00:40:42à la commission des affaires étrangères et surtout
00:40:44ils ont appuyé donc
00:40:46puisque qui ne dit mot consent, ils se
00:40:48ont appuyé cette abstention qui est absolument
00:40:50sidérante et scandaleuse
00:40:52et bien c'était important d'avoir ces précisions
00:40:54ce matin, Guillaume Bigot
00:40:56restait avec nous, mais c'est intéressant François Puponi
00:40:58les grands noms, les grands éléphants
00:41:00les grands patrons du Parti Socialiste
00:41:02qui n'ont même pas le courage de venir
00:41:04quelques minutes pour
00:41:06Olivier Faure, François Hollande
00:41:08les deux sont présents
00:41:10les membres de cette commission
00:41:12et on ne peut pas imaginer, moi j'étais député
00:41:14et mon ancien collègue peut le dire
00:41:16on ne peut pas imaginer que sur un vote
00:41:18comme cela, il n'y a pas le Parti Socialiste
00:41:20qui a décidé avant une position précise
00:41:22donc ils ne sont pas venus volontairement
00:41:24ils se sont obtenus volontairement
00:41:26ce n'est pas un accident de parcours
00:41:28c'est voulu et c'est révélateur
00:41:30de la situation dans laquelle le PS est aujourd'hui
00:41:32Nathan Devers, parce qu'on a
00:41:34beaucoup parlé de Rima Hassan qui avait voté
00:41:36contre la résolution au Parlement Européen
00:41:38ça avait évidemment provoqué
00:41:40un tollé dans tous les médias
00:41:42en revanche, quand vous avez Olivier Faure
00:41:44et François Hollande qui s'abstiennent
00:41:46en commission cette semaine, plus personne n'en parle
00:41:48et plus personne ne lui pose la question
00:41:50Vous lisez dans les pensées parce que j'allais parler de Rima Hassan
00:41:52j'allais rappeler qu'elle a fait
00:41:54récemment un tweet en disant que si
00:41:56elle a reproché ce vote contre
00:41:58la libération inconditionnelle de Boilem-Sensal
00:42:00c'était pour des raisons racistes parce que personne n'avait parlé du PS
00:42:02et bien si, on parle du PS tout autant
00:42:04c'est un scandale absolu
00:42:06vous avez un écrivain
00:42:08on ne le répétera jamais assez, je suis désolé je suis répétitif
00:42:10mais c'est la réalité qu'il est un écrivain
00:42:12qui est embastillé
00:42:14qui a un cancer, qui est âgé
00:42:16qui peut, touchons du bois
00:42:18mais qui peut mourir à tout instant dans les geôles
00:42:20de ce régime autoritaire
00:42:22qui se comporte comme un régime voyou
00:42:24qui est embastillé, pourquoi ?
00:42:26parce qu'il a remis en cause le tracé des frontières de l'Algérie
00:42:28vous vous rendez compte de la chose ?
00:42:30absolument lunaire
00:42:32si aujourd'hui, là, je disais
00:42:34qu'il fallait redécouper
00:42:36le tracé de l'île de France
00:42:38personne ne me mettrait en prison
00:42:40c'est vraiment littéralement ce qui est en train de lui arriver
00:42:42et face à cela
00:42:44tartufferie des féministes, tartufferie du Parti Socialiste
00:42:46avec François Hollande
00:42:48qui est à Pignon là encore une fois sur rue
00:42:50et qui s'abstient, qui ne va même pas en commission
00:42:52Rima Hassan
00:42:54Rima Hassan qui avait osé dire
00:42:56qu'Alger était la mecque des libertés
00:42:58et en effet, une gauche socialiste
00:43:00soi-disant courageuse
00:43:02sur les questions de liberté d'expression
00:43:04et qui là, se comporte avec une grande lâcheté
00:43:06monsieur le député, vous souhaitez réagir ?
00:43:08je voudrais pas que
00:43:10les éléphants socialistes
00:43:12si j'ose dire
00:43:14qui n'étaient pas dans la pièce de la commission des affaires étrangères
00:43:16cachent en fait
00:43:18la forêt
00:43:20la forêt
00:43:22et ce qui est à mon avis le plus choquant dans cette affaire
00:43:24c'est à dire l'attitude du chef de l'état
00:43:26et on reproche à juste titre
00:43:28à Donald Trump
00:43:30dans l'affaire de l'Ukraine
00:43:32non pas de vouloir la paix
00:43:34mais de n'offrir aucune garantie de sécurité à l'Ukraine
00:43:36autrement dit, avant même d'entamer un bras de fer
00:43:38avec Vladimir Poutine, de refuser le bras de fer
00:43:40et de céder tout
00:43:42c'est ça qu'on a reproché à mon avis
00:43:44à juste titre à Donald Trump
00:43:46or, qu'est-ce qu'a fait Emmanuel Macron
00:43:48il a dit non, on ne va pas renégocier
00:43:50on ne va pas mettre la pression sur Alger
00:43:52et notamment en menaçant de renégocier
00:43:54les accords de 68
00:43:56il faut juste obtenir l'application
00:43:58des accords de 94
00:44:00sauf que les accords de 94
00:44:02ils sont, en fait,
00:44:04il y en a quelques-uns
00:44:06il y en a quelques-uns
00:44:08il y en a quelques-uns
00:44:10il y en a quelques-uns
00:44:12il y en a quelques-uns
00:44:14il y en a quelques-uns
00:44:16sauf que les accords de 94
00:44:18ils sont bafoués par l'Algérie
00:44:20donc vous vous rendez compte, avant même d'entamer le bras de fer
00:44:22il dit mon bras sera un bras de pâte à modeler
00:44:24et je vais tout céder
00:44:26avant la négociation
00:44:28la question est de savoir pourquoi
00:44:30d'où vient cette espèce d'abandon en race campagne
00:44:32est-ce que Emmanuel Macron
00:44:34aurait peur par hasard
00:44:36de la diaspora algérienne en France
00:44:38c'est une hypothèse
00:44:40ça serait vraiment ridicule et à moi même extrêmement contre-productif
00:44:42parce que plus on lâche tout
00:44:44à l'Algérie d'une certaine façon
00:44:46et plus on montre qu'on est mal à l'aise
00:44:48mais en fait, évidemment, il y a eu des problèmes
00:44:50il y a eu des crimes que la France a regardé en face
00:44:52l'Algérie n'a jamais regardé ses crimes en face
00:44:54et il est temps d'aboutir à une relation saine
00:44:56personne ne veut pourrir les relations de peuple à peuple
00:44:58et encore moins avec les franco-algériens
00:45:00mais ce régime, il faut lui dire
00:45:02ça suffit, et mon ami Pascal Bruckner a raison
00:45:04il faut même lui dire maintenant, oubliez-nous
00:45:06si besoin, on rompra tout
00:45:08et on s'en portera pas mieux
00:45:10et bien merci d'être venu témoigner
00:45:12ce matin dans leur dépôt
00:45:14Guillaume Bigot
00:45:16et de rappeler peut-être une information
00:45:18que peu de téléspectateurs ont
00:45:20sur les liens qu'il peut y avoir
00:45:22entre le régime algérien et la Russie
00:45:24à l'heure où Emmanuel Macron
00:45:26montre les muscles
00:45:28face à la Russie en expliquant
00:45:30que c'est une menace existentielle
00:45:32pour l'Europe et pour la France
00:45:34j'aimerais l'entendre aussi sur ce lien
00:45:36qu'il pourrait y avoir
00:45:38d'autant plus qu'on peut effectivement penser que
00:45:40la Russie est une menace existentielle
00:45:42à mon avis elle est beaucoup plus relative
00:45:44que la menace islamiste
00:45:46parce qu'il y a une ingérence
00:45:48sur les mosquées françaises
00:45:50de l'Algérie
00:45:52donc il ne combat pas du tout une ingérence
00:45:54et une présence sur le territoire qui a fait des morts
00:45:56et donc il y a une vraie menace
00:45:58ensuite pour revenir sur
00:46:00la tribune et le non-vote
00:46:02du parti socialiste, ça montre
00:46:04qu'en réalité
00:46:06c'est la tendance la plus extrémiste
00:46:08qui gagne à gauche
00:46:10que le parti socialiste
00:46:12c'est totalement otage des insoumis
00:46:14et ça montre aussi peut-être
00:46:16et ça c'est effectivement Guillaume Beyo
00:46:18l'a souligné et peut le souligner, qu'il y a une différence de degré
00:46:20pas forcément de nature sur certains sujets
00:46:22entre Emmanuel Macron
00:46:24les centristes
00:46:26et LFI et c'est peut-être pas un hasard
00:46:28si finalement ils ont fait cause commune aux élections législatives
00:46:30Hasard ou à coïncidence
00:46:32Jacques Attali a recherché
00:46:34son tweet parce qu'il l'a fait en français et en anglais
00:46:36il l'a supprimé
00:46:38Est-ce qu'il va revenir sur ses propos
00:46:40et présenter ses excuses sur Twitter ?
00:46:42C'est possible, il faut t'avouer
00:46:44Et c'est pas Twitter qui l'a enlevé ?
00:46:46C'est possible ça ?
00:46:48Claude Maluret
00:46:50Ah c'est pas vrai ?
00:46:52Elon Musk directement
00:46:54Laissons parler Jacques Attali
00:46:56Laissons parler Jacques Attali
00:46:58Dix heures
00:47:00on a encore plein de sujets, on va parler de
00:47:02Cyril Hanouna, vous savez que
00:47:04le score explose, bravo l'ARCOM
00:47:06les génies de l'ARCOM, ils ont voulu dire
00:47:08à Cyril Hanouna, terminez la TNT
00:47:10visiblement les téléspectateurs
00:47:12ont choisi différemment
00:47:14voilà, il explose
00:47:16ils sont très très malins l'ARCOM
00:47:18on parlera d'Emmanuel Macron
00:47:20et de Vladimir Poutine
00:47:22avec l'escalade verbale
00:47:24et puis le dernier sujet
00:47:26la république des copains, vous avez vu
00:47:28qui recase tout le monde
00:47:30président du conseil constitutionnel
00:47:32on a un nouveau haut-commissaire
00:47:34au plan, Clément Beaune
00:47:36vous avez vu, et hier matin
00:47:38on a toujours pas compris ce que c'était
00:47:40alors là non plus j'ai pas bien compris
00:47:42Pascal Praud l'a félicité
00:47:44Clément Beaune hier sur Europe 1
00:47:46je sais pas si vous avez vu la séquence
00:47:48si vous ne l'avez pas vue, restez avec nous
00:47:50parce que les félicitations de Pascal Praud
00:47:52étaient savoureuses
00:47:56quasiment dix heures sur CNews
00:47:58le point sur l'information avec Marine Sabourin
00:48:00Rebonjour Marine
00:48:02Rebonjour Eliott, bonjour à tous
00:48:04cette manifestation à Castres dans le Tarn
00:48:06pour la reprise du chantier de l'A69
00:48:08chantier arrêté sur décision
00:48:10du tribunal administratif de Toulouse
00:48:12il y a un peu plus d'une semaine
00:48:14plusieurs milliers de personnes
00:48:16dont de nombreux commerçants
00:48:18sont attendus sur place
00:48:20plus de 200 kilos de cocaïne saisi à l'aéroport
00:48:22voici Charles de Gaulle, ce mardi le vol
00:48:24était en provenance de Fort-de-France
00:48:26en Martinique, la drogue était répartie
00:48:28et puis en Ukraine
00:48:30des frappes russes ont fait au moins 12 morts
00:48:32cette nuit dans la ville d'Opropilia
00:48:34à l'est du pays, près d'une trentaine de personnes
00:48:36ont été blessées
00:48:38le président ukrainien Volodymyr Zelensky
00:48:40a affirmé que ces nouvelles frappes
00:48:42montraient que les objectifs de la Russie
00:48:44restaient inchangés, il a appelé à de nouvelles sanctions
00:48:46contre Moscou
00:48:48Chère Marine Sabourin
00:48:50pour le point sur l'information
00:48:52beaucoup de choses à traiter entre 10h et 10h30
00:48:54sur CNews et on va commencer
00:48:56évidemment cette escalade
00:48:58verbale entre Emmanuel Macron
00:49:00et Vladimir Poutine
00:49:02Emmanuel Macron qui a été omniprésent cette
00:49:04semaine, on refait le coup de l'effet
00:49:06drapeau, il a même cité la
00:49:08patrie dans son allocution cette semaine
00:49:10ça vous a choqué ou pas quand il a interpellé
00:49:12quand Emmanuel Macron parle de la patrie
00:49:14la patrie a besoin de vous Alexandre Devecchio
00:49:16c'est complètement
00:49:18à contretemps, au moment
00:49:20où Donald Trump fait l'appel, lui il déclenche
00:49:22la guerre, donc ça m'a choqué
00:49:24Emmanuel Macron lui parle
00:49:26de patrie
00:49:28est-ce qu'il a rejoint
00:49:30l'international réactionnaire
00:49:32il pense à la patrie européenne
00:49:34à la patrie européenne
00:49:36plutôt à la patrie de l'Union Européenne
00:49:38puisque moi je fais une distinction entre l'Europe des Nations
00:49:40et l'Union Européenne
00:49:42c'était ça Emmanuel Macron, j'ai trouvé ça un peu
00:49:44décalé, là encore
00:49:46le président pris totalement à contre-pied
00:49:48au moment où on fait l'appel, lui il déclenche
00:49:50il déclare la guerre, mais enfin
00:49:52c'est bien que c'est du théâtre, mais c'est dommage
00:49:54parce que la France, traditionnellement, aurait pu être au centre du jeu
00:49:56et d'ailleurs Emmanuel Macron avait commencé
00:49:58sur ce conflit avec l'Ukraine dans une position
00:50:00plutôt gaulliste, en essayant
00:50:02justement d'exister
00:50:04ça avait formidablement bien marché
00:50:06ça n'avait pas marché, mais c'était une position
00:50:08ça avait bien marché parce qu'il avait été réélu dans un fauteuil
00:50:10ah ça oui
00:50:12c'est pour les élections, vous avez raison
00:50:14et moi, pas au point
00:50:16de dire qu'Emmanuel Macron avait raison
00:50:18surtout, mais je trouvais que d'avoir une position modérée
00:50:20là-dessus, c'était plutôt bien
00:50:22et il est devenu le chef des 20 hangars au moment même
00:50:24où la guerre s'arrête
00:50:26donc il a faux sur toute la ligne
00:50:28après, pardon
00:50:30je vais te donner un point
00:50:32c'est pas pour une fois, vous le faites à chaque fois
00:50:34j'ai le droit de donner un point à Emmanuel Macron ?
00:50:36je disais que
00:50:38vouloir que l'Europe soit la table des négociations
00:50:40je pense que c'est utile
00:50:42et vouloir un minimum de garantie, c'est utile
00:50:44parce que malgré tout, Vladimir Poutine
00:50:46a violé une frontière
00:50:48c'est bien aussi que l'Europe a été
00:50:50ou qu'une partie de l'Europe de l'Est a été occupée par l'Union soviétique
00:50:52c'est une mémoire un peu oubliée
00:50:54et je pense que c'est utile que l'Europe pèse
00:50:56mais à mon avis, ça sert à rien de jouer
00:50:58les 20 hangars et d'insulter Vladimir Poutine non plus
00:51:00parce qu'il va falloir faire la paix avec lui
00:51:02voilà ce qui aurait pu être dit
00:51:04en une seule phrase
00:51:06en 55
00:51:08c'est trop long
00:51:10c'est intéressant, vous avez parlé de l'effet drapeau
00:51:12Alexandre Devecchio en 2022
00:51:14il est en train de marcher puisqu'il vient de gagner 4 points
00:51:16estimez-vous qu'Emmanuel Macron
00:51:18est un bon président
00:51:20il faisait 70% de non, sondage Odoxa
00:51:22Backbone
00:51:2470% de non, en revanche 29% de oui
00:51:26plus 4 points
00:51:28ce qui est intéressant aussi, c'est que
00:51:30cette agitation des peurs, elle marque les Français
00:51:32selon vous, quel niveau de risque
00:51:34de guerre en Ukraine représente-t-elle pour la France ?
00:51:36un risque important
00:51:3875% pour les Français
00:51:40plus 24% entre
00:51:42avril 2022, donc un mois
00:51:44deux mois après
00:51:46le début de l'invasion
00:51:48russe en Ukraine
00:51:50plus 24 points
00:51:52et 24% qui est risque peu
00:51:54ou pas important
00:51:56rapidement, on revient sur cet échange Emmanuel Macron
00:51:58Vladimir Poutine, quel est le sens si vous voulez
00:52:00commencer à négocier
00:52:02à revenir à la table des négociations
00:52:04à entrer dans un jeu
00:52:06de guerre verbale avec
00:52:08Vladimir Poutine
00:52:10Depuis l'époque de Napoléon
00:52:12depuis l'invasion de la Russie par Napoléon
00:52:14certains sont encore impatients
00:52:18il y a encore des gens qui veulent revenir
00:52:20à l'époque de Napoléon, oubliant comment cela
00:52:22s'est terminé
00:52:24Je pense qu'il fait un contresens historique et ça m'étonne de lui
00:52:26Napoléon menait des conquêtes
00:52:28la seule puissance impériale
00:52:30que je vois aujourd'hui en Europe s'appelle la Russie
00:52:32et c'est un impérialiste
00:52:34révisionniste
00:52:36de l'histoire et de l'identité des peuples
00:52:38et notre
00:52:40volonté nous c'est d'être une puissance de paix
00:52:42et d'équilibre, au fond tout ce que nous faisons
00:52:44par les choix y compris
00:52:46d'ailleurs de nous armer pour éviter la guerre de demain
00:52:48ce sont des choix de paix
00:52:50et donc je pense que
00:52:52le président Poutine
00:52:54devrait revenir à cette vision là
00:52:56en tout cas c'est un contresens historique
00:52:58dans la référence c'est sans doute qu'il fut piqué
00:53:00du fait que nous avons démasqué
00:53:02son jeu
00:53:04L'intérêt d'Emmanuel Macron ce qu'il fait, il prend le leadership
00:53:06en Europe
00:53:08alors il rentre dans le jeu
00:53:10il parle à qui ? Trump et Poutine
00:53:12en conflit, mais il existe
00:53:14les trois qui sont aujourd'hui avec
00:53:16c'est Macron pour l'Europe
00:53:18Poutine
00:53:20mais est-ce qu'il sert les intérêts de l'Europe ?
00:53:22il sert effectivement les intérêts de l'Europe
00:53:24parce qu'il fait plaisir à ses partenaires européens
00:53:26il est en conflit
00:53:28donc il montre aux français voilà j'existe
00:53:30et ça marche pas trop mal au niveau de l'image
00:53:32alors qu'il est en train de réussir son coup
00:53:34de reprendre un peu
00:53:36un rôle important au niveau européen
00:53:38il réussira s'il est à la table
00:53:40des négociations, s'il y est pas
00:53:42et que Donald Trump est le faiseur de paix
00:53:44sans l'Europe, ça montrera que la
00:53:46surenchère n'a pas fonctionné
00:53:48donc je pense qu'il essaie de l'être oui
00:53:50mais je suis pas sûr que d'insulter des gens avec qui
00:53:52on est censé négocier c'est la meilleure tactique
00:53:54il est incapable de changer les questions
00:53:56les sujets et les préoccupations
00:53:58des français à l'échelle nationale
00:54:00et donc il va sur le terrain
00:54:02européen et d'ailleurs
00:54:04c'est saisissant jeudi quand il est
00:54:06à Bruxelles
00:54:08c'est une image qui m'a frappé, il est à Bruxelles
00:54:10ce sommet extraordinaire
00:54:12qui prend la parole au début, madame Ursula von der Leyen
00:54:14qui n'a aucune compétence
00:54:16pour parler de l'armée européenne
00:54:18si tant est que demain il y ait une armée
00:54:20européenne et ensuite
00:54:22Emmanuel Macron arrive aux côtés de qui
00:54:24Valérie Haillet, Valérie Haillet qui a été
00:54:26désavouée par les français
00:54:28lors des élections européennes
00:54:30qui a juste perdu
00:54:32des fêtes historiques face à
00:54:34Jordan Bardella donc c'est intéressant
00:54:36de voir ces images
00:54:38Elle a quand même été élue
00:54:40Elle a été élue mais sauf qu'elle était tête de liste
00:54:42pour Emmanuel Macron
00:54:44et que c'est madame simple au double
00:54:46quand elle fait 14% je ne sais plus
00:54:48combien elle fait exactement
00:54:50le rassemblement national en fait
00:54:52deux fois plus. J'avais envie de répondre mais je suis discipliné
00:54:54il y a un autre sujet
00:54:56C'est vrai qu'un Alexandre Devecchio
00:54:58ça suffit sur un plateau
00:55:00Nathan Devers
00:55:02Un petit sujet parce que pendant ce temps-là
00:55:04je peux vous dire que les recasages
00:55:06c'est la république des copains, ça c'est en train de se passer
00:55:08et tout le monde est focalisé
00:55:10sur l'Ukraine
00:55:12Mais qu'est-ce qui s'est passé cette semaine ?
00:55:14Richard Ferrand, macroniste de la première heure
00:55:16qui est désormais président du conseil constitutionnel
00:55:18Vous avez Sarah El Haïry
00:55:20qui a été propulsée au commissaire
00:55:22à l'enfance
00:55:24Vous avez enfin Clément Beaune
00:55:26qui succède à François Bayrou au poste
00:55:28au commissaire au plan
00:55:30et alors je le disais avant la publicité, Pascal Praud l'a félicité
00:55:32hier
00:55:34c'était sur les antennes d'Europe 1
00:55:36je vous propose d'écouter les félicitations
00:55:38de Pascal Praud
00:55:40au nouveau
00:55:42au commissaire au plan
00:55:44Clément Beaune. Qu'est-ce que c'est le haut commissaire au plan
00:55:46Alexandre Devecchio, rapidement ?
00:55:48C'est quelqu'un qui a un hôtel particulier
00:55:50Une voiture de fonction
00:55:52Dans le bureau du ministre
00:55:54Car au ministre
00:55:56En vérité
00:55:58ça pourrait être très utile parce qu'on a besoin
00:56:00d'avoir un état stratège mais j'aimerais bien
00:56:02que François Bayrou fasse son bilan
00:56:04On ne sait pas ce qu'il a fait au commissaire au plan
00:56:06On écoute les félicitations
00:56:08de Pascal Praud
00:56:10Bonjour M. Beaune, c'est Pascal Praud
00:56:12Vous êtes sur l'antenne d'Europe 1, comment allez-vous M. Beaune ?
00:56:14Bonjour, c'est très gentil de m'appeler
00:56:16alors là je vais prendre un train, cher Pascal Praud
00:56:18Je vous en prie, alors vous êtes sur l'antenne d'Europe 1
00:56:20d'abord on voulait vous féliciter pour cette nomination
00:56:22d'un poste qu'on dit qui ne sert à rien
00:56:24Mais alors au moment où on parle
00:56:26de faire des économies, c'est vrai que les Français
00:56:28peuvent être surpris qu'on crée un nouveau poste
00:56:30Ah non, on ne crée pas de nouveau poste
00:56:32Il y avait deux postes, on n'en fera plus qu'un
00:56:34Et d'ailleurs sur les deux structures
00:56:36il y avait au total 15 postes d'un côté
00:56:38et une centaine de l'autre
00:56:40et je vous présenterai, je serais ravi de vous le présenter chez vous
00:56:42la fusion et donc les économies
00:56:44y compris de budget
00:56:46Mais on a l'impression que ça ne sert pas à grand chose
00:56:48on a l'impression que c'est ce qu'on appelle
00:56:50un théodule
00:56:52On a l'impression que ce n'est pas essentiel
00:56:54On aime bien dire que toute commission est théodule
00:56:56On a l'impression qu'on recase les amis
00:56:58que vous-même vous avez été
00:57:00c'est ce que j'ai lu dans la presse
00:57:02alors évidemment ce n'est pas très agréable ce que je vous dis
00:57:04ce n'est pas très gentil ce que je vous dis
00:57:06Je l'ai lu, je l'entends
00:57:08Alors d'abord sur l'utilité, j'aimerais bien qu'on juge
00:57:10sur ce qui va être fait, il y a plusieurs dizaines
00:57:12de personnes qui travaillent à France Stratégie depuis longtemps
00:57:14ça a été créé sous Jean Monnet, donc vous voyez
00:57:16le général de Gaulle, donc ça ne date pas ni de François Bayrou ni de moi
00:57:18et ça fait un certain nombre
00:57:20d'études que je serais ravi de vous présenter
00:57:22Je ne suis pas toujours aimable, je sais bien, mais je pose des questions
00:57:24que les gens se posent
00:57:26Moi j'aime bien le débat, je suis d'accord
00:57:28et je serais ravi de venir expliquer tout ça parce qu'il faut être transparent
00:57:30Eh bien soyons transparents
00:57:32Félicitations pour ce poste qui ne sert à rien
00:57:34C'est bien, c'est mambone, ça va
00:57:36Je vais vous dire, il a de l'humour
00:57:38il n'est pas du tout agressif
00:57:40tout à son honneur
00:57:42mais sur le fond, pardonnez-moi
00:57:44c'est encore pire, il dit non on ne crée pas de postes
00:57:46mais en fait il y en avait deux, on n'en fait plus qu'un seul
00:57:48et puis il y avait 115 employés
00:57:50on va le réduire, factuellement il ne répond pas
00:57:52sur à quoi sert le commissariat
00:57:54en fait ça ne sert à rien
00:57:56Si ça sert à quelque chose
00:57:58ça sert sûrement un peu à réfléchir
00:58:00mais la vraie question c'est est-ce qu'on a les moyens de se le payer
00:58:02alors on doit faire des études
00:58:04Un petit sujet, en effet, dans cette période d'économie
00:58:06c'est vrai qu'il y a des dépenses
00:58:08qui sont quand même assez lunaires
00:58:10tout le monde a été je crois assez choqué de voir le remplacement
00:58:12vous avez vu, du logo de Presse
00:58:14Presse, j'ai vu ça aussi
00:58:16c'est quand même incroyable
00:58:18ça se fait à côté de l'argent, il y a eu une sorte je pense
00:58:20d'appel d'offres, on a dû voir ça avec des artistes
00:58:22la presse écrite
00:58:24tout le monde le sait, va globalement
00:58:26plutôt mal, elle est dans une période
00:58:28de transition numérique, c'est extrêmement complexe
00:58:30et dans une période où le déficit
00:58:32a explosé, où la dette est énorme, il y a quand même
00:58:34des gens, ce que Pascal appellerait des petits
00:58:36hommes gris, qui ont
00:58:38passé du temps pour prendre un logo
00:58:40qui était très beau et le remplacer par
00:58:42un logo qui n'inspirera rien à personne
00:58:44c'est quand même très étrange
00:58:46mais ça serait bien de terminer avec cette image
00:58:48le logo Presse qui change
00:58:50il faut aller sur la page Twitter
00:58:52le logo Presse de quoi ? Je ne suis pas au courant
00:58:54vous savez, quand vous allez chez un bureau réaliste
00:58:56il y a parfois le sigle
00:58:58Presse, qui est un sigle historique
00:59:00je crois que ça fait plus de 70 ans
00:59:02qu'il n'avait pas été changé, c'est une référence pour les gens
00:59:04ils voient le petit sigle avec la plume
00:59:06ils foncent et ils savent
00:59:08qu'ils peuvent acheter demain le JDD par exemple
00:59:10dans un bureau de presse
00:59:12le logo
00:59:14a changé
00:59:16mais il est modernisé
00:59:18je ne sais pas mais en tous les cas
00:59:20il y a eu des heures de réflexion là-dessus
00:59:22il nous reste moins de 10 minutes
00:59:24la semaine dernière on consacrait
00:59:26une partie de notre émission sur une décision
00:59:28historique de l'ARCOM de ne pas renouveler
00:59:30la fréquence à la première chaîne
00:59:32de la TNT C8 et la grande question c'était
00:59:34de savoir et maintenant que va-t-il se passer
00:59:36ce qui se passe c'est que vous avez 400 personnes
00:59:38qui sont aujourd'hui sur
00:59:40la paille et que Cyril Hanouna
00:59:42a relancé son émission
00:59:44TPMP
00:59:46dans une sorte de formidable
00:59:48pied de nez à l'ARCOM
00:59:50puisqu'il est désormais
00:59:52sur de multiples plateformes que ce soit
00:59:54Youtube, Dailymotion mais il est
00:59:56aussi sur plusieurs canaux
00:59:58le canal 29 pour SFR
01:00:0080 pour Orange, Canal
01:00:02Plus bien sûr
01:00:04sur My Canal
01:00:06par exemple c'est Canal 29
01:00:08Résultat qu'est-ce qu'il s'est passé cette semaine ?
01:00:10Il a explosé les scores
01:00:12il a explosé les concurrents
01:00:14il explose tout le monde
01:00:16en termes d'audience
01:00:18lundi, alors c'est Nicolas Malabeuf
01:00:20l'un des spécialistes
01:00:22journalistes des médias qui a tweeté ça
01:00:241 200 000 sans découpage
01:00:26mardi plus d'un million
01:00:28mercredi plus d'un million, jeudi plus d'un million
01:00:30c'était le premier talk de France
01:00:32Bravo l'ARCOM
01:00:34Vous qui êtes fan de l'ARCOM
01:00:36vous devez vous dire que c'est une grande réussite
01:00:38Oui oui
01:00:40je reste pour la suppression de l'ARCOM
01:00:42je le dis à chaque fois
01:00:44parce qu'on parlait de comité Théodule
01:00:46c'est exactement la même chose que le commissariat
01:00:48au plan et encore le commissariat au plan
01:00:50pourrait être une bonne idée s'il en sortait
01:00:52quelque chose
01:00:54l'ARCOM je ne vois pas
01:00:56à quoi cela sert
01:00:58donc c'est une bonne nouvelle, ça montre bien
01:01:00que la censure ne fonctionne pas
01:01:02qu'elle est contre-productive
01:01:04on a parlé de Donald Trump
01:01:06tous ceux qui ont voulu le museler pendant des années
01:01:08ont en réalité lui ont permis
01:01:10de décupler son audience
01:01:12de motiver
01:01:14ses partisans
01:01:16donc j'ai envie de dire que l'ARCOM
01:01:18continue comme ça
01:01:20elle prétend vaincre ce qu'elle appelle le populé
01:01:22je pense au contraire qu'elle en fait le lit
01:01:24la question c'est est-ce que la TNT a encore une vie
01:01:26dans notre pays
01:01:28merci l'ARCOM
01:01:30ils sont en train juste de scier la branche sur laquelle ils sont
01:01:32et qu'ils devaient réguler parce que tout le monde a une box
01:01:34et donc les gens vont de plus en plus aller
01:01:36et ceux qui sont sur la TNT vont se dire
01:01:38non mais quel intérêt de dépenser de l'argent
01:01:40de financer alors qu'on pourrait
01:01:42gratuitement avoir beaucoup d'auditeurs
01:01:44vous connaissez l'histoire de Barbara Streisand
01:01:46bien sûr l'effet Streisand
01:01:48quelqu'un qui prend
01:01:50une photographie aérienne
01:01:52de sa luxueuse villa en Californie
01:01:54elle qui essaye de faire interdire
01:01:56l'image parce qu'elle n'a pas trop envie qu'on voit
01:01:58qu'elle habite dans une maison si grande avec autant de piscines
01:02:00etc. évidemment l'image qui fait le tour du monde
01:02:02c'est un peu ce qui s'est passé
01:02:04il ne faudrait pas que les gens de l'ARCOM
01:02:06s'occupent de l'avenir géopolitique de la France
01:02:08et de gérer la guerre en Ukraine
01:02:10parce qu'ils n'ont pas un très grand sens de la stratégie
01:02:12on n'aurait pas pu faire
01:02:14de publicité à Cyril Hanouna
01:02:16d'une manière plus grande
01:02:18et en effet j'arrête ici l'ironie parce que c'est pas drôle
01:02:20vous avez eu là une logique
01:02:22de punition collective
01:02:24donc des gens qui voulaient mettre un terme
01:02:26à l'émission de Cyril Hanouna ce qui est déjà problématique
01:02:28pour des raisons de liberté d'expression évidemment
01:02:30et qui ce faisant ont fermé une chaîne
01:02:32avec donc 400 personnes
01:02:34qui travaillent dans cette chaîne
01:02:36des émissions extrêmement variées
01:02:38extrêmement nombreuses qui elles ont été supprimées
01:02:40et qui ont raté leur cible
01:02:42tout ça devrait quand même
01:02:44pousser les gens qui ont pris cette décision
01:02:46à se poser des grandes questions
01:02:48mais je ne suis pas sûr qu'ils soient vraiment dans cette logique
01:02:50Cyril Hanouna qui a été
01:02:52attaqué cette semaine
01:02:54par l'un des rédacteurs en chef
01:02:56de Marianne
01:02:58qui est un hebdomadaire
01:03:00qui fonctionne difficilement
01:03:02en ce moment, qui a enchaîné
01:03:04évidemment les difficultés économiques
01:03:06peut-être que là aussi il y a un décalage
01:03:08entre ce que prenait Marianne
01:03:10et l'incapacité aujourd'hui de parler
01:03:12à son ancien
01:03:14lectorat et qui est désormais plus que
01:03:16l'ombre d'elle-même Marianne
01:03:18Adrien Matou qui a dit
01:03:20rappel entre la pensée de Cyril Hanouna
01:03:22Gilles Verdez et celle des frères
01:03:24Kouachi, il n'y a qu'une différence
01:03:26de degré et pas de nature
01:03:28il refaisait référence à
01:03:30une sorte d'altercation qui a pu
01:03:32avoir entre Thomas Guénolé
01:03:34ancien membre de LFI
01:03:36proche de la France Insoumise et
01:03:38Cyril Hanouna sur le plateau
01:03:40et donc il fait le parallèle
01:03:42au sujet du sacré
01:03:44exactement
01:03:46j'aime beaucoup Adrien Matou, c'est vraiment un type intelligent
01:03:48et donc
01:03:50ce n'est pas lui qui est en cause en l'occurrence
01:03:52le vrai problème c'est qu'il explique
01:03:54qu'il n'y a pas de différence de nature
01:03:56alors il y a précisément une différence de nature
01:03:58quand on défend un droit au blasphème
01:04:00ou à nier l'existence du sacré
01:04:02et en l'occurrence la croyance que fait
01:04:04Thomas Guénolé, on accepte aussi qu'il y a un droit
01:04:06de la défendre, il y a des gens pour qui
01:04:08c'est en effet sacré, c'est important
01:04:10c'est le pilier d'une vie
01:04:12et ils sont donc en face et ils défendent
01:04:14l'existence de ce sacré
01:04:16donc les deux doivent cohabiter
01:04:18dans un même droit en l'occurrence
01:04:20à exprimer sur le terrain public
01:04:22la vraie différence de nature
01:04:24c'est que là on a un débat entre
01:04:26personnes, même s'il devient
01:04:28houleux, dans l'autre cas
01:04:30que vous soyez d'accord ou pas
01:04:32vous êtes soit d'accord soit vous en mourrez
01:04:34si j'appelle ça une différence de nature
01:04:36moi je ne vais pas aller
01:04:38sur le terrain
01:04:40de la morale, mais vous dites que c'est un homme intelligent
01:04:42écrire cela
01:04:44n'est pas une grande preuve
01:04:46mais j'ai compris
01:04:48ce que je pense
01:04:50du réflexe réseau social parfois
01:04:52je pense qu'il y a des gens intelligents qui tweetent
01:04:54beaucoup trop vite
01:04:56et parfois sur le plateau on peut dire des bêtises
01:04:58mais la moindre des choses serait
01:05:00de présenter là encore une fois
01:05:02de revenir sur le propos, de présenter ses excuses
01:05:04ou de préciser
01:05:06mais je ne crois pas que de faire
01:05:08de mettre
01:05:10dans une même phrase
01:05:12Cyril Hanouna, Gilles Verdez
01:05:14et les frères Kouachi
01:05:16être très intelligent
01:05:18lui être intelligent son tweet ne l'est pas
01:05:20oui c'est compliqué
01:05:22mais parfois on peut dire n'importe quoi
01:05:24je vous rassure on a tous dit des bêtises autour de cette femme
01:05:26évidemment
01:05:28Nathan Devers
01:05:30une séquence très intéressante
01:05:32la présence de Thomas Guédelet sur le plateau de Cyril Hanouna
01:05:34est vraiment salutaire
01:05:36Thomas Guédelet c'est quelqu'un, comme vous l'avez dit, qui vient
01:05:38de la gauche, qui est toujours de gauche
01:05:40d'ailleurs, qui n'a pas du tout changé ses idées
01:05:42et qui estime, comme moi
01:05:44qu'il faut venir débattre avec des gens
01:05:46qui sont entre guillemets des adversaires sur le plan des idées
01:05:48et débattre poliment
01:05:50tout en restant très ferme sur le plan des idées
01:05:52et cette séquence était une séquence
01:05:54où Thomas Guédelet disait qu'à ses yeux
01:05:56quelqu'un qui venait prier dans un lieu de culte
01:05:58venait parler à son ami imaginaire
01:06:00et il y avait une grande partie du plateau
01:06:02qui estimait que c'était scandaleux de dire ça
01:06:04ce que je constaterais
01:06:06c'est que ce genre de position
01:06:08dans ma génération et dans la génération encore
01:06:10plus jeune que la mienne
01:06:12c'est une position majoritaire
01:06:14qu'on n'a plus le droit, en quelque sorte, d'offenser
01:06:16les croyants même quand on est athée
01:06:18autrement dit qu'il y a eu vraiment un glissement
01:06:20sociétal voire un glissement civilisationnel
01:06:22sur la question du rapport entre
01:06:24les agnostiques, les athées et les croyants
01:06:26et que les uns n'ont plus le droit d'offenser les autres
01:06:28dire qu'à ses yeux Dieu est un ami imaginaire
01:06:30c'est pas offenser un croyant
01:06:32chacun peut...
01:06:34il était allé un peu plus loin
01:06:36parce qu'il mettait en cause le rôle des cultes
01:06:38il est souvent un adepte de la provocation
01:06:40dans le monde auquel on est
01:06:42quel est l'intérêt d'aller systématiquement
01:06:44accuser les croyants
01:06:46c'est ça qui est posant
01:06:48c'est plus facile de le faire pour certains croyants
01:06:50que du respect, de leur tolérance
01:06:52on risque quand même moins à accuser
01:06:54les catholiques
01:06:56c'est là où il y a une différence vraiment
01:06:58si on prend la phrase de Macron
01:07:00en vrai, effectivement, personne ne tue
01:07:02les croyants
01:07:04catholiques, protestants, juifs
01:07:06tout ce que vous voulez
01:07:08ils sont effectivement choqués lorsqu'on les insulte
01:07:10on a le droit de les insulter
01:07:12mais ils ont le droit aussi d'être choqués
01:07:14mais ils tuent personne pour autant
01:07:16Trois petites informations avant de nous quitter
01:07:18c'était très agréable d'être avec vous
01:07:20ce matin
01:07:22d'abord, après des dérives, la direction financière de France Télévisions
01:07:24a adressé un message à ses cadres dirigeants
01:07:26sur la gestion des notes de frais
01:07:28renvoyant notamment à la baisse
01:07:30les plafonds des cartes bancaires
01:07:32dont bénéficient des journalistes
01:07:34et sur cette information là
01:07:36Jordan Bardella a interpellé
01:07:38Élise Lucet, puisque en fait
01:07:40Élise Lucet va produire une nouvelle fois
01:07:42un grand doc
01:07:44France Télévisions, donc va publier
01:07:46un nouveau grand documentaire sur le
01:07:48danger du Rassemblement National
01:07:50découvrons le tweet de Jordan Bardella
01:07:52s'il vous plaît, après plusieurs compléments
01:07:54d'enquête à charge en pleine campagne électorale
01:07:56c'est au tour de Cache Investigation d'Élise Lucet
01:07:58de programmer une nouvelle émission Procès
01:08:00consacrée au Rassemblement National et ses soutiens
01:08:02militantisme sur fond public
01:08:04animateur accusé de consommer des stupéfiants
01:08:06dérive dans les notes de frais
01:08:08déficit chronique, plutôt que de cibler
01:08:10systématiquement le premier parti d'opposition
01:08:12et si, pour changer
01:08:14le service public lançait
01:08:16une grande enquête sur
01:08:18lui-même, mais c'est pas une enquête
01:08:20il faudrait faire une saison avec plusieurs épisodes
01:08:22parce qu'effectivement il y a beaucoup de sujets
01:08:24à traiter, vous m'avez interpellé
01:08:26sur les réseaux sociaux en disant
01:08:28vous avez omis cette information
01:08:30c'est vrai que Mathéo Salvini
01:08:32numéro 2 du gouvernement, vous avez vu ce qu'il a dit
01:08:34à Paris il y a un fou
01:08:36et c'est vrai qu'on aurait pu le traiter ce matin
01:08:38Mathéo Salvini
01:08:40qui parle évidemment d'Emmanuel Macron
01:08:42lorsqu'il dit cela
01:08:44et une deuxième information, mais pour l'instant
01:08:46on est
01:08:48il faut creuser
01:08:50évidemment et apporter
01:08:52une information éclairée sur ce sujet
01:08:54mais ce qui se passe en Syrie est absolument
01:08:56dramatique, très inquiétant
01:08:58puisque quelqu'un me dit, cher Eliott
01:09:00pardonnez-moi, pas un mot sur les exactions
01:09:02du HTS en Syrie
01:09:04j'étais cette semaine avec
01:09:06les responsables religieux
01:09:08qui venaient de Syrie
01:09:10ils n'ont pas
01:09:12je pense qu'il faut rester très prudent
01:09:14mais les images
01:09:16qui nous parviennent sont
01:09:18extrêmement graves
01:09:20dramatiques, et moi depuis le début
01:09:22il y a des exactions depuis le début
01:09:24voilà, justement, mais sur les
01:09:26Alaouites, je disais dès le début
01:09:28au moment où HTS, quand on nous expliquait
01:09:30que c'était une grande révolution
01:09:32que ça allait être encore démodéré
01:09:34il y a des messages qui ont été publiés
01:09:36dans les premières heures
01:09:38au moment de...
01:09:40il faut être très attentif
01:09:42le diabolisme inclusif
01:09:44ça n'existe pas
01:09:46on peut rappeler en une phrase, c'est que quand les talibans
01:09:48ont repris le pouvoir en Afghanistan
01:09:50ils ont compris avec beaucoup d'intelligence stratégique
01:09:52que la presse internationale serait là pendant deux semaines
01:09:54pour surveiller la chose, donc ils étaient entre guillemets
01:09:56c'est dramatique, pendant deux semaines on a changé, etc
01:09:58et évidemment dès que les journalistes sont partis
01:10:00ils ont fait des horreurs
01:10:02en relation avec les kurdes et les chrétiens qui sont sur place
01:10:04c'est pas ce qu'ils nous disent
01:10:0610h pardon
01:10:0810h20, on est très en retard, je vous présente mes excuses
01:10:10dans un instant, c'est Brigitte Mignot
01:10:12qui nous dira si les hommes
01:10:14et les femmes sont égaux face à l'alimentation
01:10:16et face au régime
01:10:18voilà le programme, sans transition
01:10:20c'était un peu compliqué de passer de cette actualité
01:10:22gravissime en Syrie
01:10:24au lancement de Dr Mignot
01:10:26l'info se poursuit sur CNews bien sûr
01:10:28Brigitte, dans un instant, merci
01:10:30parce qu'on est tous inégaux face au régime

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