L'Assemblée nationale a adopté la semaine dernière une proposition de loi portée par la droite. Elle vise à durcir les restrictions au droit du sol à Mayotte, car l'archipel est gangréné par un afflux de migrants comoriens. Mais vous allez voir que certains utilisent aussi le droit du sang de manière illégale pour obtenir la nationalité française.
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00:00Dans cette vidéo publiée sur les réseaux sociaux,
00:03cette policière dévoile ce document.
00:05Ça, c'est la copie d'un acte de naissance qui a été délivré
00:09par la préfecture de Mutsamoudou, la capitale des Comores.
00:11Dessus, l'identité de la vraie maman aurait été enlevée,
00:15puis remplacée par une Mahoraise dans un seul but.
00:17Du coup, sur cet acte de naissance,
00:19ils avaient mis le nom d'une mère qui n'est pas la vraie mère,
00:23et donc du coup, avec ce document,
00:25ces personnes-là vont pouvoir réclamer la nationalité française.
00:29Une fois la nationalité française obtenue grâce aux droits du sang,
00:33ces individus demanderaient rapidement des prestations sociales.
00:36Mais alors, comment cela a-t-il été découvert ?
00:39Certains ont constaté que l'identité de leur mère
00:42pouvait être utilisée.
00:43Et en fait, on a découvert une fratrie de 87 personnes
00:46à travers les services sociaux
00:47et notamment les services de la désallocation familiale.
00:49Une fratrie imaginaire aidée par l'État
00:52et un préjudice estimé à plus d'un million d'euros.
00:55Un trafic possible, selon elle,
00:56grâce à la complicité de certains agents comoriens.
01:00Contactée, la députée mahoraise Estelle Youssoupha
01:02confirme ces pratiques.
01:04Elle se bat pour les réduire.
01:05J'ai fait voter dans la limitation du droit du sol
01:08un contrôle plus strict avec des régularisations
01:11sur présentation du document biométrique avec photo.
01:14Le texte, adopté jeudi par l'Assemblée nationale à un objectif,
01:18faire face à l'immigration massive en provenance des Comores.