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NewsTranscription
00:00On va revenir sur Louise, 11 ans, poignardée à mort, et Arsène Lémarne, la jeune fille qui a été blessée, tuée au couteau.
00:10Je suis en train de tout mélanger parce qu'on m'a écrit deux choses totalement différentes.
00:14On va revenir sur Louise, 11 ans, poignardée à mort, Philippe.
00:17Oui, Arsène Lémarne. Et on se rappelle aussi qu'il y a eu une rixe, il n'y a pas d'autre mot, entre deux équipes de football
00:24avec un coup de couteau qui a été mis... Le jeune qui a pris le coup de couteau, justement, son pronostic vital est engagé.
00:31Et est-ce que vous avez peur dans votre vie de tous les jours ? Vous êtes long jumeau d'Amarie Lelys. Faut-il avoir peur pour nos enfants ?
00:37Venez nous donner votre avis. 0826 300 300. Philippe Bilger.
00:43Alors je n'ai pas peur dans ma vie quotidienne parce que je pense que malgré ce qu'on dit, Paris est plus sûre que ces localités que vous venez d'évoquer.
00:54Ce qui a de dramatique, c'est évidemment la présence de plus en plus fréquente d'un couteau dans les poches de tel ou tel,
01:03sans qu'on puisse évidemment deviner si ce couteau est utilitaire ou destiné à des fins délictuelles ou criminelles.
01:11Je comprends que des gens aient peur. Moi, j'ai le sentiment de vivre dans un espace relativement tranquille.
01:19Je ne suis pas obsédé par ma propre sécurité, mais parce que je me ressens profondément privilégié là où je suis.
01:27Mais je comprends totalement les citoyens, comme probablement des habitants de ces villes-là, qui ont peur.
01:34Je ne sais pas si on sait si c'est un couteau ou pas. On sait que c'est quelque chose de tranchant. Pour l'instant, je ne suis pas sûre qu'on sache ce que c'est.
01:40Après, je comprends tout à fait ce sentiment-là. Après, la réalité des chiffres, elle n'est pas celle-là.
01:47C'est vrai que quand Éric Dupond-Moretti a dit cela, il s'est fait hacher menu, mais il avait tout à fait raison de dire que la France n'est pas un coupe-gorge.
01:56Malgré la puissance des drames, quels qu'ils soient, de l'agression à la mort, la réalité, si vous voulez, dans un pays de 67 millions d'habitants,
02:06la France n'est pas New York, ce n'est pas les rues de Chicago dans les années 30.
02:10Aujourd'hui, Paris est plus sûr que New York, à mon avis, pour être allé dans les deux villes.
02:15Alors là, à l'époque de Giuliani, en tout cas.
02:18Non, New York se dégrade terriblement. Il y a longtemps que j'y suis allé, il y a 12 ans que j'y suis allé, et je peux vous dire qu'en 14 ans, on était hyper tranquille, même la nuit.
02:24Je vous assure que c'est terminé. Depuis 2-3 ans, le centre-ville de New York est devenu pas un coupe-gorge, mais en tout cas un endroit très peu sûr, y compris Manhattan.
02:31En tout cas, ce qui est sûr, c'est que je comprends profondément, je suis comme Philippe,
02:36je comprends profondément l'angoisse qu'il peut y avoir, parce que surtout, ça touche des ados, que ce soit les agresseurs ou que ce soit les gens qui sont tués.
02:43Donc je comprends cette angoisse, il faut absolument la traiter, il faut traiter ce sujet.
02:48Mais je ne veux pas en faire quelque chose qu'il n'est pas.
02:51Moi, je ne suis pas d'accord, parce qu'aujourd'hui, la France est 1000 agressions par jour, ça a complètement augmenté.
02:57On voit bien que les jeunes, alors on nous sort des statistiques, effectivement, nous disant que la jeunesse, la violence de la jeunesse augmente, mais le nombre recule.
03:04Je suis désolé, aujourd'hui, quand on voit effectivement ces jeunes qui sont complètement désinhibés par la violence,
03:10parce que pour eux, effectivement, c'est renforcer la réputation, c'est occuper un territoire, c'est faire peur,
03:15c'est le manque d'acceptation et d'accomplissement qui fait qu'eux, ils ont un couteau,
03:21et qu'aujourd'hui, dans certains quartiers, dans certaines fratries, vous réglez votre problème,
03:26parce que quand vous êtes un homme, vous réglez vos problèmes tout seul,
03:28et vous ne passez pas ni par les parents, ni par la justice, ni encore moins par la police, et ça c'est problématique.
03:33Et donc, il y a deux jeunesses, moi, que je vois aujourd'hui.
03:35Il y a la jeunesse qu'on voit, comme à Damaril-Ellis, où quand on va faire du football,
03:38il y a une opération commando pour venir vous péter la figure dans les vestiaires,
03:42et un autre gamin qui était venu avec un couteau, qui plante à notre jeune.
03:46Et à côté, on a aussi Violette d'Orange, qui est arrivée hier, 23 ans, qui est intrépide, qui a fait le tour du monde,
03:51et c'est cette France-là, moi, que j'aimerais bien mettre en avant aussi.
03:53Un côté, on a effectivement une violence qui est institutionnalisée dans des quartiers,
03:57voilà, et pas que dans des quartiers même, dans certaines familles,
04:01et ça, il faut vraiment s'emparer de ce problème-là,
04:04parce que moi, l'insouciance qu'on a connue quand on était jeunes,
04:07moi, je pense à mes enfants et à d'autres enfants, aujourd'hui, ils ne l'auront plus,
04:10parce qu'on va avoir des parents qui sont tétanisés par la peur, par les enjeux,
04:13et ils vont fliquer leurs gamins pour savoir où ils vont, avec qui ils vont.
04:16Et ça, je trouve ça dommage quelque part, mais voilà où on en est aujourd'hui.
04:19– Pour reprendre Jean-Christophe Couville et une phrase célèbre de Roger Jiquel,
04:22au 20h, il y a plus de 40 ans,
04:23est-ce que la France a peur ?
04:25Est-ce que vous, vous avez peur dans votre vie de tous les jours ?
04:27Venez nous le raconter au 0826 300 300.
04:30– On entendait des témoignages, Philippe Bilger, de parents qui disaient,
04:33alors je vais donner un téléphone à mes enfants,
04:36à 11 personnes normalement n'a téléphone,
04:39et ils veulent aussi leur mettre ce qu'on appelle des AirTags,
04:42c'est-à-dire que c'est ce que développe en tout cas Apple,
04:45pour savoir retrouver votre valise.
04:47Donc ça veut dire qu'aujourd'hui, ils veulent les tracer,
04:50de savoir exactement où ils sont, on en est là quand même aujourd'hui.
04:53– Oui, alors comment dire, à la fois je comprends profondément
04:57l'inquiétude de chaque citoyen qui vit dans des espaces,
05:01comme on dirait, insécures.
05:03Mais en même temps, je suis persuadé que la meilleure manière,
05:09non pas de pacifier la société, c'est pas comme ça qu'on le fera,
05:13mais de ne pas la faire exagérer,
05:17l'insécurité dont elle a déjà à subir les effets au quotidien,
05:22c'est d'en parler tout le temps et de coaguler une multitude de transgressions
05:28qui se déroulent sur toute la France.
05:30Il faut à la fois comprendre et en même temps ne pas exploiter,
05:35et ça c'est parfait.
05:37– Je suis d'accord parce que c'est vraiment la ligne de crête
05:39que nous n'arrivons pas à tenir, la plupart de nous tous,
05:41d'ailleurs commentateurs et surtout médias,
05:44c'est-à-dire qu'on en parle parce qu'il y a le projecteur dessus,
05:46et c'était très bien que Philippe David rappelle la France en peur,
05:49et la France en peur c'est à 40 ans.
05:51– Un peu plus, 1976.
05:53– Tu as raison, c'est Patrick Henry en fait la France en peur.
05:55– 48 ans, 49.
05:57– Voilà, depuis tout le temps ça s'invite et il y a le projecteur,
06:01je ne dis absolument pas que ça n'existe pas,
06:03ça n'est pas ce que je dis,
06:04et moi ce qui m'intéresse avec Jean-Christophe,
06:06parce que la première fois qu'il était venu,
06:08ça m'avait frappé son discours sur comment il y a,
06:12quand on arrive à cela, à l'extrême violence,
06:14mais comment est-ce qu'on peut arriver,
06:16et je reprends un mot de quelqu'un que j'adore qui est Jean-Pierre Chevènement,
06:19qui avait fait scandale à l'époque,
06:21ministre de l'Intérieur de Lionel Jospin,
06:24comment est-ce qu'on peut arriver à détecter et en réaliser des sauvageons,
06:28et les empêcher finalement de devenir véritablement des sauvages,
06:31ça c'est un vrai sujet en fait.
06:33– On a des détecteurs en fait, déjà ça commence à l'école,
06:35et souvent le point commun de ces gamins qui ont des couteaux,
06:39c'est qu'ils sont aussi déscolarisés,
06:40c'est parce qu'il n'y a pas un suivi,
06:41il n'y a pas d'obligation,
06:42on manque de rigueur en fait en France, il n'y a pas de cadre.
06:44– Mais l'an dernier, je vous pose la question,
06:4718 élèves de primaire ont eu des couteaux saisis dans leur cartable ou dans leur vêtement,
06:53on ne peut pas dire qu'on manque d'autorité face à un gamin de 8, 9 ou 10 ans,
06:58Jean-Christophe Bouffier, il y a quand même la responsabilité des parents.
07:00– Mais oui, encore une fois c'est le cadre et on va le répéter,
07:04mais c'est à la racine qu'il faut prendre,
07:05moi je ne pense pas qu'un gamin naisse violent,
07:08c'est son environnement, c'est son éducation,
07:10c'est tout ce qui le construit, entre guillemets,
07:13vers la délinquance et la violence, c'est là-dessus qu'il faut agir.
07:16Après, moi je veux dire, encore une fois, effectivement,
07:18on parle de sentiments, on nous dit oui mais non, il ne faut pas faire peur aux gens,
07:21on a tous autour de nous des exemples, il n'y a pas si longtemps que ça,
07:25moi j'ai une fille des amis qui va à Bordeaux,
07:27elle prend un appart à Saint-Michel,
07:29je lui dis surtout ne va pas là-bas, qu'est-ce que t'as fait ?
07:31Et c'est pareil, ils nous disent mais non c'est Bobo, ça se reconstruit, etc.
07:36Premier week-end où elle est restée, elle s'est fait agresser par des racailles,
07:39voilà, premier week-end, et du coup je lui dis mais il faut bouger de là,
07:43et c'est très compliqué parce qu'en fait on a envie de rester,
07:45de se dire mais bon sang, on a le droit de vivre dans le quartier qu'on veut,
07:48mais en fait la réalité vient de nous tamponner,
07:51et on se dit on n'a pas le choix, si on veut que nos enfants
07:53ne rencontrent pas ces problématiques tous les quatre matins,
07:55eh bien on est obligé nous aussi d'aller dans des ghettos, entre guillemets.
07:58– Et donc on ghettoïse, comme on n'y va pas.
08:00– On se ghettoïse pour se protéger, parce qu'on ne fait pas de ménage en fait.
08:03– Non mais ce qui est intéressant c'est de voir cette mécanique,
08:05parce que je sais qu'il y a tellement de politiques,
08:06que je vous interromps, mais il y a eu une politique de mixité sociale
08:11au centre-ville de Marseille qui a plus ou moins bien réussi,
08:13mais qui a plus réussi que moins bien,
08:16mais ça c'est des volontés politiques, et c'était Godin,
08:19et avant lui c'était bien sûr les maires précédents,
08:21donc il y a le gauche ou le droit d'ailleurs qui se sont succédés
08:24dans cette idée-là de faire de la mixité,
08:26et je trouve que véritablement c'est ça la clé en réalité,
08:29c'est vachement bien ce que vous expliquez comme procédus,
08:32c'était on laisse les ghettos et nous-mêmes on se ghettoïse
08:35dans ces endroits des bobos en fait.
08:36– C'est normal on se ghettoïse, on fait un peu comme les américains aujourd'hui,
08:41c'est-à-dire que dans certaines villes,
08:42on laisse le centre-ville à la délinquance,
08:44et on va habiter dans des villes dortoirs
08:49où ils sont super sécurisés avec des caméras, etc.,
08:51parce qu'on achète dans tranquillité,
08:53et donc c'est aujourd'hui ce qui se passe,
08:54vous allez dans des villes moyennes, moi je suis de Périgueux,
08:57je vois Périgueux comment ça est en train de devenir,
08:59et ce qui est fou c'est que les quartiers comme le Gour-de-Larche ou les Vigneaux,
09:02qui étaient à une époque vraiment une zone un peu de non-droit,
09:05il y a eu des détructions de tours,
09:08on a construit des maisons, on a pacifié tout ça,
09:10et effectivement ça marche bien,
09:11et contrairement à ce qu'on a vu,
09:13c'est que maintenant la délinquance stagne dans le centre-ville,
09:16vers les gares, etc.,
09:17et elle empoisonne la vie du quotidien.
09:18François, dans un instant, mais Philippe Bilger,
09:21est-ce que là on voit que ça pourrait être un jeune homme de 23 ans
09:26avec une femme de 55 ans qui pourrait être sa mère,
09:29qui visiblement pourrait aussi le protéger,
09:31il y a aussi quelque chose à faire au sein des familles,
09:34parce que quand vous avez un élément,
09:35quel que soit dans votre famille ou santé qui a un gros problème,
09:39il y a beaucoup de gens qui ne font rien en fait.
09:41– Vous avez totalement raison,
09:43et souvent on a abordé le problème de la responsabilité des parents,
09:47autant je suis réservé pour pénaliser des parents
09:51qui font ce qu'ils peuvent,
09:53au prétexte qu'ils ne seraient pas de bons éducateurs,
09:57comme s'il est facile de l'être,
09:59autant à la limite je ferais un partage contre les parents
10:04qui laissent matériellement leurs enfants faire n'importe quoi.
10:09Prenons l'exemple, on ne laisse pas traîner un enfant de 11 ans
10:13dans la rue à 3 heures du matin, par exemple, c'est un exemple,
10:17si on avait la certitude que ses parents ont cette pratique,
10:21là je ne serais pas gêné par une pénalisation.
10:24– François 0826 300 300, réaction de notre vraie voix du jour, François.
10:29– Oui, bonjour à tous, en fait on a deux outils en français
10:33qui nous permettraient de redresser la barre au niveau des enfants,
10:36parce qu'aujourd'hui il faut savoir, il y a beaucoup de schizophrènes,
10:39des jeunes, ils fument de la drogue,
10:41elles sont mélangées avec des produits très toxiques,
10:43il y a beaucoup de schizos,
10:44ce n'est normal pas que ce soit un schizo qui ait posé problème avec la petite.
10:49Mais on a deux outils en France,
10:50c'est l'éducation nationale et les allocations familiales.
10:54Donc l'éducation nationale, il faut donner les moyens
10:57pour qu'on rende les enfants intelligents,
10:59parce qu'actuellement on est en train de faire une réplique
11:02d'enfants qui sont vraiment mal éduqués
11:04et intellectuellement qui sont vraiment à miroir,
11:08au niveau intellect, c'est lamentable.
11:09Quand on ne sait pas écrire son nom en sixième,
11:12c'est vraiment un problème.
11:13Et la deuxième, c'est suspendre les allocations familiales,
11:16quand les parents ne jouent pas le rôle de parent.
11:20Je ne comprends pas,
11:21pourquoi on laisse toujours sans suspension, sans menace.
11:26Non, à un moment donné, on a ces deux outils,
11:27il faut vraiment investir dans l'éducation nationale
11:29pour faire les enfants en TikTok,
11:31qui sont vraiment intelligents, qui sont vraiment ouverts,
11:33avec l'esprit ouvert et qui ne veulent pas tout faire la drogue
11:35dès qu'ils sont dans le collège.
11:37Il y a d'autres choses dans la tête,
11:38d'autres, leur enverraient des perspectives,
11:40il faut qu'ils soient plus joyeux.
11:41C'est vraiment n'importe quoi.
11:42On ne met pas les moyens,
11:44on dirait que c'est un esprit pour aboussir les enfants.
11:47– Bougez pas François, on comprend la colère de François.
11:51– Mais je comprends d'ailleurs,
11:52nous ne sommes pas très opposés à ce qu'il vient de dire,
11:56enfin, je parle de moi en l'occurrence.
11:59Mais ce qu'il y a de frappant,
12:02c'est de voir à quel point les structures
12:07qui devraient être les meilleures sur le plan de l'éducation,
12:10parfois font faillite,
12:12et donc peu à peu on reporte l'éducation
12:15et l'apprentissage des principes sur d'autres structures
12:19qui elles-mêmes deviennent impuissantes.
12:22L'école, elle ne peut pas apprendre
12:24ce que les parents n'ont pas su enseigner.
12:27Et à un moment donné, c'est la justice qui condamne,
12:31à laquelle on reproche de ne pas savoir apprendre la vertu
12:36aux jeunes qui viennent contraints et forcés être jugés.
12:41– Mais quand on voit les images à Damaril-Elis,
12:43moi j'ai vu des vidéos de l'art,
12:44ils se souviennent qu'ils ont des battes de baseball
12:46des barloutes, qui met un coup de couteau, c'est filmé.
12:48Mais moi dans un sac de foot, j'ai jamais eu un couteau,
12:51c'est quand même terrifiant dans Jean-Christophe Couvy.
12:53J'ai nié une batte de baseball d'ailleurs.
12:55– Mais non, mais parce qu'encore une fois,
12:57on a un déni des hommes politiques.
12:59Alors aujourd'hui, ils sont obligés de faire le constat.
13:00Alors quand on parle de sentiments, je suis désolé encore une fois,
13:02c'est pas des sentiments, les gens ils vivent dans le réel.
13:05Et d'un côté, on a le discours politique,
13:06qui nous dit ce que vous voyez, c'est pas vrai, c'est pas comme ça.
13:09Et vous, vous êtes dans le réel, vous dites,
13:10mais c'est en face de moi, dans mes yeux, en bas de ma rue.
13:11– Mais qu'est-ce qu'on peut faire, qu'est-ce qu'on peut faire ?
13:13– Mais en fait, il faut…
13:14– C'est le corps de Dupond-Moré qui dit que c'est un fantasme.
13:16– Une fois qu'on commente…
13:17– C'était vieux, il a bien changé, il a bien révélé.
13:20– Non, bien sûr, il y a très longtemps.
13:21– Encore une fois, on a des statistiques, quand on nous dit,
13:24oui, mais regardez la réponse pénale, elle est à 94%…
13:27Mais non, mais le classement sans suite, c'est une réponse pénale.
13:29Donc en fait, dans les statistiques, on dit tout n'importe quoi.
13:30– Ce qui ne devrait pas être une réponse pénale.
13:31– En fait, on ne va pas dans le fond du sujet.
13:34Le fond du sujet, c'est quand vous bâtissez une maison,
13:37si vous commencez à mettre des murs qui ne sont pas droits,
13:39la première rangée, la deuxième rangée, après tout sera, l'édifice sera…
13:42– Donc c'est le point de départ.
13:43– C'est le point de départ.
13:44Encore une fois, c'est l'école, c'est l'éducation des parents.
13:46– C'est la famille.
13:46– C'est la famille.
13:47C'est casser un peu aussi cet esprit tribal dans certains endroits
13:51où c'est la tribu, donc la famille, qui règle ses comptes
13:54et qui ne passera pas par l'État public.
13:56Enfin, c'est casser un peu tout ça, je veux dire.
13:58Et effectivement, ça demandera du temps,
13:59on ne va pas y arriver en claquant des doigts,
14:01mais ça demande une volonté politique.
14:02Alors aujourd'hui, on est dans le mur, effectivement,
14:04on se dit, bon, ben voilà, oh là là, qu'est-ce qu'on va faire ?
14:06On parle le sujet, d'autres, etc.
14:08Mais en fait, encore une fois, ce qu'il faut, c'est oui, la prévention,
14:12mais surtout, c'est que tout de suite, il faut que la justice puisse punir.
14:16Non, c'est pour ça qu'on demande des courtes peines.
14:18Attention, les courtes peines, c'est juste pour permettre aux gamins,
14:21dans de bonnes conditions, de réfléchir sur l'avenir qu'ils veulent avoir.
14:25Si leur avenir, c'est de passer leur vie en prison pour être des délinquants,
14:28ils auront fait ce choix, mais au moins, ils seront confrontés,
14:30à un moment donné, au réel.
14:31Et l'auréel, c'est la punition qui intervient tout de suite.
14:34– Merci beaucoup.
14:35François, vous restez avec nous, puisque vous êtes notre voix de jour,
14:39vous allez pouvoir jouer face à nos éditorialistes du jour.
14:43Et j'espère pour vous remporter la médaille, parce que c'est presque une médaille.
14:47C'est tous les jours les Jeux Olympiques, du qui-c'est-qui, qui l'a dit.
14:50Je vous le dis tout de suite.
14:51On fait une petite pause et on revient dans un instant.
14:53À tout de suite.
14:54– Soudradio, c'est vous qui donnez le ton.
14:56– Merci Soudradio, pour avoir pu participer dans les échanges,
14:59c'est vrai que c'est une radio libre.
15:01– Soudradio, parlons vrai.