• il y a 20 heures
Les Vraies Voix de l'emploi avec David Marguerite, Antoine Noel, Franck Proust, Philippe Fournadet
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2025-02-11##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
00:04On vous souhaite la bienvenue dans les vraies voies de l'emploi.
00:06Parlons attractivité ce soir de territoire.
00:09Le bassin d'emploi du Cotentin et celui de Nîmes Métropole
00:12illustrent deux réalités distinctes en matière de développement économique et d'attractivité.
00:16Dans le Cotentin, l'économie mise sur le secteur stratégique
00:19comme l'industrie nucléaire, la construction navale ainsi que l'innovation technologique.
00:23David Marguerite est avec nous.
00:25Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:27Vous êtes président de la communauté d'agglomération du Cotentin,
00:30vice-président du conseil régional de Normandie
00:32et vice-président en charge de l'enseignement supérieur aux intercommunalités de France.
00:36Et puis Antoine Noël est avec nous, président du laboratoire d'Yelen.
00:41Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:43Bonsoir.
00:44Bonsoir, c'est Sibe Minimus.
00:45Vous êtes, et parlons de Nîmes aussi, métropole qui s'attache à renforcer les secteurs du tourisme
00:50et de la logistique et des services soutenus par une position géographique favorable
00:54entre l'axe méditerranéen et l'Europe du Nord.
00:57Franck Proust est avec nous, président de Nîmes, métropole, conseiller municipal de Nîmes.
01:01Bonsoir, monsieur, merci d'être là.
01:02Bonsoir, Cécile.
01:03Et Philippe Fournadet est avec nous.
01:04Bonsoir.
01:05Et vous êtes directeur général de Cébena Technics FNI à l'aéroport de Nîmes.
01:10Garon, merci d'être avec nous.
01:12Bienvenue dans Les Vraies Voix de l'Emploi.
01:17Et on va commencer avec vous, David Marguerite,
01:19président de cette communauté d'agglomération du Cotentin
01:22et avec nous aussi, bien entendu, pour en parler,
01:24Franck Proust, qui est président de Nîmes, métropole, conseiller municipal de Nîmes.
01:28Je n'ai pas dit votre CV, parce que c'est très, très long.
01:33Pour ceux qui nous écoutent, le Cotentin, ça veut dire plein de choses.
01:39C'est cette petite prescrille en Normandie où il se passe des choses assez incroyables.
01:47C'est-à-dire qu'en matière d'industrie, c'est certainement l'endroit où il y a le plus d'industrie,
01:53où il y a plus de postes peut-être à pourvoir.
01:56En fait, c'est extrêmement dynamique.
01:58En effet, le Cotentin, c'est ce petit bout de France qui connaît un développement économique extraordinaire.
02:04En fait, en effet, le Cotentin, c'est ce petit bout de France qui connaît un développement économique extraordinaire.
02:12Même, j'allais dire, un développement économique extraordinaire.
02:15C'est ce petit bout de France qui connaît un développement économique extraordinaire.
02:18C'est ce petit bout de France qui connaît un développement économique extraordinaire.
02:20On est à peine à 5%.
02:234,8% de taux de chômage seulement.
02:29Et avec un territoire qui, aujourd'hui, connaît ce développement parce qu'il a misé sur l'énergie décarbonée et sur le maritime.
02:39Ce sont ces deux points forts.
02:40On est le territoire de France qui crée le plus d'emplois industriels, plus de 30% depuis 2016,
02:44ce qui nous place au-dessus de grandes métropoles comme Toulouse, comme Nantes, comme Bordeaux.
02:49Et on a choisi de miser, en effet, sur l'industrie décarbonée, le nucléaire qu'on assume complètement,
02:54les énergies marines renouvelables également, avec le développement majeur et massif du port de Cherbourg.
03:01Je pense à la naissance, bientôt, d'une nouvelle filière industrielle sur le territoire, les hydroliennes.
03:05Et puis, le Cotentin, c'est aussi le maritime avec, je le disais, un port qui se développe, la construction navale.
03:11On est devenu le premier port irlandais de France à la faveur du Brexit,
03:15avec, là aussi, des perspectives qui sont exceptionnelles.
03:18Bientôt, le ferroutage entre Cherbourg et Bayonne.
03:21Bref, aujourd'hui, tous les clignotants sont ouverts.
03:24On a misé sur cette insertion professionnelle extrêmement rapide.
03:2825 000 offres d'emplois seront à pourvoir dans les 15 prochaines années dans le Cotentin,
03:32grâce notamment à un projet qui s'appelle Aval du futur,
03:35qui consiste à prolonger le cycle nucléaire avec Orano-Lag, et jusqu'en 2100.
03:40Et donc, dans les 15 prochaines années, ça va supposer 25 000 créations d'emplois.
03:43Je serai toujours là, je vous le dis.
03:45Et on a déjà 5 000 offres d'emplois à pourvoir.
03:48– Rappelons quand même l'EPR de Flamanville.
03:50– Avec l'EPR de Flamanville qui a démarré à la fin de l'année dernière.
03:53Donc c'est la possibilité pour le Cotentin, en effet, de poursuivre son développement,
03:56d'investir massivement dans les grands équipements, dans la qualité de vie aussi,
04:00parce que ce qui fait la force de notre territoire par rapport à d'autres territoires,
04:04c'est à la fois l'insertion professionnelle rapide,
04:06mais aussi l'épanouissement personnel qui est assuré sur le territoire.
04:09On a 220 kilomètres de littoral, c'est autant d'opportunités
04:13de pouvoir s'épanouir sur un territoire d'exception,
04:17je le disais, à la qualité de vie, au climat tempéré également.
04:21Et donc aujourd'hui, le Cotentin mise beaucoup sur ces facteurs d'attractivité
04:26comme sur la qualité de vie.
04:27– En 2017, 11 communautés de communes, qu'est-ce que ça a changé finalement ?
04:31– Ça a un peu tout changé parce qu'en effet, on a fusionné 11 intercommunalités
04:35qui sont constituées sur le territoire historique du Cotentin.
04:38Ça fait 129 communes, plus de 180 000 habitants.
04:40On est d'ailleurs la troisième intercommunalité de France en nombre de communes aujourd'hui.
04:44Ça nous permet de parler d'une même voix
04:46et de porter notre voix à l'échelle régionale et nationale
04:49en développant une stratégie d'attractivité.
04:52Et cette stratégie d'attractivité, elle consiste précisément
04:55à nous faire connaître partout en France.
04:57Et donc, notamment avec le taux de participation,
05:01qui est toujours exceptionnel au niveau du Cotentin,
05:09qui consiste à développer le tourisme, le moteur économique,
05:14et la publicité du coup de cœur pour accueillir de nouveaux arrivants
05:18parce qu'on va avoir besoin, en effet, pour soutenir cette dynamique économique,
05:22d'avoir de nouveaux arrivants qui viennent sur le territoire.
05:24Et puis, c'est aussi misé sur l'enseignement supérieur
05:27et sur les grands équipements, je le disais tout à l'heure.
05:29– Un autre coup de cœur, direction l'Occitanie, au cœur du Gard,
05:33la communauté de communes d'agglomération qui s'étend sur 39 communes avec nous,
05:37Franck Proust, président de Nîmes Métropole et conseiller municipal de Nîmes,
05:41c'est pareil, finalement cette métropole est extrêmement dynamique
05:45sur d'autres métiers, puisqu'on est plus sur du service en général,
05:49du commerce, avec un peu d'agriculture, avec un peu d'industrie aussi.
05:53– Oui, oui, je crois que c'est un petit peu un mélange,
05:57c'est cette polyvalence, vous l'avez dit, on a cette chance extraordinaire
06:00d'être sur un axe Paris-Madrid, Milan-Barcelone, au cœur de la Camargue,
06:05avec les Cévennes au nord, la Méditerranée au sud,
06:08et c'est vrai que la qualité de vie attire beaucoup,
06:11on a été pendant un temps une place forte sur l'industrie textile,
06:15on se souvient des Minence, de Cacharel et autres,
06:18il a fallu un peu se réinventer quelque part, et aujourd'hui…
06:22– C'est un carrefour logistique aujourd'hui à peu près.
06:24– Oui, alors le problème de la logistique, effectivement,
06:27on a beaucoup de demandes, mais par rapport au foncier économique,
06:30parce que ça reste une des problématiques de l'ensemble de nos territoires,
06:33c'est vrai que nous regardons quand même un ratio important,
06:36c'est-à-dire le nombre de mètres carrés par rapport au nombre d'emplois créés,
06:39et d'ailleurs depuis 2020, l'agglomération a engendré,
06:43puisque c'est quand même les entreprises et non pas les agglomérations
06:46qui créent de l'emploi, a engendré la création de 1500 emplois,
06:50et en a conservé 1300, et avec, vous l'avez dit,
06:53dans le domaine bien sûr du tourisme, du tertiaire,
06:55un peu de logistique, mais de la logistique créatrice d'emplois,
06:58et il y a de nouveau des industries qui viennent,
07:01la preuve c'est que Soprema va inaugurer,
07:04Soprema c'est le leader mondial de l'isolation,
07:07qui va inaugurer son bâtiment en juin prochain,
07:10qui va d'ailleurs créer une nouvelle unité en réutilisant la paille de Camargue,
07:15paille de la résiculture, qui vient donc faire de l'économie circulaire,
07:21si je puis m'exprimer ainsi, on a également Virbac,
07:24qui est un des leaders mondiaux de l'alimentation animale,
07:27et puis on a des très très belles entreprises,
07:29il y en a une qui m'accompagne ce soir, c'est Sabena Technics,
07:32parce que nous avons au travers de notre aéroport,
07:35Nîmes-Grande-Provence-Méditerranée,
07:37à la fois de l'aviation touristique,
07:40puisqu'on a fait 260 000 passagers,
07:42avec près de 8 destinations aujourd'hui,
07:45mais également nous sommes en train de travailler
07:47sur une base européenne de la sécurité civile,
07:50avec de l'innovation, de la recherche,
07:53de la formation également,
07:55on a 7 pays européens qui travaillent sur Nîmes,
07:59parce que Nîmes a été confronté à un certain nombre de catastrophes naturelles,
08:02on a eu des inondations, on a également les incendies,
08:05donc un cluster, nous sommes en train de travailler également
08:08sur un cluster autour de la gestion de risque,
08:10le risque d'inondation bien sûr, le risque d'incendie,
08:12le risque sanitaire et humanitaire,
08:14et on a vu que Nîmes avait été, en tout cas l'aéroport,
08:17une plateforme assez intéressante pendant la gestion du Covid,
08:21et puis également le risque nucléaire,
08:23puisque nous avons sur le Gard-Rodinien
08:25la centrale nucléaire de Marcoule.
08:27Donc voilà, c'est un territoire attractif,
08:30de l'industrie, de la logistique, des services,
08:33et puis bien entendu du tourisme,
08:35puisque nous avons ce formidable patrimoine,
08:37avec la Maison Carré qui a été classée à l'UNESCO,
08:40nos arènes, enfin voilà, c'est une région où il fait bon vivre,
08:43avec une gastronomie aussi qui est très dense,
08:45puisque nous sommes à des départements
08:47où il y a le plus d'AOP en France.
08:49Avec des défis environnementaux, bien entendu, importants aussi.
08:53Oui, puisque, comme je vous le disais,
08:55nous sommes confrontés d'abord à une problématique d'inondation,
08:59malheureusement catastrophe naturelle,
09:01où en fait une des priorités de l'agglomération,
09:03c'est la protection des biens et des personnes,
09:05avec un PAPI, un plan de protection
09:07qui est le deuxième de France, après celui d'Île-de-France,
09:09avec près de 400 millions d'euros
09:11qui ont été investis depuis 2001,
09:14mais nous sommes le deuxième de France
09:16avec près de 400 millions d'euros
09:18qui ont été investis depuis 2001,
09:21et nous avons une flore qui est...
09:24On a des...
09:26qui font que...
09:28En France aujourd'hui,
09:30quand vous faites 1 hectare de foncier économique,
09:33c'est 5 hectares de compensation.
09:35Donc on a par exemple une zone
09:37à proximité de la gare TGV de Nîmes-Pont-du-Gare,
09:40que j'ouvre à la commercialisation de 40 hectares,
09:43il faut trouver 200 hectares de compensation.
09:45C'est pas quelque chose de simple.
09:47Mais voilà, c'est un travail
09:49avec les services de l'État que nous menons,
09:52mais aujourd'hui, c'est vrai que l'avantage
09:54de cette agglomération, c'est que nous avons
09:56pendant mal an, une centaine d'hectares
09:58à la commercialisation,
10:00sur un territoire attractif,
10:02un foncier économique très bien placé
10:04à des sorties d'autoroutes,
10:06donc voilà, nous travaillons...
10:08Je mets mon service de développement économique
10:10en mode commando, pour faire en sorte
10:12que l'emploi, la richesse...
10:14Parce que nous, contrairement à David,
10:16dans le Cotentin, où lui,
10:18il est dans une situation de plein emploi,
10:20nous, on avait un taux de chômage à 2 chiffres,
10:22parce que nous sommes une région qui créons
10:24beaucoup d'emplois, mais comme il fait bon vivre
10:26à Nîmes, nous avons également une évolution,
10:28je vais dire, démographique,
10:30les gens viennent.
10:32Alors, on essaye aussi de parfaire
10:34l'adéquation entre l'offre et la demande
10:36en termes de formation, mais souvent,
10:38vous avez un demandeur d'emploi qui vient,
10:40avec le conjoint ou la conjointe,
10:42et il faut trouver aussi de l'emploi,
10:44donc on a un taux de chômage
10:46qui ne diminue pas autant que nous le souhaiterions.
10:48En tout cas, on fera tout ce soir
10:50pour qu'il diminue vraiment.
10:52Allez, vous restez avec nous, on revient dans un instant,
10:54et avec l'ensemble de nos invités,
10:56on parle d'attractivité, bien entendu, d'emploi,
10:58vous avez des questions, vous êtes les bienvenus
11:00à 0826 300 300, on est ensemble jusqu'à 20h.
11:0219h20, les vraies voix de l'emploi.
11:04Les vraies voix de l'emploi de Sud Radio,
11:06on est ravis de vous accueillir
11:08ce soir, de 19h à 20h, vous savez qu'on vous présente
11:10que ce soit des régions, des villes,
11:12des entreprises, en tout cas,
11:14qui vous donnent envie, peut-être, de changer de métier,
11:16ou peut-être, de trouver,
11:18ou de changer de région aussi, parce que ça peut arriver.
11:20Avec David Marguerite, qui est avec nous, président de la communauté
11:22d'agglomération du Cotentin,
11:24je vais m'arrêter là, si vous permettez.
11:26Antoine Noël, qui est avec nous, président des laboratoires
11:28d'ILN, qui est avec nous
11:30à Cherbourg, en Corentin, et puis
11:32Franck Proust, président de Nîmes-Montpellier,
11:34métropole,
11:36conseiller municipal
11:38de Nîmes, ça valait le coup de travailler
11:40pendant deux heures, et Philippe Fournadet,
11:42qui est avec nous, directeur général de Sabena Technics
11:44FNI, à l'aéroport de Nîmes.
11:46Et on va revenir
11:48directement avec vous, les laboratoires
11:50d'ILN. Vous, vous êtes
11:52à Cherbourg, en
11:54Corentin, en Cotentin,
11:56je vais y arriver, depuis
11:58des années, c'est-à-dire que vous êtes une
12:00entreprise vraiment locale, implantée
12:02dans le Cotentin.
12:04Aujourd'hui,
12:06on va d'abord
12:08expliquer ce que vous faites,
12:10puisque vous travaillez dans la science,
12:12j'ai regardé ce que vous faisiez, et c'est
12:14des produits qui ont l'air très appétants
12:16et très intéressants, en tout cas, pour une cliente
12:18comme moi. J'en ai apporté pour vous.
12:20C'est trop mignon. Il faut les tester,
12:22ils sont très très bien. Rappelez-nous, vous,
12:24votre travail de scientifique
12:26sur des produits de la mer,
12:28sur le bien-être,
12:30c'est quoi votre cœur de métier ?
12:32Oui, dans le Cotentin, comme le disait David,
12:34c'est l'attractivité du maritime,
12:36et on fait partie de cette bioéconomie,
12:38de cette biotechnologie bleue,
12:40c'est-à-dire que depuis plusieurs dizaines
12:42d'années, maintenant, l'entreprise investit
12:44en recherche, en développement
12:46et en production d'actifs marins,
12:48donc issus de notre recherche,
12:50avec des dépôts de brevets, sur
12:52des applications sur le bien-être, la santé,
12:54dans le domaine cognitif,
12:56cardiovasculaire, également sur
12:58le santé intestinale, et tout
13:00ça en collaboration avec des centres de recherche
13:02et de développement qui appuient
13:04notre science pour convaincre les professionnels de santé
13:06sur des actifs qui proviennent de la mer.
13:08Qui sont, aujourd'hui,
13:10vos équipes ? Ce sont des experts, des scientifiques ?
13:12C'est quoi vos équipes, finalement ?
13:14Alors, comme dans toute entreprise,
13:16on a différents départements, on a notre
13:18pôle de recherche, mais on travaille en
13:20collaboration avec des centres de recherche
13:22publics et privés, donc
13:24on a la chance, en Normandie, d'avoir des unités
13:26INSERM, spécialisées dans la recherche
13:28médicale, donc on collabore avec
13:30eux, mais également avec les universités,
13:32on a un projet
13:34actuel avec l'université de Rouen
13:36sur le syndrome de l'intestin
13:38irritable, et donc on s'appuie
13:40sur la science académique pour montrer
13:42l'intérêt de nos actifs et de
13:44nos formules d'origine marine.
13:46Est-ce que ça veut dire qu'aujourd'hui, vous avez des
13:48postes ouverts, parce qu'on est là aussi pour parler
13:50emploi, et quel type de postes ?
13:52Bien sûr. Alors, en sept ans,
13:54on a ouvert 30 postes,
13:56alors on reste une PME, mais en
13:582025, on a prévu de créer 7 postes
14:00dans le domaine, bien sûr,
14:02de la recherche, comme on en parlait, mais
14:04aussi dans la production,
14:06et puis surtout fort de notre succès, parce qu'on affiche
14:0820% de croissance
14:10dans les pharmacies françaises,
14:12donc le succès de nos produits
14:14fait qu'on a besoin de développer aussi
14:16notre équipe commerciale
14:18dans toute la France. Donc,
14:20on a clairement un plan,
14:22un business plan qui va investir dans
14:24la création de nouveaux emplois.
14:26David Marguerite, c'est intéressant,
14:28cette société, parce que finalement, on sent qu'il y a
14:30des partenariats, que les
14:32entreprises peuvent travailler
14:34main dans la main sur des sujets,
14:36et c'est ça aussi qui fait la force
14:38du lieu, en tout cas.
14:40Complètement. Les laboratoires d'Yelen sont
14:42d'ailleurs une belle illustration
14:44de ce que le Cotentin essaie de bâtir
14:46avec sa marque Cotentin La Terre Bleue,
14:48c'est-à-dire l'écosystème dont parlait Antoine,
14:50autour de l'économie bleue
14:52et du maritime.
14:54Yelen, c'est une pépite
14:56clairement aujourd'hui pour le territoire
14:58du Cotentin, on parle beaucoup d'industries nucléaires,
15:00de navales, etc., mais les pépites
15:02comme Yelen,
15:04finalement le territoire du Cotentin en regorge
15:06et en l'occurrence,
15:08les produits qu'ils commercialisent,
15:10qui sont commercialisés dans tout le pays,
15:12et même ailleurs dans le monde, sont des
15:14produits qui sont aussi une réponse
15:16aujourd'hui à
15:18la santé et la prévention.
15:20On sait les problèmes
15:22de l'hyper-médical,
15:24de trop prescrire,
15:26et aujourd'hui on a une réponse
15:28avec ce laboratoire
15:30qui est né dans le Cotentin,
15:32qui se développe dans le Cotentin,
15:34pour toute une série de pathologies.
15:36Et donc oui, le Cotentin a choisi
15:38de miser sur son écosystème,
15:40de faire du maritime un levier de croissance,
15:42et c'est autour de cela
15:44qu'on organise les entreprises
15:46aujourd'hui pour chasser en meute,
15:48et donc la marque Terrebleu
15:50nous permet d'être plus attractifs encore.
15:52Avec vous en face,
15:54Philippe Fournadec est avec nous, directeur général
15:56de Cébenatechnics FNI,
15:58vous êtes à l'aéroport de Nîmes,
16:00vous, votre coeur de métier,
16:02si je ne m'abuse, c'est la maintenance
16:04de la sécurité civile française,
16:06c'est un fleuron français aussi.
16:08Oui, nous travaillons effectivement
16:10sur la maintenance des 23 avions
16:12de la sécurité civile
16:14sur l'aéroport de Nîmes, donc c'est des avions
16:16aussi emblématiques que les Canadair,
16:18les Dash 8, les Beech 200,
16:20et pour cela, nous avons
16:22des équipes qui
16:24ont un rôle crucial,
16:26puisque naturellement, c'est des avions
16:28qui assurent la protection
16:30des populations, mais aussi
16:32qui luttent contre les incendies de forêt.
16:34Là, on est sur de la très haute qualification en fait.
16:36Oui, alors effectivement, la très haute qualification
16:38dans notre métier, c'est d'abord de mettre
16:40en vol ces avions
16:42et les mettre à disposition de la sécurité
16:44civile pour la saison feu qui
16:46court de mi-juin à peu près
16:48à la fin septembre, et de réaliser la
16:50maintenance en hiver sur ces avions, mais à Nîmes
16:52aussi, on fait de la maintenance d'avions militaires,
16:54d'avions ravitailleurs
16:56de carburant, et
16:58quelques avions civils de grand gabarit.
17:00C'est un secteur d'avenir aujourd'hui,
17:02l'aviation, quoi qu'on en dise,
17:04même sur l'écologie. Oui, effectivement,
17:06c'est un secteur d'avenir, donc tous les chiffres
17:08le montrent,
17:10on a dépassé à nouveau
17:12le nombre de passagers
17:14avant Covid,
17:16le nombre d'avions continue
17:18à augmenter,
17:20et il est prévu
17:22que la flotte mondiale puisse
17:24doubler d'ici les 20 prochaines années,
17:26donc c'est effectivement un secteur d'avenir.
17:28Les postes ouverts chez vous,
17:30on recherche quoi, quel type de
17:32personnalité, quel type de compétences ?
17:34Alors nous, on recrute effectivement
17:36des personnels avec des
17:38multiples métiers, donc qui peuvent aller du
17:40technicien aéronautique à l'ingénieur,
17:42en passant par des fonctions de support,
17:44naturellement. On a recruté l'année dernière
17:46un peu plus de 80 personnes sur le site d'ENIM,
17:48à l'échelle du groupe Savina Technics,
17:50qui compte 4000 salariés, c'est plus
17:52de 550 emplois l'année dernière créés.
17:54C'est
17:56ce type de
17:58personnel
18:00qui va être amené à pouvoir, et à avoir
18:02l'avantage de pouvoir toucher les avions.
18:04C'est-à-dire que c'est...
18:06Là, nous, on ne fabrique pas,
18:08on entretient, par conséquent
18:10on les touche.
18:12En tout cas, on est dans l'écosystème.
18:14Voilà, exactement. Et ces personnels, ils ont
18:16quand même de lourdes responsabilités sur les épaules,
18:18parce qu'on est les derniers garants
18:20techniques
18:22qui en dit la conformité
18:24des avions avant de remettre en vol.
18:26C'est ce qu'on appelle l'excellence à la française.
18:28C'est une forme d'excellence à la française, absolument.
18:30Absolument. Franck Proust, président de Nîmes Métropole,
18:32conseiller municipal de Nîmes,
18:34je parlais de fleurons français,
18:36c'est ça en fait, et c'est la fierté aussi
18:38de Nîmes Métropole, d'avoir
18:40des institutions comme ça. Oui, c'est vrai.
18:42Et puis, j'espère avoir, être
18:44un fleuron d'avenir également. Je l'ai dit
18:46quand le président Emmanuel Macron s'était déplacé
18:48sur la base il y a deux ans, je l'ai rappelé
18:50vendredi après-midi à François-Noël Buffet,
18:52qui est le ministre de la Sécurité Civile,
18:54il y a un vrai challenge.
18:56On parle souvent de réindustrialisation.
18:58Aujourd'hui, les Canadair,
19:00qui est une marque fabriquée au Canada,
19:02n'a pas sorti d'avion depuis 2014.
19:04Et ces bombardiers d'eau représentent
19:06aujourd'hui une niche
19:08en termes de production, mais malheureusement
19:10avec le réchauffement climatique, c'est un marché
19:12qui, tant sur le plan européen
19:14mais au niveau mondial, va devenir
19:16de plus en plus important. Et l'enjeu,
19:18c'est de rapatrier cet outil sur le
19:20territoire européen, qui plus est en France,
19:22et qui plus est à Nîmes,
19:24où nous avons de part le transfert
19:26de l'Etat à l'agglomération
19:28du foncier aéroportuaire,
19:30j'ai la capacité d'ailleurs de construire
19:32une douzaine de hangars, susceptibles
19:34d'accueillir cette industrie, soit
19:36en termes de construction, soit en termes d'assemblage,
19:38pour répondre à cette demande.
19:40Et le fait d'avoir des entreprises de pointe
19:42comme Sabena, le fait d'avoir
19:44des entreprises avec de l'innovation,
19:46de la recherche,
19:48on va avoir l'école de pilotage
19:50également de Canadair, qui va faire sa base mondiale,
19:52l'école Conair.
19:54On va inaugurer au mois de mars, avec
19:56le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau,
19:58un bâtiment HB46 sur
20:00les métiers de l'innovation et de la recherche
20:02avec le groupe Valabre, la commission européenne.
20:04On a un vrai coup à jouer.
20:06Et ce coup, il est en train de se jouer maintenant.
20:08Il y a des matchs qu'il faut jouer maintenant.
20:10Sinon, on va regarder passer
20:12encore le train.
20:14L'avion pour le coup.
20:16Et donc, c'est un challenge
20:18que je souhaite avoir. Juste un petit
20:20mot. Alors moi, je n'ai pas assez de chance d'avoir
20:22une unité de cosmétique,
20:24mais on a une marque
20:26bien connue, Clarins,
20:28qui a pris un domaine
20:30chez nous pour récolter
20:32et cultiver toutes les essences
20:34qui sont nécessaires à la fabrication
20:36de produits. Alors, je ne désespère pas
20:38effectivement, un jour, d'avoir une unité
20:40de production de Clarins. Mais il faut savoir,
20:42on parlait de la richesse de la faune et de la flore.
20:44Et bien, c'est un très bel exemple dans le domaine
20:46de la cosmétique. Vous ne bougez pas. On revient
20:48dans un instant. On fait une petite pause. Malheureusement,
20:50ça s'appelle les coupures pub.
20:52Et on renaît ensemble avec nos invités
20:54jusqu'à 20h. A tout de suite.
20:56Les vraies voies de l'emploi, d'un côté
20:58le Cotentin, d'un autre côté
21:00Nîmes Métropole.
21:02Qui va gagner ce match ? Les deux,
21:04je vous assure, bien entendu, parce que
21:06c'est tellement intéressant dans les deux cas.
21:08David Marguerite est avec nous, président de la communauté
21:10d'agglomération du Cotentin,
21:12vice-président du conseil régional de Normandie
21:14et vice-président en charge de l'enseignement supérieur
21:16aux intercommunalités de France.
21:18Ça n'est plus une carte de visite que vous avez.
21:20Je ne sais pas.
21:22Frank Proust est avec nous, président de Nîmes Métropole,
21:24conseiller municipal de Nîmes.
21:26Alors, sobre.
21:28On est d'accord.
21:30Et avec nous, bien entendu, deux belles entreprises.
21:32Antoine Noël qui est avec nous, président du laboratoire
21:34d'ILN à Cherbourg
21:36en Cotentin. Et puis
21:38Philippe Fournadet qui est avec nous, directeur général
21:40de Sabena
21:42Technics FNI à l'aéroport
21:44de Nîmes. Je le disais
21:46en rentaine,
21:48là, on a deux entreprises
21:50qui nécessitent des vrais talents
21:52et ces talents,
21:54aujourd'hui, il faut leur donner
21:56de l'attractivité, de la possibilité.
21:58Vous le disiez tout à l'heure quand vous venez avec
22:00votre famille, femme et enfant
22:02et il faut retrouver du travail, tout un tas de choses.
22:04Qu'est-ce que vous mettez en place, David Marguerite, aujourd'hui
22:06pour vous dire que
22:08outre le site qui est très intéressant,
22:10l'entreprise, c'est tout
22:12un environnement finalement qu'il faut traiter.
22:14Absolument. D'abord, Frank le disait tout à l'heure, c'est d'abord
22:16les entreprises qui créent l'emploi et nous,
22:18élus, on est là pour être
22:20vraiment facilitateurs de cette
22:22implantation industrielle
22:24et économique sur nos
22:26territoires respectifs. On a parlé
22:28de petits miracles cotentins. Personne n'est décédé,
22:30c'est juste un téléphone qui est tombé. On a parlé de
22:32petits miracles, vos confrères parfois ont parlé de petits
22:34miracles dans le Cotentin parce que
22:36précisément, on a su chasser en meute,
22:38s'unir et mettre en place des politiques qui
22:40viennent faciliter cela. Bien sûr, on a nos zones
22:42d'activité économique, on en a 40 qui sont aujourd'hui
22:44d'ailleurs remplies à 96%, donc on doit
22:46faire tourner le compteur rapidement
22:48pour étendre ces zones, pour ne pas être attrapé
22:50par le zéro artificialisation nette, mais on
22:52met aussi en place des politiques très concrètes
22:54qui aujourd'hui font la différence pour s'installer
22:56sur un territoire, puisqu'on est en concurrence les territoires.
22:58C'est par exemple une politique de mobilité
23:00qui est aujourd'hui citée en
23:02exemple, je crois en France, avec le développement
23:04d'un réseau de transport unique, 513
23:06points de transport à la demande, on a multiplié
23:08par 6 les liaisons interurbaines
23:10et on offre une solution de transport aux
23:1220% de nos concitoyens qui n'ont pas de voiture, à ceux
23:14qui aspirent à ne plus avoir de deuxième
23:16voiture pour faire des gains de pouvoir d'achat
23:18et puis aussi être responsable
23:20sur le plan de la transition écologique.
23:22On met en place des politiques
23:24de santé, aussi on sait que c'est
23:26notre point faible, on a bien sûr
23:28beaucoup de force, on l'a dit tout à l'heure, mais on a des points
23:30faibles et nous contrairement
23:32au territoire de Francs, on a
23:34un problème démographique, clairement on a
23:36une érosion démographique, et cette érosion démographique
23:38on l'explique par
23:40plusieurs facteurs, dont
23:42le fait qu'on doit
23:44corriger notamment notre politique
23:46sur l'attractivité étudiante
23:48et donc pour cela, je vous le disais, on mise
23:50sur la santé, sur le fait d'avoir plus de professionnels
23:52de santé sur le territoire, c'est un point
23:54faible aujourd'hui, mais on mise
23:56aujourd'hui sur un développement extrêmement
23:58fort du campus, on était à
24:002000 étudiants, on va passer à 3000 et on
24:02espère atteindre les 5000-6000 d'ici 3 ou 4
24:04ans avec une nouvelle école d'ingénieurs
24:06qui va s'implanter dès cette année sur les
24:08sujets notamment énergétiques
24:10avec des ingénieurs généralistes.
24:12C'est 180 000
24:14habitants, 129
24:16communes, et donc un territoire
24:18qui rayonne à peu près sur un tiers du département
24:20de la Manche aujourd'hui, et donc je crois
24:22beaucoup au développement des campus de proximité
24:24et je crois beaucoup à la capacité des campus de proximité
24:26de retourner les cours démographiques
24:28puisqu'un étudiant qui reste sur son territoire
24:30c'est un étudiant qui a des chances de s'installer
24:32par ailleurs je crois quand on développe un campus
24:34qu'on doit le faire sur des domaines de force
24:36on n'a pas vocation à imiter ce que font les grandes métropoles
24:38et donc d'être généraliste
24:40on doit s'affirmer sur nos domaines d'excellence
24:42nos domaines d'excellence donc c'est l'énergie
24:44et le maritime pour que des étudiants
24:46de toute la France viennent se former
24:48chez nous dans ces formations d'excellence
24:50ce sont aussi des formations industrielles
24:52qu'on développe, on a réussi à mettre en place
24:54aujourd'hui un pôle national d'excellence
24:56dans les métiers du soudage
24:58et ça c'est quand même très fort
25:00parce que ça nous permet d'accueillir des soudeurs
25:02qui viennent de toute la France pour se former aux techniques
25:04d'excellence. Bref, pour répondre à votre question
25:06c'est activer plusieurs leviers d'attractivité
25:08la santé, la mobilité
25:10l'enseignement supérieur
25:12et c'est aussi faire en sorte que
25:14la communication Cotentin, notre marque Terre Bleue
25:16le fait aussi que notre marque touristique
25:18Cotentin Unique par Nature puisse imprimer
25:20au niveau national pour créer des coups de coeur
25:22et faire en sorte que des gens se disent
25:24pourquoi pas vivre sur ce territoire qui est très prometteur
25:26sur le plan économique et aussi où j'aurai
25:28une vie qui sera heureuse
25:30avec des grands espaces et nos 220 kilomètres
25:32de littoral.
25:34Franck Prost, président de Nîmes Métropole, vous c'est pareil
25:36forcément les talents
25:38à retenir, l'attractivité
25:40la vie, le commun
25:42tout ça
25:44est passionnant mais
25:46primordial. Oui, tout à fait
25:48je vais un peu dans le même sens de ce que vient de dire
25:50David, c'est-à-dire que quand vous avez une entreprise
25:52qui souhaite venir s'installer
25:54d'abord nous on a une concurrence qui est parfois européenne
25:56en étant sur l'axe Milan-Barcelone
25:58parfois les entreprises c'est soit l'Italie
26:00ou l'Espagne, qui sont d'ailleurs
26:02beaucoup plus réactives que nous
26:04puisque l'autre jour par exemple
26:06j'avais un data center londonien
26:08il me disait à partir de quel moment
26:10si je signe avec vous, quand est-ce que je peux être opérationnel ?
26:12Nous malheureusement
26:14avec toutes les strates administratives
26:16et la lourdeur administrative
26:18les surtranspositions également françaises
26:20par rapport aux normes européennes
26:22c'est 3 à 4 ans. Vous vous déplacez
26:24en Espagne, en Catalogne et en Géronne
26:26c'est 15 à 20 mois
26:28et ce qui est important pour un chef d'entreprise
26:30c'est la réactivité. Après
26:32j'ai mis en place moi dans mon service
26:34développement économique une cellule d'accompagnement
26:36parce qu'aujourd'hui au-delà du foncier
26:38ce que souhaitent un peu les dirigeants
26:40c'est de savoir comment vont vivre et s'installer
26:42les cadres. Donc où je peux
26:44loger mes cadres ? Est-ce qu'il y a suffisamment
26:46on parlait du système
26:48d'éducation. Alors ça va bien sûr
26:50de la crèche à l'enseignement
26:52supérieur. Plus la mobilité
26:54plus tout ça. Plus la mobilité
26:56plus la qualité de vie en général
26:58quelle est la politique sportive ?
27:00Quelle est la politique culturelle ?
27:02Alors nous on a un centre hospitalier, c'est d'ailleurs la première
27:04entreprise, le CHU du département
27:067000 employés avec
27:08vraiment des gens performants, pertinents
27:10notamment sur la cancérologie
27:12la neurochirurgie. C'est vrai que
27:14c'est important d'avoir un système de santé
27:16performant. C'est vrai également sur l'enseignement
27:18supérieur on en parlait. J'ai une
27:20unime qui fait 7000
27:22universitaires
27:24on a une très belle fac
27:26de médecine, des formations
27:28Bac plus 2, Bac plus 3, Bac plus 4
27:30une école d'ingénieurs avec lesquelles nous travaillons également
27:32à Alès
27:34l'important c'est, il faut rassurer
27:36le dirigeant. Est-ce que je peux
27:38recruter de la main d'oeuvre qualifiée
27:40sur place ? C'est ça qui est important
27:42et les accompagner dans l'installation
27:44et donc au-delà d'un
27:46prix et d'une qualité d'un foncier
27:48économique, c'est l'accompagnement
27:50l'intégration dans la cité
27:52et la qualité de vie au sens global du terme.
27:54Philippe Fournadet, ce
27:56partenariat, j'ai envie de dire
27:58main dans la main avec la ville
28:00ou avec la région ou avec les territoires
28:02elle est primordiale aujourd'hui
28:04ils sont tellement demandeurs finalement
28:06ces employés avec une liste
28:08de courses qui est beaucoup plus importante qu'avant
28:10vous ne pouvez pas faire ça aujourd'hui ?
28:12Oui bien évidemment, c'est-à-dire qu'on
28:14a la chance en plus d'être bien installé
28:16sur Nîmes, d'entretenir
28:18en plus des très très bonnes relations
28:20avec Nîmes Métropole
28:22et Franck naturellement
28:24bien évidemment quand on
28:26est dans des phases de recrutement
28:28comme c'est le cas, on est
28:30tenu de mettre en avant
28:32les points forts de la région
28:34alors il est évident que
28:36le sud, le pourtour méditerranéen c'est déjà
28:38un point fort en tant que tel
28:40néanmoins c'est ensuite notre capacité
28:42de par notre activité
28:44en ce qui concerne Sabena Technics en particulier
28:46d'intégrer
28:48des nouveaux
28:50d'avoir des partenariats
28:52avec des écoles, des centres de formation
28:54ça veut dire qu'il faut se renouveler régulièrement ?
28:56Oui on est tenu de se renouveler régulièrement
28:58parce qu'on est dans une
29:00activité qui est
29:02consommatrice de ressources
29:04et de main d'oeuvre, c'est un vrai métier
29:06de main d'oeuvre
29:08et qui nous
29:10conduit à devoir
29:12recruter des techniciens
29:14aux ingénieurs
29:16donc des populations larges
29:18et qui se doivent d'être
29:20particulièrement bien formés
29:22chez nous le budget
29:24formation c'est 5% de la masse salariale
29:26ce qui est bien loin
29:28du 1% classique
29:30tout simplement parce que
29:32on est dans une activité qui requiert
29:34des qualifications particulières
29:36vous disiez tout à l'heure
29:38c'est de la haute technologie
29:40et il nous faut des personnels qui soient formés
29:42régulièrement tout au long de leur carrière
29:44Avec Antoine Noël
29:46vous président de l'élaboratoire d'ILN
29:48c'est pareil, qu'est-ce qu'il vous demande
29:50aujourd'hui quand vous ouvrez
29:52des postes, la liste
29:54de courses elle commence par quoi ?
29:56Alors c'est
29:58on est une entreprise familiale et c'est vrai que
30:00l'ambiance dans l'entreprise est très importante
30:02et peut-être avec les nouvelles générations
30:04génération Z où ils demandent en fait
30:06plus de qualité de vie, ça match bien
30:08et c'est vrai que ça
30:10c'est très important chez nous, on se dit
30:12entreprise humaniste, forcément
30:14quand on travaille dans la santé et dans l'humain
30:16on préfère, on mise sur ses valeurs
30:18et on les interniste bien et c'est vrai que
30:20l'équipe est très fédérée, il y a très peu de turnover
30:22maintenant il faut aussi un
30:24environnement et le Cotentin est un environnement
30:26magnifique parce qu'en effet il y a
30:28les activités sportives, il est bon, il y a la mer
30:30Non mais
30:32on est dans un paradis alors évidemment
30:34il n'y a pas le soleil de Nîmes mais
30:36on l'a presque tous les jours, peut-être un peu
30:38moins longtemps que chez vous
30:40Vous l'appréciez comme ça ?
30:42Plusieurs fois dans la journée, c'est ça
30:44Et donc les gens
30:46quand ils viennent chez nous en effet
30:48les sariés maintenant qui sont dans l'équipe
30:50ils restent dans le Cotentin et ils le découvrent
30:52et à la fin ils y restent
30:54très longtemps
30:56C'est ça, c'est plus facile
30:58forcément de venir à Nîmes
31:00parce que c'est plus connu
31:02et c'est vrai que
31:04ce petit bout de bras
31:06finalement il gagne à être connu
31:08parce que vraiment
31:10j'ai découvert pas mal de choses
31:12je sais pas si
31:14de ce territoire qui a l'air perdu
31:16mais pas du tout en fait
31:18et vous c'est pareil, il faut redoubler à chaque fois
31:20de choses. Qu'est-ce que par exemple
31:22vous dites dans l'avenir
31:24ça il faut qu'on y aille, c'est quoi ?
31:26C'est un travail de long terme de travailler l'image
31:28d'un territoire, c'est pas un travail facile
31:30d'ailleurs parce que
31:32probablement qu'on a
31:34fait une étude qui le démontre, on a encore
31:36beaucoup de gens qui ne situent pas le Cotentin
31:38sur la carte de France, donc on a un vrai travail
31:40de notoriété qui doit être
31:42creusé, qui doit être d'ailleurs
31:44adossé à la marque Normandie
31:46qui elle est très connue
31:48il faut faire passer des messages simples
31:50je pense que la clé c'est aussi
31:52de renvoyer une image
31:54autour d'une identité forte
31:56je le disais pour nous c'est la terre bleue
31:58c'est-à-dire le maritime qui englobe aussi la question
32:00des énergies marines renouvelables
32:02et donc de la production
32:04d'énergie décarbonée
32:06parce que ça renvoie aussi l'image d'un territoire
32:08qui au-delà d'être champion de France de la production
32:10de l'emploi industriel est un territoire moderne
32:12un territoire où il fait bon vivre
32:14encore une fois
32:16et travailler cela
32:18ça suppose en effet
32:20de pouvoir massifier
32:22notre communication, on va relancer
32:24dès le mois prochain
32:26le Cotentin unique par nature
32:28qui permet de faire venir plus de touristes
32:30encore sur le territoire, on sait qu'on est sur
32:32une courbe qui est très ascendante
32:34on sait aussi que notre territoire
32:36le contexte post-Covid
32:38est très bien positionné par rapport aux attentes
32:40finalement de territoire
32:42un peu aux grands espaces
32:44un territoire qui préserve son environnement
32:46qui n'est pas hyper urbanisé
32:48qui a un littoral totalement préservé
32:50et comme ça on suscite des coups de coeur
32:52on a souvent fait l'expérience d'accueillir des gens
32:54qui viennent pour la première fois dans le Cotentin
32:56et qui ont une réaction un peu d'étonnement en se disant
32:58mais on pensait pas que c'était aussi beau
33:00et on pensait pas qu'on était aussi bien
33:02donc aujourd'hui notre communication est de dire
33:04venez au Cotentin parce que vous y serez bien
33:06mais vous y aurez du boulot surtout
33:08et quelle que soit d'ailleurs la spécialité
33:10le domaine d'activité qui est le vôtre
33:12on est à peu près répartis
33:14entre salariés, cadres
33:16et ouvriers dans les mêmes proportions
33:18donc on a des vraies perspectives
33:20mais ça suppose en effet une communication d'un peu long terme
33:22et c'est ce sur quoi on travaille
33:24et on peut dire aussi
33:26venez à Nîmes Métropole, on va en parler
33:28dans quelques instants parce qu'il y a
33:30une étude que vous avez mis en place
33:32que vous avez présentée le 28 janvier
33:34j'aimerais bien qu'on en parle
33:36parce que je voulais savoir ce que vous avez appris
33:38de cette étude justement, ne bougez pas
33:40on fait une petite pause, on revient dans un instant
33:42Sud Radio, 19h20
33:44Les vraies voies de l'emploi
33:46Les vraies voies d'emploi pour cette
33:48dernière ligne droite avec David Marguerite
33:50qui est avec nous, président de la communauté d'agglomération
33:52du Cotentin, Antoine Noël
33:54qui est avec nous, président
33:56du laboratoire d'Yelen, Frank Proust
33:58qui est avec nous, président de Nîmes Métropole
34:00et Philippe Fournadet, je perds ma voix
34:02directeur général de Savena Technics
34:04FNI, c'est l'émotion de toutes ces
34:06bonnes nouvelles, avec vous Frank Proust
34:08vous avez présenté
34:10une étude, alors soyons
34:12clairs, vous n'avez pas appris grand chose
34:14mais c'était intéressant pour les entreprises
34:16qui étaient en face de vous, une centaine d'entreprises
34:18justement, pour peut-être
34:20frapper un peu plus fort et de montrer
34:22effectivement la dynamique de Nîmes
34:24Métropole aujourd'hui.
34:26Oui, on a démontré
34:28une certaine forme de dynamique
34:30mais ce qui était important de montrer
34:32c'est que paradoxalement, ce qui fait notre plus-value
34:34dans notre territoire, par rapport
34:36à d'autres régions françaises, c'est que nous ne sommes pas
34:38dépendants d'une ou deux
34:40multinationales, où on sait
34:42par exemple, si vous prenez Toulouse,
34:44tous les sous-traitants
34:46tous, vous prenez Sochaux
34:48à Montbéliard, c'est exactement la même chose
34:50ici, nous, entre le tertiaire,
34:52l'industrie, le commerce, l'industrie
34:54touristique, tout est un petit peu
34:56équilibré et
34:58on s'est aperçu également que sur
35:00les 15 000 étudiants
35:02si j'additionne la fac de médecine
35:04UNIM
35:06et les formations dispensées par
35:08nos lycées également, il y avait
35:10une très très bonne répartition
35:12C'est très équilibré en fait, c'est ça que vous voulez dire.
35:14Voilà, une chose qui était équilibrée.
35:16Je voudrais simplement revenir
35:18sur ce que
35:20disait David, parce que ce qui fait
35:22la différence, si peut-être dans
35:24nos territoires, et ça m'a fait penser à ça,
35:26c'est que
35:28UNIM, parlons bien, c'est 150 000 habitants
35:30l'agglomération, 260 000.
35:32Je crois que ce qu'a démontré le
35:34Covid, c'est que les gens sont quand même attirés
35:36par les villes à taille humaine.
35:38J'allais vous le dire.
35:40Comment on peut continuer
35:42à parler à ses voisins, ou on peut avoir
35:44une maison avec un jardin, avec un foncier
35:46accessible aussi, ce qui n'est pas
35:48forcément le cas dans toutes les métropoles.
35:50Et donc, l'accessibilité
35:52à une certaine qualité de vie, c'est ça
35:54qui est important aussi. Et cette taille humaine,
35:56il faut la préserver, il faut la chérir.
35:58Moi, je dis très clairement
36:00qu'il ne faut pas chercher
36:02l'évolution, la croissance
36:04démographique à tout prix. Je préfère
36:06150 000 personnes qui vivent bien
36:08que 180 ou 200 qui vivent
36:10plutôt mal. Et c'est là où on a
36:12à travailler sur l'urbanisme,
36:14sur la réflexion, parce qu'il y a
36:16eu un avant et un après Covid, et on doit
36:18en tenir compte en tant que politique.
36:20Est-ce que ça veut dire, Antoine Noël,
36:22par exemple, que les gens qui travaillent
36:24chez vous, travaillent peut-être à moins de 10 kilomètres
36:26de leur entreprise, ou est-ce que
36:28finalement, quand même, même si le territoire
36:30n'est pas non plus
36:32immense quoique,
36:34est-ce que, voilà, on est dans
36:36une agglomération, on est proche
36:38avec ses voisins, avec ses amis,
36:40et son entreprise ?
36:42Le territoire est assez concentré,
36:44c'est vrai, et donc ça facilite aussi
36:46la mobilité, mais
36:48l'agglomération du Cotentin a fait un gros travail
36:50sur cette mobilité.
36:52Donc maintenant, en termes de minutes,
36:54c'est vrai que les trajets
36:56domicile-entreprise
36:58sont courts chez nous,
37:00et ça facilite à la fois la performance
37:02de nos salariés, parce que quand ils arrivent,
37:04et puis ils ont à cœur de retrouver
37:06le site de production.
37:08Après une période de télétravail, où tout le monde
37:10était un peu intéressé par le télétravail,
37:12mais en fin de compte, on se rend compte que quand on est tous
37:14ensemble, eh bien, on travaille mieux,
37:16on est mieux fédéré, on est mieux motivé,
37:18et l'esprit d'entreprise
37:20joue à plein.
37:22Je reviens sur ce que disait tout à l'heure David Marguerite,
37:24le fait d'avoir de la formation,
37:26des écoles, et de se dire
37:28on va faire venir des gens
37:30qui vont effectivement faire leur vie
37:32à Nîmes Métropole par exemple, on va essayer
37:34de les garder, de leur donner la possibilité de trouver
37:36un métier qui leur ressemble,
37:38ça aussi c'est un enjeu, ça aussi c'est
37:40quelque chose à trouver
37:42dans tout cet écosystème ?
37:44Ah oui, oui, oui,
37:46l'enjeu il est là,
37:48sur le développement, et il y a
37:50un enjeu qu'on a aussi dans notre région,
37:52et qui est un enjeu vital,
37:54c'est la gestion du
37:56quatrième âge. Parce que comme
37:58il fait bon vivre chez nous,
38:00on vient plutôt passer une retraite,
38:02et quand on a quelqu'un qui a 65,
38:0470 ans, il arrive sur notre territoire.
38:06Mais à
38:08T plus 10, C plus 15, c'est
38:10un sujet. C'est-à-dire le maintien à domicile,
38:12avec toute la filière,
38:14ce que j'aimerais qu'on développe maintenant, c'est la filière
38:16sur le maintien à domicile. On avait
38:18créé l'I2ML,
38:20l'Institut Méditerranéen des Métiers de la Longévité,
38:22parce que ça veut dire qu'il faut
38:24qu'on pense à une ville adaptée,
38:26à des appartements adaptés,
38:28avec une architecture adaptée,
38:30parce qu'on vit de plus en plus longtemps,
38:32et nous on a cette
38:34population, on a une population active
38:36qui vient, mais on a également cette population
38:38qui vient passer une retraite.
38:40Et comme on sait qu'en France,
38:42et dans notre région qui plus est, on n'aura jamais suffisamment
38:44de maisons de retraite, et avec un coût
38:46parfois exorbitant, on doit
38:48travailler sur cette politique
38:50de maintien à domicile. C'est un véritable
38:52enjeu de territoire dans le Sud,
38:54parce que toutes les villes du pourtour méditerranéen
38:56sont confrontées à cette problématique.
38:58Et puis il y a un sujet, je ne sais pas
39:00si on va avoir le temps d'en parler, c'est l'agriculture.
39:02C'est un peu, vous savez,
39:04l'eldorado du Sud,
39:06on a le soleil, on a la pluie,
39:08la terre,
39:10et on a des agriculteurs qui souffrent actuellement,
39:12mais on a une filière viticole, arboricole,
39:14qui est très riche,
39:16qui souffre, j'y reviens, sur la
39:18surtransposition encore française
39:20par rapport aux concurrents européens,
39:22mais c'est un atout
39:24incroyable, et on travaille sur
39:26ce qu'on appelle cette notion de circuit
39:28court avec la chambre d'agriculture,
39:30on a créé une cuisine centrale pour que nos écoles
39:32puissent proposer
39:34des produits du terroir,
39:36avec des outils pédagogiques,
39:38on a aussi dans notre
39:40agglomération,
39:42près de 8 étoilés,
39:44et qui s'impliquent dans la vie
39:46quotidienne, dans nos écoles, pour
39:48faire découvrir la
39:50gastronomie, qui est quelque part au-delà de
39:52l'identité de Nîmes Métropole,
39:54c'est quand même l'ADN et l'identité
39:56de la France, et donc c'est
39:58important de faire perdurer
40:00à la fois la qualité de notre
40:02produit et la qualité de notre gastronomie.
40:04Ça va être difficile pour ceux qui nous écoutent,
40:06de se dire, mais où est-ce que je vais aller ?
40:08David, Marguerite, justement,
40:10c'est un sujet, effectivement,
40:12le troisième et le quatrième
40:14âge, vous, vous êtes plutôt dans la dynamique
40:16de dire, ben voilà,
40:18on dynamise, et je ne suis pas certaine
40:20que les gens viennent faire leur
40:22rentrée de chez vous.
40:24On parlait tout à l'heure de la courbe démographique.
40:26C'est bien, il va vous les envoyer, vous allez vous envoyer
40:28des allers-retours.
40:30Parce qu'on est sur un sujet
40:32plutôt d'érosion démographique,
40:34je le disais, qu'on s'emploie à renverser,
40:36parce qu'il est aussi lié à un vieillissement de la population.
40:38Donc, voilà, nous,
40:40on a une structure de population qui fait qu'on a
40:42besoin de faire venir des jeunes
40:44sur le territoire. Le sujet qu'évoque Franck
40:46est un vrai sujet qui dépasse
40:48nos territoires, d'ailleurs, en partie,
40:50mais c'est un sujet dont je pense qu'on ne prend pas
40:52suffisamment la dimension
40:54au niveau national, pour le coup.
40:56Vraiment.
40:57Un dernier petit mot sur la formation
40:59avec vous, Philippe Fournadet.
41:01On l'a dit tout à l'heure, une formation continue.
41:03Vous avez, au sein de l'entreprise,
41:07une formation adéquate
41:09justement qui vous ressemble et qui permet
41:11quand vous fabriquez,
41:13en tout cas, vos meilleurs élèves.
41:15Oui, effectivement. Donc, on travaille,
41:17je le disais tout à l'heure, avec des centres de formation
41:19des écoles, mais on dispose aussi
41:21au sein de Sabena Technics,
41:23notre propre centre de formation,
41:25qui permet de maintenir les qualifications
41:27de nos personnels qui sont
41:29régies par la réglementation aéronautique
41:31internationale applicable.
41:33Donc, de fait, on se doit
41:35de pouvoir encadrer nos personnels
41:37et de les former dans ce sens-là,
41:39mais également de faire des formations
41:41de ce qu'on appelle dans le jargon
41:43des qualifications de type qui leur permettent
41:45de pouvoir travailler sur des avions spécifiques.
41:47Qui suivent l'innovation, en fait.
41:49Qui suivent, effectivement, l'innovation,
41:51qui suivent les évolutions technologiques.
41:53On se rend compte que chez nous,
41:55chez Sabena Technics, on va travailler sur des avions
41:57qui ont des générations d'il y a une cinquantaine d'années
41:59et puis des avions très modernes
42:01où, effectivement, les sauts
42:03technologiques sont tels que
42:05nos personnels doivent être systématiquement
42:07et perpétuellement formés.

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