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Les Vraies Voix de l'emploi avec Damien Duval, Directeur général Cap france et Laetitia Laurent, Directrice Marque Employeur & Engagement
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2023-11-07##

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Transcription
00:00 Sud Radio, les vraies voix qui font boucher la France, 19h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07 Et les vraies voix de l'emploi, un sujet important, finalement les saisonniers.
00:11 Les saisonniers, on va vous expliquer, on va vous présenter des entreprises qui forcément ont la chance et la possibilité de faire travailler pas mal de saisonniers,
00:22 on parle bien sûr de tourisme, Cap-France le numéro 1 des villages de vacances et hôtels club en France, c'est l'esprit village-vacances, à la mer, à la montagne, à la campagne,
00:30 c'est 86 en France, une expertise de séjour, de randonnée, de cyclo-tourisme, de visite touristique et culturelle.
00:36 Damien Duval est avec nous, directeur général de Cap-France, merci beaucoup en tout cas d'être avec nous pour cette émission, Damien Duval.
00:44 Combien de villages aujourd'hui ? Je l'ai dit à peu près à 80 sites, c'est ça aujourd'hui de Cap-France ?
00:51 80 sites avec une répartition mer-campagne-montagne qui est plutôt équilibrée,
00:56 on a une trentaine d'établissements sur la destination montagne et une ouverture pour cet hiver.
01:02 Alors vous existez depuis 1949 je crois si je ne m'abuse ?
01:07 Oui c'est ça, jeune marque.
01:09 Vous allez fêter vos trois quarts de siècle l'an prochain alors ça va dire ça se fête !
01:13 Non, une marque effectivement créée en 1949 et qui a su évoluer notamment les 20 dernières années pour un produit Village Vacances et Hôtel Club uniquement en France.
01:25 Qu'est-ce qu'on vient chercher chez vous ?
01:27 Le tout compris, moins de problèmes de gestion du quotidien, une décharge mentale sur l'organisation, un forfait restauration,
01:40 le petit déjeuner, le déjeuner, le dîner, les activités, en fait un tout inclus avec les activités, la prise en charge des enfants notamment sur la période d'hiver.
01:49 Ça doit être très vaste le nombre de saisonniers que vous recherchez, par exemple en hiver les moniteurs de ski, les monitrices de ski par exemple, c'est quoi que vous recherchez en priorité ?
01:58 Alors sur l'année il faut savoir que Cap-France ça représente 1200 équivalents en plein.
02:03 Sur la période d'hiver on va toucher à tous les métiers mais de la même manière que sur l'été, c'est-à-dire qu'on recherche énormément d'animateurs, de personnes en salle, en cuisine, en gestion, en administratif également.
02:20 Et c'est ce qu'on disait la dernière fois, on a plus de 7-8 métiers réunis en un seul et même établissement sur un produit de tout compris.
02:29 Madame la ministre, justement ces saisonniers aujourd'hui qui sont finalement des experts dans leur métier, qu'il faut absolument valoriser, c'est peut-être ce qui a pêché pendant des années ?
02:39 Au fond je crois qu'il y a un engagement extrêmement fort à prendre par l'ensemble des employeurs, c'est cette responsabilité dont on parlait monsieur le directeur à l'instant,
02:49 de se dire que bien sûr ce sont des experts, ces expériences-là elles sont à valoriser, on a un énorme progrès en France à faire sur la reconnaissance de l'expérience,
02:59 notamment par la validation des acquis de l'expérience, c'est très français, on est très attaché au diplôme, on est très attaché au copier-coller du profil qu'on s'imagine dans le recrutement.
03:09 Or ces expériences-là elles sont souvent immenses pour les collaborateurs, c'est une expérience de vie, d'équipe, évidemment de technicité,
03:17 qui doit pouvoir être mieux reconnue dans d'autres environnements, et nous devons aussi collectivement engager avec eux des efforts sur les compétences
03:26 pour mieux les préparer aussi au rebond professionnel, parce que derrière ces périodes saisonnières il y a évidemment la suite pour eux,
03:34 et donc comment est-ce qu'on travaille le rebond, ça peut être évidemment ici ou ailleurs, mais évidemment l'employeur a un rôle particulier à jouer pour préparer le rebond de ses collaborateurs.
03:44 Damien Duval, vous restez avec nous, directeur général de CapFrance, dans un instant on reviendra finalement sur une autre belle grande marque que vous connaissez,
03:52 c'est le Club Med, Laëtitia Laurent est avec nous, directrice marque, employeur et engagement, et beaucoup de choses aussi sont faites dans cette belle grande entreprise.
04:00 On en parle dans un instant, c'est les vraies voies de l'emploi avec Philippe David, on est ensemble jusqu'à 20h.
04:04 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
04:11 Merci d'être avec nous, on parle aujourd'hui des saisonniers, CapFrance était avec nous il y a quelques instants,
04:19 le numéro 1 des villages de vacances c'est Hôtel Club en France, on va parler du Club Med bien sûr dans quelques instants,
04:25 avec Madame la Ministre Carole Grandjean, merci en tout cas d'être avec nous, et bienvenue à vous Laëtitia Laurent,
04:34 merci en tout cas d'être avec nous ce soir si je retrouve mes...
04:38 Directrice marque, employeur et engagement au Club Med, on est un peu émus ce soir, désolé.
04:43 Bonsoir, merci de votre invitation dans ce contexte.
04:45 Merci beaucoup, le Club Med a opéré une révolution il y a quelques temps, maintenant plusieurs années.
04:54 Oui, presque 20 ans de transformation, de monter en gamme, on a le même âge que CapFrance, une année près,
05:00 le Club Med s'est créé en 1950, on a un peu plus de 70 ans, c'est une entreprise qui s'est créée sur l'idée que le bonheur,
05:09 le but de la vie c'était d'être heureux et que le moment pour être heureux c'était maintenant,
05:13 et le lieu pour être heureux c'était ici, c'était la vision d'un des cofondateurs du Club Med,
05:17 et ça c'est quelque chose qui n'a pas changé et qui fait beaucoup de bien à nos clients pendant un temps,
05:21 et à nos vacances en tout cas, quand on les accueille dans nos sites.
05:25 Alors vous, vous êtes sur 5 continents, dont énormément de pays.
05:28 On a fait le choix de s'internationaliser effectivement aujourd'hui près de 70 resorts, dans près d'une trentaine de pays,
05:35 et on a opéré donc une montée en gamme, et aujourd'hui on a ce qu'on appelle nos étoiles à nous, nos tridents,
05:41 on a essentiellement maintenant des villages 4 tridents ou 5 tridents qu'on appelle désormais même Premium et Exclusive Collection.
05:47 Ce qui est intéressant chez vous, c'est le nombre finalement de nationalités qui travaillent aujourd'hui au Club Med,
05:53 et le nombre de langues parlées aussi.
05:55 Oui, alors effectivement la promesse qu'on fait à nos clients, donc ce sont des vacances l'esprit libre,
05:59 un des points communs qu'on avait avec CapFranc, je pense que nous aussi on est sur le tout compris,
06:03 on est sur un positionnement particulièrement haut de gamme et à l'international,
06:06 et ce tout compris a une vraie vertu, c'est de débarrasser pendant un temps, celui des vacances encore une fois,
06:11 nos clients des contraintes de la vie quotidienne, nos clients, les parents, mais aussi les enfants, les grands-parents, les familles,
06:16 et ça, ça ne peut que se faire grâce à nos équipes, nos fameux collaborateurs, nos G.E.O., nos gentils organisateurs,
06:22 et nos G.E., nos gentils employés.
06:24 Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, comme disait un film de Jean-Yann.
06:29 En tout cas, il y a de vraies valeurs dans cette entreprise, et puis une vraie envie de, on le dit comme ça,
06:34 mais c'est ce qui nous guide, de réinventer un peu les moments de bonheur chaque jour pour nos clients.
06:39 C'est vraiment la mission de nos équipes, et effectivement une vraie diversité au sein de nos équipes,
06:44 on est dans une trentaine de pays, mais on a plus de 110 nationalités dans nos équipes,
06:48 et dans un même resort, on peut avoir jusqu'à 30 nationalités, en moyenne, entre 10 et 15 nationalités,
06:54 c'est des vraies prouesses de management de nos directeurs de resort,
06:57 et c'est un vrai savoir vivre ensemble, qui est assez impressionnant je trouve.
07:03 Et il y a plus de 15 ans, vous avez lancé l'Université des Talents.
07:06 Alors oui, plus de 15 ans, effectivement, on a notre propre Université des Talents,
07:10 puisqu'on recrute et on forme les personnes que l'on recrute,
07:14 si elles n'ont pas toutes les compétences, les qualités, les gestes métiers qu'on souhaite qu'elles acquièrent pour exercer chez nous.
07:21 On forme nos employés aussi, puisqu'on a des vrais parcours de développement et de mobilité interne.
07:26 100% de nos directeurs de village sont issus de la promotion interne.
07:30 Ce sont des personnes qui vont démarrer à encadrer les enfants,
07:33 qui vont démarrer même aux ressources humaines, les bureaux,
07:36 qui vont démarrer dans les métiers du sport, et qui vont gravir des échelons,
07:41 et qui vont en 7, 8 saisons ou quelques années, pouvoir devenir directeur de resort.
07:47 La dernière en date, je pense, c'est une jeune femme qui a une trentaine d'années,
07:51 et qui est devenue chef de village, puisqu'on les appelle comme ça chez nous,
07:54 et qui pourrait en parler mieux que moi, mais on a beaucoup de témoignages qui vont dans ce sens, de la mobilité interne.
07:59 Madame la ministre, quand on entend ça, on se dit que finalement,
08:02 aujourd'hui, on avait perdu un petit peu cette appartenance à l'entreprise,
08:07 où on restait pendant des années.
08:10 Le fait de créer finalement des expertises à l'intérieur,
08:13 et de suivre des petits qui deviendront grands dans l'entreprise,
08:16 c'est peut-être ça l'avenir de l'entreprise demain ?
08:19 Je pense que c'est effectivement un sens qui est attendu par les collaborateurs,
08:23 une forme d'engagement aussi de la part de l'entreprise sur leurs accomplissements et leur développement.
08:30 Ce que ce témoignage démontre bien, c'est comment est-ce qu'on fait équipe ensemble,
08:36 et comment est-ce que l'engagement de chacun vient construire un projet commun.
08:40 Et évidemment que les questions de formation et de parcours professionnel s'intègrent pleinement dans ce sens commun qu'on donne.
08:46 Mais évidemment, bien sûr aussi, le pourquoi est-ce qu'on fait village ensemble en l'occurrence, et pourquoi mal ?
08:53 On est là tous, réunis sur un même lieu.
08:58 Je pense que cette idée de vivre une aventure commune avec les villageois, comment est-ce que vous les appelez ?
09:06 Les gentilmembres !
09:09 Comment est-ce que les clients évidemment se sentent bien,
09:12 mais comment j'imagine aussi qu'il y a un très fort esprit d'équipe,
09:15 avec un sentiment de communauté qui se crée extrêmement puissante.
09:20 Et d'ailleurs, pour revenir un petit peu aux valeurs que portait Jérôme Lavergne,
09:26 la question des savoir-être est extrêmement importante,
09:29 parce que là on est vraiment sur l'empathie, la capacité aussi à répondre aux besoins clients.
09:35 Et ce sont des expériences professionnelles qui sont souvent très intéressantes pour les employeurs,
09:40 mais quand ils viennent sur le marché du travail et qu'ils sortent des villages vacances,
09:45 souvent cette question du savoir-être, de la capacité à travailler en équipe,
09:49 d'apporter effectivement de l'esprit d'envie quelque part,
09:55 sont souvent des savoir-être qui sont aussi très intéressants.
09:58 C'est mon son, finalement.
09:59 C'est mon son, mais c'est DRH qui parle, bien sûr.
10:01 Les gentils animateurs de l'émission vont donner la parole,
10:04 même s'il n'est pas du Club Med, au gentil Damien Duval, directeur général de Cap-France.
10:08 Vous avez aussi votre université de formation, Damien Duval, à Cap-France.
10:12 Vous êtes très gentil d'ailleurs, soit dit en passant.
10:14 C'est gentil.
10:16 On va continuer comme ça.
10:19 C'est l'esprit de l'émission.
10:21 Effectivement, nous, on a beaucoup misé sur l'apprentissage et la promotion interne.
10:27 L'apprentissage, puisqu'on a créé, il y a moins de deux ans,
10:31 le premier village-école dédié à l'apprentissage,
10:35 pas que pour des salariés ou des alternants à Cap-France,
10:41 mais aussi de toutes les entreprises qui existent sur le secteur.
10:45 On les forme à Saint-Jean-de-Mont.
10:47 Ils font trois mois, non pas sur du théorique, mais sur de la pratique,
10:51 directement en entreprise.
10:53 Ensuite, ils font toute la saison chez eux et ils reviennent.
10:56 C'est qualifiant, c'est formant.
10:58 C'est là où on a de l'avenir et il faut investir,
11:01 sans faire de jeunisme, bien sûr.
11:03 Et surtout, c'est la promotion en interne.
11:06 Aujourd'hui, c'est là où je rejoins effectivement le Club Med.
11:10 On a des directeurs d'établissements qui ont commencé à la plonge,
11:14 qui ont commencé en tant qu'animateurs,
11:17 et qui ont adhéré au projet d'entreprise,
11:20 et qui, au fur et à mesure, ont progressé et ont eu de la formation interne.
11:25 Et cette formation en interne est très efficace aussi, Carole Grange.
11:28 Oui, et ce que je trouve aussi intéressant dans ce témoignage,
11:31 c'est la place qu'a pris l'apprentissage dans la vie des entreprises
11:35 et dans l'approche compétence qu'elles ont.
11:37 Au fond, c'est vrai qu'aujourd'hui,
11:39 on retrouve l'apprentissage dans tous les secteurs d'activité
11:42 et on voit à quel point ils se délocalisent beaucoup plus,
11:45 et comment les entreprises ont créé aussi leurs propres centres de formation.
11:50 Et on en a plus d'une centaine aujourd'hui,
11:52 les centres de formation d'entreprise,
11:54 et comment elles se sont, au fond, emparées de l'apprentissage pour faire compétence.
11:58 C'est aussi une manière de s'engager,
12:00 parce qu'on s'engage évidemment pour apporter une expérience aux collaborateurs,
12:05 mais aussi un diplôme,
12:06 ce qui est une double sécurité, quelque part, sur le marché de l'emploi.
12:10 Et c'est aussi un des facteurs de réussite de l'apprentissage,
12:13 de le retrouver dans autant de milieux aujourd'hui,
12:16 tout secteur d'activité, tout niveau de diplôme,
12:18 partout en France, à tous âges.
12:20 Donc c'est vraiment un des symboles aussi de cette réussite.
12:25 - Vous restez avec nous.
12:26 Merci beaucoup, Carole Grandjean, d'avoir été avec nous.
12:28 Ministre déléguée chargée de l'enseignement et de la formation professionnelle de France,
12:32 bien sûr.
12:33 Et dans un instant, on se posera la question,
12:36 comment finalement séduire ces saisonniers tant espérés et tant attendus par ton entreprise ?
12:42 - Le planter de bâton, Madame de Ménibus !
12:45 - Vous allez voir que ces belles entreprises développent énormément de stimuli,
12:50 et ça devrait vous intéresser si vous cherchez peut-être, pour cet hiver,
12:54 un petit job plutôt sympa dans des belles entreprises.
12:57 On en parle dans quelques instants,
12:58 on est ensemble jusqu'à 20h avec Philippe David.
13:00 A tout de suite.
13:01 Merci de votre fidélité à cette émission de l'Emploi.
13:04 L'Emploi est très importante pour nous, vous le savez,
13:06 en hommage à Jérôme Lavernie qui nous a quittés la semaine dernière.
13:10 Et pour lui, qui avait mis en place cette émission justement sur les saisonniers d'hiver,
13:16 c'est important pour lui, c'est important pour nous,
13:18 et c'est important pour les entreprises qui sont avec nous.
13:20 Le groupe Clemed avec Laetitia Laurent qui est avec nous,
13:23 directrice Marc, employeur et engagement.
13:26 En tout cas, merci d'être avec nous.
13:28 Et Damien Duval, directeur général de Cap-France.
13:31 Sur ces saisonniers, Damien Duval, forcément les choses ont changé,
13:35 les règles ont changé.
13:37 Vous m'avez dit un jour, finalement,
13:40 le saisonnier doit être aujourd'hui traité presque ou quasiment comme un client.
13:45 Oui, la recherche, le recrutement aujourd'hui a complètement évolué.
13:50 Je vous dirais que ça s'est accéléré après le Covid.
13:53 On était devenu non-essentiel,
13:56 donc maintenant il faut pouvoir convaincre et justifier du bien fondé
14:00 aussi de notre projet d'entreprise, de ce qu'on fait et de ce qu'on propose.
14:04 Donc effectivement, on recrute aujourd'hui comme des clients.
14:08 Il va falloir séduire, mais pas juste dire ce que potentiellement on ne fait pas,
14:14 mais vraiment d'appliquer des règles.
14:15 Donc, par exemple, le fait que vous êtes dans une convention collective
14:19 où il y a des règles qui sont fixées.
14:21 Il y a le 13e mois, le 13e mois, ce n'est pas une nouveauté,
14:24 c'est plus de 40 ans qu'il est appliqué.
14:26 C'est la prise en charge, par exemple, des enfants pour des mères célibataires
14:31 ou des familles qui ont des problèmes pour garder leurs enfants.
14:34 Bon, ils viennent au club.
14:36 C'est le logement de nos saisonniers.
14:38 Parce qu'il ne faut pas toujours se dire que le saisonnier, c'est juste le jeune.
14:42 On a des saisonniers qui sont jeunes, mais on a aussi des saisonniers titulaires.
14:46 Dès que vous faites une saison chez nous,
14:49 votre saisonnaire titulaire est prioritaire à l'emploi pour les prochaines saisons.
14:53 Et on a aujourd'hui des saisonniers qui sont les fameux seniors,
14:56 même si je n'aime pas ce terme-là,
14:58 parce qu'on n'arrive jamais à définir ce qu'est un senior,
15:00 qui viennent et qui travaillent chez nous depuis de nombreuses années.
15:04 Donc voilà, c'est un ensemble de conditions qu'on doit apporter aussi à nos salariés
15:09 parce que le meilleur ambassadeur et le principal ambassadeur de notre produit,
15:15 c'est celui qui le fait, c'est au final nos équipes.
15:17 C'est ceux qui sont sur le terrain.
15:19 Laëtitia Laurent, pour postuler comme saisonnier,
15:22 il faut postuler au siège du Club Med
15:24 ou postuler carrément au village de tel endroit ou tel endroit ?
15:28 Et la question sera aussi pour Damien Duval après.
15:30 Alors ça peut se faire de différentes façons.
15:32 La première, ça va être sur notre site clubmedjobs.com.
15:35 Toutes nos offres sont disponibles en ligne.
15:37 Mais après, on a effectivement parfois des enfants de clients
15:41 qui après un séjour ou pendant un séjour
15:43 vont avoir envie de rejoindre, de passer de l'autre côté,
15:46 de devenir JO et peuvent postuler en tout cas.
15:49 - Mais il faut que tu sois gentil impérativement.
15:51 - Oui, ça fait partie de notre valeur fondatrice,
15:53 la gentillesse et au cœur de l'expérience.
15:55 - J'imagine que forcément, aujourd'hui, les métiers en tension,
15:59 la restauration, le service, l'accueil,
16:03 forcément ce sont des jobs qui sont aujourd'hui à pourvoir.
16:06 Combien de métiers aujourd'hui et combien de jobs sont ouverts ?
16:10 - Alors dans nos villages, on a plus de 120 métiers.
16:12 On a lancé notre campagne de recrutement pour la saison d'hiver début septembre.
16:16 On a ouvert 1200 postes et on a recruté près de 900 personnes.
16:20 - Il en reste 300, dans mon cas, pour voir.
16:23 - Exactement, voilà.
16:24 Et globalement, on est plutôt bien par rapport, évidemment,
16:28 aux années qui ont suivi le Covid où c'était évidemment plus difficile.
16:31 Et ça reste compliqué sur des métiers comme chef de cuisine,
16:36 chef pâtissier, tout ce qui est métier de la restauration
16:40 et diplômé de la petite enfance.
16:43 Pour donner peut-être un exemple sur les métiers de la petite enfance,
16:47 c'est compliqué pour les crèches aussi dans les grandes villes de recruter.
16:51 On se fait face à des difficultés qui ne nous concernent pas que nous.
16:54 Mais ce qu'on essaye de faire, c'est d'expliquer ce qu'on propose.
16:58 Le métier est probablement le même, mais il s'exerce dans des conditions très différentes.
17:02 On propose des structures pour l'encadrement des enfants et l'accueil des tout-petits.
17:06 On accueille les bébés à partir de 4 mois,
17:08 qui sont assez exceptionnels, assez magiques,
17:10 qui mettent des étoiles dans les yeux des parents quand ils viennent déposer leurs enfants,
17:13 et qui en mettent aussi dans les yeux des jeunes puéricultrices.
17:17 - Des gentilles puéricultrices !
17:20 - Des jeunes qui vont accueillir des enfants,
17:22 et des parents qui vont être beaucoup plus détendus,
17:24 puisque leur préoccupation va être d'aller descendre des pistes de ski,
17:28 ou d'aller au spa, ou d'aller jouer au tennis, si on se trouve, au soleil.
17:31 Et donc, voilà, des parents plus détendus, des enfants plus détendus,
17:35 une expérience de vie vraiment plus différente.
17:38 - Il y a une ambiance, de toute façon, forcément.
17:39 - Un cadre de travail et une vue, en général, assez exceptionnelle.
17:42 - Absolument. Damien Duval, vous, j'imagine, directeur général de CapFrance,
17:46 j'imagine que vous, c'est pareil, ce type d'expertise, aujourd'hui, qui vous manque,
17:50 sont un peu les mêmes ?
17:52 - Oui, toujours les mêmes sujets. La restauration, principalement.
17:59 - Et pourtant, c'est cool de faire la cuisine ! C'est plutôt sympa, en fait.
18:02 - Et vous avez raison, parce que c'est complètement différent
18:05 quand vous êtes sur une activité de village-vacances et d'hôtel-club.
18:07 Le métier de restauration est aux antipodes du métier de la restauration classique.
18:13 On est sur des horaires qui sont adaptés, quand même.
18:15 On a une visibilité, quand même, puisqu'on n'est pas sur un service à la carte
18:19 tel qu'on pourrait l'avoir quand vous allez dans une brasserie, par exemple.
18:22 Et vous avez aussi une liberté de création.
18:25 Je vois, aujourd'hui, sur nos 80 établissements,
18:28 on est sur une logique de produits frais, locaux, de maison, cuisinés sur place.
18:33 Ça veut dire qu'on n'est pas du tout dans une logique
18:35 "je déballe, je décongèle et j'envoie".
18:39 Il y a un vrai travail derrière.
18:41 Et je pense que c'est aussi l'évolution de notre produit depuis des années
18:45 qui a fait qu'on est passé d'une logique collective
18:48 à une logique de qualité, tout en proposant du tout compris.
18:53 Et ça, c'est le métier-là.
18:55 Quand on dit qu'on est en tension, c'est vrai et en même temps,
18:59 c'est parce qu'on est de plus en plus exigeant sur ce qu'on attend de nos équipes,
19:03 du moins en restauration.
19:05 Sur la partie puriculture, c'est vrai que je suis d'accord,
19:07 on a des représentations qui ont, du moins en France, énormément évolué.
19:10 On est sur un marché qui est très tendu.
19:12 Et donc, forcément, on peine parfois à recruter sur ce profil-là.
19:17 Ce qui a été compliqué aussi avec les saisonniers,
19:19 c'est de se dire "comment va-t-on se loger ?"
19:22 Le logement, Laetitia Laurent, forcément, c'est un peu plus simple
19:27 quand on s'appelle "clum-aid".
19:29 C'est plus simple, mais ce n'est pas simple non plus.
19:32 En tout cas, c'est un objectif, nous, c'est de pouvoir proposer du logement
19:36 à nos G.O. mais également à nos gentils employés,
19:38 qui sont des employés plutôt locaux,
19:40 qui peuvent rentrer chez eux le soir.
19:42 Mais d'autres, si on parle de saisonniers,
19:44 si on parle de la saison montagne-été comme hiver d'ailleurs,
19:46 ont besoin d'être logés sur place.
19:48 À titre d'exemple, nous, dans les Alpes, on a investi
19:50 ces quelques dernières années plus de 70 millions d'euros
19:52 dans les logements de nos équipes,
19:54 pour proposer plus de logements et surtout de meilleure qualité,
19:58 et un peu plus d'espace.
19:59 C'est quelque chose qui compte,
20:00 parce qu'on sait que c'est compliqué de se loger.
20:02 - Surtout avec les AirBnB, les maisons secondaires,
20:06 qui aujourd'hui ont largement disparu.
20:08 - Tout ce contexte-là, effectivement.
20:09 Ce qu'on propose à nos saisonniers, c'est d'être logés,
20:11 c'est d'être nourris aussi,
20:13 et nos G.O. ont accès au même restaurant,
20:15 à la même qualité de restauration que nos clients.
20:17 Cap France, tout à l'heure, parlait de ce village-école,
20:21 ou en tout cas de l'enjeu de recruter,
20:23 d'accueillir nos équipes comme des clients.
20:25 C'est quelque chose qu'on s'efforce de faire.
20:27 Actuellement, nous avons ce qu'on appelle nos semaines de formation,
20:30 nos Academy Weeks, dans les Alpes,
20:32 pour former, on va accueillir pendant trois semaines,
20:35 près de 2000 personnes, pour les former à leur métier,
20:38 de cet hiver, des G.O., des collaborateurs première saison,
20:41 mais aussi des managers ou des collaborateurs
20:44 qui doivent se développer, qui doivent se former,
20:46 qui doivent progresser.
20:47 On les accueille dans l'un de nos villages,
20:49 ils sont dans les chambres de nos clients,
20:51 ils vont avoir accès à la restauration comme nos clients,
20:54 avoir des spectacles, une ambiance,
20:56 et accès à certaines activités comme nos clients,
20:58 et ça les projette dans la mission qu'ils vont devoir ensuite,
21:00 effectivement, assurer cet hiver.
21:02 En tout cas, on sait particulièrement que,
21:04 que ce soit du côté Cap France, ou forcément du côté Club Med,
21:07 les métiers sont des métiers,
21:10 lorsque si un jour vous quittez ces grandes maisons,
21:13 vous serviront sur votre CV,
21:15 c'est certain. Merci beaucoup, en tout cas,
21:17 Damien Duval, directeur général de Cap France,
21:20 et merci à vous, Laetitia Laurent, d'avoir été avec nous,
21:23 directrice Marc, employeur et engagement du Club Med.
21:26 Merci d'avoir assisté et participé à cette émission un peu spéciale,
21:29 forcément, qui restera un peu gravée,
21:32 puisque vous avez été là, et finalement, vous avez répondu
21:34 à l'appel de Sud Radio.
21:36 - Et une pensée pour Rémi André, à qui notre ami Jérôme Lavernie
21:39 faisait toujours un clin d'œil pour sa météo.
21:41 - Absolument, et on pense bien entendu
21:44 à sa famille, qu'on embrasse très très fort.
21:47 Merci beaucoup d'avoir été avec nous, on se retrouve demain
21:49 à partir de 17h avec Philippe David.
21:51 - Mais en direct du salon Rennes, à la porte de Versailles,
21:53 où on sera en public, vous pouvez venir nous voir.
21:56 - Et nous toucher ! Non, je plaisante.
21:58 Allez, passez une belle soirée, merci d'avoir été avec nous,
22:01 et à demain, 17h. Bisous.

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