Les Vraies Voix de l'emploi avec Djaafar Ralem, Chercheur d’emploi, Sophie Dumas, Directrice de l’EHPAD de Novel (Varetz, Corrèze) – Fondation Partage & Vie.
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio, les vraies voies qui vont bouger la France, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
00:06 Jérôme Lavergne.
00:07 Le travail c'est la santé.
00:11 Travailleuse, travailleur.
00:12 Parce que nous vivons plus longtemps, il nous faudra travailler plus longtemps et partir à la retraite plus tard.
00:18 Il y a des gens qui travaillent ici.
00:20 Le pouvoir d'achat c'est d'avoir le travail, c'est la rémunération, c'est le salaire qui tombe chaque mois.
00:23 Nous allons faire du bon travail.
00:25 Qui vous permet de payer votre loyer, vos dettes, votre alimentation.
00:29 Et voilà le travail.
00:30 Il paraîtrait qu'il y en a qui arrivent en avance le matin.
00:32 C'est inadmissible.
00:33 Mais qu'est-ce qu'il y a au-dessus du droit du travail ?
00:35 Je vous rappelle votre devise, travaillez moins pour gagner plus.
00:39 Bienvenue dans les vraies voies de l'emploi.
00:41 On est ravis de vous retrouver, comme tous les mardis, avec Jérôme Lavergne.
00:44 Ça va Jérôme Lavergne ?
00:45 Ça va, bonsoir à tous les deux.
00:46 Vous faites la tête ?
00:47 Oui, je boude.
00:48 Ah vous boudez ?
00:49 Je boude pendant deux minutes.
00:50 Ah vous boudez ?
00:51 J'ai pris cet engagement là.
00:52 Allez-y, boudez.
00:53 Mais vous boudez avec une revendication ?
00:55 Vous boudez sans revendication ?
00:56 Mais oui, bien sûr, contre les mauvaises grâces de Rémi André,
00:59 qui ne peut pas s'empêcher de faire l'économie d'un éphéméride,
01:03 trop flatteur pour les vraies voies de l'emploi.
01:05 C'est vraiment incroyable.
01:06 Et alors, bien sûr, ce monsieur annonce la fête du travail le 1er mai
01:10 et fait l'économie de la fête de l'emploi en zone rurale le 2 mai.
01:14 C'est ça, c'est assez scandaleux.
01:17 Et chaque semaine, vous savez, si vous êtes en situation de recherche d'emploi,
01:20 nous vous ouvrons forcément notre antenne de façon à vous faire connaître,
01:24 vous donner la possibilité de rencontrer des entreprises en direct.
01:28 Et ce soir, Jeff Hart est avec nous avec de multiples casquettes,
01:32 dont celle de plombier surophagiste en 30.
01:34 Et en tout cas, il veut ouvrir des horizons.
01:37 Et on va l'aider à cela durant toute cette émission.
01:39 On vous souhaite la bienvenue.
01:40 C'est les vraies voies de l'emploi.
01:42 Vous avez un CV, monsieur ?
01:44 Oui, un CV de ce que j'ai fait avant.
01:47 Vous avez son curriculum vitae ?
01:49 Oui, je connais ton pédigré.
01:51 Et si tu ne connais pas le mien, il faut que je t'informe.
01:53 Ah ça va, vous n'allez pas nous sortir tout le curriculum ?
01:55 Il y a quoi là-dedans ?
01:56 Mon CV.
01:57 Donc vous me remplissez tous ces papiers-là,
01:58 et puis les autres choses, comme tous les dossiers,
02:00 il faut un CV, une aide de motivation, enfin toutes ces choses-là.
02:03 Regarde, il est tellement léger que ça flotte, dis donc.
02:05 Bien, il est temps de se mettre au travail.
02:07 Et Jeff Hart sera avec nous dans quelques instants.
02:09 On va lui poser des questions, on va le mettre en condition,
02:12 peut-être Jérôme Lamerny, de trouver un emploi,
02:14 parler de lui, de ce qu'il sait faire, de ce qu'il veut faire,
02:17 de ses aspirations, et au sommaire de cette émission,
02:20 on va vous parler du travail qui est dans le pré,
02:23 les zones rurales, les villes qui comptent jusqu'à 500 000 habitants,
02:27 ont enregistré une hausse de l'emploi salarié supérieur à la moyenne nationale
02:30 depuis le Covid, et les perspectives de recrutement
02:34 continuent de s'accélérer.
02:35 On partira ce soir dans le Cantal, 4,1% du taux de chômage,
02:40 6 pour la Corrèze, ensuite 7 pour le Lot-et-Garonne,
02:44 5,8 en Isère, et nous franchirons tout d'abord les portes
02:48 de la fondation Partage et Vie, dont les EHPAD sont fortement
02:52 implantées dans ces zones rurales, celui de Navetz,
02:55 qui est en Corrèze, avec la directrice Sophie Dionnemias.
02:57 Puis cap vers le Lot-et-Garonne ensuite, avec Rémi Ripet,
03:00 président du groupe ARH Emploi local, et de nombreux emplois à pourvoir,
03:04 notamment des directeurs de sites, ainsi que des opérateurs de production,
03:07 ou encore des chefs de vente.
03:09 Et c'est dans l'industrie précisément qu'on finira ce Tour de France
03:12 dans les zones rurales en Isère, avec Nadine Jamey, DRH de l'usine Euroflot,
03:16 du groupe Saint-Gobain à Salès-sur-Seine.
03:18 - Ici les vraies voix de l'emploi avec Jérôme Lavergny.
03:20 - Et donc le CV est arrivé sur notre table, Jérôme Lavergny,
03:27 avec Jafar qui est avec nous, merci, bonsoir.
03:30 - Bonsoir.
03:31 - D'être en direct, je sais qu'on sait toujours que l'exercice
03:33 n'est pas toujours très évident.
03:35 On a envie de faire un peu le périmètre de votre personnalité,
03:39 de savoir d'abord qui vous êtes, ce que vous recherchez,
03:42 et qu'est-ce qui finalement a changé chez vous,
03:45 parce que j'ai l'impression que vous êtes très ouvert aujourd'hui.
03:48 - Oui, effectivement. Bonsoir.
03:49 - Bonsoir.
03:50 - Merci de me recevoir.
03:51 Écoutez, moi j'ai un parcours assez atypique,
03:54 si je peux parler de moi, c'est que je me suis énormément cherché.
03:57 - Oui.
03:58 - Ça arrive à des gens très bien.
04:00 - Donc voilà, j'ai un parcours assez atypique, comme je vous l'ai expliqué.
04:06 - C'est-à-dire que ça commence par quoi ?
04:08 D'abord scolairement parlant, peut-être ?
04:10 - Scolairement parlant, j'ai pas forcément fait un parcours assez long.
04:13 - Oui.
04:14 - Par contre, je me suis cherché, et je me suis trouvé dans pas mal de domaines,
04:17 et du coup c'est la plomberie chauffage vraiment qui est arrivée au bout.
04:21 - Oui.
04:22 - Malheureusement je n'ai pas pu développer ce métier-là,
04:24 car, si vous voulez, le marché est un petit peu saturé.
04:28 - Oui.
04:29 Est-ce que c'est difficile aujourd'hui de trouver du travail ?
04:32 Est-ce que c'est difficile ? Est-ce que c'est un problème de réseau, par exemple ?
04:35 De dire "j'ai pas le réseau, je ne sais pas trop comment faire, vers qui aller, comment me vendre" ?
04:40 - Je dirais pas que c'est difficile, mais il y a une accessibilité, c'est sûr que c'est accessible.
04:44 Maintenant il faut savoir à qui parler, s'orienter vers des plateformes
04:47 qui peuvent vraiment vous orienter vers les partenariats également.
04:50 - Est-ce que c'est compliqué aujourd'hui justement l'accès à ces plateformes ?
04:54 C'est-à-dire qu'il y a pléthore, Jérôme Lavernier, il y a pléthore de propositions,
04:58 pléthore de plateformes, d'informations, est-ce qu'on s'y perd pas un petit peu ?
05:02 - Mais si, tout à fait, vous avez mille fois raison.
05:04 Parfois la profusion d'informations la tue dans l'œuf,
05:07 et du reste inverse un petit peu la donne du point de vue de la méthodologie.
05:11 Il ne s'agit pas pour un demandeur d'emploi de recevoir une information,
05:14 mais qu'on lui infuse, qu'on lui suppose une information.
05:18 C'est en cela que doit reposer la méthodologie de tous les acteurs de l'emploi,
05:22 qu'ils soient privés et publics.
05:24 Et je vous donnerais un exemple très concret.
05:27 Par pudeur, Jaffar n'a pas parlé de son diplôme de CAP coordonnier, c'est un diplôme.
05:32 - Ah c'est génial ça ! - Ce sont mes études.
05:34 Par pudeur encore, il dit que son parcours est atypique,
05:38 en rangeant derrière ce mot atypique le fait qu'il a effectué plein de boulots.
05:43 Et là encore une fois, par pudeur, là où en réalité son parcours n'est pas du tout atypique,
05:47 mais d'une banalité la plus commune.
05:50 Aujourd'hui, le vrai parcours atypique serait celui d'une personne
05:53 qui viendrait sur ce plateau et nous dirait qu'il a travaillé pendant 35 ans dans la même entreprise.
05:58 Et puis n'oublions pas en écho,
06:01 les demandes d'un certain nombre d'entreprises que nous avons nous-mêmes reçues ici,
06:05 et qui demandaient de façon unanime, universelle,
06:08 un diplôme commun, celui de la motivation et du savoir-être.
06:12 Et si Jaffar, avec son CAP coordonnier, son CAP plombier,
06:17 certes qu'il n'a pas pu effectuer, non pas parce que les demandes n'existent pas sur le marché,
06:22 c'est que voilà, il y a des petits soucis, notamment de santé.
06:25 Jaffar, je me permets cette petite parenthèse,
06:27 parce que vous l'avez occulté par pudeur.
06:29 Vous avez mis ça sur le compte du marché, mais ça, attention,
06:33 parce qu'un employeur qui entend ça peut vous en porter préjudice.
06:36 Ce n'est pas la réalité en fait.
06:38 Donc oui, peut-être qu'il y a là un très très bon candidat.
06:41 Alors pourquoi insuffler des idées ?
06:43 Petite question, Jaffar,
06:45 Qantal, Corrèze, on est où encore ?
06:48 Isère, Lothé-Garonne, est-ce que ça vous parle ?
06:51 Est-ce que vous y avez été ?
06:52 Je n'ai pas eu l'occasion de visiter ces belles régions.
06:55 C'est bien la raison pour laquelle la méthodologie des acteurs de l'emploi
06:59 doit consister à ne pas attendre que Jaffar aille consulter
07:04 des offres d'emploi dans les départements cités.
07:06 Mais c'est que nous-mêmes, nous devons proposer,
07:09 insuffler cette idée-là,
07:12 pas seulement pour la nature des métiers,
07:14 mais on va en reparler pour les conditions économiques qu'il suppose.
07:18 Moi ce qui m'intéresse, c'est de comprendre,
07:20 parce que quand je regarde votre CV,
07:22 vous avez dit effectivement que vous aviez un CAP cordonnier,
07:26 et tout à coup vous dites aujourd'hui
07:28 "j'ai trouvé ma voie plombier-chauffagiste".
07:30 Alors comment on passe de cordonnier à plombier-chauffagiste ?
07:35 Est-ce que c'est une entreprise qui vous a donné...
07:38 D'où vous vient cette idée ?
07:40 Parce que c'est le parcours qui est intéressant.
07:42 J'imagine qu'il faut se chercher.
07:44 De par vos qualités, vous pouvez vous transcender
07:47 et trouver quelque chose vraiment qui vous plaira
07:49 en travaillant au jour le jour.
07:50 Oui, et c'est parce que vous êtes rentré chez quelqu'un,
07:52 parce qu'on vous a proposé une formation,
07:54 comment vous avez basculé de l'un à l'autre ?
07:56 Si je peux me permettre, c'est vraiment un métier
07:59 où vous apportez une solution à des gens qui ont des problèmes.
08:02 Forcément, ça fait graver votre valeur.
08:05 Mais c'est une rencontre chauffagiste ?
08:09 Comment ça s'est passé ?
08:11 Comment vous avez découvert cette formation ?
08:13 Qui vous a emmené dans cette formation ?
08:15 Parce que vous avez fait un CAP en plus de plombier-chauffagiste.
08:17 Oui, effectivement.
08:18 J'ai des oncles qui sont très bricoleurs.
08:20 Qui m'ont donné cet amour de la bricole.
08:23 Et vous voudriez travailler comme commercial sédentaire, c'est ça ?
08:26 C'est aussi une de mes facettes.
08:29 Par exemple, dans une plateforme de bâtiment,
08:31 il y a plein d'enseignes, on peut en citer,
08:34 je ne sais pas, .p, la paire, etc.
08:37 où vous êtes en contact directement avec les artisans
08:40 qui viennent chercher un fer à souder, du cuivre, etc.
08:44 pour les plombiers-chauffagistes,
08:45 ou des particuliers, votre oncle qui aime bricoler,
08:48 il vient chercher du matériel aussi.
08:49 C'est ce que vous rechercheriez ?
08:50 Effectivement, ça serait une belle opportunité.
08:53 En somme donc et en synthèse,
08:55 sauf à recevoir le...
08:57 Alors évidemment, un candidat comme Jaffar
08:59 va se sentir dans l'obligation de formuler un souhait, un projet.
09:02 Là où en réalité, dès lors qu'on discute et qu'on propose
09:05 et qu'on met sur la table tout un tas de solutions
09:07 qui vont venir par exemple en écho à la motivation
09:09 qui a conduit Jaffar à faire ce CAP plombier-être bricoleur,
09:13 alors là, le champ des possibles,
09:15 le champ des horizons s'ouvre considérablement
09:18 et c'est à nous de le faire comme on le fait ce soir
09:21 à l'antenne de Sud Radio
09:22 et comme vont nous y aider peut-être les entreprises
09:24 qui vont suivre ensuite.
09:25 Mais est-ce que ça veut dire que si demain,
09:27 quelqu'un vous propose un chouette job dans la cordonnerie,
09:30 vous iriez quand même ou pas ?
09:32 Oui, effectivement, c'est quelque chose qui pourrait m'intéresser.
09:35 D'ailleurs, j'en parlais tout à l'heure vis-à-vis de changer de région.
09:40 C'est vraiment quelque chose de plutôt intéressant je trouve.
09:42 Là, vous habitez où ? En Île-de-France ?
09:45 En région parisienne, effectivement.
09:46 En région parisienne, et là, vous pourriez vous délocaliser
09:48 et partir dans une région que vous ne connaissez pas ?
09:50 Je trouve ça très séduisant, découvrir une nouvelle région,
09:53 une nouvelle population, une nouvelle manière de travailler.
09:57 Et une nouvelle manière de vivre, c'est quelque chose de très intéressant.
09:59 Alors, sauf votre respect Jaffar, je vais être caj'
10:01 parce que ça c'est très important pour l'émission de ce soir.
10:03 Oui, il y a le choix du métier,
10:05 il y a s'ouvrir de nouveaux horizons,
10:07 découvrir de nouveaux paysages, mais pas que.
10:09 Si aujourd'hui, l'emploi pose un problème,
10:12 c'est quand le reste à vivre dans un certain nombre de régions est très difficile.
10:15 Aujourd'hui, si Jaffar retrouve un emploi en Île-de-France,
10:18 c'est tant mieux et on va lui aider, oui, très bien.
10:20 Sauf que derrière va se pointer le problème du logement
10:23 qu'il n'a pas pour l'instant.
10:25 Or, ça va être doublement difficile.
10:28 Il se trouve que dans un certain nombre de régions,
10:30 comme celle dont nous allons franchir les portes ce soir,
10:33 ce reste à vivre, entre un salaire qui serait susceptible de lui être proposé
10:38 ou le paiement d'un loyer ou de je ne sais quel autre logement,
10:41 lui permettra un reste à vivre, une vie beaucoup plus décente.
10:45 Mais ça, encore une fois, c'est à nous, acteurs de l'emploi,
10:48 ou la meilleure radio du monde, Sud Radio, de lui suggérer.
10:51 - Et de l'accompagner dans ce sujet-là.
10:54 Est-ce que vous savez, avant que Jérôme Lavernie vous en parle,
10:57 est-ce que vous vous avez imaginé à un moment donné, peut-être,
10:59 aller travailler ailleurs que dans la région parisienne ?
11:02 - Effectivement, j'en parlais autour de moi.
11:04 Et ce qui est dingue, c'est que je suis tombé sur cette discussion
11:07 qui m'a amené à penser à la Corrèze.
11:09 - Voilà, à la Corrèze, oui.
11:10 Et vous auriez pu aller à l'OM par exemple, à Marseille, puisque vous êtes fan.
11:14 Allez, vous restez avec nous, on va revenir dans quelques instants.
11:17 On va revenir avec la Corrèze, le Cantal, avec des entreprises
11:23 qui effectivement pourraient vous intéresser.
11:25 Jérôme Lavernie, pour l'instant.
11:27 Et on fera un petit tour de France, dans cette France rurale
11:30 qu'on aime tant, avec Sud Radio.
11:32 Restez avec nous, on revient dans un instant.
11:34 Et c'est les vraies voix de l'emploi.
11:36 Jérôme Lavernie, pardon.
11:38 Et ce soir, avec Jérôme Lavernie, pour les vraies voix de l'emploi,
11:40 nous allons faire un petit tour de France.
11:42 C'est-à-dire que nous allons partir en ruralité.
11:44 C'est vrai qu'on parle toujours des grandes villes.
11:46 Jérôme Lavernie, j'allais dire Philippe David, mais Jérôme Lavernie.
11:51 Nous, on étudie quand même la radio des territoires, avec Sud Radio.
11:55 Et ce sont aussi des opportunités très intéressantes.
11:59 Vous l'avez dit d'abord, des métiers intéressants,
12:01 des salaires plutôt affriolants.
12:04 Et puis surtout, une vie qui nous permet d'avoir un reste à vivre aussi...
12:08 Il faut y penser quand même.
12:10 Oui, vous rappeliez en démarrage d'émission,
12:12 les taux de chômage des différents départements
12:14 que nous allons rencontrer ce soir.
12:16 Ce n'est pas pour rien.
12:17 C'est qu'effectivement, les opportunités sont assez nombreuses.
12:20 Beaucoup plus qu'on l'imagine.
12:22 Dans l'imaginaire collectif, et un peu même journalistique,
12:25 on considère que qui dit grande zone urbaine,
12:27 dit affluence de travail, eh bien non.
12:29 Alors c'est vrai qu'ils sont atomisés.
12:31 C'est vrai qu'il faut aller les chercher dans tel ou tel village.
12:34 C'est vrai quand même que se pose le problème de la mobilité.
12:37 Ce n'est pas pour rien.
12:38 Oui, d'accord.
12:39 Mais néanmoins, les opportunités sont nombreuses,
12:41 sont variées, et couvrent pratiquement l'ensemble de tous les métiers
12:45 que l'on retrouve ensuite en zone urbaine,
12:47 comme nous allons le voir immédiatement.
12:49 Alors là, on est avec Jaffar, qui cherche un emploi,
12:53 qui a un CAP de cordonnier et de plombier chauffagiste.
13:02 Et pour le coup, c'est peut-être l'occasion,
13:04 avec ces différentes entreprises que nous allons rencontrer ce soir,
13:07 de lui trouver une opportunité,
13:09 puisqu'il est tout à fait enclin à quitter la région parisienne
13:13 pour aller ou en Corrèze ou dans le Cantal, par exemple.
13:16 Oui, on va prendre la direction de la Corrèze et du Cantal,
13:18 le plein centre de la France.
13:20 C'est magnifique.
13:21 Avec la compagnie de Sophie Dumas, directrice de l'EHPAD,
13:24 et de la fondation Partagez-Vie à Varez.
13:26 Bonsoir.
13:27 Bonsoir.
13:28 Vous avez donc des EHPAD en Corrèze et dans le Cantal.
13:31 Parlez-nous-en.
13:32 Un peu partout.
13:33 Un peu partout, mais là en particulier, la Corrèze et le Cantal.
13:36 Un peu partout, effectivement, dans toute la France,
13:39 puisque la fondation compte plus d'une centaine d'établissements
13:43 dans toute la France,
13:44 aussi bien dans des grandes villes comme Paris ou Lyon,
13:46 que comme dans des toutes petites villes,
13:49 comme effectivement Varez, Naves, donc en Corrèze.
13:53 Vous parliez d'Isère tout à l'heure.
13:56 On a beaucoup d'établissements en Isère,
13:58 puisqu'on a plus d'une dizaine d'établissements en Isère.
14:00 D'accord.
14:01 Ça regroupe quoi comme métier ?
14:03 Quels sont les métiers, finalement, à part les métiers de soins ?
14:05 On imagine forcément qu'il y a des métiers connexes,
14:08 mais combien de métiers aujourd'hui dans un EHPAD, à peu près ?
14:12 Alors si on enlève effectivement tout ce qui est infirmier,
14:16 tout ce qui est aide-soignant et de médeco-psychologique, etc.,
14:18 on a tout ce qui est les ouvriers d'entretien.
14:23 Donc là, je pense effectivement à monsieur qui cherche du travail.
14:29 Effectivement, les ouvriers d'entretien,
14:31 on cherche une vraie polyvalence dans ces métiers-là.
14:33 Ça peut vraiment être une opportunité pour lui
14:36 de chercher dans cette voie-là,
14:38 si c'est quelque chose qui peut l'intéresser,
14:39 parce que nous justement...
14:40 Quand vous dites polyvalence, c'est-à-dire savoir un peu tout faire, en fait ?
14:45 Faire de l'électricité, de la plomberie...
14:47 Et intervenir sur des sujets.
14:50 Oui, c'est savoir aussi bien déboucher des toilettes
14:54 que réparer une porte,
14:56 que réparer un interrupteur, changer une ampoule.
15:01 Ça va être effectivement suivre toutes les entreprises
15:05 de maintenance qu'on va avoir,
15:07 aussi bien, par exemple, le chauffage,
15:11 les entreprises de climatisation, etc.
15:14 Donc c'est vraiment des métiers, quand je dis polyvalence,
15:16 c'est que chaque jour est différent.
15:19 Quand on arrive le matin,
15:21 au final, on a certes un tableau de bord bien défini,
15:24 mais au final, on fait aussi plein d'autres choses à côté.
15:26 Et je pense que c'est vraiment un métier qui est très intéressant.
15:29 Et qui n'est pas redondant, c'est ce que vous voulez dire.
15:32 Non, pas du tout.
15:33 Est-ce que ce sont des métiers, en tout cas des profils,
15:36 sur un seul établissement ou sur plusieurs établissements ?
15:40 Alors, chaque établissement a un ouvrier d'entretien.
15:44 Après, chaque établissement a son propre profil, en fait.
15:47 C'est ça qui est assez spécifique au sein de la fondation.
15:51 C'est-à-dire qu'en fait, il n'y a pas un profil type.
15:54 On ne recherche pas telle personne.
15:56 Chaque directeur aussi recherche un petit peu sa perle rare.
16:00 Et c'est vrai que les ouvriers d'entretien,
16:02 c'est vraiment des couteaux suisses.
16:04 Il faut vraiment qu'ils touchent à tout.
16:06 Il faut toujours en avoir un à ses côtés.
16:08 Je peux vous assurer que c'est vachement bien.
16:10 - Alors, pourquoi c'est très important, cette communication ?
16:13 Parce qu'un plombier, un électricien, un peintre, un maçon,
16:17 ne va pas forcément, ne va pas même du tout,
16:19 penser à ses postes d'agent d'entretien, d'agent technique, d'agent de maintenance.
16:23 La dénomination est assez variable.
16:26 À la fois dans un EMAD, dans un EHPAD, mais ça peut être dans un hôtel.
16:29 - Bien sûr.
16:30 - Ça peut être dans une entreprise.
16:32 - Dans un centre de vacances.
16:33 - Mais oui, voilà.
16:34 Et ce n'est pas le réflexe premier de quelqu'un
16:36 d'avoir fait une formation dans le bâtiment de Edipensé.
16:38 Or, il se trouve que les opportunités sont nombreuses,
16:40 notamment dans un village, alors je crois, Madame Dumas,
16:43 bien que je me trompe, Varets, c'est à peu près quoi ?
16:46 2 000 habitants, c'est ça ?
16:48 - Oui, c'est ça.
16:49 - Alors, là, il y a quelque chose d'autre à saluer quand même.
16:52 On a beaucoup parlé de décentralisation,
16:55 de répartition de l'activité par le bien notamment de l'État.
16:58 Or, il se trouve qu'un acteur comme la Fondation Partagé Vie
17:02 trouve le moyen, trouve le moyen, en termes de gestion,
17:05 d'avoir un établissement dans un village de 2 000 habitants.
17:08 - C'est génial.
17:09 - Tiens, tiens.
17:10 Et si un des plus gros employeurs de France, à savoir l'État,
17:13 en tirait de bonnes leçons ?
17:15 Car en réalité, il s'agit de services donnés à la population,
17:18 non pas tant seulement en offrant des emplois,
17:20 c'est pas seulement ça,
17:21 c'est que ça permet à des gens de Corrèze,
17:24 de rester en Corrèze, de leur famille,
17:26 de continuer à les voir.
17:28 Et c'est une formidable leçon et un formidable travail
17:30 que fait cette Fondation Partagé Vie.
17:33 Parenthèse fermée, oui, ces postes d'agents techniques,
17:36 ils sont très importants,
17:37 ils se retrouvent dans tout un tas d'autres institutions,
17:40 et notamment dans les mairies de zones rurales.
17:42 - C'est ça.
17:43 - Est-ce que vous avez, Sophie Dumas,
17:44 sur votre site internet de la Fondation Partagé Vie,
17:47 tous les postes que vous offrez,
17:49 de l'Isère à la Corrèze et du Cantal à la Somme ?
17:53 - Oui, oui, oui, on a effectivement un site
17:55 qui regroupe toutes les offres d'emplois.
18:00 Après, on a aussi, bien sûr,
18:03 on communique aussi sur LinkedIn, etc.,
18:06 tous les réseaux sociaux.
18:07 Donc, il ne faut vraiment pas hésiter
18:09 aussi à faire des candidatures spontanées,
18:11 même que vous pouvez transmettre directement à la Fondation.
18:14 Et du coup, dans tous les cas,
18:17 il y aura une réponse qui vous sera apportée.
18:19 - Est-ce qu'il y a des possibilités
18:21 de gravir les échelons dans ces métiers-là ?
18:24 Est-ce qu'on peut devenir chef d'équipe à un moment donné ?
18:26 Est-ce que c'est possible ?
18:29 - Alors, je dirais au niveau du soin,
18:31 il y a possibilité, par exemple, d'un être soignant,
18:33 de devenir infirmier et après, potentiellement, IDEC,
18:36 voire après, s'il le souhaite, passer directeur,
18:39 puisque, effectivement, on a ce type de profil,
18:42 ou même des psychologues aussi qui ont fait l'évolution
18:45 de souhaiter être directeur par la suite
18:48 ou d'autres corps de métier.
18:50 Après, c'est vrai que les ouvriers d'entretien,
18:53 au sein même de l'établissement,
18:56 il y a assez peu d'évolution.
18:57 Par contre, au sein de la fondation,
18:59 il y a des postes qui sont en train de se créer
19:02 pour, justement, chapeauter tout un secteur,
19:06 entre guillemets, et épauler une personne
19:08 qui serait là pour épauler les ouvriers d'entretien,
19:11 je dirais, de chaque établissement.
19:13 - Ça, ce serait une belle évolution pour Jaffar,
19:16 de commencer, effectivement, comme agent de maintenance
19:20 ou de gestion, justement, de tous ces petits bobos
19:24 que peut traverser une entreprise
19:26 et pouvoir, à un moment donné, être à la tête d'une équipe.
19:28 - Oui, effectivement, l'évolution est vraiment attirante.
19:32 Et bien sûr, le contexte de l'environnement,
19:36 c'est super important,
19:37 parce que maintenant, l'environnement,
19:40 je pense, a pris une part importante
19:42 dans le travail...
19:45 pour le travail de...
19:46 enfin, pour le...
19:47 désolé !
19:48 - Non, non, non, mais ce que vous dites...
19:50 - Dans l'appréciation générale d'un travail, en fait.
19:53 - Exactement, merci.
19:55 - C'est un exercice compliqué, la radio, on le sait,
19:57 mais ne vous inquiétez pas, c'est très bien, on comprend.
19:59 Ce qui est important, c'est effectivement
20:00 de travailler dans une ambiance,
20:01 un environnement plutôt sympa
20:03 et de pouvoir, à un moment donné, accéder à des postes
20:05 un peu plus importants.
20:07 Est-ce qu'on peut aussi, par exemple, Sophie Dumas,
20:10 évoluer d'un EHPAD à un autre ?
20:13 C'est-à-dire de se dire,
20:14 "ben voilà, j'ai fait cette commune, c'était super,
20:16 j'imagine qu'ils ne sont pas très loin les uns des autres",
20:18 et de dire, "ben, je vais maintenant pouvoir aller voir ailleurs,
20:21 peut-être dans un EHPAD un peu plus gros,
20:23 qui demande un peu plus de travail ?"
20:26 - Oui, il y a possibilité de mutation, bien évidemment,
20:29 dans l'ensemble de la France.
20:30 Donc, il y a des opportunités qui sont ouvertes quotidiennement.
20:34 Après, ça peut être aussi aller sur le bord de la mer,
20:37 puisqu'on a aussi des établissements,
20:38 par exemple, à Saint-Georges-le-Didon.
20:40 Et du coup, voilà, c'est vrai que
20:43 c'est l'avantage de la Fondation,
20:45 c'est vraiment qu'on est répartis dans toute la France
20:47 et même dans les îles, dans les downtown.
20:49 Donc, quelqu'un qui souhaite vraiment voyager,
20:52 qui souhaite avoir des opportunités,
20:54 il y a la possibilité...
20:56 - Papeter, etc. C'est sympa !
20:58 - Ah, c'est bien ça !
20:59 - Oui, et puis, même en tant que directrice,
21:01 pour preuve, j'ai été mutée.
21:03 À la base, j'étais en Isère,
21:05 et étant originaire de Corrèze,
21:06 j'ai eu la possibilité de muter, du coup,
21:08 sur l'établissement de Varesse.
21:10 Donc, comme quoi, c'est vraiment à tous les niveaux.
21:13 On peut le faire aussi bien au niveau des aides-soignants,
21:15 au niveau même des agents de services logistiques.
21:18 Enfin, voilà.
21:20 - Eh bien, merci beaucoup, Sophie Dumas,
21:23 d'avoir été avec nous,
21:25 directrice de l'EHPAD de la fondation Partagez Vie,
21:28 à Varesse, et il y en a dans la Corrèze et dans le Cantal.
21:32 Vous restez avec nous, on revient dans quelques instants
21:34 avec la suite des propositions qu'on peut faire à Jaffar,
21:38 bien entendu, sur son avenir professionnel.
21:40 À tout de suite !