Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00:00Quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:04A la une, ce matin, la France est plongée dans une incertitude suffocante.
00:00:09Emmanuel Macron a jeté la pièce pile l'Union Nationale ou face le Front populaire mélenchonisé.
00:00:14Cette semaine, ils ont tous pris la parole, ces élus de droite comme de gauche,
00:00:18jamais responsables et pourtant acteurs principaux de ce climat devenu irrespirable.
00:00:22Ils retroussent leurs manches devant les caméras, gonflent les muscles,
00:00:25mais derrière le théâtre qui vire au tragicomique, un bilan au plus que raté.
00:00:29Ils tractent, négocient en silence et en oublient le principal, les Français.
00:00:34Qu'il est loin ce dimanche 9 juin où les Français ont voté.
00:00:37On explique que la peste brune est aux portes de Matignon,
00:00:40on asifie la droite et pousse des cris d'orfraie.
00:00:42Que dire aux habitants de Crépole, de Marseille, d'Arras,
00:00:45qui ont placé Jordan Bardella en tête ?
00:00:48La haine, l'irrationnel ont pris le pas sur la démocratie.
00:00:50Fous sont ceux qui font la danse du feu sur un nid d'explosifs.
00:00:54Alors peut-on espérer un retour au débat, à la confrontation d'idées ?
00:00:58Peut-on éviter cette pression médiatico-politique déséquilibrée ?
00:01:01Le calme, l'apaisement avant une échéance historique
00:01:04pour éviter un brasier au soir du 7 juillet.
00:01:07Et on va en parler évidemment dans cette émission.
00:01:10Je vous présente les invités dans un instant, mais avant cela,
00:01:12c'est le point sur l'information avec vous.
00:01:14Isabelle Piboulot, bonjour Isabelle.
00:01:16Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:01:17Mobilisation nationale contre l'extrême droite aujourd'hui.
00:01:21Jusqu'à 350 000 personnes sont attendues, dont 100 000 dans la capitale,
00:01:25pour encadrer ces manifestations anti-RN.
00:01:2721 000 policiers et gendarmes seront déployés sur tout le territoire.
00:01:31A Paris, le cortège se lancera à 14h, place de la République.
00:01:35Les autorités craignent des débordements.
00:01:37Hier soir déjà, des heures ont éclaté, notamment à Lyon.
00:01:40Éric Ciotti reste président des Républicains.
00:01:43Son exclusion a été invalidée par le tribunal judiciaire de Paris.
00:01:47La justice précise que cette suspension ne vaut que jusqu'au prononcer
00:01:50d'une décision au fond définitive.
00:01:52Ce choix était une évidence juridique,
00:01:54réagit le député des Alpes-Maritimes,
00:01:57qui reste déterminé à faire triompher l'alliance des droites.
00:02:00Enfin, ancien ministre de la Santé Aurélien Rousseau
00:02:03est candidat pour le nouveau front populaire
00:02:05afin de faire barrage à l'extrême droite.
00:02:07Le Rassemblement national ne doit pas accéder au pouvoir,
00:02:10a-t-il déclaré sur X.
00:02:11Aurélien Rousseau se présente dans la 7e circonscription des Yvelines.
00:02:15Merci beaucoup Isabelle Piboulot pour le point sur l'information.
00:02:17On est avec Charlotte Dornelas, Elodie Huchard,
00:02:20on est avec Mathieu Vallet, eurodéputé.
00:02:23Bonjour Mathieu Vallet, on est avec Benjamin Haddad,
00:02:26député Renaissance de Paris, avec Philippe Guibert.
00:02:30Bonjour à tous les deux.
00:02:31Alexandre Devecchio, vous avez le droit de venir.
00:02:32Merci d'être en retard.
00:02:33Bravo, félicitations à vous.
00:02:35Je vois que vous avez créé un front avec Jean-Sébastien Ferjou
00:02:39sur le fait de ne jamais être à l'heure.
00:02:42On va commencer par un jeu.
00:02:44Parce que c'est vrai, Jean-Sébastien, tous les jours, il est en retard.
00:02:46Il n'est pas là.
00:02:48Ne vous inquiétez pas, je lui dis à chaque fois.
00:02:50On va commencer par un jeu.
00:02:51Alors la semaine, c'est Pascal Praud qui prend les rênes de l'heure des pros.
00:02:56Et si je vous dis, on est chez les...
00:02:59Qu'est-ce qu'il dit ?
00:02:59On est chez les quoi ?
00:03:00Chez les fous.
00:03:01C'est pas...
00:03:03Parfois il dit mais non mais c'est pas...
00:03:06C'est pas sérieux.
00:03:07C'est pas sérieux, on est chez les fous.
00:03:10Écoutez Emmanuel Macron hier.
00:03:13Que vont-ils faire sur l'Ukraine ?
00:03:14Ils pensent le contraire.
00:03:17Les sociodémocrates et les LFI.
00:03:20Sur l'Ukraine, comme sur Gaza.
00:03:22Ils pensent le contraire.
00:03:23Le Rassemblement National, on est chez les fous.
00:03:26C'est pas sérieux.
00:03:27Benjamin Haddad, le président de la République, est-il heure des proïsées ?
00:03:31Alors il n'est jamais venu depuis 2017.
00:03:33Mais on est chez les fous, c'est pas sérieux.
00:03:36Que fait-il à 9h ?
00:03:38Il écoute peut-être et effectivement, il devrait venir.
00:03:41Ah, c'est intéressant.
00:03:43Mais moi, j'y suis allé, je reviendrai avec plaisir.
00:03:45En tout cas, je suis très content d'être ici chez vous ce matin.
00:03:48Il parle du Front Populaire.
00:03:50Vraiment, quelle indignité.
00:03:51Après avoir fait campagne pour les socialistes de Glucksmann
00:03:55pendant toute la campagne européenne en disant
00:03:57la nupèce est finie, vous verrez, on va reconstituer
00:03:59une gauche de gouvernement démocratique, européenne, républicaine.
00:04:02Et là, le soir même, pour aller à la soupe et sauver leur siège,
00:04:05ils vont se ranger derrière la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon
00:04:08avec toujours ce discours anti-européen,
00:04:11l'abandon de l'Ukraine, l'ambiguïté.
00:04:14Et encore ambiguïté, le terme est faible.
00:04:15Sur l'antisémitisme, sur l'alliance avec les islamistes,
00:04:19un programme économique totalement délirant
00:04:22qui va endetter notre pays sur plusieurs générations.
00:04:24Donc voilà, là, encore une fois, les socialistes et les écolos,
00:04:28les mêmes qui, depuis deux ans, à l'Assemblée nationale,
00:04:30ont été planqués devant la France insoumise,
00:04:33trahissent le soir même leurs électeurs des européennes.
00:04:36Alexandre Devecchio, le président qui surcommunique,
00:04:39je pense qu'il a fait au moins six déclarations
00:04:41depuis le début de la semaine, entre la conférence de presse,
00:04:45l'interview au Figaro magazine,
00:04:47les interventions matin et soir en Italie,
00:04:51là c'était lors du G7, parce qu'en ce moment,
00:04:54il est dans les pouilles.
00:04:55On est chez les fous, c'est pas sérieux.
00:04:57Donc maintenant, il essaie de trouver quelques EDL
00:04:59qui peuvent peut-être parler aux gens.
00:05:01De venir sur un plateau aussi, pour être démocratiste.
00:05:02Oui, mais moi, je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure
00:05:05tactique pour lui, de lui parler.
00:05:06J'ai plutôt l'impression que plus il parle,
00:05:09plus ses adversaires montent.
00:05:11En fait, on en est arrivé là, si on regarde le résultat
00:05:13des élections européennes, parce qu'il y avait
00:05:16une vraie fracture entre le peuple et la classe dirigeante.
00:05:19Et lui, à tort ou à raison, en est devenu
00:05:21le symbole le plus absolu.
00:05:24Donc je crois que c'est une campagne législative
00:05:26et que le président devrait prendre un peu de hauteur
00:05:29et de distance avec tout ça.
00:05:31C'est une campagne législative qui devient,
00:05:33en quelque sorte, comme pour les européennes,
00:05:35un référendum pour ou contre Emmanuel Macron.
00:05:38Tu te rappelles qu'il a perdu le premier référendum.
00:05:40Oui, mais c'est pour ça que là, il relance la pièce.
00:05:43Sur une pièce, il y a un côté pile, il y a un côté face.
00:05:45Il n'y a pas une troisième partie.
00:05:47Et là, le côté pile, c'est l'Union nationale
00:05:49autour du Rassemblement national des Républicains.
00:05:53On en parlera.
00:05:54Et puis le côté face, visiblement, c'est quand même
00:05:56ce front populaire qui est en train de se diviser.
00:05:58Donc en réalité, ce que vous expliquez,
00:06:00c'est que c'est en train de se faire sans Emmanuel Macron.
00:06:01D'ailleurs, c'est intéressant.
00:06:03C'est que la recomposition politique, on assiste
00:06:05à un effondrement du centre et finalement,
00:06:08une recomposition autour d'un bloc national
00:06:10face à une gauche radicale.
00:06:12C'est le retour du clivage droite-gauche,
00:06:14mais une droite nouvelle et une gauche nouvelle
00:06:17qui est, il faut le dire, inquiétante.
00:06:19Et puis, si on en est arrivé là, c'est peut-être parce que
00:06:22pendant sept ans, il n'a pas réussi à apaiser
00:06:25ses tensions, ses incompréhensions et que deux ans seulement
00:06:28après avoir été réinvesti, il est obligé de dissoudre
00:06:31l'Assemblée nationale pour redonner la parole aux Français.
00:06:34Pas de calcul selon le président de la République.
00:06:36Écoutez.
00:06:38Pas de calcul, c'est un calcul de clarification.
00:06:41Et j'ai été toujours très clair sur ce sujet.
00:06:44J'ai pris avec gravité tout cela.
00:06:47On est à un moment gravissime de la vie du pays.
00:06:50Les désenjeux avec des guerres,
00:06:53avec des défis économiques inédits.
00:06:55Donc, parlons avec sérieux du fond et pas de savoir,
00:06:59si je puis dire, les tactiques des uns et des autres.
00:07:02Je l'ai fait avec gravité en étant conscient de ce que je faisais
00:07:05et en étant surtout convaincu que compte tenu du résultat
00:07:08de ces élections et de la situation politique au Parlement,
00:07:11je me devais de rendre la parole aux Français.
00:07:16Et donc, c'est un élément de confiance parce que j'ai confiance
00:07:19en leur capacité, justement, à regarder les projets
00:07:21qui sont sur la table et à regarder avec force
00:07:26si ces projets sont porteurs de solutions d'avenir
00:07:29pour le pays et pour eux.
00:07:31Pas de calcul, vraiment, monsieur le député,
00:07:34qui aujourd'hui, c'est évidemment un calcul
00:07:37puisqu'on a invisibilisé ces élections historiques
00:07:39et cette victoire du Rassemblement national
00:07:42pour repartir dans les urnes trois semaines plus tard.
00:07:44D'abord, Marine Le Pen et Jordan Bardella
00:07:46avaient demandé à ce que l'Assemblée soit dissoute
00:07:48si notre liste faisait plus de 30%
00:07:49et qu'on arrivait en tête des élections européennes,
00:07:51ce qui a été le cas dimanche dernier.
00:07:52On a été écouté. 20h, les résultats.
00:07:5421h, annonce la décision du président de la République.
00:07:56Et aujourd'hui, je suis d'accord avec le président,
00:07:57c'est un enjeu majeur.
00:07:59Il faut qu'on puisse avoir une grande droite populaire
00:08:02qui prenne les rênes du pays.
00:08:03Jordan Bardella a réussi à faire rallier auprès de lui
00:08:06Éric Ciotti et une partie des élus qui aiment la France
00:08:09et qui défendent la France
00:08:10face aujourd'hui à notre premier adversaire
00:08:12qui est ce front anti-républicain,
00:08:14ce nouveau front populaire, la Nupes 1 vers la Nupes 2,
00:08:16je ne sais plus comment il faut les appeler,
00:08:18mais en tout cas qui est l'annonce de la carpe et du lapin
00:08:20qui font qu'aujourd'hui, le danger, c'est eux.
00:08:22C'est eux qui défilent dans les rues
00:08:24pour dénoncer le vote des Français et des urnes.
00:08:26C'est eux qui menacent de mettre le chaos
00:08:27si jamais Jordan Bardella arrive aux responsabilités
00:08:29le 7 juillet au soir parce que nos députés
00:08:31arriveront en masse à l'Assemblée nationale
00:08:32où je demande les Françaises et les Français
00:08:34de nous donner la majorité absolue
00:08:36parce que si on ne l'a pas,
00:08:37on ne pourra pas changer le quotidien
00:08:38des Français et des Français.
00:08:39Et là, pour le coup, il va falloir calculer
00:08:41pour essayer de trouver des majorités.
00:08:42Si majorité relative, il y a quelque soit le parti.
00:08:45On a l'impression que le président de la République,
00:08:47plus il parle, moins il est clair.
00:08:49On a l'impression d'avoir un chef de l'État déboussolé
00:08:52depuis le 9 juin dernier, Elodie Huchard.
00:08:54Oui, et hier, je parlais avec à la fois des députés
00:08:56et conseillers ministériels qui me disaient
00:08:58on aimerait bien que le président parle un peu moins.
00:08:59On ne veut pas être victime du syndrome.
00:09:00Ayez, comprenez, plus le président
00:09:02ou le Premier ministre parle,
00:09:04plus les sondages baissent.
00:09:05Et je peux vous dire qu'hier, j'ai quand même...
00:09:06Qui a dit ça, hier ?
00:09:07Un certain nombre de députés et même de conseillers ministériels
00:09:10qui disaient en fait, on préférait faire campagne
00:09:11plus ou moins tranquillement et un peu discrètement.
00:09:14Et d'ailleurs, dans l'extrait qu'on vient d'écouter,
00:09:16Emmanuel Macron dit, il est temps qu'on parle de débats,
00:09:18de fonds, etc.
00:09:19Très bien. En revanche, dans toutes ces interventions,
00:09:20il parle de quoi ? De l'accord entre LR et RN.
00:09:22Il parle du nouveau Front populaire.
00:09:24Reprocher à ses adversaires de ne pas parler de fonds,
00:09:27c'est bien joli, mais dans tous les extraits qu'on a entendus,
00:09:30on n'a pas entendu non plus beaucoup de propositions
00:09:32de la part du président de la République.
00:09:33Et ces députés, ces conseillers ministériels,
00:09:35vous leur dites, c'est très simple,
00:09:36vous avez peut-être le numéro du président, dites-le,
00:09:38dites-lui si vous avez un peu de courage,
00:09:39plutôt que de passer par les journalistes
00:09:42qui relaient ces informations.
00:09:45Avançons, parce que je veux vraiment qu'on parle
00:09:47d'Éric Ciotti, de ce qui se passe avec les Républicains.
00:09:51Même un poutche, les grands ténors de la droite,
00:09:55ils ne sont même pas capables de bien le faire
00:09:56et ils s'y prennent mal.
00:09:57La justice a parlé.
00:09:59Éric Ciotti reste président Les Républicains,
00:10:01saisit en référé, le tribunal a suspendu donc la décision
00:10:04prise par ce fameux bureau politique.
00:10:06Alors, présent médiatiquement, j'ai regardé
00:10:09pour voir si Xavier Bertrand, Valérie Pécresse,
00:10:12Laurent Wauquiez, ils ont tous retrouvé leur costume
00:10:14de fantômas depuis un peu plus de 10 heures.
00:10:17Il n'y en a pas un qui a réagi pour dire ce qu'ils allaient faire
00:10:20dans les prochaines heures, savoir si la justice a parlé quand même.
00:10:24Bon, on voit le sujet de Célia Gruyère
00:10:26pour essayer de comprendre ce qui se passe.
00:10:27On est chez les fous.
00:10:29J'ai réussi à dire oui.
00:10:31Il reste juridiquement à la tête des Républicains.
00:10:34Le tribunal a ordonné la suspension de l'exclusion d'Éric Ciotti
00:10:37de la présidence du parti.
00:10:39Le tribunal judiciaire de Paris a suspendu
00:10:41mon exclusion des Républicains.
00:10:43Je conserve donc l'exercice de mes fonctions de président.
00:10:45Il a toutefois été précisé que cette suspension
00:10:48ne valait que jusqu'au prononcé d'une décision au fond définitive.
00:10:51Un verdict qui divise encore au sein du parti.
00:10:54Éric Ciotti, pour nous, n'est pas président.
00:10:56Nous allons contester la décision qui a été rendue.
00:10:59L'exclusion de mon ami Éric Ciotti de la présidence de LR
00:11:02invalidée par la justice.
00:11:03Maintenant, vous pouvez arrêter de dealer les circonscriptions
00:11:06avec Macron, s'il vous plaît.
00:11:07Exclu deux fois au cours de cette semaine de la présidence des LR
00:11:10par le bureau politique du mouvement,
00:11:12Éric Ciotti avait saisi la justice en référé.
00:11:15Selon son avocat, le bureau politique est invalide
00:11:17puisqu'il ne pouvait être convoqué qu'à la demande d'Éric Ciotti lui-même.
00:11:22Vous êtes très nombreux à réagir sur les réseaux sociaux.
00:11:24Il y a une personne, Olivier, qui dit
00:11:26une pièce de monnaie à un côté pile, un côté face, c'est une tranche.
00:11:29Effectivement, peu de chance que la pièce tombe sur la tranche.
00:11:31Quand j'étais Emmanuel Macron, à lancer la pièce,
00:11:33côté pile, l'Union Nationale, côté face, le Front Populaire.
00:11:36C'est vrai que ça peut tomber sur la tranche, mais c'est quand même assez fin.
00:11:40Revenons aux Républicains.
00:11:41Éric Ciotti, on verra, mais on ne va pas faire de calcul pour l'instant.
00:11:47Éric Ciotti 1, tous les LR qui ont raté depuis 2016, zéro.
00:11:53La justice a tranché, Philippe Guibert.
00:11:55Oui, mais le problème, c'est que dans cette affaire à droite,
00:11:58on n'a pas la culture de la discussion et la négociation.
00:12:02La culture du putsch non plus.
00:12:05C'est-à-dire qu'il y en a un qui part dans un sens, qui ne consulte personne.
00:12:08C'est Éric Ciotti.
00:12:09Alors qu'une consultation des militants aurait été quand même pas aberrante.
00:12:14Et puis, en même temps, de l'autre côté,
00:12:15vous avez les autres qui veulent faire un autre putsch,
00:12:17mais qui ne lisent pas les statuts.
00:12:19Évidemment, la justice finit par leur dire
00:12:23« mais vous n'avez pas respecté les statuts,
00:12:24on ne peut pas débarquer un président comme ça ».
00:12:26Donc, on se retrouve dans une situation
00:12:28qui peut quand même avoir des conséquences juridiques embêtantes,
00:12:31parce que les candidatures, c'est dimanche soir.
00:12:33Donc, la justice ne va pas pouvoir se prononcer à nouveau d'ici dimanche soir.
00:12:37Donc, qu'est-ce que les candidats républicains,
00:12:39ceux qui sont avec l'ORN ou ceux qui sont sans l'ORN,
00:12:42vont mettre sur leur affiche ?
00:12:44On va essayer d'y voir un peu plus clair avec vous, Elodie Huchard,
00:12:46parce que vous avez suivi cette grande crise du côté des Républicains,
00:12:50cette mise en scène non loin du Palais Bourbon.
00:12:53Vous étiez toute la semaine au pied du Palais Bourbon et du siège,
00:12:56avec cette porte qui a été ouverte par Mme Gennevard.
00:12:59Avec son double de clé.
00:13:00Avec Éric Ciotti qui était à la fenêtre pour dire « tout va bien, ne vous inquiétez pas ».
00:13:04Trois quarts de mes accès qui sont fermés, mais ça va, je reste président.
00:13:07Donc, est-ce qu'on peut y voir plus clair, dimanche soir très précisément,
00:13:11sur l'affiche d'Éric Ciotti, par exemple, lorsqu'il sera candidat du côté de Nice ?
00:13:15Est-ce qu'il y aura le logo LR avec celui du RN ?
00:13:19C'est là où c'est très compliqué, parce que la justice n'a pas tranché
00:13:22sur qui a le droit aujourd'hui d'utiliser le logo et le nom des Républicains.
00:13:26Donc, soit on considère que personne n'a le droit, soit tout le monde a le droit.
00:13:29C'est-à-dire que par exemple, Éric Ciotti peut tout à fait sur son affiche
00:13:31mettre le logo LR et RN s'il le souhaite.
00:13:35Un candidat qui se présente uniquement avec les LR peut aussi mettre le logo LR.
00:13:39Et un candidat qui se présente avec LR, mais aussi la majorité,
00:13:42pourrait aussi mettre LR et majorité.
00:13:44Et donc, en fait, c'est ça qui est très compliqué.
00:13:46Et hier, j'ai eu un certain nombre de députés à la fois sortants
00:13:48et de candidats nouvellement investis qui me disaient,
00:13:51je ne sais pas, certains avaient déjà fait les tracts et les affiches,
00:13:53pensant que la décision serait validée.
00:13:55Ils me disaient, je ne sais pas ce que je dois mettre sur mes affiches,
00:13:58parce que c'est très loin d'être anecdotique.
00:13:59Ça engrange derrière le rattachement à un parti politique quand on est élu député.
00:14:02Donc, il faut faire très attention à ce qu'on fait.
00:14:04C'est juridiquement encadré, évidemment.
00:14:06Et donc, vous ne pouvez pas faire n'importe quoi en mettant des logos.
00:14:08Si dans deux mois, la justice ou dans un mois, la justice dit,
00:14:12Bon, et puis depuis hier, les Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse,
00:14:15Xavier Bertrand, qui étaient partout et nulle part depuis quelques années
00:14:18et qui étaient surtout très présents médiatiquement cette semaine
00:14:20pour expliquer qu'Éric Ciotti, c'était le diable.
00:14:23On ne les entend pas depuis la décision de justice.
00:14:25En coulisses, qu'est-ce qu'il se dit, Elodie Huchard ?
00:14:27Alors justement, en coulisses, tout le monde est beaucoup plus discret,
00:14:29beaucoup plus inquiet.
00:14:30Aussi, hier, un des cadres du parti me disait,
00:14:33on n'avait pas vu venir ce coup-là, il nous a tués.
00:14:35Et il y a aussi le côté où on voit que maintenant,
00:14:38ils ne savent plus trop comment se dépêtrer de cette situation
00:14:40parce qu'il y a maintenant, il va y avoir une décision
00:14:42qui va être rendue sur le fond.
00:14:43Donc, huit jours, il faut saisir ça.
00:14:45Donc, le feuilleton n'est pas terminé,
00:14:47mais on sent que le grand coup d'éclat qui a eu lieu en début de semaine
00:14:51a finalement aussi un peu lassé tout le monde.
00:14:53Comme Laurent Wauquiez, par exemple, qui est candidat.
00:14:54Maintenant, il va gérer autre chose, sans doute que le parti.
00:14:56Parce que la priorité, Mathieu Vallée, pour les Français,
00:14:59c'est qu'aujourd'hui, du moins les Français sympathisant de droite,
00:15:03c'est que la droite puisse s'allier pour faire front face au front populaire aujourd'hui.
00:15:07Je vais être très concret, je donne deux exemples.
00:15:08Moi, je suis fier qu'Éric Ciotti, grand républicain,
00:15:10ardeur défenseur des forces de l'ordre,
00:15:12nous ait rejoint et rejoint le programme de Jordan Bardella avec Marine Le Pen.
00:15:16Deux affiches.
00:15:17Dans la première circonscription du Vaucluse,
00:15:18vous avez ce fameux front populaire qui est devenu un front anti-flic
00:15:21qui a investi Raphaël Arnault.
00:15:23Cet antifa qui serait fiché à l'aise, qui est connu pour être violent,
00:15:26qui a menacé une de ses adversaires politiques de mettre une balle dans la tête
00:15:28et qui, finalement, a fait son combat contre la police, nos libertés
00:15:32et, notre expression, son adversaire numéro un.
00:15:36Et à côté, vous avez Éric Ciotti qui rejoint ce grand parti populaire
00:15:39qui, aujourd'hui, veut faire de la France un pays qu'on dit qu'on aime,
00:15:42qu'on est fiers d'être français,
00:15:43ce que je n'entends jamais dans la bouche de ces antifascistes
00:15:45qui pourrissent nos manifestations
00:15:46et dont j'espère, cet après-midi dans nos rues,
00:15:47qu'ils ne les transformeront pas à nouveau en champ de bataille.
00:15:49Et donc, vous avez le choix entre les anti-flics,
00:15:51ceux qui détestent la France,
00:15:53ceux qui veulent mettre à bas nos institutions,
00:15:54ceux qui brandissent des drapeaux de France à l'hémicycle
00:15:56et ceux qui aiment la France,
00:15:57ceux qui défendent, ceux qui la protègent
00:15:59et ceux qui veulent que notre pays soit redressé,
00:16:01que l'ordre permette aux plus faibles, aux plus modestes
00:16:03de pouvoir vivre de leur travail et vivre en toute sécurité
00:16:05et ne pas être inquiets quand ils rendent du travail
00:16:07ou quand ils vont laisser leurs enfants voir leurs amis le soir
00:16:09et notamment les week-ends, par exemple.
00:16:11On parlera de Raphaël Arnault parce que c'est très intéressant.
00:16:14Les téléspectateurs ne connaissent pas cette...
00:16:16Il se présente comme un antifa.
00:16:18Il ne raconte pas grand-chose.
00:16:18Non, mais il se présente comme un antifa.
00:16:20C'était un...
00:16:22Il a tenté de se présenter en 2022 sous la bannière NPA à Lyon.
00:16:27Il l'avait perdu.
00:16:28Et maintenant, il est parachuté dans le Vaucluse
00:16:30et c'est un élément d'irradical, fiché S.
00:16:32Donc, on a quand même un candidat fiché S avec la France insoumise.
00:16:36Mais revenons à Éric Ciotti-Charlotte d'Ornellas
00:16:38parce qu'Éric Ciotti a eu le mérite peut-être d'écouter sa base militante,
00:16:43d'écouter le vœu des Français qui, depuis des années, disent
00:16:46quand on est dans les urnes, on voit triple.
00:16:49Donc maintenant, alliez-vous parce que ce que la droite n'arrive pas à faire,
00:16:53la gauche le fait depuis maintenant 2022.
00:16:56Non, mais ce qu'on vient de dire sur ne serait-ce que les tracts
00:16:59et savoir où va se retrouver le logo parce que là,
00:17:01on va avoir triple hors des urnes du coup,
00:17:03puisqu'à priori, l'LR va se retrouver potentiellement sur trois bulletins
00:17:07différents et sur trois options différentes.
00:17:10Je pense qu'Emmanuel Macron, tout à l'heure,
00:17:12on l'a entendu dire qu'il voulait une clarification.
00:17:14Là, je crois que tout le monde est servi en termes de clarification.
00:17:16C'est un peu violent, mais c'est un peu ce qui se passe quand même.
00:17:19Et les LR, on a l'impression de découvrir cette semaine le psychodrame au sein des LR.
00:17:23En réalité, ça fait déjà des années qu'il y a des différences de vues politiques,
00:17:28d'options politiques et de stratégie, surtout depuis la première élection
00:17:32d'Emmanuel Macron, qui avait déjà mis un gros coup derrière la tête aux Républicains.
00:17:36Avant Emmanuel Macron, c'était plus simple de se positionner par rapport
00:17:40au Parti socialiste, puisque c'est comme ça que l'avis politique était fait.
00:17:44Emmanuel Macron a agrégé un bloc central qui a obligé et la gauche
00:17:49et la droite à se redéfinir sur des options plus radicales.
00:17:52Et ce n'est pas du tout un gros mot dans ma bouche,
00:17:54c'est à dire un retour à des racines politiques beaucoup plus fortes.
00:17:59Et donc, on a Emmanuel Macron qui compte.
00:18:01D'ailleurs, c'est très significatif.
00:18:02Vous savez, en 2017, il a été élu en disant finalement,
00:18:06il faut dépasser les clivages politiques.
00:18:08Maintenant, il y a les gens qui sont sérieux et les gens qui ne sont pas sérieux
00:18:12pour améliorer la vie de ce pays.
00:18:14Il reprend cette rhétorique là aujourd'hui sur les blocs qu'il qualifie désormais d'extrêmes,
00:18:18ce qui n'était pas forcément le cas en 2017.
00:18:21En expliquant aujourd'hui, tout ça n'est pas sérieux.
00:18:24Vous avez les extrêmes et vous avez des gens qui veulent agir rationnellement,
00:18:28parce que le contraire de la folie, c'est la raison, c'est comme ça la rhétorique.
00:18:31Et on a perdu ce côté rationnel depuis dimanche dernier, j'ai l'impression.
00:18:35Oui, mais je pense qu'Emmanuel Macron prétend l'incarner dans cette campagne.
00:18:38Et je pense que c'est très dangereux parce que ce que je n'aime pas dans votre image de pile ou face,
00:18:42c'est que les Français ne font pas ça au hasard.
00:18:45Quand ils placent...
00:18:46Non, mais ce n'est pas une attaque.
00:18:48Non, mais j'ai bien compris, mais ça te donne cette sensation-là que dimanche...
00:18:53Non, non, non, mais...
00:18:55Faites attention à Philippe Guibert, il essaie...
00:18:57Non, mais ne vous inquiétez pas, j'ai une méthode qu'il connaisse bien de son côté,
00:19:02c'est-à-dire que je peux couper le micro à tout moment.
00:19:04C'est-à-dire que si vous ne voulez plus parler à 10h20, jusqu'à là, il n'y a pas de souci.
00:19:08Allez-y, Charlotte, continue.
00:19:09Non, mais il y a vraiment des choix qui sont faits.
00:19:11Et je ne pense pas...
00:19:13On ne peut pas résumer le choix qui est fait soit à de la folie, soit à un coup de folie.
00:19:17Et donc, on n'a pas compris les résultats aux Européennes.
00:19:20Donc, on va relancer une élection pour essayer d'avoir des résultats un peu plus sérieux.
00:19:26Il ne faudrait vraiment pas que la campagne se transforme comme ça.
00:19:28D'abord, les questions ne sont pas les mêmes aux Européennes dans des législatives aujourd'hui.
00:19:33Ça ne donne pas du tout les mêmes largeurs non plus au président de la République.
00:19:37Et par ailleurs, tout le monde s'étonne en disant que ça fait seulement deux ans qu'il a été réinvesti.
00:19:41Il faut voir l'investiture il y a deux ans, c'est-à-dire la campagne,
00:19:44c'est-à-dire l'absence de campagne sur beaucoup de sujets.
00:19:48Bien sûr, parce qu'il y avait eu la guerre en Ukraine qui avait complètement balayé la campagne présidentielle.
00:19:52Non seulement la guerre en Ukraine, et ensuite, quand vous avez pour la deuxième fois un président
00:19:55qui est élu au second tour avec une campagne antifasciste,
00:19:58ça limite un petit peu le choix qui est fait.
00:20:01Je voudrais qu'on revienne quand même sur Éric Ciotti,
00:20:03qui a passé une semaine attaqué par tous ses frères d'armes du côté des Républicains.
00:20:09Le seul qui a eu une parole plutôt nuancée en disant
00:20:13« Moi, au second tour, c'est évident, entre Jean-Luc Mélenchon et Jordane Bardella,
00:20:18je vote pour Jordane Bardella », c'est François-Xavier Bellamy.
00:20:22Mais ce week-end, Éric Ciotti, finalement, il dit « Les amis, j'avais raison, calmez-vous,
00:20:28on avait tout fait à l'envers ».
00:20:30Est-ce que ça illustre ? C'est la même chose qu'à l'échelle nationale.
00:20:33À l'échelle nationale, il y a une fracture entre le peuple et la classe dirigeante.
00:20:38Et au sein de la droite, il y a une fracture, je crois, entre les militants, les sympathisants et leurs dirigeants.
00:20:43Et pour une fois, il y a un dirigeant qui a pris le parti de ses militants.
00:20:47Éric Ciotti a la légitimité démocratique avec lui,
00:20:52puisque c'est le seul à être élu et à représenter les militants de droite.
00:20:57Un parti politique, ce n'est pas seulement des notables, ce n'est pas seulement des barons,
00:21:00c'est aussi des électeurs et il faudrait peut-être les respecter.
00:21:04D'une certaine manière, c'est ce qu'a fait Éric Ciotti.
00:21:06Alors peut-être que Philippe Guivert va dire qu'il aurait dû procéder à un vote avant.
00:21:11Ça aurait été souhaitable, mais le problème, c'est qu'Emmanuel Macron a déclenché des élections légistes en moins de trois semaines.
00:21:20Et donc il y avait une bourse contre la montre à mener.
00:21:23J'ajoute un mot pour aller au-delà de la droite, c'est que...
00:21:27Alors la campagne va être longue, Philippe Guivert va nous le dire aussi, mais...
00:21:31Ah ah, va être longue, même si trois semaines, c'est bon !
00:21:36Non mais je suis inquiet, c'est-à-dire que vous avez débattu hier et vous avez eu les mêmes débats ?
00:21:39Alors, ok, très bien.
00:21:41Même si trois semaines, c'est court, ce qui s'annonce, c'est un second tour finalement entre le fameux Front populaire et donc le Rassemblement national.
00:21:52Et je crois que cette fois-ci, s'il y a un Front républicain, il est du côté du Front national.
00:21:58Ils sont beaucoup plus républicains, beaucoup moins dangereux que leurs adversaires.
00:22:01Donc c'est intéressant de voir s'il y a un second tour entre cette gauche radicale et ce bloc national.
00:22:06Comment vont se prononcer les habituels donneurs de leçons ?
00:22:09Est-ce qu'ils vont faire barrage ou pas à la gauche antisémite ?
00:22:12Mais les masques sont en train de tomber, on se posera cette question après la publicité.
00:22:16Et puis surtout, aujourd'hui, tout le moins toute la semaine, Eric Ciotti a été mis en difficulté,
00:22:23alors qu'en coulisses, M. Haddad, Renaissance et LR sont en train de négocier.
00:22:27Ça commence à se taper dans la main en coulisses.
00:22:29Oui, mais parce que moi je...
00:22:30Ah d'accord, donc du côté de Renaissance et LR, on peut, mais RN et LR, non.
00:22:33Mais attendez, moi, ça fait deux ans que je plaide pour qu'on travaille avec les Républicains à l'Assemblée nationale.
00:22:38Et d'ailleurs, on a essayé, si on veut réformer le pays en profondeur,
00:22:41si on veut mettre le paquet sur le régalien, si on veut faire avancer en Europe,
00:22:44mais évidemment qu'il faut qu'on travaille avec les Républicains.
00:22:47Moi, je viens de la droite plutôt sarkoziste, je suis libéral, je suis pour l'autorité de l'État.
00:22:51Je pense qu'on peut travailler avec les LR, mais je l'ai vécu aussi, il faut quand même le dire.
00:22:54Et les divisions qu'on voit aujourd'hui, en fait, on les voit depuis longtemps, c'est ce que vous avez dit tout à l'heure.
00:22:58À l'Assemblée nationale pour la réforme des retraites,
00:23:00nous, on a pris tous leurs amendements sur les carrières longues, sur la pénibilité...
00:23:03On pourrait vous répondre la loi Asile-Immigration, on vous répond la loi Asile-Immigration chez les LR.
00:23:08Mais moi, j'ai voté sans la moindre hésitation la loi Immigration,
00:23:11qui a été issue du compromis avec les Républicains du Sénat et qui était une loi durcie.
00:23:15Et tant mieux. Mais sur la réforme des retraites, je vous rappelle,
00:23:17ils avaient mis dans leur programme la réforme des retraites à 65 ans.
00:23:21Nous, on proposait 64 ans. On a pris leurs amendements.
00:23:24Ils n'ont même pas été capables de la voter.
00:23:26J'étais dans le bureau, je me rappelle, de ma présidente de groupe.
00:23:28On était en train d'appeler les uns après les autres, les députés individuellement.
00:23:32Un jour, on était à 35, puis 32, puis 28.
00:23:34À un moment, en fait, au-delà des questions de personnes, c'est des questions de lignes idéologiques.
00:23:37Mais moi, je plaide pour qu'on travaille avec les Républicains.
00:23:39Et je voudrais quand même rajouter, parce que non, l'alternative,
00:23:42ce n'est pas cette alternative mortifère entre, d'un côté, LFI,
00:23:45les alliés des antisémites et des islamistes, et de l'autre côté,
00:23:49le Rassemblement national qui a un programme économique qui est le même que celui du Front populaire,
00:23:54qui était pour la retraite à 60 ans, qui s'est tout autant opposé à la réforme des retraites
00:23:59que la France insoumise et la gauche, qui nous expliquent qu'il faut remettre l'ISF.
00:24:04Ils ont renommé ça, mais c'est l'impôt sur la fortune financière qui va faire augmenter les impôts.
00:24:10Non, il y a autre chose. Et, M. Vallée, vous avez parlé des Français qui aiment la France.
00:24:13Moi, je n'ai aucun doute sur le fait que vous aimez la France.
00:24:16Mais vous n'avez pas le monopole du patriotisme.
00:24:17Il y a aussi, genre, moi, ma famille, ma famille et la France, on peut tout donner.
00:24:23Moi, je dois tout à la France. On s'est intégrés.
00:24:26On partage cet amour.
00:24:27C'est la racine de notre engagement.
00:24:29Et il y a des gens qui aiment la France et qui veulent que la France soit forte en Europe et influente en Europe,
00:24:33qui veulent continuer à réformer notre pays, qui veulent continuer à être un pays ouvert,
00:24:38qui a confiance en lui, qui se tourne vers l'avenir et qui refusent cette alternative.
00:24:41Dégagé qu'on ne peut pas avoir la même ambition avec des réformes différentes.
00:24:44On peut être patriotique, mais personne n'a le monopole du patriotisme.
00:24:48Juste sur la réforme des retraites, ma mère a commencé à travailler à l'âge de 14 ans.
00:24:53Vous trouvez légitime qu'aujourd'hui, à l'âge de 60 ans, elle travaille encore ?
00:24:56Elle a été cassée par le travail.
00:24:57Ce n'est pas 60 ans pour tout le monde.
00:24:59C'est 60 ans pour ceux qui sont brisés par le travail.
00:25:02Et c'est 62 ans pour la justice sociale pour tous.
00:25:0564 ans, M. Azad, vous avez obtenu cette réforme par le 40F3, ce qui n'est pas très démocratique.
00:25:11Oui, parce qu'on n'a pas réussi à travailler avec les Républicains qui a émis 65 ans.
00:25:13Nous, on respectera le Parlement si M. Bardella est à Matignon.
00:25:17Mais sur la réforme des retraites, vous savez très bien que dans le cas de pénibilité ou de carrière longue,
00:25:24ça ne va pas jusqu'à 64 ans.
00:25:25Et vous le savez, et d'ailleurs, c'est même des amendements de M. Pradié.
00:25:30On avait négocié avec M. Pradié, LR, qui après, finalement, a disparu totalement.
00:25:33C'est un moment aussi difficile qu'il ne l'est pas.
00:25:37Messieurs, la publicité, on revient dans un instant.
00:25:40C'est très intéressant, ce débat.
00:25:41Je trouve du moins que ces arguments que vous abordez aujourd'hui sont des arguments de fond.
00:25:46Alors que depuis les élections européennes, on nous expliquait qu'il y avait un bataillon de russophones
00:25:53proches de Vladimir Poutine qui allaient débarquer à Bruxelles.
00:25:56Et que depuis une semaine, on nous explique qu'il faut faire un trait d'union entre le régime de Vichy
00:26:01et ce qui pourrait se passer à l'Assemblée.
00:26:03Vous n'êtes pas là-dessus.
00:26:04Oui, c'est ma conviction.
00:26:05Mais je sais, M. Arnadade, mais...
00:26:07Il faut arrêter de parler des gens, il faut arrêter de parler des gens de morale.
00:26:09Il faut écouter.
00:26:09Oui, mais alors dites-le à tout le monde, parce que j'ai l'impression que vous êtes un peu seul là-dessus.
00:26:12Chez moi, ailleurs, j'ai beaucoup voyagé ces dernières semaines pour la campagne des Européens.
00:26:16Il y a des gens qui votent pour la Ration nationale, qui nous parlent de délinquance, qui nous parlent d'immigration.
00:26:19On les intéresse.
00:26:20Après, on peut avoir des accords sur le programme et les réponses à y apporter.
00:26:24S'il vous plaît, la publicité, on revient dans un instant, parce que ces arguments moraux font qu'aujourd'hui,
00:26:29on se retrouve dans une situation où, dans la rue, vous avez des gens qui se disent
00:26:33« Mais attendez, si c'est les nazillons qui arrivent au pouvoir, moi, c'est la Révolution.
00:26:37C'est la Révolution. »
00:26:38Vous avez, cette semaine, des bars qui ont été saccagés parce qu'ils auraient accueilli des syndicats de l'Uni, etc., des Deux Droites.
00:26:47Vous avez, à Nantes, un drapeau français qui a été arraché.
00:26:50Vous avez des policiers qui ont été malmenés.
00:26:52Qu'est-ce qui va se passer cet après-midi ?
00:26:54Qu'est-ce qui pourrait se passer le soir du 7 juillet ?
00:26:56On en parle après la publicité.
00:26:58On est à l'antenne encore ?
00:27:08On a pris un peu de retard.
00:27:13Le point sur l'information à 9h33, très précisément avec Isabelle Piboulot.
00:27:17Environ 200 manifestations contre l'extrême droite sont prévues à travers la France tout le week-end.
00:27:2321 000 membres des forces de l'ordre sont mobilisés.
00:27:26Plusieurs rassemblements ont déjà eu lieu hier, comme à Lyon, où 3 500 manifestants se sont réunis.
00:27:31Des violences ont éclaté, faisant 4 blessés, dont 3 policiers, selon la préfecture.
00:27:35La colère du côté des Insoumis.
00:27:37Alexis Corbière, Raquel Garido et Daniel Simonet ne seront pas investis comme candidats aux législatives.
00:27:43Député sortant de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière accuse Jean-Luc Mélenchon de vouloir régler ses comptes avec lui et ses amis.
00:27:50Marine Tondelier, patronne des écologistes, s'est dite extrêmement choquée par la purge au sein de lfi et a convoqué les instances de son parti sur le sujet.
00:27:59Enfin, le sommet pour la paix débute aujourd'hui en Suisse.
00:28:03Plus d'une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus, à l'exception de Vladimir Poutine.
00:28:08Le dirigeant russe a exigé la capitulation de Kiev avant tout pour parler.
00:28:13Le président ukrainien, lui, a dénoncé un ultimatum à la Hitler.
00:28:17Vladimir Zelensky s'attend à une union quasi mondiale derrière l'Ukraine.
00:28:21Merci beaucoup Isabelle pour le point sur l'information.
00:28:24On parlera de la France insoumise dans un instant.
00:28:27Psychodrame à la France insoumise avec une purge, comme l'a dit Isabelle Piboulot, avec ses frondeurs qui sont écartés.
00:28:36On pense à Raquel Garido, à Alexis Corbière notamment.
00:28:40Mais avant cela, je voudrais vraiment qu'on revienne sur ce qui va se passer cet après-midi.
00:28:44Il y a une grande mobilisation dite contre l'extrême droite et le rassemblement national cet après-midi un peu partout en France.
00:28:51On essaie de rejouer le théâtre antifasciste de 2002.
00:28:54Il s'avère qu'en 2002, il y avait 500 000 personnes dans la rue à Paris.
00:28:57Donc ça va être intéressant de voir le nombre de personnes qu'il y aura cet après-midi.
00:29:00De voir s'il y aura ces 500 000, ce million de personnes sur l'ensemble de territoire.
00:29:05Il faudra aussi savoir qu'en 2002, c'était une manifestation massive, mais c'était aussi une manifestation pacifiste.
00:29:12Il n'y avait pas eu une seule tension.
00:29:14Familiale.
00:29:15Familiale, exactement.
00:29:16On verra ce qui va se passer cet après-midi.
00:29:18Et depuis le début de la semaine, je le disais dans le sommaire, on tente de nazifier un parti.
00:29:24On tente d'expliquer que c'est le retour du régime de l'Égypte.
00:29:27Vous voulez vraiment qu'on tente de nazifier ?
00:29:29Je vais vous proposer une chose.
00:29:32Je demande à la régie de retrouver la conférence de presse d'Emmanuel Macron mercredi.
00:29:37Je vous dis que le monde médiatico-politique est dans cette machine-là.
00:29:44Je vous propose qu'on récupère la première question qui est posée à Emmanuel Macron par le journaliste de France Télévisions.
00:29:50Qui lui dit, avec la dissolution, les Français sont perdus.
00:29:53Et vous savez, vous serez peut-être le premier 80 ans après l'extrême droite et le retour au pouvoir.
00:29:59Donc on est en train de faire un trait d'union entre le régime de Vichy et ce qui pourrait se passer le 7 juillet.
00:30:03Résultat, il y a des tensions dans la rue.
00:30:05C'est ultra violent parfois.
00:30:06Résultat, on s'inquiète pour cet après-midi.
00:30:08Regardez le sujet de la rédaction de CNews.
00:30:12250 à 350 000 personnes pourraient répondre aujourd'hui à l'appel à manifester contre l'ERN.
00:30:18A Paris, 50 à 100 000 personnes sont attendues.
00:30:22Un appel lancé par des syndicats, des partis politiques ou encore des associations.
00:30:26Les autorités craignent des débordements, notamment de la part de l'extrême gauche.
00:30:31Surtout, c'est ce noyau dur, les antifas, les black blocs bien entendu,
00:30:36la partie violente de la mouvance pro-palestinienne qu'on a vu à l'œuvre ces derniers mois
00:30:43qui pose problème et qui peut être le plus facile à mobiliser et le plus dangereux
00:30:48à la fois pour la police et pour les riverains, pour les commerçants.
00:30:5321 000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour encadrer ces manifestations.
00:30:57A Toulouse et Marseille, plus de 10 000 personnes pourraient répondre présentes.
00:31:00Dans certaines villes, d'autres personnes venues de manifestations pro-palestiniennes ou LGBT
00:31:05également prévues ce week-end pourraient venir en renfort.
00:31:08C'est la convergence des causes, la convergence des luttes,
00:31:11mais il y a un dénominateur commun qui est inquiétant, c'est les black blocs,
00:31:16les éléments radicaux qui pourraient être en amont du cortège officiel
00:31:19pour tout casser, ce qu'ils font quasiment à chaque fois.
00:31:23Qu'est-ce que vous dites, Benjamin Haddad, aux électeurs de Crépole, d'Arras, de Marseille,
00:31:31c'est très intéressant Marseille, qui ont voté majoritairement pour le Rassemblement National ?
00:31:35Ça veut dire quoi ? C'est des héritiers du régime de Vichy ? C'est des xénophobes, des racistes ?
00:31:41C'est ça qu'il faut comprendre ?
00:31:42Non mais là déjà sur les manifestations, si les gens veulent manifester de façon pacifique,
00:31:45c'est ce que vous avez dit tout à l'heure, c'est leur droit strict.
00:31:48Mais ce qu'on voit dans ces manifestations depuis longtemps, les manifestations de l'ultra-gauche,
00:31:52les antifas, les casseurs, les black blocs, et ce qu'on a vu aussi dans les manifestations pro-palestiniennes
00:31:58qui ont souvent dérivé en manifestations anti-juives,
00:32:01c'est pour ça qu'il faut une vigilance absolue là-dessus.
00:32:04Moi je voudrais apporter mon soutien, non seulement aux forces de l'ordre,
00:32:07mais aux commerçants, aux riverains qui voient souvent des boutiques cassées.
00:32:10Mais fondamentalement, la stratégie de ces mouvements de l'ultra-gauche,
00:32:14c'est en réalité de se retrouver dans un face-à-face avec le Rassemblement National.
00:32:19C'est-à-dire que c'est la même chose que ce qu'on a vu avec le comportement de la France Insoumise en hémicycle depuis deux ans.
00:32:24Moi je l'ai vu, la bordélisation en permanence, la violente, les intimidations,
00:32:29les drapeaux palestiniens brandis en hémicycle.
00:32:32Le but, c'est de faire monter le Rassemblement National, le rêve de Jean-Luc Mélenchon,
00:32:37ça a toujours été de se retrouver au second tour de l'élection présidentielle face à Marine Le Pen,
00:32:41et de faire en sorte que tous ceux du centre qui ont envie de travailler ensemble,
00:32:45qui sont pro-européens, qui sont modérés, qui sont républicains, disparaissent,
00:32:48et de créer ce face-à-face.
00:32:50Et encore une fois, ce face-à-face, je le trouve mortifère pour l'avenir du pays,
00:32:54et ce n'est pas comme ça que je veux voir notre avenir être guidé.
00:32:57Mathieu Vallée, je parle à l'eurodéputé, mais je parle aussi à l'ancien commissaire que vous étiez,
00:33:03l'ancien membre de ces forces de l'ordre, qui doit, j'imagine, avoir une pensée cet après-midi,
00:33:06mais même depuis le début de la semaine, à ces forces de l'ordre qui sont parfois ciblées par les militants
00:33:11dans un contexte où on explique que la peste brune est de retour.
00:33:14Je suis inquiet pour les policiers légendaires à chaque manifestation,
00:33:17parce qu'un des camarades de la gendarmerie ou des collègues policiers peuvent y rester.
00:33:21Vous savez, le 8 octobre 2016, il y avait Vincent et Jenny, ces deux policiers bourrés de Lviv,
00:33:24à Vérichâtillon. J'ai rencontré Vincent, ce policier qui travaille dans l'Essonne,
00:33:28défiguré par les flammes qui ont mangé son visage.
00:33:31Et donc, aujourd'hui, la France insoumise et ce front anti-flic qui a été constitué,
00:33:36qu'ils appellent front populaire pour passer crème dans l'opinion publique,
00:33:40c'est des gens comme Louis Boyard, qui salue la Jeune Garde antifasciste,
00:33:43dont Raphaël Arnaud, j'ai dit tout à l'heure, a été investi à Avignon,
00:33:45qui sont dans le premier combat des luttes anti-flic.
00:33:48C'est aussi ces élus comme Thauvin-Rousseau, qui participent à la marche des Traoré
00:33:52le 8 juillet 2023, alors que la manifestation est interdite,
00:33:54porteurs de leur écharpe tricolore, alors qu'ils sont censés fabriquer la loi,
00:33:57et qui bravent la loi, et qui, au final, la justice reconnaît que les gendarmes sont innocents.
00:34:01Alors, au lieu de dire justice pour Traoré, elle aurait pu dire justice pour les gendarmes
00:34:04si elle était une honnête intellectuelle élue.
00:34:06Ensuite, c'est aussi ces élus à Saint-Sauline qui bravent les interdictions
00:34:09pour brûler du gendarme aux côtés de ceux qui jettent des cocktails Molotov,
00:34:12qui jettent des boulons, des armes par destination, avec des véhicules qui ont brûlé.
00:34:16Et le sinistre résultat qu'on a vu avec ces 88 gendarmes blessés,
00:34:19dont un grèvement, et qui n'avait eu aucun mot de la part de la classe politique,
00:34:22unanimement, j'entends.
00:34:23Alors, évidemment, M. Haddad, on se rejoint sur le côté républicain.
00:34:26Moi, je ne compare pas votre parti sur les forces de l'ordre,
00:34:29bien qu'aujourd'hui, et je termine là, Eliott Déval,
00:34:31pour les réservistes de la police nationale, il n'y a plus de vacations disponibles,
00:34:34je le dis puisque jusqu'aujourd'hui, on peut recruter des vacataires,
00:34:38on n'a plus d'argent pour le faire.
00:34:39Les formations, c'est pareil, les budgets sont arrêtés,
00:34:41même les unités spécialisées, comme le RAID, n'ont plus assez d'argent
00:34:44pour assurer les formations jusqu'à la fin de l'année.
00:34:46Donc, nous, ce qui est certain, c'est que la main de Jordan Bardella,
00:34:49s'il arrive à mettre son doigt, ne tremblera pas face à ces antifas,
00:34:52face à ces voyous grimés de noir, qui pourraient se faire faire une cession
00:34:55avec une mesure simple, on les connaît, je suis ancien commissaire,
00:34:58donc les services de renseignement, notamment la DGSI,
00:35:00et les services de renseignement territoriaux de la préfecture de police de Paris
00:35:02connaissent ces personnes fichées pour ultra-gauche et la radicalisation
00:35:06liée à l'extrême-gauche.
00:35:07Avec nous, ça sera comme les hooligans, ceux qu'on connaît pour des violences,
00:35:10pour des exactions et qui peuvent semer le trouble des manifestants pacifiques
00:35:13et qui privent ces gens-là de leur droit de manifester,
00:35:16ils resteront chez eux et ils pointeront avant, pendant et après la manifestation
00:35:20au commissariat ou à la brigade de gendarmerie,
00:35:22parce qu'il faut des mesures fortes pour protéger nos libertés.
00:35:24Vous voyez, la peste brune, elle n'est pas du côté de ceux qui défendent la France,
00:35:27elle est de ceux qui bordélisent la rue avec des conflits israélais ou palestiniens,
00:35:31avec des causes qu'on ne partage pas et avec, à chaque fois,
00:35:34ceux qui sont aux avant-gardes de la lutte contre les policiers et les gendarmes.
00:35:37Dans un instant, je vous ferai écouter la première question
00:35:39donc posée au Président de la République mercredi, bien évidemment.
00:35:43Je ne peux pas.
00:35:44Ces magnifiques antifa et autres black blocs sont en fait les alliés objectifs du RN.
00:35:51Pas du tout.
00:35:53Ils font une campagne publicitaire gratuite pour le RN.
00:35:56Je ne suis pas du tout d'accord avec ça.
00:35:58Je termine juste.
00:36:00À partir du moment où ils provoquent des violences
00:36:02et qu'on sait très bien que leur objectif est de pourrir la manifestation
00:36:06et de donner le spectacle de la violence et du disordre,
00:36:09ils vous servent indirectement.
00:36:11Je trouve que ces manifestations sont complètement contre-productives,
00:36:15qu'on sait très bien qu'elles vont être l'otage de groupuscules qui vont la pourrir.
00:36:20Je demande aux gens qui l'organisent,
00:36:23il y a peut-être des gens sérieux dans les organisateurs,
00:36:25des gens pacifiques et qui respectent la légalité,
00:36:28de faire très attention à ce qu'ils font.
00:36:30Parce que s'ils veulent multiplier des manifestations comme ça
00:36:33pendant les trois semaines de campagne,
00:36:35ils font le jeu du RN.
00:36:37Puisqu'ils font le jeu du disordre et donc de l'appel au réalisme.
00:36:41Pardonnez-moi, c'est militant et ultra-radicaux.
00:36:44C'est vrai que sur chaque grande mobilisation ces dernières années,
00:36:48j'étais là tout le temps, que ce soit la loi sécurité globale,
00:36:51la réforme des retraites, il y avait eu précédemment les gilets jaunes,
00:36:55là on va se retrouver aussi avec ces manifestations
00:36:58parfois violentes.
00:37:00Ce sont les alliés objectifs du Rassemblement national.
00:37:03Vous levez les yeux au ciel, Charlotte Dornel.
00:37:05Si vous préférez, les idiots utiles.
00:37:07Même pas, parce qu'en réalité,
00:37:09il y a un des gros arguments du Bloc central précisément
00:37:12qui est d'expliquer, regardez ce qui va se passer si le RN gagne.
00:37:15Ça va être l'horreur dans la rue.
00:37:16Donc tout le monde se sert en l'occurrence.
00:37:18Et par ailleurs, c'est les alliés objectifs de personnes.
00:37:20C'est un cauchemar, point barre,
00:37:22pour tous les Français, pour les commerçants qui n'en peuvent plus,
00:37:25qui se les tapent à chaque fois qu'il y a un sujet de débat dans le pays.
00:37:29On se retrouve avec ces mecs-là que, apparemment,
00:37:31personne n'arrive à gérer.
00:37:32Donc on nous explique qu'on les connaît tous.
00:37:34Ils sont de plus en plus présents.
00:37:35En effet, vous évoquiez en 2002, à l'époque,
00:37:37les manifs étaient plus calmes.
00:37:39Mais comme toutes les manifs dans ce pays,
00:37:41en réalité, n'importe quel manif ne dégénérait pas
00:37:44en saccage de quartiers entiers,
00:37:47en policiers blessés par dizaines.
00:37:49Alors maintenant, à la fin d'une manif,
00:37:51on est 192 blessés, normal.
00:37:53On s'est habitués à ce que toutes les manifestations dégénèrent.
00:37:57On ne va pas commencer à expliquer que c'est les alliés de je-ne-sais-pas-qui.
00:38:00Ça participe, évidemment.
00:38:02Ils sont objectifs.
00:38:05Alors, si vraiment ils doivent être les idiots utiles de quelqu'un,
00:38:07c'est de la peur que génèrerait le résultat dans les urnes
00:38:12du Rassemblement National à Comtesse.
00:38:14J'ai peur de voir monter une petite musique médiatique.
00:38:19On l'a déjà vue dans d'autres manières.
00:38:21Il y a aussi de l'ultra-droite.
00:38:23Et vous voyez, c'est la guerre civile qui nous attend.
00:38:25Je vais être très attentif à ça.
00:38:27Je pense qu'il n'y aura pas de militants d'ultra-droite.
00:38:29Ils sont de toute manière extrêmement marginaux.
00:38:31Il faut toujours le répéter.
00:38:33C'est bien l'extrême-gauche.
00:38:35Et pour ceux qui auraient peur et qui se diraient
00:38:37qu'il faut avoir un réflexe légitimiste, en quelque sorte,
00:38:41puisque c'est ça que ça peut susciter aussi,
00:38:43rappelons quand même que ça fait 10 ans qu'on les a sur le dos
00:38:46et que les pouvoirs en place de François Hollande à Emmanuel Macron
00:38:50étaient d'une faiblesse incroyable face à eux
00:38:52et n'ont pas réussi à résoudre le problème.
00:38:56Mais vous avez parlé, Alexandre Devecchio, de l'univers médiatique.
00:38:59Je dis que c'est un climat.
00:39:01Si pendant toute une semaine, dans toutes les grandes chaînes,
00:39:03dans la presse, vous lisez que demain c'est le régime de Vichy,
00:39:10moi je me pense aux électeurs.
00:39:12Je me mets à leur place.
00:39:13Je me dis que ces électeurs qui se sont mobilisés dimanche dernier,
00:39:16qu'on disait « allez voter », qui ne sont pas stupides les électeurs,
00:39:22à chaque fois on dit qu'il faut éviter de généraliser, essentialiser.
00:39:27Mais alors là, quand il y a une décision d'une majorité de Français,
00:39:31il faut considérer que c'est potentiellement faire le jeu
00:39:35d'une extrême droite de partis qui se rapprochent des racistes ou des xénophobes.
00:39:40J'ai juste la première question de la conférence de presse.
00:39:44Je précise, et je ferme la parenthèse, que je donne juste un exemple.
00:39:47France 2, au moment de la conférence de presse d'Emmanuel Macron,
00:39:50qui était une conférence, dites-moi si je me trompe, organisée par le parti Renaissance.
00:39:54Ce n'était pas la conférence de l'Elysée.
00:39:57France 2 a cassé son antenne pour diffuser la conférence d'Emmanuel Macron.
00:40:01Peut-être qu'ils le feront lorsque Jordan Bardet est là, lorsque Jean-Luc Mélenchon…
00:40:05Ça ne me paraît pas…
00:40:06Ah bon ? Vous me direz si à midi, si la semaine prochaine…
00:40:10Votre chaîne ?
00:40:12Je vous dis, France 2, si la semaine prochaine, Jean-Luc Mélenchon, Jordan Bardet est là,
00:40:17et tous les autres, Raphaël Glucksmann, si à midi ils font une conférence de presse,
00:40:21je ne suis pas sûr que vous ayez France 2 qui casse son antenne.
00:40:26Écoutez la première question qui a été posée parce que je vous parle de ce climat-là.
00:40:31Depuis dimanche, beaucoup des Français qu'on a pu interroger, malgré vos explications,
00:40:36ne comprennent pas votre choix de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:40:39Pour une raison simple, ils craignent, certains d'entre eux, que d'ici moins d'un mois,
00:40:44vous soyez le Président qui, pour la première fois en France depuis 80 ans,
00:40:47donne les clés du pouvoir à l'extrême droite.
00:40:49Alors la question est simple.
00:40:51Est-ce que, Monsieur le Président, aujourd'hui, vous assumez personnellement et politiquement
00:40:55les conséquences et l'éventualité de ce résultat ?
00:41:00D'abord, il m'arrive de regarder les sondages, comme vous.
00:41:04Les sondages depuis dimanche indiquent plutôt que les deux tiers des Français,
00:41:11deux Français sur trois comme on aurait dit jadis, comprennent et veulent cette dissolution.
00:41:18C'est intéressant. Depuis 80 ans, donne les clés du pouvoir à l'extrême droite.
00:41:22Donc on est en train de faire justement ce trait d'union.
00:41:24Oui, il y a deux choses.
00:41:25Ne vous étonnez pas que les gens soient dans la rue et que certains soient...
00:41:28Il y a deux petites musiques.
00:41:29Il y a la musique du Front populaire et de la gauche médiatique
00:41:33qui reste sur une stratégie de la peur antifasciste.
00:41:37Je crois que ça ne fonctionne plus.
00:41:39Et Gérald Darmanin.
00:41:40Et Gérald Darmanin, oui.
00:41:42Je crois que cette rhétorique de la peur-là ne fonctionne plus.
00:41:44Les gens savent tous que ce n'est pas un parti fasciste,
00:41:48à part les électeurs de la France insoumise,
00:41:50mais là, cela, ce sera compliqué de les convaincre.
00:41:52Par contre, il y a une autre stratégie de la peur qui, là, vient du pouvoir,
00:41:55et d'Emmanuel Macron, quand on écoute sa conférence,
00:41:58c'est la stratégie de moi ou le chaos.
00:42:02Si jamais le rassemblement nationaliste arrive au pouvoir,
00:42:07il y aura un double chaos, un chaos économique et un chaos dans la rue.
00:42:11Moi, je pense que c'est une rhétorique mortifère et pas démocratique.
00:42:14On aimerait mieux entendre le président de la République sur ses propositions
00:42:17que là-dessus, si vous voulez.
00:42:20Et il le fait très précisément parce que son électorat,
00:42:22notamment l'électorat des retraités,
00:42:24est très attaché au statu quo, à une forme de paisibilité.
00:42:28Une partie d'entre eux est passée chez Jordan Mardela.
00:42:30Il essaie de les récupérer en leur disant
00:42:32« Vous allez voir, vous allez perdre vos économies.
00:42:34La France va être à feu et à sang. »
00:42:36Je crois que ce n'est pas réaliste.
00:42:38On l'a vu dans d'autres pays avec d'autres formations.
00:42:40Il ne s'est rien passé quand elles sont arrivées.
00:42:41Alexandre, vous avez employé le bon mot.
00:42:43Vous avez parlé de la stratégie de la peur.
00:42:44Très intéressant sur la question des Jeux olympiques.
00:42:46Emmanuel Macron sur le vote des Français à l'approche des Jeux olympiques.
00:42:50Bien sûr qu'ils vont y penser. Écoutez.
00:42:53Concrètement, colère ne va pas gâcher un peu les Jeux olympiques.
00:42:55Vous avez souvent dit...
00:42:57Et pourquoi voulez-vous que les Français les gâchent ?
00:42:59Parce que les Français, je pense qu'ils n'ont pas envie
00:43:01d'avoir des Jeux olympiques qui se présentent mal.
00:43:04Ils vont intégrer les Jeux olympiques dans leur choix.
00:43:08Le même jour, Gérald Darmanin sur les Jeux olympiques.
00:43:13Quand on nous explique que les Français vont intégrer
00:43:16les Jeux olympiques dans le vote.
00:43:18Gérald Darmanin.
00:43:20Tout est prêt et tout est très bien prêt.
00:43:22Et regardez le relais de la flamme aujourd'hui.
00:43:24On en est à la trentième étape.
00:43:26Ça se passe admirablement bien.
00:43:27Il n'y a aucun problème.
00:43:28Donc il n'y aura pas de soucis dans la continuité de l'État ?
00:43:30Dans la continuité de l'État, il n'y aura aucun souci.
00:43:32Très intéressant. C'est des versions courtes.
00:43:35Mais c'est juste pour dire qu'il y en a peut-être un
00:43:37qui est en train de jouer sur quelque chose
00:43:39qui n'est pas bon, pas serein.
00:43:41Moi, je ne vous parle pas de Vichy.
00:43:42Mais en revanche, on a quand même le droit de s'interroger
00:43:45sur la direction de prendre un pays
00:43:46si on a le programme du Rassemblement national qui est mis en œuvre.
00:43:48Comment est-ce qu'on va financer notre système de retraite ?
00:43:51Alors que le RSA s'est posé à la retraite.
00:43:54Comment est-ce qu'on va faire quand on voit toutes les dépenses
00:43:58et le fait qu'il n'y a aucune recette à côté
00:44:00dans le programme du Rassemblement national ?
00:44:02C'est 100 milliards d'euros de déficit en plus.
00:44:04C'est inévitablement l'augmentation des impôts
00:44:06dans un pays qui a déjà les impôts les plus élevés, l'OCDE.
00:44:09Et d'ailleurs, je vais vous dire, les marchés financiers ne s'y trompent pas
00:44:11puisque la bourse décroche depuis une semaine
00:44:13et les investisseurs sont en train de partir.
00:44:15C'est vraiment ce qui est en train de se passer.
00:44:16Comment est-ce qu'on va faire pour régler des problèmes
00:44:18aussi complexes que l'immigration ?
00:44:20On a besoin de travailler avec nos partenaires européens.
00:44:22On a besoin de mettre de la pression sur les pays de départ,
00:44:24sur les pays de transit, de contrôler nos frontières extérieures.
00:44:26Si on s'isole en Europe, il y a absolument...
00:44:28On pourrait faire toute une émission sur l'économie
00:44:29mais on pourrait demander au Mozart de la finance
00:44:30ce qui se passe depuis 7 ans, Benjamin Aradane.
00:44:32Mais attendez, on a le chômage.
00:44:33Non mais vous savez, moi je ne vais pas vous dire que tout est parfait.
00:44:35Ah ben non, j'imagine bien.
00:44:37On sortait des monnaies de François Hollande.
00:44:39On avait les infos les plus élevées.
00:44:41Et le chômage le plus élevé en Europe.
00:44:43Aujourd'hui, on a le chômage le plus faible depuis 40 ans.
00:44:46Le chômage des jeunes le plus faible depuis 40 ans.
00:44:48On a des usines qui ouvrent.
00:44:49Alors tout n'est pas parfait.
00:44:50Mais enfin, on a tous nos voisins comme l'Allemagne et d'autres
00:44:52qui sont en récession.
00:44:53Et nous, on continue à avoir de la croissance économique
00:44:55et des investissements étrangers qui viennent.
00:44:56Et je voudrais quand même dire,
00:44:57parce que si on peut parler un peu aussi d'Europe et d'international,
00:44:59parce que je sais, on a l'impression maintenant...
00:45:00Ah ben ça, c'était l'élection précédente.
00:45:03On a l'impression qu'on est une île qui n'a plus de guerre,
00:45:06qui n'a plus rien,
00:45:07qui n'a pas peut-être Donald Trump demain aux Etats-Unis.
00:45:09Moi, je ne veux pas que demain, la France,
00:45:11ce soit le seul pays en Europe avec la Hongrie
00:45:15qui bloque les livraisons d'armes à l'Ukraine.
00:45:17C'est quand même aussi des sujets.
00:45:18Et ça, c'est aussi la position historique du Rassemblement National.
00:45:21Monsieur le député européen, on veut parler d'Europe.
00:45:24Monsieur, au niveau des recettes, on va lui donner.
00:45:26Privilégiation de l'audiovisuel public qui,
00:45:28sous le couvert des médias payés par les Français,
00:45:30fait du militantisme.
00:45:31Quand on traite Jordan Barad, Ballon de Baudruche,
00:45:33c'est qu'il y a un parti pris.
00:45:34C'est 4,6 milliards.
00:45:35Première économie, l'aide médicale d'État.
00:45:37Plus d'un milliard, un milliard d'euros d'économie.
00:45:40Vous prenez aussi l'immigration.
00:45:41Il y a des dizaines de milliards qu'on économisera.
00:45:43Je termine, je termine.
00:45:45Vous écoutez, monsieur Haddad, s'il vous plaît.
00:45:47Monsieur Haddad, juste un peu de modestie.
00:45:49Vous êtes à près de 1 000 milliards de dettes en 7 ans.
00:45:51Alors, je sais, il y a eu le Covid,
00:45:52mais le Covid n'a pas duré 7 ans.
00:45:53Ça a duré 2 ans et demi.
00:45:54Je sais.
00:45:55En plus, pardon, quand j'étais policier,
00:45:57on interdisait, on interdisait...
00:46:00Votre parti donne des soins à tout le monde,
00:46:02mais on interdisait au début...
00:46:04Laissez-moi finir parce qu'on ne s'entend pas sinon.
00:46:06On a...
00:46:07Bah oui.
00:46:08Mais vous, vous avez augmenté 10 %
00:46:09les factures d'électricité au 1er février,
00:46:1010 % les factures du gaz en juillet.
00:46:13Nous, on reviendra...
00:46:14Non, mais écoutez, écoutez-vous.
00:46:16En plus, il reste 20 secondes avant la pub
00:46:17et après, vous nous kiffez tous les deux sur le bateau.
00:46:19Je vous connais quand même très respectueux du bas public.
00:46:21Je vous dis, vous avez augmenté les factures d'électricité.
00:46:24Les mesures du gaz, pareil,
00:46:25augmentation de 10 % en juillet.
00:46:27On redonnera de l'argent concret dans la poche des Français.
00:46:29Les Français payent 20 % de TVA
00:46:31pour aller travailler avec le carburant.
00:46:33Eh bien, je trouve légitime que l'argent...
00:46:35Non, mais je trouve légitime
00:46:36qu'on remette de l'argent dans la poche des Français
00:46:38et vous, vous avez mis de l'argent dans la poche des actionnaires
00:46:40et de ceux qui prêtent de la dette à François.
00:46:43La pub, on revient dans un instant.
00:46:45Je lis à l'instant François Bayrou
00:46:47qui appelle à voter pour le Front Populaire
00:46:50au second tour.
00:46:51Pardon ?
00:46:53François Bayrou.
00:46:55François Bayrou au second tour.
00:46:56Au second tour, RN, Front Populaire.
00:46:58RN, Front Populaire.
00:47:00Déjà, il acte.
00:47:01Mais non, mais si.
00:47:02Si, second tour, RN, Front Populaire.
00:47:04François Bayrou, il dit, bah...
00:47:06On vote pour un...
00:47:07On est chez les fous.
00:47:08On est chez les fous.
00:47:09Vous faites quoi Benjamin Haddad ?
00:47:10Moi, je suis un libéral.
00:47:12J'ai toujours une position très claire
00:47:14entre la France insoumise et la Rassemblement National.
00:47:16Moi, je m'oppose aux deux.
00:47:19Ah, vous vous opposez...
00:47:20Je pensais que...
00:47:21Je me disais...
00:47:22Je comprends pas.
00:47:23La pub, merci à tous les deux.
00:47:25Mathieu Vallée, monsieur l'eurodéputé,
00:47:27monsieur le député sortant,
00:47:28merci à tous les deux.
00:47:29Vraiment, c'était très agréable
00:47:30de vous avoir sur le plateau.
00:47:31Yvan Locos va nous rejoindre.
00:47:32C'est militant de l'Uni,
00:47:33responsable syndical de l'Uni,
00:47:35qui connaît assez bien la Jeune Garde,
00:47:38groupe d'ultra-gauche
00:47:40qui a participé à plusieurs actions violentes.
00:47:42Un homme fiché S qui sera donc candidat
00:47:45dans le Vaucluse,
00:47:46monsieur Arnaud.
00:47:47On en parlera dans un instant.
00:47:48Et ce n'est pas Arnaud, le grand patron.
00:47:51Vous avez bien compris.
00:47:52La pub.
00:47:56Je suis d'accord avec toi.
00:47:5710h sur CNews.
00:47:58Le point sur l'information avec vous,
00:48:00Isabelle Piboulot.
00:48:01Chère Isabelle, rebonjour.
00:48:02Éric Ciotti reste président des Républicains.
00:48:05Son exclusion a été invalidée
00:48:07par le tribunal judiciaire de Paris.
00:48:09La justice précise que cette suspension
00:48:11ne vaut que jusqu'au prononcer
00:48:12d'une décision au fond définitive.
00:48:14Ce choix était une évidence juridique.
00:48:16A réagi Éric Ciotti,
00:48:17qui reste déterminé à faire triompher
00:48:19l'alliance des droites.
00:48:20Mobilisation nationale contre l'extrême droite
00:48:22ce week-end.
00:48:23Jusqu'à 350 000 personnes sont attendues,
00:48:26dont 100 000 dans la capitale,
00:48:28pour encadrer ces manifestations anti-RN.
00:48:3021 000 policiers et gendarmes
00:48:32seront déployés sur tout le territoire.
00:48:34À Paris, le cortège se lancera à 14h,
00:48:36cet après-midi, place de la République.
00:48:39Enfin, le souverain Charles III
00:48:41célèbre aujourd'hui son anniversaire officiel,
00:48:43bien que sa véritable date soit le 14 novembre.
00:48:46Outre la traditionnelle parade militaire,
00:48:48la princesse Kate est très attendue.
00:48:50L'épouse du prince William doit faire une apparition
00:48:53au balcon du palais de Buckingham,
00:48:55de quoi rassurer le public.
00:48:57Les rumeurs allant au bon train
00:48:59depuis l'annonce de son cancer
00:49:00et sa grande discrétion.
00:49:02Si le début de la semaine a été marqué
00:49:06par les psychodrames à droite,
00:49:09la fin de la semaine est donc marquée
00:49:11par les psychodrames à l'extrême gauche.
00:49:14Et en matière de putsch et de purge,
00:49:16il faut voir que Jean-Luc Mélenchon
00:49:18fait bien mieux que Valérie Pécresse,
00:49:20Laurent Wauquiez ou encore Xavier Bertrand.
00:49:23Ils sont plus professionnels.
00:49:25Ils ont une certaine expérience.
00:49:27C'est-à-dire ?
00:49:29Qu'est-ce qui se passe du côté de la France insoumise,
00:49:31chère Elodie, parce qu'on a besoin de comprendre ?
00:49:33Il y a deux psychodrames en même temps
00:49:36à la France insoumise.
00:49:37Il y a d'abord ceux qui voulaient l'investiture
00:49:39du nouveau Front populaire et qui ne l'ont pas.
00:49:41C'est le cas, par exemple, de Raquel Garrido,
00:49:43Alexis Corbière ou Daniel Simonet,
00:49:45qui ont découvert, sans même un coup de fil,
00:49:47qu'ils n'étaient pas réinvestis.
00:49:49Pourquoi ?
00:49:50Parce qu'ils font partie de ceux qui,
00:49:52notamment après le 7 octobre,
00:49:53se sont désolidarisés des propos de Jean-Luc Mélenchon.
00:49:55Ce sont des très proches de Jean-Luc Mélenchon.
00:49:57Ce sont eux qui étaient à l'initiative
00:49:58de la fondation de la France insoumise
00:50:00et qui, aujourd'hui, passent pour des traîtres.
00:50:02Ils ont été tout simplement dépassés par leur base.
00:50:04Ces trois candidats vont y aller quand même.
00:50:05Sur les réseaux sociaux,
00:50:06c'est un peu règlement de compte à hockey choral.
00:50:08Raquel Garrido qui explique qu'elle ne comprend pas,
00:50:10qu'elle est victime d'un crime de lèse-mélenchon.
00:50:13Ce sont ses mots.
00:50:14Alexis Corbière parle d'une punition
00:50:16et ils expliquent aussi qu'ils ne comprennent pas forcément
00:50:18pourquoi eux ne sont pas réinvestis.
00:50:20Par exemple, Adrien Quatennens,
00:50:21qui a été reconnu coupable de violences conjugales,
00:50:23l'est et il y a François Ruffin.
00:50:24C'est l'extrême inverse,
00:50:25c'est-à-dire que lui a eu l'investiture
00:50:27mais il a dit non merci,
00:50:28en fait je ne vous avais rien demandé.
00:50:29Il le dit vraiment comme ça sur les réseaux sociaux.
00:50:32Ce ne sont pas mes mots.
00:50:33Il s'exprime de nouveau sur les réseaux sociaux.
00:50:35Son post est assez long mais je vous le lis.
00:50:37Il parle maintenant d'une farce.
00:50:39La direction de la France Insoumise,
00:50:40loin de se mettre à la hauteur de ce moment,
00:50:42s'abaisse aux pires combines.
00:50:43L'extrême droite tape à la porte du pouvoir.
00:50:45Et que font-ils ? Ils divisent,
00:50:46ils purgent des candidats sortants
00:50:47sans autre motif qu'ils ont eu une parole libre,
00:50:49sans laisse ni muselière.
00:50:51Il reparle de nouveau d'Adrien Quatennens.
00:50:52C'est une farce, une mauvaise farce.
00:50:54Il faut la prendre comme telle
00:50:55et en tirer des conséquences politiques et humaines.
00:50:57Bonne ambiance.
00:50:58Ce qui est très intéressant,
00:50:59c'est que les principaux donneurs de leçons,
00:51:03de la bonne morale,
00:51:04où est Sandrine Rousseau
00:51:06sur l'investiture de M. Quatennens ?
00:51:08Où est Marine Tondelier ?
00:51:10Où est Mme Rémi-Leleu ?
00:51:12Où sont-ils aujourd'hui pour dire
00:51:14qu'est-ce qu'ils vont dire
00:51:16sur les combats contre les violences faites aux femmes
00:51:18dans les semaines à venir ?
00:51:19Je voudrais qu'on écoute M. Corbière
00:51:22qui a parlé aujourd'hui.
00:51:23Il a dit « Jean-Luc Mélenchon a un compte à régler avec moi ».
00:51:27Je sais très bien ce qui est en train de se passer.
00:51:29C'est une provocation.
00:51:30On veut en quelque sorte dire
00:51:31que c'est des gens qui défendent leurs petits intérêts.
00:51:33Non.
00:51:34D'abord, le Front Populaire doit l'emporter.
00:51:36Mes amis, écoutez,
00:51:37s'il y a des amis insoumis,
00:51:38je viendrai les aider.
00:51:39Je souhaite, c'est mes copains.
00:51:40Il y a des gens magnifiques.
00:51:41Et puis il y a des socialistes,
00:51:42des communistes, des écolos.
00:51:43Il faut tous qu'ils soient bien élus,
00:51:44fortement élus.
00:51:45Il ne faut surtout pas que l'extrême droite gagne.
00:51:46Mais avec de telles méthodes,
00:51:47il faut être dingo.
00:51:48Il faut être dingue
00:51:49pour penser que ça n'a pas d'influence
00:51:50sur la mobilisation.
00:51:52On est chez les fous.
00:51:54Ce n'est pas sérieux.
00:51:56On est chez les fous,
00:51:57comme dirait l'autre.
00:51:58On n'est pas chez les fous.
00:51:59Clémentine Autain,
00:52:00qui a dit une purge...
00:52:01On n'est pas chez les fous.
00:52:02Attendez.
00:52:03Clémentine Autain,
00:52:04plus sérieusement,
00:52:05une purge.
00:52:06Les députés insoumis sortant,
00:52:07mes amis Alexis Corbière,
00:52:08Akira Garido et consorts,
00:52:09apprennent ce soir,
00:52:10sans même un coup de fil,
00:52:11qu'ils ne sont pas investis
00:52:12par la France insoumise
00:52:13pour défendre les couleurs
00:52:14le 9 juin.
00:52:15À la France insoumise,
00:52:16il vaut mieux avoir été condamné
00:52:17pour violence conjugale
00:52:18que d'avoir défendu la démocratie
00:52:19et manifesté contre l'antisémitisme
00:52:20après le 7 octobre
00:52:21et plaidé pour l'union des gauches
00:52:23et des écologistes.
00:52:24C'est intéressant, Clémentine Autain.
00:52:25Oui, c'est intéressant.
00:52:26Non, mais c'est une vieille...
00:52:27Mélenchon a sa vieille culture trotskiste.
00:52:30Et quand on connaît l'histoire
00:52:31de ses mouvements,
00:52:32on se fait des purges successives.
00:52:33Et donc ceux qui ne sont pas
00:52:35exactement dans la ligne
00:52:36sont purgés.
00:52:37C'est aussi simple que ça.
00:52:39Alors évidemment,
00:52:40pour ceux qui avaient encore des doutes
00:52:41sur le fait que tout d'un coup,
00:52:43Mélenchon était devenu
00:52:44un gentil garçon,
00:52:45toute limite,
00:52:46qui se mettait en retrait,
00:52:47qui ne voulait pas se mettre en avant,
00:52:49on a compris les méthodes
00:52:51et le mode de fonctionnement
00:52:53de ce qui reste d'Éléphy,
00:52:55c'est-à-dire de Jean-Luc Mélenchon
00:52:57et d'une dizaine de personnes
00:52:59qui sont ses fidèles
00:53:01et qui ne laisseront jamais
00:53:02d'où fait partie Quatennens.
00:53:04C'est-à-dire qu'il se sent plus à l'aise
00:53:06avec M. Boyard, Mme Obono
00:53:08qu'avec M. Corbière ou Mme Garrido.
00:53:11Eux ne disent rien.
00:53:12Ils sont dans la...
00:53:13Ah, c'est le droit.
00:53:14Ah, c'est le droit.
00:53:15Ils disent, pardonnez-moi,
00:53:16ils sont plutôt clairs.
00:53:17Mme Obono, c'est la résistance, le Hamas.
00:53:20Ils ne disent rien contre Mélenchon.
00:53:21C'est ça le point essentiel pour Mélenchon.
00:53:23Je précise,
00:53:24et je ne vous ai même pas salué,
00:53:25excusez-moi Yvenne,
00:53:26vous êtes responsable du syndicat La Lunie,
00:53:27et dans un instant,
00:53:28on parlera de ce militant d'ultra-gauche
00:53:30qui va être investi
00:53:31par la France Insoumise
00:53:32dans le Vaucluse
00:53:33et d'ailleurs,
00:53:34un homme qui est fiché S.
00:53:35Vous vouliez réagir, Charlotte Dornelas ?
00:53:37Je réagissais simplement
00:53:38sur cette opposition.
00:53:39Alors, on n'a pas Alexis Corbière,
00:53:41alors qu'Adrien Quatennens
00:53:42a été condamné.
00:53:43Il n'a pas été condamné à l'inégibilité,
00:53:45en l'occurrence.
00:53:46Et ça regarde...
00:53:47Sandrine Rousseau, vous disiez,
00:53:48elle n'a pas réagi.
00:53:49Elle a dit,
00:53:50moi, je suis prête à tout pour gagner.
00:53:51Et ça, c'est peut-être
00:53:52qu'à droite, ça n'existe jamais.
00:53:53À gauche,
00:53:54on a même Alexis Corbière
00:53:55qui nous explique
00:53:56qu'il est vraiment en désaccord avec ça,
00:53:58que ça pose un véritable problème
00:53:59dans la manière dont c'est fait.
00:54:00Mais évidemment,
00:54:01ça ne change rien
00:54:02à cette alliance
00:54:03et à la nécessité de l'avoir gagnée.
00:54:05Donc, non seulement,
00:54:06leurs personnes sont moins importantes
00:54:07que l'alliance
00:54:08et même parfois, leurs idées.
00:54:09C'est assez incroyable.
00:54:14Charlotte, c'est que
00:54:15lorsque ce sont des hommes politiques de droite
00:54:18seulement mis en examen
00:54:20et pas condamnés,
00:54:21là, on veut les dégager.
00:54:23Qu'il soit absolument incohérent,
00:54:25je suis d'accord.
00:54:26Maintenant, on ne peut pas reprocher
00:54:28de ne pas aller sur le terrain
00:54:30des arguments sur le fond politique.
00:54:32C'est pareil.
00:54:33Les gens qui vont voter
00:54:34pour le Front populaire dans ce pays
00:54:35ne votent pas pour un homme
00:54:36qui a été condamné
00:54:37parce qu'il a mis une gifle à sa femme.
00:54:38C'est également malhonnête
00:54:39de le penser comme ça.
00:54:41Il y a, en l'occurrence,
00:54:42un choix de ligne politique
00:54:43qui est fait à la France insoumise,
00:54:45un choix de ligne comportementale
00:54:47qui est acté par la purge de certains
00:54:50et c'est comme ça qu'il explique
00:54:51au sein de la France insoumise.
00:54:52Ça, c'est intéressant
00:54:53à la fois sur le fond politique
00:54:55et sur la manière
00:54:56dont il pourrait gérer demain le pays.
00:54:58Ça me semble plus intéressant
00:54:59qu'une condamnation de passé
00:55:01dans laquelle la peine
00:55:02n'était pas celle
00:55:03de ne pas pouvoir être défendue.
00:55:04Je suis d'accord.
00:55:05Vous avez raison,
00:55:06mais je crois que beaucoup...
00:55:07Eux sont très incohérents
00:55:08et ce n'est pas l'être.
00:55:09Bien sûr,
00:55:10il y avait également
00:55:11dans la pensée à gauche nu-pécisée
00:55:14de dire qu'un candidat,
00:55:16si candidat il y avait,
00:55:17il faut qu'il ne montre pas de blanche
00:55:19et il ait un CV judiciaire vierge.
00:55:22Ce n'est pas le cas
00:55:23pour M. Castaner.
00:55:24Il faut relever leur incohérence.
00:55:25Ce qui va être intéressant
00:55:26également,
00:55:27c'est que maintenant,
00:55:28Adrien Castaner va faire
00:55:30ce qu'il aurait peut-être dû faire
00:55:32au moment de sa sanction,
00:55:34c'est-à-dire remettre son poste en jeu
00:55:36et que ce soit aux électeurs
00:55:39de décider,
00:55:40si oui ou non,
00:55:41il doit réintégrer l'Assemblée nationale.
00:55:43Marine Tondelier,
00:55:44je l'ai dit,
00:55:45elle est silencieuse,
00:55:46mais elle a réagi ce matin.
00:55:47On va l'écouter,
00:55:48Marine Tondelier.
00:55:49On a investi tous les sortants
00:55:50sauf un cas particulier
00:55:51de violences sexistes et sexuelles.
00:55:53Eux,
00:55:54ils font l'inverse.
00:55:55Et ça,
00:55:56je vais vous dire,
00:55:57ce n'est pas possible
00:55:58et donc je vais en discuter
00:55:59avec Olivier Faure,
00:56:00je vais en discuter
00:56:01avec Fabien Roussel
00:56:02parce que je pense
00:56:03que les candidats
00:56:04dont vous venez de parler
00:56:05qui sont des sortants
00:56:06qui ont beaucoup travaillé
00:56:07et qui ont fait des divergences
00:56:08internes avec certains
00:56:09candidats écologistes.
00:56:10Mais ce n'est pas comme ça
00:56:11qu'on fait en politique,
00:56:12on compose.
00:56:13Et donc,
00:56:14je souhaite qu'ils soient soutenus
00:56:15et je pense que
00:56:16c'est tellement une erreur,
00:56:17je vais vous dire,
00:56:18que je pense que ça n'ira pas
00:56:19jusqu'au bout.
00:56:20Nous,
00:56:21je pense,
00:56:22devons soutenir Raquel,
00:56:23Alexis,
00:56:24Daniel Simonnet
00:56:25et les autres candidats
00:56:26qui ne sont pas réinvestis
00:56:27par la France Insoumise.
00:56:28Bon,
00:56:29Marine Tondelier
00:56:30qui va parler.
00:56:31Oui,
00:56:32mais...
00:56:33Mélenchon doit être
00:56:34en train de trembler là.
00:56:35Oui,
00:56:37non,
00:56:38ça montre surtout
00:56:39le rapport à la démocratie
00:56:40et au pluralisme
00:56:41de Jean-Luc Mélenchon.
00:56:42C'est une organisation
00:56:43hyper verticale
00:56:44et disons-le,
00:56:45Philippe Guibert
00:56:46a dit Trotskiste,
00:56:47on peut même dire
00:56:48stalinienne
00:56:49pour le coup,
00:56:50même si Jean-Luc Mélenchon
00:56:51vient du Trotskiste.
00:56:52Et puis,
00:56:53c'est la fin aussi
00:56:54du moindre républicanisme
00:56:55qui donne toujours
00:56:56des leçons de république
00:56:57chez la France Insoumise
00:56:58puisque,
00:56:59en fait,
00:57:00à l'inverse,
00:57:01il y a
00:57:02des gens
00:57:03qui sont
00:57:04de la France Insoumise
00:57:05puisque,
00:57:06en fait,
00:57:07Alexis Corbière,
00:57:08Raquel Garrido
00:57:09avaient le mérite
00:57:10d'être un peu moins
00:57:11islamo-gauchiste
00:57:12que les autres.
00:57:13En réalité,
00:57:14ils se sont parfois
00:57:15opposés
00:57:16aux accommodements
00:57:17déraisonnables
00:57:18et c'est vrai
00:57:19qu'ils étaient plus
00:57:20sur la ligne initiale
00:57:21de LFI
00:57:22qui, moi,
00:57:23je trouvais
00:57:24était une ligne
00:57:25plus honorable,
00:57:26d'une forme
00:57:27de gauche patriotique.
00:57:28Donc,
00:57:29ils le payent très cher.
00:57:30On voit bien que ces gens
00:57:31n'ont même pas d'amitié
00:57:32parce que Alexis Corbière
00:57:33et Jean-Luc Mélenchon,
00:57:34il l'a aidé
00:57:35à fonder ce parti.
00:57:36Donc,
00:57:37il y a une violence
00:57:38des rapports humains
00:57:39qui est aussi frappante
00:57:40et qui laisse augurer
00:57:41que s'ils étaient au pouvoir,
00:57:42eh bien,
00:57:43ça peut être...
00:57:44Sandrine Rousseau
00:57:45qui a réagi sur les réseaux sociaux
00:57:46à 9h07 ce matin.
00:57:47Jean-Luc Mélenchon,
00:57:48ta responsabilité est immense
00:57:49en ce moment historique.
00:57:50Ce n'est pas le temps
00:57:51des purges
00:57:52ou des règlements de comptes.
00:57:53Tolère l'insoumission
00:57:54dans tes rangs.
00:57:55Sois ferme
00:57:56sur les valeurs
00:57:57de lutte contre les violences
00:57:58ou alors l'histoire
00:57:59retiendra ton nom.
00:58:00S'il avait la guillotine,
00:58:02ce qui est intéressant,
00:58:03c'est qu'il y a
00:58:0424 heures,
00:58:05il y a 22 heures,
00:58:06pile poil,
00:58:07on avait une photo de famille
00:58:08hier du nouveau front populaire
00:58:09qui s'était entendu
00:58:10sur une alliance.
00:58:11En fait,
00:58:12on se rend compte
00:58:13que visiblement,
00:58:14il y a des cas
00:58:15qui continuent
00:58:16de poser de problèmes.
00:58:17Donc,
00:58:18une fois de plus,
00:58:19on va revoir
00:58:20ce qu'on avait vu
00:58:21en juin 2022
00:58:22avec la NUPES,
00:58:23c'est-à-dire
00:58:24une annonce tonitruante.
00:58:25On est d'accord sur tout.
00:58:26On a un programme commun,
00:58:27on a des investitures communes.
00:58:28Sur les investitures,
00:58:29déjà,
00:58:31je suis très frappé
00:58:32du fait que
00:58:33les partenaires,
00:58:34notamment écologistes,
00:58:35ciblent le cas
00:58:36Quatennens.
00:58:37Mais,
00:58:38pour ce qui est des sortants
00:58:39et les filles
00:58:40qui ont flotté
00:58:41avec l'antisémitisme,
00:58:42Madame Souden,
00:58:43Madame Pannot,
00:58:44Madame Pannot,
00:58:45c'est la ligne officielle.
00:58:46Là,
00:58:47personne ne proteste.
00:58:48En disant,
00:58:49attendez,
00:58:50vous avez une déclaration
00:58:51tout à fait
00:58:52plus que limite.
00:58:53Et là,
00:58:54on ne votera pas
00:58:55pour elle.
00:58:56C'est pour ça
00:58:57que je pense
00:58:58que les électeurs
00:58:59de gauche
00:59:00sociodémocrate
00:59:01qui ont préféré
00:59:02aux Européennes
00:59:03voter pour
00:59:04une partie
00:59:05n'ira pas voter.
00:59:06C'est pour ça,
00:59:07si je peux me permettre
00:59:08un mot de plus,
00:59:09que je trouve
00:59:10qu'on fait des plans
00:59:11sur la comète
00:59:12un peu trop rapide
00:59:13dans cette élection
00:59:14et je pense
00:59:15que les centres
00:59:16remonteront.
00:59:17Bon,
00:59:18Gabriel Attal
00:59:19a parlé de l'accord
00:59:20de la Honte cette semaine,
00:59:21l'accord du Front Populaire.
00:59:22Notamment,
00:59:23à cause de cette
00:59:24question
00:59:25de l'antisémitisme
00:59:26qui a peut-être été
00:59:27mis de côté
00:59:28par ces élus socialistes
00:59:29qui ont privilégié
00:59:30leur siège
00:59:31plutôt que leurs idées.
00:59:32À part Jérôme Gage
00:59:33qui a été très courageux,
00:59:34à part Manuel Valls
00:59:35qu'on entendra
00:59:36un peu plus tard
00:59:37qui a eu le courage
00:59:38lui aussi
00:59:39d'alerter
00:59:40et de condamner
00:59:41ce qu'avait fait
00:59:42François Hollande.
00:59:43François Hollande,
00:59:44président de la République
00:59:45qui a vécu,
00:59:46qui était au cœur
00:59:47du réacteur
00:59:48au moment
00:59:49de 2015
00:59:50et qui,
00:59:51aujourd'hui,
00:59:52se retrouve
00:59:53dans la même
00:59:54situation
00:59:55que François Hollande
00:59:56et qui,
00:59:57aujourd'hui,
00:59:58soutient le Front Populaire
00:59:59en disant
01:00:00mais c'est pas...
01:00:01Mais oui,
01:00:02c'est les masques
01:00:03que tombent.
01:00:04Vous avez entièrement raison.
01:00:05Et d'ailleurs,
01:00:06ils tombent tellement
01:00:07qu'on va essayer
01:00:08d'y voir un peu plus clair
01:00:09avec Michael Dos Santos.
01:00:10On voit le sujet,
01:00:11justement,
01:00:12sur cet accord,
01:00:13le Front Populaire
01:00:14et cette gauche
01:00:15qui a dit tout
01:00:16et son contraire
01:00:17du côté du Parti Socialiste.
01:00:18Si le Front Populaire
01:00:19est historique,
01:00:20la volte-face
01:00:21des leaders de la gauche
01:00:22l'est tout autant.
01:00:23Sur le papier,
01:00:24cette nouvelle union
01:00:26Pourtant,
01:00:27difficile de croire
01:00:28que les ennemis d'hier
01:00:29sont devenus
01:00:30les amis d'aujourd'hui.
01:00:31En témoignent
01:00:32les propos
01:00:33de Raphaël Glucksmann
01:00:34le 1er mai dernier,
01:00:35quelques minutes seulement
01:00:36après avoir été pris à partie
01:00:37par des militants insoumis.
01:00:38Ces gens
01:00:39sont des gens
01:00:40qui ne sont pas
01:00:41des démocrates.
01:00:42C'est tout.
01:00:43C'est pas des démocrates.
01:00:44On le voit
01:00:45dans le comportement
01:00:46interne de leur parti,
01:00:47dans leur structuration,
01:00:48dans leur discours,
01:00:49dans leur violence.
01:00:50Et nous,
01:00:51on rompt avec ça.
01:00:52Enfin,
01:00:53c'est pas
01:00:54nos amis.
01:00:55Ce ne sont pas
01:00:56nos camarades.
01:00:57Un virage
01:00:58à 180 degrés
01:00:59justifié ce vendredi
01:01:00par Raphaël Glucksmann.
01:01:01Le coprésident
01:01:02de place publique
01:01:03semble avoir fait
01:01:04dans l'urgence
01:01:05table rase
01:01:06du passé.
01:01:07La seule chose
01:01:08qui importe à mes yeux,
01:01:09c'est que le Rassemblement
01:01:10national ne gagne pas
01:01:11ses élections législatives
01:01:12et ne gouverne pas
01:01:13ce pays.
01:01:14Pour empêcher
01:01:15Jordan Bardella
01:01:16d'accéder à Matignon,
01:01:17les camarades
01:01:18du Front populaire
01:01:19ont remis les compteurs
01:01:20à zéro.
01:01:21Pourtant,
01:01:22après les attaques
01:01:23en Israël,
01:01:24Olivier Faure,
01:01:25patron du PS,
01:01:26semblait avoir rompu
01:01:27tout lien avec
01:01:28la France insoumise.
01:01:29Là où j'enrage,
01:01:30c'est que depuis
01:01:31une semaine,
01:01:32on ne parle plus
01:01:33que de la France insoumise
01:01:34qui a refusé
01:01:35de qualifier le Hamas
01:01:36d'organisation terroriste.
01:01:38Ce qui est pourtant
01:01:39une évidence.
01:01:40Front populaire
01:01:41ou Front temporaire,
01:01:42seul l'avenir
01:01:43le dira.
01:01:44A voir si cette alliance
01:01:45connaîtra le même sort
01:01:46que celui
01:01:47de la Nupes.
01:01:48Je vous propose
01:01:49vraiment de réécouter
01:01:50l'interview de Manuel Valls
01:01:51hier,
01:01:52qui était absolument
01:01:53clair sur cet accord
01:01:54qu'il trouve absolument
01:01:55scandaleux.
01:01:56Aurélien Rousseau,
01:01:57vous savez,
01:01:58l'ancien ministre
01:01:59de la Santé
01:02:00qui n'avait pas fait
01:02:01grand-chose au ministère,
01:02:02si ce n'est que
01:02:03d'être en confrontation
01:02:04avec son gouvernement.
01:02:05Il a été
01:02:06le directeur
01:02:07de cabinet
01:02:08d'Elisabeth Borne
01:02:09au moment
01:02:10de la réforme
01:02:11des retraites.
01:02:12Et donc,
01:02:13voilà,
01:02:14il va être
01:02:15candidat
01:02:16investi
01:02:17par le Front populaire.
01:02:18Le RN ne doit pas
01:02:19accéder au pouvoir
01:02:20au quotidien.
01:02:21Le RN ne doit pas
01:02:22accéder au pouvoir
01:02:23au quotidien
01:02:24de Raphaël Glucksmann
01:02:25foire de mes valeurs républicaines
01:02:26universalistes
01:02:27pour le progrès
01:02:28de l'émancipation.
01:02:29Je m'engage.
01:02:30Sauf que le 11 juin dernier,
01:02:31voilà ce qu'il avait dit.
01:02:32Convoquer l'histoire
01:02:33pour en dénaturer le message,
01:02:34c'est déjà difficile
01:02:35à accepter.
01:02:36Mais penser qu'un rassemblement
01:02:37populaire et républicain
01:02:38peut avoir les valeurs
01:02:39et notamment la lutte
01:02:40contre l'antisémitisme
01:02:41comme variable d'ajustement,
01:02:42c'est inacceptable.
01:02:43Tartuffe du week-end,
01:02:44bonjour.
01:02:45Avançons.
01:02:46Et c'est pour ça
01:02:47que vous êtes avec nous,
01:02:48l'Uni qui a ouvertement dit
01:02:49nous, l'Alliance des Droites,
01:02:50tant mieux.
01:02:51Voilà.
01:02:52L'Union nationale,
01:02:53on vote.
01:02:54Exactement.
01:02:55Nous, on a toujours défendu
01:02:56l'idée de l'Union des Droites.
01:02:57C'est déjà ce qu'on fait
01:02:58depuis 1968 à l'Uni.
01:02:59Et donc effectivement,
01:03:00quand on voit qu'il y a
01:03:01une possibilité
01:03:02d'union des droites,
01:03:03nous, au-dessus
01:03:04des partis politiques,
01:03:05on ne rentre pas dans la question
01:03:06des alliances
01:03:07et des querelles internes.
01:03:08Mais notre objectif
01:03:09et notre finalité,
01:03:10ce qu'on aimerait,
01:03:11c'est qu'il y ait
01:03:12une union des droites
01:03:13pour ces législatifs.
01:03:14A Avignon,
01:03:15il y a un jeune homme
01:03:16qui s'appelle Raphaël Arnaud.
01:03:17Les téléspectateurs ne savent pas
01:03:18qui est Raphaël Arnaud.
01:03:19C'est le leader
01:03:20d'un groupe d'extrême-gauche
01:03:21appelé la Jeune Garde.
01:03:22Cet homme est fiché S.
01:03:23Il pourrait retrouver
01:03:24les bancs de l'Assemblée nationale.
01:03:25Voilà où on en est aujourd'hui.
01:03:26Et il se présentait
01:03:27sous la bannière NPR en 2022,
01:03:28mais cette fois-ci,
01:03:29c'était à Lyon.
01:03:30Donc là, il est parachuté
01:03:31dans une circonscription,
01:03:32la première à Avignon,
01:03:33dans la première circonscription
01:03:34du Vaucluse,
01:03:35où il pourrait gagner.
01:03:36Voyons le sujet,
01:03:37on en parle juste après.
01:03:38Un militant ultra-violent
01:03:39au palais Bourbon,
01:03:40tel est le souhait
01:03:41de Jean-Luc Mélenchon.
01:03:42Raphaël Arnaud
01:03:43allait faveur du leader
01:03:44de la France insoumise
01:03:45pour se présenter
01:03:46dans la première circonscription
01:03:47du Vaucluse.
01:03:48Ce militant lyonnais
01:03:49a été convoqué par la police
01:03:50en mai dernier
01:03:51pour apologie du terrorisme.
01:03:52Une annonce faite par la Jeune Garde,
01:03:53un collectif antifasciste
01:03:54d'extrême-gauche
01:03:55dont il est le porte-parole.
01:03:56C'est l'organisation
01:03:57de la Jeune Garde
01:03:58qui s'appelle
01:03:59l'Assemblée nationale.
01:04:00C'est l'organisation
01:04:01de la Jeune Garde
01:04:02qui s'appelle
01:04:03un collectif antifasciste
01:04:04d'extrême-gauche
01:04:05dont il est le porte-parole.
01:04:06C'est l'organisation
01:04:07juive européenne,
01:04:08association qui au nom
01:04:09de la lutte
01:04:10contre l'antisémitisme
01:04:11s'acharne surtout
01:04:12à défendre l'agenda
01:04:13du gouvernement
01:04:14de l'extrême-droite israélienne
01:04:15et à faire taire
01:04:16toutes les voies
01:04:17de solidarité
01:04:18avec la Palestine.
01:04:19Un parachutage
01:04:20qui indigne
01:04:21les élus locaux.
01:04:22D'après la Provence,
01:04:23le parti socialiste
01:04:24a déposé un recours
01:04:25dans l'espoir
01:04:26de récupérer
01:04:27cette circonscription
01:04:28au profit
01:04:29de la France insoumise.
01:04:30Catherine Jaouen,
01:04:31députée sortante
01:04:32du Rassemblement national,
01:04:33a, elle, appelé
01:04:34au boycott
01:04:35de sa candidature.
01:04:36J'appelle tous les candidats
01:04:37de l'arc républicain
01:04:38et démocrate
01:04:39à dénoncer
01:04:40cette candidature
01:04:41et à se mobiliser
01:04:42pour faire barrage
01:04:43à l'extrémisme politique
01:04:44des LFI.
01:04:45Lors des législatives
01:04:46de 2022,
01:04:47Raphaël Arnaud
01:04:48avait échoué
01:04:49sous une autre bannière,
01:04:50celle du nouveau parti
01:04:51anticapitaliste.
01:04:52Éliminé au premier tour,
01:04:53le militant lyonnais
01:04:54avait recueilli
01:04:55près de 7% des voix
01:04:56dans la deuxième
01:04:57circonscription du Rhône.
01:04:58Alors, Yven Lecauze,
01:04:59dans son discours
01:05:01Alors, Yven Lecauze,
01:05:02dans vos actions militantes,
01:05:03est-ce que vous avez
01:05:04déjà été face
01:05:05à cette fameuse
01:05:06jeune garde ?
01:05:07Oui, évidemment.
01:05:08Nous, quand on est
01:05:09militant de droite,
01:05:10on fait systématiquement
01:05:11face à cette jeune garde.
01:05:12On est régulièrement
01:05:13agressé,
01:05:14que ce soit sur les endroits
01:05:15où elles sont implantées,
01:05:16à Lyon, Lille,
01:05:17Strasbourg,
01:05:18Marseille, Paris.
01:05:19C'est là où la jeune garde
01:05:20est implantée,
01:05:21où elle mène
01:05:22des actions violentes.
01:05:23C'est son objectif,
01:05:24c'est pour ça qu'elle a été créée
01:05:25contre les militants de droite.
01:05:26Donc ça peut aussi bien
01:05:27être à l'Uni que dans
01:05:28des partis politiques de droite
01:05:29c'est réellement d'être
01:05:30le bras armé
01:05:31de l'extrême gauche
01:05:32et donc de s'en prendre
01:05:33physiquement aux militants.
01:05:34Moi, par exemple,
01:05:35en février dernier,
01:05:36devant l'université Lyon 3,
01:05:37lorsqu'ils m'avaient reconnu,
01:05:38j'avais été menacé
01:05:39directement par la jeune garde.
01:05:40Alors, comme on était
01:05:41en plein jour
01:05:42et qu'ils n'étaient pas masqués,
01:05:43forcément,
01:05:44ils n'ont pas pu agir.
01:05:45Mais ils agissent la nuit,
01:05:46cagoulés,
01:05:47et après,
01:05:48ils mettent leurs exploits
01:05:49sur les réseaux sociaux.
01:05:50Bon, c'est des accusations
01:05:51qui sont graves quand même,
01:05:52Yven Lecauze.
01:05:53Moi, j'essaie de comprendre
01:05:54pourquoi ce groupe,
01:05:55s'il est si dangereux que ça,
01:05:56pourquoi il n'a jamais
01:05:57été dissous ?
01:05:58Puisqu'on a vu
01:05:59des groupuscules,
01:06:00qu'ils soient d'extrême gauche
01:06:01ou d'extrême droite,
01:06:02dissous ces derniers mois
01:06:03par le ministre de l'Intérieur.
01:06:04On se pose la même question.
01:06:05Pourtant,
01:06:06il y a pas mal d'hommes
01:06:07politiques de droite
01:06:08qui demandent cette dissolution.
01:06:09Par exemple,
01:06:10Eric Ciotti,
01:06:11encore récemment,
01:06:12qui en a fait la demande.
01:06:13Et malheureusement,
01:06:14pour l'instant,
01:06:15le gouvernement
01:06:16n'entend pas raison.
01:06:17Mais on espère que plus tard,
01:06:18peut-être avec un nouveau gouvernement,
01:06:19on puisse voir
01:06:20cette dissolution arriver.
01:06:21Bon,
01:06:22on n'est pas encore certains
01:06:24qu'il s'est présenté
01:06:25comme un investi
01:06:26dans cette première circonscription
01:06:27du Vaucluse.
01:06:28Mais ça peut encore bouger
01:06:29jusqu'à dimanche 18h.
01:06:30Après,
01:06:31ça sera officiel.
01:06:32Oui,
01:06:33ça peut bouger
01:06:34parce qu'on a d'un côté
01:06:35un peu comme
01:06:36toutes les investitures
01:06:37dont on vient de parler
01:06:38du nouveau Front populaire.
01:06:39Jean-Luc Mélenchon
01:06:40qui aimerait le voir sur place
01:06:41et le Parti Socialiste
01:06:42qui dit non,
01:06:43il faut changer de candidat.
01:06:44Alors on verra
01:06:45s'il reste à peu près
01:06:46un peu plus de 24h
01:06:47pour décider.
01:06:48Mais on voit bien
01:06:49que Jean-Luc Mélenchon
01:06:50a envie sans doute
01:06:51d'aller jusqu'au bout.
01:06:52Il a réussi finalement
01:06:53à ce que toutes ces demandes
01:06:54soient acceptées.
01:06:55Donc,
01:06:56est-ce qu'il y a une raison ?
01:06:57Il fait ce qu'il veut.
01:06:58Il a le plus de sièges.
01:06:59Je pense qu'il y en a un.
01:07:00Il ne fait pas ce qu'il veut
01:07:01quand même,
01:07:02y compris dans le texte
01:07:03dont ils ont rédigé.
01:07:04C'est lui.
01:07:05Mais je pense qu'il y aura
01:07:06un dissident socialiste
01:07:07dans cette circonscription.
01:07:08Ah,
01:07:09vous pensez qu'il y aura
01:07:10finalement face
01:07:11à les bonnes
01:07:12l'Union populaire ?
01:07:13Donc là,
01:07:14dans cette circonscription
01:07:15ils vont mettre quelqu'un
01:07:16donc ça va être
01:07:17deux Fronts populaires,
01:07:18c'est ça ?
01:07:19Non,
01:07:20un dissident.
01:07:21C'est quand même,
01:07:22je pense,
01:07:23important de comprendre
01:07:24que là,
01:07:25le Front populaire
01:07:26n'a rien à voir avec l'ANUPS
01:07:27parce qu'on fait souvent
01:07:28la comparaison
01:07:29mais là,
01:07:30sur ce Front populaire
01:07:31qui est réellement
01:07:32un Front anti-France,
01:07:33on a également le NPA.
01:07:34Attendez,
01:07:35laissez-le terminer.
01:07:36Le NPA qui a été intégré,
01:07:37le NPA qui a été poursuivi
01:07:38pour apologie du terrorisme
01:07:39et pareil,
01:07:40on a la Jeune Garde
01:07:41qui a appelé à rejoindre
01:07:42ce Front populaire.
01:07:43La Jeune Garde,
01:07:44un mouvement,
01:07:45je le répète,
01:07:46d'ultra-gauche
01:07:47qui prône la violence.
01:07:48Donc,
01:07:49on a le NPA
01:07:50qui rejoint directement
01:07:51le Hamas
01:07:52et la Jeune Garde
01:07:53qui rejoint
01:07:54ce Front populaire.
01:07:55Donc,
01:07:56on est sur une dimension
01:07:57bien plus radicale encore
01:07:58que l'était l'ANUPS
01:07:59qui était pourtant déjà
01:08:00bien d'extrême-gauche.
01:08:01Non mais c'est totalement
01:08:02des radicaux évidemment
01:08:03mais n'oubliez pas
01:08:04le mot anti-France.
01:08:05Personne,
01:08:06ça a été très bien dit
01:08:07tout à l'heure,
01:08:08personne n'a le monopole
01:08:09du patriotisme.
01:08:1030 ans après,
01:08:11on réclame
01:08:12des comptes
01:08:13au Rassemblement national
01:08:14pour des propos tenus
01:08:15par Jean-Marie Le Pen
01:08:16il y a 30 ans.
01:08:17Là,
01:08:18on peut dire
01:08:19que le 7 octobre
01:08:20est un acte de résistance
01:08:21et puis,
01:08:22tout est oublié
01:08:23parce qu'on a signé
01:08:24un mot de papier.
01:08:25Je suis désolé,
01:08:26il y a des choses
01:08:27qui relèvent effectivement
01:08:28de l'anti-France,
01:08:29d'une forme de trahison
01:08:30des valeurs occidentales.
01:08:31Qu'est-ce que vous passez
01:08:32à l'anti-France ?
01:08:33Il y a quand même
01:08:34une matrice commune
01:08:35à cette Nouvelle-Gauche
01:08:36qui est moins opposée
01:08:37qu'on le dit,
01:08:38c'est la détestation
01:08:39effectivement
01:08:40de la culture française,
01:08:41la volonté
01:08:42de déconstruire
01:08:43la culture française
01:08:44et de la déconstruction
01:08:45de la culture française.
01:08:46Donc,
01:08:47c'est la détestation
01:08:48de la culture française,
01:08:49la volonté de déconstruire
01:08:50tout ce qui fait
01:08:51notre héritage commun.
01:08:52Donc oui,
01:08:53d'une certaine manière,
01:08:54je trouve qu'il y a
01:08:55une idéologie anti-française
01:08:56qui s'installe
01:08:57dans une partie de la gauche.
01:08:58L'anti-France,
01:08:59par exemple,
01:09:00c'est lorsqu'il y a
01:09:01des émeutes.
01:09:02On vous explique,
01:09:03je voyais ce très beau
01:09:04feu d'artifice
01:09:05du côté du NPA
01:09:06si je ne m'abuse.
01:09:07Quand on décroche
01:09:08les drapeaux français.
01:09:09Quand on décroche
01:09:10les drapeaux, etc.
01:09:11Imaginez un seul instant
01:09:12et c'est pour ça
01:09:13que dès le début,
01:09:14je vous parlais
01:09:15d'un candidat
01:09:16qui appartenait au ZOAV.
01:09:17Mais tout le monde
01:09:18en parlerait.
01:09:19Tout le monde
01:09:20crierait au scandale.
01:09:21Non, mais attendez.
01:09:22Donc, voilà.
01:09:23Le débat n'est pas là.
01:09:24Oui, le débat,
01:09:25c'est fini.
01:09:26C'est totalement aberrant.
01:09:27Eh bien, voilà.
01:09:28Appelez ça
01:09:29comme vous voulez.
01:09:30C'est un type
01:09:31qui est un type violent
01:09:32connu pour sa violence.
01:09:33Bien sûr.
01:09:34Je vous remercie.
01:09:35C'était un plaisir
01:09:36d'être avec vous
01:09:37ce samedi matin.
01:09:38Je vais dans un instant
01:09:39vous annoncer
01:09:40ce que va faire
01:09:41Brigitte Millot.
01:09:42Vous avez intérêt
01:09:43à rester parce que
01:09:44c'est passionnant.
01:09:45Puisque dans quelques minutes,
01:09:46on retrouve
01:09:47Dr Millot, Brigitte,
01:09:48qui nous expliquera
01:09:49pourquoi c'est utile
01:09:50de transpirer.
01:09:51Et bien sûr,
01:09:52elle ne nous dira que faire
01:09:53quand on transpire.
01:09:54Quand on transpire trop.
01:09:55C'est vrai que
01:09:56dans cette campagne,
01:09:57ça peut être utile
01:09:58à beaucoup de gens.
01:09:59C'est vrai que
01:10:00ça va nous donner
01:10:01quelques coups de chaud
01:10:02cette campagne
01:10:03législative.
01:10:04Merci à tous les cinq.
01:10:05L'info se poursuit sur CNews.
01:10:06Dans un instant,
01:10:07c'est Dr Millot.