Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, était l'invité d'Apolline de Malherbe ce lundi 17 février sur RMC et BFMTV. Il est revenu sur l'affaire Bétharram, dans laquelle François Bayrou est accusé, notamment par la gauche, d'avoir couvert les faits.
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00:00Évidemment que cette journée, elle était utile.
00:02Maintenant, le sujet, c'est aussi un sujet…
00:04– Vous ne demandez plus la démission, vous ne dites plus le mot démission.
00:06– Attendez, je vais y venir, Pauline de Malherbe,
00:08parce que le plus important dans cette affaire,
00:10c'est d'abord que la parole des victimes soit reconnue.
00:12Maintenant, il y a un problème politique qui a été posé,
00:15c'est que quand nous venons devant l'Assemblée nationale
00:17et que nous interrogeons le Premier ministre mardi dernier,
00:20le Premier ministre dit « je n'ai jamais été informé de rien ».
00:23Et puis, on apprend depuis qu'un juge d'instruction, qu'une ancienne victime…
00:28Hier soir, on apprenait à la télévision qu'un gendarme
00:31qui a été en charge d'une première enquête pour violences sexuelles
00:36disait « ah ben non, M. Bayrou, pour le juge, il est venu nous rencontrer
00:40pour nous demander des informations sur le sujet ».
00:42Le gendarme nous dit « M. Bayrou est intervenu dans la procédure judiciaire »
00:46et donc le Premier ministre a menti devant la représentation nationale.
00:50Et moi, je fais partie des gens qui pensent que quand on ment
00:52devant la représentation nationale, quand on n'a rien fait
00:55face à des accusations et face à des faits d'une telle gravité,
00:58on ne peut pas rester décemment Premier ministre.
01:00Donc oui, évidemment que je considère encore plus après la journée de samedi
01:04que le Premier ministre ne peut plus rester en fonction.