Avec Yves Puget, directeur de la rédaction du magazine LSA
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Avec nous, ça nous concerne Yves Puget, qui dirige la rédaction du magazine LSA. Yves Puget, bonjour. — Oui, bonjour.
00:10— Yves, les négociations commerciales traditionnelles ont lieu donc chaque année, en début d'année.
00:16Elles vont se terminer, négociations entre industriels et distributeurs. Elles vont s'achever le 1er mars, c'est-à-dire samedi, à minuit.
00:24Elles sont historiquement conflictuelles. Et elles le sont aussi cette année. — Oui. Tous les ans, on me dit la même chose.
00:32« Yves, je t'assure, c'est vraiment plus dur que l'année dernière ». Et ça fait 30 ans qu'on me dit ça.
00:36— Bon. Évidemment, nous, consommateurs, nous sommes très intéressés. Pourquoi ? Parce que c'est à l'issue de ces négociations
00:42que seront fixés les prix des produits que nous allons acheter dans nos grandes surfaces. Et j'aimerais beaucoup avoir
00:49quelques informations sur les prix. Hausses et baisses. Quels sont les produits qui vont coûter plus cher ?
00:56Et quels sont ceux qui coûteront moins cher ? — Alors d'abord, effectivement, on part... Après 2 ans de forte inflation,
01:02plus de 20 %, ce qui est très lourd pour les Français. Est-ce qu'on va retrouver les prix d'avant ? Non.
01:07Quand on parle de baisse, on va aller par exemple sur l'hygiène, beauté, l'entretien. L'année dernière, c'est moins 2 %.
01:12C'est pas moins... — Donc ça va continuer, la baisse. — Ça va un petit peu continuer. — Sur tout ce qui est hygiène, beauté,
01:17les produits d'entretien. — Après, tous les secteurs de l'alimentaire ne vont pas baisser. Ne vont pas baisser. Pourquoi ?
01:22Parce qu'il y a toujours le coût de la matière première et la rareté de la matière première. On peut dire que le café,
01:28le chocolat, le jus d'orange, ça va continuer de monter. Jus d'orange, il y a un vrai problème d'approvisionnement.
01:33Et puis d'autres secteurs, le blé va plutôt baisser. Donc on va dire que les pâtes vont baisser. Donc globalement,
01:39on va arriver sur... — Tout ce qui est céréales, ça va baisser, si je comprends bien. — Voilà. Exactement.
01:43— Et tout ce qui est effectivement produits frais... Enfin produits frais et produits même. Bon, vous parliez du jus d'orange,
01:51du café, produits qui viennent de loin. — En gros, le petit-déjeuner va augmenter. — Oui. Le petit-déjeuner va augmenter, oui.
01:58— Va augmenter. Après, tout le monde va se jeter un petit peu les chiffres à la figure, les chiffres qui vont les intéresser.
02:04Mais globalement, très probablement, 2025, on sera sur une très légère inflation. — Oui, très légère inflation.
02:11— Très légère, ça veut dire moins d'inflation que les années précédentes sur les produits. — Fort heureusement.
02:15— Fort heureusement, oui. Fort heureusement. Fort heureusement. Et tout ce qui est produits frais...
02:20— Tout ce qui est produits frais... Alors moi, j'adore tous ceux qui arrivent à prédire le coût des produits frais à l'année.
02:25Ça dépend de la saison. Et moi, je n'ai pas de boule de cristal. Est-ce que la saison en production sera bonne ?
02:31Donc les produits frais, ça dépend de la production et ça dépend de la consommation. S'il y a surconsommation ou sous-consommation,
02:37les prix ne seront pas les mêmes. — Les prix ne seront pas les mêmes. Il y a tout de même un début de diversification
02:43dans l'agriculture française. J'ai vu ça. On produit même de la vanille, maintenant. On fait du gingembre.
02:52On produit en France... Enfin c'est une toute petite quantité. — Oui, oui. Il y a des tentatives de relocalisation.
02:58Mais le vrai problème de l'agriculture française, c'est de retrouver ce qu'ils ont abandonné à tort ces dernières années,
03:04malheureusement pour de bonnes ou de mauvaises raisons, c'est-à-dire c'est l'entrée de gamme et le cœur de gamme.
03:09On a laissé certains pays nous approvisionner en cœur de gamme. À force de parler valorisation, valorisation, valorisation,
03:16on est devenu trop cher. De temps en temps, c'est de la valorisation imposée par l'État avec des normes, des taxes, etc.
03:21Et de temps en temps, ce sont des choix qui... — Alors c'est vrai que les produits français sont excellents, absolument excellents,
03:27mais ils sont chers. Ils sont un peu plus chers. — Mais ils sont chers. Donc là, l'État doit se poser la question de sa responsabilité.
03:32Pourquoi nos produits agricoles sont-ils plus chers qu'ailleurs ? — Voilà. Bah ça, c'est une bonne question.
03:36Tiens, je vais au Salon de l'agriculture vendredi. On va poser peut-être cette question. Je recevrai Annie Gennevard,
03:41ministre de l'Agriculture, à 8 h 30. Tiens, bonne question à lui poser. Il est 7 h 30. Merci. On vous retrouve demain.
03:48Il est 7 h 30. Vous êtes sur Sud Radio, bien sûr. Le temps avec vous, Rémi André.