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00:00Et j'avais envie de revenir sur ce fait divers, ça ne vous a pas échappé, cet incident,
00:16cette ultra-violence a tremblé en France en Seine-Saint-Denis à l'issue d'un différent
00:20routier, en l'occurrence il s'agissait d'un refus de priorité, et bien des individus
00:25sont venus cribler de tirs de kalachnikovs, d'armes de guerre, donc une façade, la façade
00:31d'une maison.
00:32Écoutez les habitants justement de Tremblay en France qui ont témoigné ce matin sur
00:36ces news sur l'insécurité dans leur commune.
00:38Le problème c'est qu'on se rend compte qu'il y a un manque de sécurité, d'une
00:43simple altercation d'un refus de priorité, voilà on peut en arriver, donc c'est vraiment
00:46quand même, ça fait peur de ce côté-là.
00:48Sur le coup ça m'a fait peur, donc j'étais là dans la maison aussi, donc elle a éteint
00:52les lumières et puis on a attendu que ça se passe, mais on a entendu des cris dehors.
00:56Vous avez vu la maison dans l'état où elle est ? Même si c'est des balles qui sont
01:00au-dessus, mais ça fait toujours peur.
01:02C'était un petit bled, on se dit petit bled tranquille, ben non, il n'y a plus de petit
01:09bled tranquille.
01:10Ouais, il n'y a plus de petit bled tranquille, une espèce de fatalisme.
01:13L'un des suspects a été interpellé, il est actuellement en garde à vue, avec en
01:18effet, ça commence par une broutille, puis quelques heures après, ces personnes reviennent
01:27et vident un chargeur de Kalachnikov sur une maison, avec très certainement, on l'a déjà
01:32évoqué sur ces ondes et lors de nos débats et nos échanges, vous savez, ce qui rapproche
01:37aussi le commerce de la drogue, je ne fais pas l'enquête avec l'enquête, mais avec
01:40la diffusion massive d'armes de guerre, c'est-à-dire que ces deux fléaux se nourrissent.
01:46Donc j'espère qu'il y aura une réponse judiciaire rapide et ferme.
01:50Oui, parce que là, effectivement, les auteurs des tirs ont été identifiés.
01:53Et avec en effet, des armes de guerre qui aujourd'hui circulent dans notre pays et
01:57souvent en lien avec le narcotrafic.
01:59Yves-Henri Aufol.
02:00Des armes de guerre qui font la guerre, c'est une scène de guerre, c'est une scène de
02:04guerre qui existe peut-être en Syrie d'ailleurs, puisqu'on en parlait, ou au Liban, enfin
02:07ce sont des scènes de guerre qui sont ahurissantes, des scènes de guerre dont on devine d'ailleurs
02:11quel est le profil de ceux qui les ont menées.
02:13On n'a pas d'élément pour le dire, mais enfin, on voit bien malgré tout que la contre-société
02:18qui s'est installée contre précisément l'ordre républicain produit ces genres de
02:22violences, produit ces genres de banalisation d'abord de l'usage des armes qui laissent
02:28voir ce que pourrait être demain une guerre civile.
02:30C'est d'ailleurs un peu un police de guerre civile.
02:32En plus, on n'est pas dans un règlement de comptes entre narcotrafiquants.
02:34C'est juste pour humilier, pas pour une sorte d'énervement, donc on voit bien le profil
02:39de ces jeunes délinquants qui se cachent derrière maintenant et qui n'ont plus aucune retenue.
02:42Ceci a été décrit maintes fois, mais là, effectivement, ils le font avec une banalisation
02:47de la violence, c'est une chose, et une banalisation des armes de la violence qui est quand même
02:50beaucoup plus grave.
02:51Et donc, on ne peut faire que ce constat-là de dire que nous sommes démunis face à cela.
02:57Je ne sais pas quelles sont les conclusions à en tirer, mais cela fait froid dans le dos.
03:01Et en tout cas, je ne vois pas la réponse d'État qui soit à proportion de ce qui se
03:10passe aujourd'hui.

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