• il y a 9 mois
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur le traitement médiatique de la mort d’Alexeï Navalny, l’opposant russe à Poutine, avec le deux poids deux mesures des prisonniers politiques en Occident !
Le dossier du jour sera un débunkage de la panthéonisation de Missak Manouchian et des polémiques autour de la présence de Marine Le Pen à la cérémonie.
Enfin, les pastilles de l’info :
1) Les ciseaux de la censure : Les suites de l’affaire CNews
2) Carton rouge : Un imam radical tunisien qualifie le drapeau tricolore de satanique
3) Le coup de gueule : Agression du jeune Allemand, Fillip, par des racailles
4) Le bon point mainstream : Jordan Bardella reçoit une médaille des CRS
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Sonia Mabrouk, une amoureuse de la France qui selon Thomas Legrand ne serait pas une vraie journaliste !

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Portrait piquant : Sonia Mabrouk
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News
Transcription
00:00 [Générique]
00:22 Bonjour à tous chers téléspectateurs de TV Liberté
00:25 et bienvenue dans ce "Immédiat" numéro 479.
00:28 Bonjour Jean-Yves.
00:28 Bonjour Lucas.
00:30 Aujourd'hui, dans l'image de la semaine,
00:31 nous allons revenir sur la mort d'Alexei Navalny,
00:34 cet opposant russe à Vladimir Poutine.
00:36 On verra qu'il y a un complotisme autorisé
00:39 et surtout un deux poids deux mesures
00:41 concernant les prisonniers politiques.
00:43 Le dossier du jour, quant à lui,
00:44 sera consacré à la panthéonisation de Missak Manoukian
00:48 et les polémiques qui ont entouré cet événement.
00:50 Nous n'oublierons pas les habituelles pastilles de l'info.
00:53 Le portrait piquant du jour sera consacré à Sonia Mabrouk,
00:57 une journaliste amoureuse de la France,
00:59 faite par Claude Chollet, comme d'habitude.
01:01 N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de la partager,
01:04 de vous abonner ou de vous réabonner à TV Liberté.
01:07 Et c'est parti pour ce numéro 479 d'Immédiat.
01:11 La météo de l'info est en mode propagande.
01:15 C'est l'exploitation éhontée de la panthéonisation de Manoukian.
01:20 Il y a eu 1 008 fusillés au Mont Valérien.
01:23 Alors pourquoi avoir choisi le seul Manoukian pour le Panthéon ?
01:28 Il ne s'agit pas ici de remettre en question la mort héroïque de Manoukian,
01:33 mais de comprendre pourquoi lui et nul autre est mis en valeur.
01:38 En 1944, les autorités d'occupation avaient polarisé leur hostilité à la Résistance
01:44 en choisissant de surmédiatiser le groupe Manoukian
01:49 parce qu'il était composé d'étrangers,
01:51 souvent juifs et toujours communistes.
01:55 Cela leur évitait de parler des résistants patriotes français de droite.
02:01 70 ans plus tard, c'est la même discrimination nationale et politique
02:07 qui conduit à nouveau à mettre en avant le groupe Manoukian.
02:12 Pour mieux faire oublier les résistants de droite
02:15 et même, hors escroc référence, d'extrême droite.
02:20 [Générique]
02:23 L'image de la semaine, c'est la mort d'Alexei Navalny,
02:27 le premier opposant russe à Vladimir Poutine,
02:29 et décédé à 47 ans dans une colonie pénitentiaire dans l'Arctique.
02:34 Alors pour le moment, les circonstances de son décès demeurent floues
02:37 et bien sûr les médias ont beaucoup titré sur cet événement.
02:41 Selon le journal La Croix, l'administration pénitentiaire russe
02:43 a annoncé vendredi 16 février le décès de l'opposant,
02:47 le prisonnier Alexei Navalny s'est senti mal après une promenade
02:51 et a presque immédiatement perdu connaissance.
02:54 Pour l'heure, ses proches ne peuvent pas accéder à la dépouille.
02:58 Les Occidentaux ont bien évidemment accusé immédiatement Vladimir Poutine
03:02 d'être derrière ce "meurtre",
03:06 d'autant plus que la mère d'Alexei Navalny
03:10 a déclaré avoir vu son fils le 12 février dernier dans sa colonie pénitentiaire
03:16 alors qu'il était en bonne santé et "du mort joyeuse".
03:20 Est-ce que vous avez un commentaire à faire sur cette mort, Jean-Yves ?
03:22 – Un commentaire de prudence d'abord, parce que… plusieurs choses.
03:30 D'abord, il n'est pas certain que Navalny soit l'opposant numéro un à Vladimir Poutine,
03:35 c'est l'opposant numéro un à Vladimir Poutine vu par les Occidentaux,
03:39 vu par les Russes, ce n'est pas sûr, il est peu connu.
03:43 – Il était emprisonné pour extrémisme.
03:45 – Il était emprisonné pour extrémisme, bon voilà,
03:48 c'est du vocabulaire qu'on connaît bien,
03:51 en France aussi ou en Occident aussi, on emprisonne pour extrémisme.
03:55 La deuxième chose, c'est qu'on ne connaît pas les circonstances de sa mort,
04:00 apparemment c'est une crise cardiaque qui peut être naturelle,
04:04 qui peut avoir été provoquée, par qui ?
04:07 Bon, tout ça est quand même bien l'incertain,
04:12 on ne voit pas bien d'ailleurs quel est l'intérêt de Poutine de le tuer maintenant,
04:16 au moment où il y a à nouveau un effort occidental en faveur de l'Ukraine,
04:21 mais on ne peut rien exclure, je crois que dans cette affaire-là,
04:24 on ne sait pas grand-chose,
04:26 et donc il faut se méfier de la nuée de commentaires, voilà.
04:32 – La veuve de l'opposant russe Alexei Navalny, Lulia Navalnaya,
04:37 a accusé le président russe, bien sûr, d'avoir tué son mari,
04:40 dans une vidéo publiée lundi, elle dit "il y a trois jours,
04:43 Vladimir Poutine a tué mon mari, Alexei Navalny,
04:46 Poutine a tué le père de mes enfants",
04:48 et le compte Twitter de l'épouse de Navalny a d'ailleurs été suspendu
04:52 par la plateforme pour spam.
04:54 Ces faits s'inscrivent dans un contexte un peu particulier,
04:57 puisque le 9 février dernier, Elon Musk permettait l'interview de Poutine
05:02 par Tucker Carlson, réputé proche de Donald Trump
05:05 et opposé au soutien américain à l'Ukraine.
05:09 Elon Musk a d'ailleurs aussi été critiqué pour avoir coupé
05:12 les réseaux Starlink à l'époque aux Ukrainiens.
05:16 J'en arrive quand on va dans l'analyse.
05:17 Ce qu'on constate, c'est une sorte de deux poids, deux mesures,
05:22 en matière de prisonniers politiques.
05:23 Les Russes ne seraient pas les seuls à faire des prisonniers politiques
05:27 et à pratiquer de mauvais traitements.
05:29 Il y aurait ceux qui sont autorisés et ceux qui sont interdits.
05:33 Si on vient plutôt du côté de l'Occident,
05:35 le premier exemple qu'on peut citer, c'est Julian Assange, bien sûr.
05:39 Pour rappel, Assange a publié des documents secrets américains
05:42 concernant la guerre en Irak, l'Afghanistan ou des mails du Parti démocrate.
05:47 Aujourd'hui, il est emprisonné au Royaume-Uni,
05:49 menacé d'extradition vers les États-Unis
05:52 où il est menacé de 175 ans de prison pour espionnage.
05:56 On pourrait faire un parallèle aussi entre le traitement médiatique
05:59 du complotisme autorisé et celui qui est interdit.
06:03 Par exemple, sur la mort en prison d'un certain Jeffrey Epstein.
06:06 Si on remettait en cause la version officielle à l'époque,
06:09 c'était du complotisme.
06:10 Par contre, si on remet en cause la version russe,
06:13 là, c'est tout à fait autorisé.
06:14 Il n'y a pas de problème.
06:16 Deux poids, deux mesures entre Navalny et Julian Assange,
06:20 deux poids, deux mesures sur le complotisme.
06:22 Que peut-on dire de ce traitement médiatique ?
06:25 Il y a les bons et les mauvais prisonniers politiques.
06:29 Navalny est un bon prisonnier politique
06:31 puisque c'est un prisonnier politique de la Russie.
06:35 Assange est un mauvais prisonnier politique
06:38 puisque c'est un prisonnier politique des États-Unis d'Amérique,
06:41 en tout cas à la demande des États-Unis d'Amérique.
06:44 Il n'est d'ailleurs pas très en forme, Assange,
06:48 puisqu'il est détenu pour le moment en Grande-Bretagne
06:50 en attendant son extradition dans des conditions extrêmement dures.
06:54 Mais Assange, on en parle peu.
06:58 On ne parle pas non plus,
07:00 on n'a pas parlé de Tommy Robinson
07:04 qui est un lanceur d'alerte britannique
07:08 qui a fait plusieurs mois de prison,
07:11 tout simplement, tout simplement, on a peine à le croire,
07:14 tout simplement parce qu'il avait rapporté
07:19 sur une chaîne visuelle
07:23 le procès des gangs pakistanais
07:27 ayant violé des jeunes filles et séquestré des jeunes filles britanniques.
07:31 Simplement pour avoir rapporté un procès,
07:33 il avait fait plusieurs mois de prison en Angleterre.
07:39 C'est aussi un détenu politique, c'était aussi un détenu politique.
07:43 On pourrait aussi citer la France.
07:44 On n'a rien à envier à nos voisins britanniques
07:46 avec l'affaire de Romain Surizère
07:48 où des jeunes étaient sortis dans la rue
07:50 après le meurtre de Thomas Akrépole
07:52 pour manifester leur mécontentement
07:54 et ils ont été enfermés de manière préventive
07:57 alors mercredi, donc hier,
07:59 le tribunal de Valence a rendu un jugement
08:02 qui leur donne de la prison avec sursis.
08:04 Mais quand on regarde bien les faits,
08:06 il y avait quand même quelques problèmes
08:07 dans ces fonctionnements juridiques.
08:10 – Alors il y a eu effectivement,
08:11 ils ont été condamnés à de la prison avec sursis
08:13 mais ils ont déjà fait six semaines de prison préventive.
08:18 Bon, la prison préventive existe en France
08:21 et il peut arriver qu'on fasse de la prison préventive
08:25 non couverte par la peine, ce qui est leur cas,
08:27 sauf que dans ce cas particulier,
08:31 la cour d'appel au-dessus de Valence
08:35 avait considéré qu'ils avaient été détenus sans base légale.
08:42 Et donc s'ils avaient été détenus sans base légale,
08:45 c'était donc bien précisément pour des raisons politiques
08:49 qu'ils avaient eu un traitement différent.
08:51 Donc au sens de la Cour européenne des droits de l'homme,
08:55 ces six jeunes ont été des détenus politiques.
08:58 Alors je sais bien qu'en France, on dit "mais non,
09:00 ce n'est pas possible, ce n'est pas possible".
09:02 Mais si c'est possible, alors c'est vrai que pour le moment,
09:05 c'est marginal, c'est à bas bris parce que ça concerne peu de monde.
09:10 C'est surtout à bas bris parce que les médias n'en parlent pas.
09:13 Voilà, mais c'est un début tout à fait inquiétant.
09:17 – Jean-Yves, avec ces exemples,
09:18 est-ce que l'Occident peut vraiment donner des leçons à la Russie ?
09:21 – Alors, la Russie et le monde européen ou le monde occidental
09:28 viennent d'un régime historique très différent.
09:32 La Russie a toujours été une autocratie.
09:36 Elle a été une autocratie sous le Tsar.
09:38 Elle a été une autocratie, pire qu'une autocratie,
09:42 un totalitarisme redoutable pendant la période soviétique
09:46 qui a quand même duré 70 ans, et elle reste une autocratie.
09:52 Donc, qu'il y ait des détenus politiques en Russie,
09:56 ça s'inscrit assez bien dans le cours historique de la Russie.
10:03 C'est plus surprenant en Occident, qui s'est longtemps appelé le "monde libre"
10:09 à l'époque de la lutte contre l'Union soviétique,
10:12 et qui en fait commence à pratiquer la répression politique
10:17 et la détention politique.
10:19 Donc, il y a une évolution.
10:21 La Russie actuelle est plutôt plus libérale que ce qu'elle a été par son passé,
10:27 et l'Europe et le monde libre
10:30 est plutôt beaucoup moins libéral que par le passé.
10:33 Donc, il y a des évolutions contrastées.
10:35 – Les courbes se croisent.
10:36 – Peut-être pas encore, mais on peut le craindre.
10:40 Après avoir parlé de l'actualité médiatique à l'international,
10:44 nous allons désormais retourner en France.
10:47 Nous allons débunker, ou plutôt démythifier en bon français,
10:51 la panthéonisation de Missak Manoukian
10:54 et les polémiques qui ont entouré cette cérémonie.
10:56 C'est parti dans le Dossier du jour.
10:59 Le Dossier du jour est consacré à la panthéonisation de Missak Manoukian,
11:07 ce résistant arménien fusillé au Mont-Valérien par les Allemands en 1944,
11:12 et bien sûr, le journal Libération, titre "Aux étrangers, la France enfin reconnaissante".
11:19 Et il y a eu des polémiques entourant cette panthéonisation.
11:22 En effet, le président de la République, Emmanuel Macron,
11:25 a accordé un interview au journal communiste "L'Humanité".
11:28 Et le journal communiste "L'Humanité" dit à M. Macron
11:33 "Est-ce que c'est normal que les héritiers politiques des bourreaux de Missak Manoukian",
11:38 en parlant de Marine Le Pen, "soient présents à la cérémonie ?"
11:40 Le président ne trouve rien à redire, commentant simplement
11:43 qu'au vu de son rapport à l'histoire, Marine Le Pen ne devait peut-être pas être présente.
11:49 La présidente, et la candidate plutôt, du Rassemblement national
11:52 a quand même décidé de venir à la cérémonie malgré la polémique.
11:56 Et sur Europe 1, Alexis Brézet rappelle quand même
12:00 qu'il n'est pas neutre d'accorder un interview au journal "L'Humanité".
12:04 On regarde.
12:06 Pour nous donner des leçons de morale républicaine,
12:08 Emmanuel Macron choisit le journal d'un parti qui se revendique
12:12 comme l'héritier d'une idéologie, le communisme,
12:15 qui dans l'histoire a tout de même fait 100 millions de morts, ne l'oublions pas,
12:19 et qui en France n'a pas même jugé utile de changer de nom.
12:23 Un parti, je vous le rappelle, qui a attendu juin 1941 pour entrer en résistance parce que…
12:28 Un chiffre, 1 900.
12:30 1 900, c'est le nombre de victimes dont les noms sont inscrits
12:33 au monument du Mont-Valérien, édifié à Suresnes dans les Hauts-de-Seine.
12:39 On ne fait pas entrer les 1 900 sacrifiés du Mont-Valérien au Panthéon.
12:43 Pourquoi Missak Manoukian ?
12:44 D'abord, Manoukian a été mis en avant en 1944 par les autorités d'occupation
12:54 parce que son groupe était un groupe composé d'étrangers,
13:00 souvent juifs, et de communistes.
13:04 Et donc, ça arrangait la propagande allemande de dire
13:06 "Vous voyez, la résistance, ce sont des étrangers et des communistes".
13:10 Et donc, c'est pour ça qu'il a été mis en avant à cette époque-là.
13:15 Et de manière en quelque sorte inversée,
13:19 c'est aussi pour ça qu'il est mis en avant aujourd'hui
13:23 parce que ça permet de mettre en avant, d'héroïser,
13:28 des gens qui étaient issus de l'immigration.
13:33 Et donc, c'est une manière de participer du discours général favorable à l'immigration.
13:40 Et c'est un peu le discours, c'est les immigrés qui ont fait la France.
13:43 Alors, ils ont travaillé, ils ont fait les routes, ils ont fait les bâtiments.
13:47 Ils ont aussi fait la résistance.
13:49 Jean-Yves, on peut saluer la mémoire de Missak Manoukian
13:53 qui est quand même mort pour un pays qui n'était pas le sien.
13:56 Son sacrifice est à reconnaître.
13:57 Mais est-ce que tous les communistes étaient vraiment résistants
14:00 comme on aime à nous le faire penser ?
14:03 Alors, les communistes sont entrés dans la résistance tardivement en 1941,
14:08 en juin 1941, au moment où le pacte germano-soviétique a été rompu
14:14 et où la guerre a éclaté entre l'Allemagne nationale-socialiste
14:19 et l'Union soviétique-communiste.
14:21 Mais avant, les communistes ont collaboré avec les autorités d'occupation.
14:27 Ils ont fait des sabotages en 1939-1940 pendant les débuts de la guerre.
14:32 – Contre l'armée française.
14:33 – Contre l'armée française, absolument.
14:36 Et ils ont sollicité des autorités d'occupation en 1940
14:43 la possibilité de publier l'humanité,
14:46 l'humanité dans laquelle M. Macron a choisi de s'exprimer.
14:49 Donc les communistes sont arrivés tardivement dans la résistance,
14:55 encore une fois à la suite de l'Union soviétique,
14:57 et non pas pour des motifs idéologiques, et non pas pour des motifs patriotiques.
15:02 A contrario, les premiers résistants sont tous issus,
15:08 pratiquement tous issus de la droite,
15:11 ou de ce qu'on appelle aujourd'hui dans les médias de grand chemin,
15:14 l'extrême droite.
15:17 Dans Le Figaro, Stéphane Courtois déclare
15:20 "Myssache Manoukian fut un modeste résistant
15:23 dont l'héroïsation a été construite par le PCF".
15:28 Là on a vraiment un historien qui détruit le mythe résistentialiste
15:32 du parti communiste français.
15:34 Par ailleurs, on a parfois l'impression qu'on oublie
15:37 un peu d'autres formes de résistance que celles des communistes, non ?
15:41 C'est d'ailleurs ce que rappelle surprenamment Arnaud Klarsfeld
15:45 qui nous dit sur Twitter "Un grand nombre d'hommes de la droite
15:48 extrême patriotique sont morts aussi en combattant les Allemands.
15:51 Bousquet, Le Guet, Papon étaient au centre-gauche avant 1940.
15:56 Il faut penser à l'unité de la nation".
15:59 On peut citer notamment Honoré d'Etienne d'Orve,
16:01 officier de marine issu d'un milieu aristocratique, catholique, royaliste.
16:06 Il crée une filière de renseignements majeure,
16:08 avant d'être fusillé lui aussi au Mont-Valérien.
16:11 Qu'est-ce qu'on peut dire sur Honoré d'Etienne d'Orve ?
16:12 Honoré d'Etienne d'Orve, c'est le héros archétypique de la France
16:20 immédiatement après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
16:23 On donne des rues Honoré d'Etienne d'Orve.
16:26 D'ailleurs, regardez autour de rue,
16:27 vous trouverez des noms Honoré d'Etienne d'Orve.
16:30 Pratiquement, moi, dans toutes les communes où j'ai vécu,
16:34 que ce soit Colombes, Antony, Le Plessis, Robinson, Clamart,
16:38 il y a une rue Honoré d'Etienne d'Orve
16:40 qui a été donnée en général entre 1945 et 1950
16:46 parce que c'est le premier fusilier de la Résistance.
16:52 Donc ça a un sens très particulier.
16:54 Il avait été à Londres et le général de Gaulle l'avait renvoyé en France occupée
17:01 pour créer un réseau de renseignements.
17:05 Il a été pris, ce qui faisait partie des risques, si je puis dire, du métier.
17:09 Il a été fusilier.
17:13 C'est le premier héros de la Résistance.
17:15 Et ça a longtemps été le plus connu jusqu'à ce que dans les années 60, 70, 80,
17:24 il y ait une opération de rectification de la mémoire.
17:30 Quand on parle de la mémoire,
17:32 aujourd'hui, c'est très souvent une propagande décalée par rapport aux faits
17:39 ou la mise en évidence de certains éléments d'histoire
17:42 au détriment d'autres éléments historiques.
17:47 – Il y a un autre exemple de profil de ce type, c'est Alain Griotteret
17:50 qui était parmi les étudiants d'extrême droite
17:53 qui ont manifesté le 11 novembre 1940.
17:56 Qu'est-ce qu'on peut dire sur le 11 novembre 1940 et sur Alain Griotteret ?
17:59 – Alors le 11 novembre 1940, c'est la première manifestation de Résistance publique.
18:05 Public, ce sont des étudiants de droite ou d'extrême droite,
18:11 beaucoup d'Action française, qui se regroupent et manifestent.
18:17 Ils sont plusieurs centaines, place de l'Étoile, le 11 novembre 1940.
18:21 C'est gonflé, c'est culotté.
18:24 Il y en a un certain nombre qui sont arrêtés,
18:26 puis bon, ils finissent par être lâchés.
18:29 Mais c'est le premier acte de Résistance.
18:31 Et donc c'est un acte de Résistance qui vient de la droite ou l'extrême droite.
18:37 Et Griotteret lui-même, qui est repéré par la Résistance à cette occasion,
18:45 sera le plus jeune chef de réseau, le réseau Orion.
18:49 Il sera chef de réseau de la Résistance à 21 ans.
18:52 Et donc, et ensuite il a publié, je crois dans l'année 85,
18:57 un livre sur Résistance, la droite était au rendez-vous,
19:02 où il polarise sur tous les hommes de droite ou d'extrême droite
19:07 qui étaient dans la Résistance.
19:08 La vérité historique, c'est qu'il y avait des hommes de droite
19:12 et d'extrême droite dans la Résistance,
19:14 il y en avait aussi dans la Collaboration,
19:16 mais que dans la Collaboration, il y avait aussi beaucoup d'hommes de gauche.
19:19 Et effectivement, Klaersfeld le rappelle,
19:23 Doriot était l'ancien patron du Parti Communiste, chef du PPF,
19:28 Déat était l'ancien chef du Parti Socialiste,
19:32 chef d'un autre parti collaborationniste, voilà.
19:37 Donc en fait, dans la vie d'aujourd'hui, il y a les bons et les méchants,
19:42 et les bons c'est la gauche, les méchants c'est la droite.
19:47 La réalité de l'époque était infiniment plus complexe,
19:51 et c'est précisément ce que la propagande contemporaine veut occulter.
19:55 – On pourrait aussi rajouter que Jean-Marie Le Pen
19:58 voulait rejoindre la Résistance,
20:00 pour faire un clin d'œil à M. Macron qui parle du rapport à l'histoire.
20:04 – Absolument, alors Jean-Marie Le Pen avait 15 ans à la fin de la guerre,
20:08 en 1944, donc il était un peu jeune,
20:10 mais s'était rapproché du maquis, je crois, de Saint-Marcel en Bretagne,
20:16 et lorsque Jean-Marie Le Pen a fait élire un groupe au Parlement français
20:20 en 1986, sur l'ensemble des députés présents,
20:27 il y en avait quatre qui étaient en âge de faire la guerre à l'époque,
20:34 à savoir Pierre Sergent, Roger Hollindre, Pascal Harigui et Descaves,
20:41 et tous les quatre ont été résistants et engagés volontaires.
20:48 Alors c'est possible qu'il y ait eu effectivement au Front National
20:51 des gens qui venaient de l'autre côté, mais comme dans d'autres parties,
20:54 au MRP aussi il y avait des gens qui venaient de différents côtés.
20:56 – Oui, au Mitterrand.
20:57 – Au Mitterrand, bon, passons,
21:00 mais en tout cas dans les quatre députés Front National élus en 1986,
21:05 qui étaient en âge de faire la guerre, évidemment les autres n'étaient pas en âge,
21:08 ils étaient tous de ce côté-là,
21:10 donc il faut arrêter avec cette falsification de l'histoire permanente,
21:15 l'histoire est complexe.
21:17 [Générique]
21:18 – Première pastille de l'info, c'est les ciseaux de la censure,
21:22 les suites de l'affaire CNews.
21:24 Au niveau des audiences, CNews continue en ce début de semaine
21:28 de passer devant BFM TV, comme le rappelle le média Destination TV.
21:32 Dans ce contexte, des généreux journalistes de gauche, du Média et de France Inter
21:37 proposent une idée intéressante, ce serait de passer CNews sur YouTube.
21:42 – Être comme nous.
21:43 – Voilà, alors il n'y a rien d'insultant à être sur YouTube,
21:45 mais on regarde en tout cas ce qu'ils proposent.
21:49 – Il ne faut pas interdire CNews, il ne faut pas interdire CNews,
21:54 il ne faut juste pas lui confier un canal TNT.
21:57 Parce que un canal… eh oui mais, pardon, Vincent Bolloré a des tas de moyens
22:03 de faire une chaîne sur Internet, sur YouTube.
22:09 – Bon voilà une idée intéressante,
22:11 pour rappel le Conseil d'État avait été saisi par Reporters sans frontières
22:15 et a enjoint à l'ARCOM, l'autorité de régulation entre guillemets,
22:19 de contrôler CNews.
22:20 On peut noter quand même que le président de l'ARCOM,
22:23 M. Rock-Olivier Mestre, refuse d'hurler avec les loups
22:26 en disant "l'ARCOM n'est pas la police de la pensée".
22:29 Mais, le revers de la médaille Jean-Yves, quand on analyse un peu les propos,
22:34 c'est qu'il est dit qu'il n'y aura aucun décompte.
22:36 Ce sera donc une appréciation parfaitement subjective de l'ARCOM,
22:40 le risque est que CNews soit pénalisé par le service public.
22:44 – Alors deux choses, d'abord quand on dit,
22:46 c'est bien que M. Rockmess emploie le mot "police de la pensée",
22:51 parce que ça c'est un mot que nous utilisons depuis très longtemps
22:55 pour dénoncer les atteintes à la liberté d'expression,
22:58 mais quand il dit "il n'y aura pas de police de la pensée",
23:01 c'est qu'il pense qu'il peut y en avoir, donc ça n'est pas très rassurant.
23:05 Et deuxièmement, quand il nous dit "il n'y aura pas de décompte
23:09 des sensibilités des différents journalistes et éditorialistes",
23:14 mais il dit "il y aura une appréciation globale".
23:17 Et dans l'appréciation globale, qu'est-ce qui va se passer ?
23:20 En fait, il y a l'idée qui est partagée par toute la bien-pensance,
23:25 qu'il y a d'un côté l'information et de l'autre côté l'opinion.
23:31 L'information, c'est ce qui est conforme à la DOXA officielle.
23:35 Vous reprenez la DOXA officielle sur l'immigration,
23:39 sur le LGBT-Qism, sur le libre-échange, vous faites de l'information.
23:48 Vous avez un point de vue dissident sur le libre-échange,
23:53 sur l'évolution des mœurs, sur l'immigration,
23:56 alors là, vous ne faites pas de l'information, vous faites de l'opinion.
24:01 Et on peut vous dire "écoutez, non, vous faites de l'opinion, vous êtes engagé".
24:05 Voilà le biais fondamental.
24:07 Et M. Rochmestre, il s'inscrit dans cette logique-là.
24:10 Il est là, il a été nommé par M. Macron,
24:13 à la tête d'un organisme qui est de fait un organisme de censure
24:18 ou de maintien des convenances politiquement correctes.
24:23 C'est le gardien du dogme.
24:26 Deuxième pastille de l'info, c'est un carton rouge.
24:31 Un imam radical tunisien qualifie le drapeau tricolore de satanique.
24:35 Le ministre de l'Intérieur a demandé le retrait du titre de séjour de cet imam tunisien,
24:40 comme le rapporte le journal Valeurs Actuelles.
24:42 On regarde la vidéo de cet imam.
24:44 Les gouvernances vont chuter, c'est fini.
24:46 Alhamdoulilah.
24:47 On n'aura plus tous ces drapeaux tricolores
24:50 qui nous gangrènent, qui nous font mal à la tête,
24:52 qui n'ont qu'une valeur auprès d'Allah.
24:54 La seule valeur qu'ils ont, c'est une valeur satanique.
24:57 Vous voyez tous ces drapeaux qu'on a, qu'on lève dans les matchs.
25:01 L'imam de Bagnole regrette la polémique en déclarant qu'il s'est trompé de mot.
25:05 C'est un lapsus, je voulais dire le drapeau multicolore.
25:08 Jean-Yves, vous y croyez, vous, à cette excuse ?
25:10 Pas trop, parce qu'il explique qu'on le brandit pendant les matchs.
25:14 Donc pendant les matchs, ce que les supporters brandissent en général,
25:18 c'est quand même plutôt le drapeau tricolore que le drapeau LGTB…
25:22 TQ+…
25:23 TQ+…
25:23 I…
25:24 I…
25:24 Etc.
25:25 Bon bref, c'est très difficile tout ça.
25:27 Donc je ne crois pas du tout.
25:28 Alors bon, ceci étant, on a droit, comme d'habitude, à une darmarinade.
25:33 Qu'est-ce que c'est qu'une darmarinade ?
25:35 C'est une tartarinade où on annonce bruyamment une mesure qu'on sait ne pas pouvoir prendre.
25:42 Il annonce qu'il faut expulser cet imam et il ne le pourra pas,
25:47 parce que le tribunal dira "mais attention, il a des enfants et on ne peut pas l'expulser".
25:56 Alors qu'en fait, il faudra l'expulser avec la progéniture.
26:00 Voilà.
26:02 Il n'a pas sa place en France, mais Darmanin annonce,
26:07 comme il sait qu'il n'a pas sa place en France,
26:09 il annonce qu'on va l'expulser et il sait très bien qu'on ne le fait pas.
26:13 Ça sera une darmarinade.
26:14 Vous savez que ça sera un des thèmes de la cérémonie des bobards d'or le 5 mars prochain,
26:22 qui aura lieu dans un lieu qui sera dévoilé le moment venu.
26:25 Le 5 mars, qu'est-ce que c'est qu'une darmarinade ?
26:28 C'est un mensonge d'un ministre qui est relayé par les médias
26:34 sans que ceux-ci ne montrent qu'en fait, ça ne correspond à rien dans le réel.
26:41 Voilà.
26:41 C'est les médias complices des mensonges gouvernementaux.
26:46 C'est ça une darmarinade.
26:47 Il y a aussi des lemérinades, il y a aussi des hidalgades, il y a tout ça bien sûr.
26:52 Vous avez raison, cet effet d'annonce sera sans conséquence,
26:56 comme le confirme sur BFMTV l'avocat M. Ben Assa.
27:00 Écoutez pourquoi.
27:01 Ce qui va se passer, c'est que l'imam en question va saisir le tribunal administratif,
27:07 premier temps, pour demander le cas échant, l'annulation de l'expulsion
27:11 et donc de la mesure prise par le ministre contre lui.
27:14 En fait, ici nous nous trouvons dans, et je précise, nous nous trouvons dans un piège.
27:21 Donc comme vous l'avez dit, on ne pourra pas l'expulser du fait
27:23 que cet imam ait des enfants en France à cause des juges.
27:26 Jean-Yves, est-ce que c'est encore une illustration
27:28 de ce qu'on appelle le gouvernement des juges ?
27:30 Oui, c'est une illustration parmi beaucoup d'autres,
27:32 mais il faut dire que le premier acte de gouvernement des juges en matière d'immigration,
27:37 c'est la décision du Conseil d'État de 1978 sur le regroupement familial.
27:43 Voilà.
27:43 Donc c'est quand même une constante des instances judiciaires,
27:48 en l'occurrence des instances judiciaires administratives.
27:50 [Générique]
27:53 Troisième pastille de l'Info, c'est un coup de gueule.
27:55 Philippe, ce jeune Allemand, tué par des racailles
27:58 alors qu'il voulait interrompre une bagarre.
28:01 Ses agresseurs étaient issus de l'immigration arabe.
28:04 Jean-Yves, si ça avait été une affaire George Floyd inversée,
28:08 si un noir avait été molesté par les blancs,
28:11 est-ce que ça aurait fait plus de bruit médiatique ?
28:14 Certainement, on aurait parlé d'une résurgence, je pense, du nazisme en Allemagne,
28:18 donc ce qui fait très très peur, et on aurait eu beaucoup de bruit.
28:23 Mais la base de la désinformation, c'est l'asymétrie du traitement.
28:28 Le silence d'un côté, l'amplification de l'autre.
28:31 L'occultation.
28:32 Occultation, amplification.
28:35 Un coup on occulte, un coup on amplifie.
28:36 Et quand sur CNews, on ne joue pas ce jeu-là,
28:41 et qu'on parle de ce qui est occulté par les autres,
28:46 alors là, on est accusé de faire de l'opinion et non pas de l'information.
28:50 Quatrième pastille de l'info, c'est le bon point mainstream.
28:55 Bardella reçoit une médaille de la part des CRS, comme nous le rapporte le JDD.
28:59 Jordan Bardella s'est rendu à Saint-Laurent-du-Var, dans les Alpes-Maritimes.
29:03 L'occasion pour le candidat du RN aux élections européennes
29:07 de rencontrer les officiers de la CRS 6
29:09 et de recevoir une médaille de la compagnie des mains du commandant Jean-Marc Cortès.
29:14 Le ministre de l'Intérieur d'Armalin s'est dit mécontent
29:17 lorsqu'il a découvert la séquence et a rappelé qu'il était autorisé
29:20 de visiter ce lieu de privation de liberté, mais de ne pas communiquer dessus.
29:25 Jean-Yves, on sait que les forces de l'ordre votent majoritairement pour le RN,
29:29 à près de 60%.
29:31 Est-ce que c'est, selon vous, un signe d'une insubordination
29:34 vers le pouvoir macronien ?
29:35 Je crois que c'est un signe de courtoisie.
29:38 Remettre les insignes ou les images,
29:41 ça fait partie des choses qui se font lors des visites.
29:44 Alors évidemment, ça choque peut-être M. Darmanin
29:47 que ce soit remis à M. Bardella, mais c'est assez classique.
29:51 C'est assez drôle d'ailleurs, en gros, de voir M. Darmanin dire "attention,
29:56 les hommes politiques n'ont pas le droit de faire de la communication
30:02 quand ils vont dans les commissariats, alors que lui passe son temps
30:05 à faire de la communication dans les commissariats".
30:07 Donc ça veut dire quoi ?
30:09 Ça veut dire qu'au fond, là aussi, il y aurait un monopole
30:13 de l'information officielle.
30:15 Voilà.
30:16 Le ministre a le droit de se mettre en scène, de parler,
30:22 mais ses opposants, non.
30:24 C'est assez curieux comme conception de la démocratie.
30:28 [Générique]
30:31 On arrive déjà au terme de ce Imédiat n°479.
30:35 Merci pour votre fidélité, merci de nous avoir suivis.
30:38 À la semaine prochaine, Jean-Yves.
30:41 N'oubliez pas, surtout, de commenter cette vidéo,
30:43 de vous abonner, de laisser un pouce en l'air.
30:47 On n'oublie pas les habituelles pastilles de l'info.
30:49 Aujourd'hui, elle est consacrée à Sonia Mabrouk,
30:52 une amoureuse de la France, une journaliste
30:55 qui est caractérisée par les attaques qu'elle reçoit.
30:59 Thomas Legrand notamment dit "Sonia Mabrouk n'est pas une vraie journaliste".
31:04 Est-ce que Thomas Legrand, lui, était un vrai journaliste à France Inter ?
31:07 Oui, parce qu'il est dans la doxa absolument.
31:10 C'est un peu, pour moi, Thomas Legrand, que j'ai connu il y a pas mal d'années,
31:15 c'est un peu un infirme mental, un infirme intellectuel.
31:18 Ça l'est fort.
31:19 C'est-à-dire qu'il ne pense qu'il n'y a qu'un point de vue qui compte,
31:25 qui est le sien.
31:26 Il est dans son point de vue, dans sa doxa, dans sa vérité.
31:31 Et donc, lui fait de l'information,
31:34 et les autres font des choses horribles, de l'opinion différente de la sienne.
31:40 Mais je crois que c'est une…
31:42 On ne peut pas lui en vouloir, c'est un peu une infirmité, si vous voulez.
31:46 C'est un handicapé du pluralisme.
31:49 On conclut là-dessus.
31:50 À la semaine prochaine.
31:51 Allons vers le sud avec une journaliste franco-tunisienne,
31:58 amoureuse de la France, Sonia Mabrouk.
32:01 Née en 1977 à Tunis, elle est issue d'une famille de la Bonne Société.
32:06 Son oncle a été ambassadeur en France, puis ministre des Affaires étrangères.
32:11 Sonia Mabrouk commence ses études en Tunisie, puis les poursuit à la Sorbonne.
32:15 Elle obtient la nationalité française en mai 2010.
32:18 Elle enseigne la gestion et le commerce international à Carthage,
32:22 et commence sa carrière de journaliste pour Jeune Afrique.
32:25 Repérée par Jean-Pierre Elkabache,
32:27 elle débute sa carrière télévisuelle sur Public Sénat.
32:31 Elle va assurer d'abord l'édition de 22h, puis l'émission de débats "On va plus loin".
32:38 En 2013, c'est à la radio qu'elle fait ses débuts
32:41 en animant le débat des grandes voix sur Europe 1.
32:44 Elle rejoint l'équipe de CNews en septembre 2017.
32:47 Elle y sera au programme de deux programmes,
32:50 le Midi News et le Grand Rendez-vous du Dimanche.
32:53 En 2017, elle se fait remarquer à l'occasion d'un échange virulent.
32:57 Avec Marwan Mouhamad, président du comité contre l'islamophobie en France,
33:03 dans l'émission de Thierry Ardisson "Salut les terriens".
33:06 Elle lui reproche de se présenter abusivement,
33:09 comme parlant au nom de tous les musulmans, je cite
33:12 "Pardonnez-moi monsieur, mais je tiens à vous le dire,
33:15 vous êtes une caricature, vous êtes une imposture,
33:20 vous ne représentez rien, absolument rien".
33:24 Sonia Mabrouk s'est aussi distinguée par ses prises de position
33:27 sur la question du terrorisme islamique.
33:30 Elle condamne vivement le traitement médiatique
33:33 des attentats terroristes en Europe,
33:35 et notamment l'habitude de les mettre sur le compte de la folie des auteurs.
33:40 Elle insiste au contraire pour parler de "soldats",
33:44 de manière à permettre la prise de conscience
33:46 que ces actes s'inscrivent dans le cadre d'une véritable guerre menée contre l'Europe.
33:51 Elle dénonce sur Twitter la journée du voile organisée à Sciences Po Paris.
33:56 Elle réagit ensuite à la polémique sur le burkini
34:00 par un autre tweet qui lui vaut d'être taxé d'islamophobie.
34:04 Je cite "Derrière le burkini, il y a surtout l'idéologie wahhabite
34:10 et sa propagande qui se répand insidieusement et dangereusement".
34:14 Elle fait paraître en 2023 reconquérir le sacré
34:17 qui rencontre un certain écrou auprès des milieux conservateurs et catholiques du pays.
34:23 Dans ce plaidoyer pour une "réhabilitation de la transcendance",
34:27 elle y décrit son attachement pour la messe en latin.
34:30 Elle précise sa pensée dans Valeurs actuelles du 11 septembre 2019, je cite
34:35 "J'ai pris sur ce sujet, l'immigration, le cas d'un pays que je connais bien,
34:40 car il est mon pays d'origine, la Tunisie.
34:43 Elle a pris sa part au niveau des migrants,
34:45 notamment libyens, après l'intervention militaire franco-britannique,
34:50 mais elle a su aussi dire stop quand elle a estimé avoir pris un nombre de migrants suffisant,
34:56 avant de menacer les équilibres identitaires, économiques ou politiques.
35:01 J'ai toujours été étonné qu'on puisse tenir ce discours de l'autre côté de la Méditerranée,
35:07 en Orient et plus généralement dans le Sud,
35:10 et qu'on ne puisse pas le faire en France ou en Europe.
35:14 Tout simplement parce qu'on culpabilise tout le temps les Européens".
35:20 Pour ce simple mot on peut lui dire merci.
35:23 [Musique]

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