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  • il y a 4 jours
Avec Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF)

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##SUD_RADIO_VOUS_EXPLIQUE-2025-04-17##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Du pain, notre pain quotidien, nous aimons le pain.
00:07Dominique Enracht, bonjour.
00:09Bonjour.
00:10Président de la Confédération Nationale de la Boulangerie Patricerie Française.
00:14Bon, ça fait débat, on en parle beaucoup dans les médias.
00:16Vous voulez faire travailler vos salariés le 1er mai.
00:20Alors, les salariés qui le souhaitent, évidemment.
00:23Aujourd'hui, la loi prévoit une interdiction.
00:26Vous n'avez pas le droit de faire travailler les salariés le 1er mai.
00:29Les Fêtes du Travail, 5 boulangeries l'année dernière de Vendée
00:33avaient maintenu leur activité, mais ces boulangeries avaient été sanctionnées.
00:37Que demandez-vous ?
00:38Vous avez été reçu au ministère du Travail, lundi.
00:41Tout à fait.
00:42Alors, on a eu plusieurs, bien sûr, rendez-vous.
00:44Et il est vrai qu'aujourd'hui, le ministère ne peut pas prendre,
00:47et Catherine Vautrin l'a dit tout à fait publicément,
00:50ne peut pas prendre avis contre les inspecteurs du travail.
00:53Donc, c'est pour ça qu'on est un peu tanké sur ce problème.
00:56On est un peu, je dirais, un bug, parce qu'en fait, depuis 100 ans,
00:59on travaille tous sous, comme vous le dites, sous le volontariat des salariés.
01:05Et puis, en plus, c'est dans les conventions collectives,
01:07c'est-à-dire qu'ils sont payés double.
01:08Donc, voilà, il n'y a pas d'obligation.
01:11Et là, un petit accro fait que personne ne peut prendre, en fait, de décision.
01:15– La loi ne permet pas, ce n'est pas légal de faire travailler vos salariés le 1er mai.
01:22Donc, qu'on vous dit le gouvernement ?
01:24Il faut soutenir une initiative parlementaire pour faire évoluer la loi.
01:28– Tout à fait.
01:30Mais le problème, on ne pourra pas le faire avant ce 1er mai.
01:32Évidemment que derrière, le gouvernement va faire une PPL.
01:35Et puis, je pense qu'on sera suivi par beaucoup de députés,
01:38puisque ça n'est pas le problème.
01:39Ça nous permettra d'avoir du pain et surtout d'avoir une situation clarifiée.
01:43Parce qu'aujourd'hui, nous, on est incapable de dire à des boulangers d'ouvrir
01:47sans le fait d'avoir de PV.
01:49Donc, voilà.
01:50Alors, là, on est quand même en train de voir au côté territoire,
01:53là où il y a des obligations.
01:55Parce que, comme je dis, c'est quand même une question de l'évaluation.
01:59Donc, là, il y a quand même beaucoup de boulangeries, si vous voulez,
02:01qui sont quand même dans le besoin de pain.
02:03Le fait d'avoir des hôpitaux, des hôtels,
02:06voire même un endroit avec forte...
02:09Vous savez, le 1er mai va être sûrement très touristique pour certains endroits.
02:12Si il y a 40 000 personnes qui arrivent et qu'il n'y a pas de boulangerie ouverte,
02:15ça va être compliqué quand même.
02:16Je ne peux pas imaginer que les touristes arrivent en France,
02:19soient là le 1er mai,
02:20et que les touristes trouvent toutes les boulangeries porte-close.
02:24Enfin, je ne peux pas imaginer ça alors que la baguette...
02:27Alors que la baguette, c'est un peu le symbole de notre pays.
02:32Tout à fait, tout à fait.
02:33Donc, voilà, après, on est en train de voir au niveau territoire les obligations.
02:37– C'est invraisemblable, il faut revoir la loi.
02:40Mais là, alors que faire en urgence ?
02:42Les boulangeries vont ouvrir quand même ?
02:45– Écoutez, là, ce qui se passe, c'est qu'on a eu une réunion avec tous nos...
02:48Vous savez, on a 96 fédérations en France bien organisées,
02:51des présidents et des secrétaires.
02:53Ils sont en train de voir déjà au niveau tous les endroits d'obligation.
02:57Et il ne faut pas que...
02:58Si vous voulez, on ne va pas être obligés de mettre des tickets de pain pour les gens.
03:00Donc, voilà, on est quand même assez optimistes.
03:04– Est-ce que vous allez quand même ouvrir le premier, mais...
03:07– Est-ce que vous allez ouvrir ?
03:08– Écoutez, là, de toute façon, ceux qui ont l'obligation avec les hôpitaux,
03:12hôtels, etc., le feront.
03:14Et après, ceux qui n'ont pas de salariés le feront aussi.
03:16Ceux qui peuvent être aidés d'entrer en être familiales.
03:19Et puis après, les autres, écoutez, on a quand même encore un ou deux rendez-vous importants
03:23avec lesquels j'espère qu'on va trouver une...
03:25Voilà, qu'on ne puisse pas quand même fermer...
03:26– Déroger exceptionnellement à la loi.
03:29En attendant qu'une proposition de loi soit votée au Parlement.
03:33– C'est vrai que ça sera un beau cadeau de 1er mai.
03:35– Bah, évidemment, on va déroger à la loi.
03:37Mais si, on va pousser Dominique Enracte, on va y arriver.
03:40– Bah oui.
03:40– Si on est là derrière vous, aussi.
03:42– Ah bah écoutez, déjà, si vous nous en la donnez à moitié,
03:45c'est presque à moitié gagné.
03:46– C'est adorable.
03:48Non, non, mais on va pousser.
03:50On va pousser parce que je ne peux pas comprendre ça.
03:53Je sais bien qu'il y a certains responsables politiques.
03:55Tiens, je verrai ce que nous dit LFI,
03:57la France Insoumise, tout à l'heure,
03:59à 8h30.
04:00Certains qui sont contre, il faut appliquer la loi.
04:02Mais si le salarié veut, il est payé double, le salarié, Dominique Enracte.
04:06– Bah, évidemment.
04:07Et non seulement il est payé double,
04:08mais c'est dans les conventions collectives.
04:10Et puis, ne pas oublier que c'est le volontariat.
04:12C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
04:13si un salarié ne veut pas travailler le premier,
04:15évidemment qu'il ne travaille pas parce que c'est comme ça.
04:18Mais bien souvent, on force est de constater
04:20que souvent, il se bagarre quand même pour travailler.
04:23Parce que c'est une journée qui est double.
04:24Et quand même, au niveau du plan,
04:25c'est quand même pas anecdotique.
04:27– Bah, évidemment.
04:29Et puis, c'est en semaine, le 1er mai, là.
04:31Bon, alors, quand même.
04:32– Ah, enfin, M. Jean-Jacques, ministre du Travail,
04:35ça y est, c'est l'heure, tout seul.
04:36Vous nous l'avez énervé, Dominique.
04:38– Mais oui, parce que parfois, il y a des bêtises.
04:41– Oui, oui, c'est complètement l'UBS.
04:42– Celui qui veut travailler, c'est la liberté, le travail.
04:44– Non, non, mais c'est l'UBS.
04:45– On n'impose pas, c'est de la liberté.
04:48Travailler, c'est une liberté.
04:50Ça donne la liberté, en plus.
04:52Gagner double.
04:53– Non, mais c'est bien aussi de respecter le droit du travail.
04:55Vous comprenez qu'il faut trouver un juste milieu, mon cher ami.
04:58– Oui, mais d'accord.
04:59Mais enfin, bon, il y a des moments où il faut…
05:01Bon, enfin, Dominique Enrack, merci.
05:04– Merci.
05:05– Merci.
05:05– Bonne journée, bon premier.
05:07– Vive les boulangers.
05:08– Merci, mon cher Dominique.
05:09Merci, vive les boulangers.
05:10– Ah bah oui, ça, c'est vraiment notre spécialité.
05:13– J'adore le pain, j'en mange trop, mais c'est bon.
05:15– Ça se passe bien.
05:16– Ça se passe bien.
05:16– Ça se passe bien.

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