• il y a 2 mois
Avec Jean-François Achilli et Maxime Lledo

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-10-16##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Benjamin Aiglaise, on en parle.
00:06On parle de cette déclaration du ministre de l'Industrie, Marc Ferracci,
00:11qui déclare que l'immigration de travail est une nécessité.
00:16Oui, ce sont des propos qui font réagir avec Antoine Defond.
00:19On le rappelle, la récente annonce par le gouvernement d'une nouvelle loi immigration
00:23pour le début de l'année 2025, début de l'année prochaine.
00:26Le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, qui est un proche d'Emmanuel Macron,
00:29estime sur France Inter qu'avant de légiférer de nouveau sur l'immigration,
00:33il faut d'abord se donner le temps de mettre en œuvre et évaluer l'existant.
00:37Et c'est là qu'il a parlé de l'immigration de travail.
00:40Je veux quand même le dire, en tant que ministre de l'Industrie,
00:42l'immigration, en particulier l'immigration de travail, c'est une nécessité.
00:46Quand j'étais chez Stellantis il y a 10 jours,
00:48j'ai pu constater que sur la chaîne de production, il y avait 58 nationalités.
00:51Sans l'immigration, on ne sait pas faire dans l'industrie.
00:53Donc c'est une chance, l'immigration ?
00:55À certains égards, oui, mais il faut aussi combattre l'immigration illégale
00:57et se donner tous les moyens de la réduire.
00:59Voilà, en tout cas, l'immigration de travail est une nécessité.
01:01Vous voulez la réaction de Marine Le Pen ?
01:03Oui, elle est évidente.
01:05Sur Twitter, ses propos sont inacceptables,
01:07alors que la France compte 6 millions de chômeurs
01:09et que le taux de chômage chez les étrangers
01:11est deux fois supérieur au taux de chômage moyen.
01:13Elle demande au Premier ministre de clarifier la situation,
01:16de savoir si, je la cite, l'immigration massive et incontrôlée est un projet.
01:19Oui, mais on a besoin des travailleurs immigrés étrangers.
01:23Je ne sais pas ce que vous en pensez, Marine Le Pen.
01:25Oui, 6 millions de chômeurs.
01:26D'abord, 6 millions, c'est peut-être que le chiffre est un peu exagéré,
01:29mais pardon de vous dire, mais il y a beaucoup de chômeurs français
01:32qui n'ont pas envie de travailler et de faire les travaux que font les étrangers.
01:38Oui, c'est une réalité du quotidien.
01:41Jean-Jacques Bourdin, c'est pas à vous, je vais apprendre que c'est une vieille histoire.
01:45Depuis combien de décennies, nous parlons de ces métiers
01:50que les Français ne veulent plus faire.
01:52Je commencerai par le ramassage des déchets, les ordures, etc.
01:56Regardez, 2006, c'est pas hier, ça commence un peu à dater,
02:00M. Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de la République,
02:05ministre de l'Intérieur, fait organiser par l'UMP une convention
02:08pour dire stop à l'immigration subie, nous voulons une immigration choisie.
02:13Et à l'époque, il y a déjà l'idée de quotas de travail
02:17qui seraient validés par tous les ans, par l'Assemblée.
02:20On en parle depuis combien de...
02:22Pourquoi est-ce qu'on a peur de cette immigration ?
02:24Mais c'était le cas aussi de la loi immigration d'il y a un an.
02:30Vous savez, les gentils et les méchants de Gérald Darmanin.
02:33Parce qu'on a peur, on voit que le sujet clive,
02:35on voit aussi qu'en France, plus que le problème d'accueillir,
02:38c'est le problème d'intégrer.
02:39Et dans ce que vous avez dit tout à l'heure en introduction,
02:42Jean-Jacques, il y a deux choses qui sont factuelles.
02:44En France, par rapport à l'Union européenne,
02:46on a l'immigration la moins diplômée et la moins bien intégrée
02:51sur le marché du travail.
02:52C'est-à-dire que le taux d'emploi des gens qui sont nés à l'étranger
02:55et qui travaillent en France, en tout cas, c'est 61%.
02:58C'est 7 points de moins que le niveau national.
03:01Donc si vous voulez, le vrai problème, on peut accueillir,
03:03on peut choisir, on peut tout ce que vous voulez,
03:05c'est qu'est-ce qu'on fait après pour que, si vous voulez,
03:07elle n'ait pas un niveau inférieur ou égal au brevet des collèges ?
03:09Parce que c'est le problème dans notre pays.
03:11Et on a aussi un véritable problème,
03:13qui est une fois de plus de les intégrer dans le marché du travail.
03:15Donc le problème n'est pas l'accueil, c'est l'intégration.
03:18On y vient à tous les points de vue.
03:20Oui, oui. Mais il ne faut pas s'interdire d'employer des immigrés.
03:28Non, non.
03:30Personne ne s'entendit, mais le problème, c'est que vous voyez
03:32que dès que vous... Vous allez en parler certainement
03:34avec Marine Tondelier tout à l'heure.
03:36À chaque fois que vous prononcez le mot immigration,
03:42ça crispe, ça gêne.
03:44Vous voyez bien que la simple phrase
03:46que l'immigration est une chance, c'est capable de provoquer...
03:48Je crois qu'il n'y a que dans notre pays
03:50que provoquer un débat pendant des semaines.
03:52Le nombre d'auditeurs qui, en nous écoutant,
03:54qui sont confrontés au problème de main-d'oeuvre,
03:58qui ne trouvent pas les employés,
04:00le nombre d'auditeurs qui emploient des immigrés
04:02parce qu'ils ne trouvent pas de vente,
04:04il est considérable.
04:06Mais c'est une réalité.
04:08Le volet qui est intéressant dans la loi d'immigration
04:10votée il y a un an,
04:12je vous rappelle, on va refaire une loi immigration,
04:14c'est au début de l'année,
04:16donc en janvier nous aurons...
04:18Mais c'était, vous savez,
04:20sur les quotas d'immigration
04:22et sur la régularisation
04:24qui est nécessaire des travailleurs immigrés,
04:26sans papier.
04:28Les chiffres sont toujours flous,
04:30il n'y a pas de vraie statistique réelle là-dessus.
04:32Vous avez des milliers de gens qui travaillent,
04:34qui sont là,
04:36qui participent à l'IFN
04:38et qui sont clandestins.
04:40C'est bien qu'il y a des employeurs
04:42qui les utilisent.
04:44Donc là, oui, ce serait...
04:46Ce n'est même pas une question d'humanité,
04:48c'est une question d'efficacité en plus,
04:50de régulariser cet apport qui est nécessaire.
04:52Le problème, c'est qu'il est double,
04:54c'est que vous avez une immigration sauvage
04:56qui n'est pas souhaitable dans aucun pays du monde.
04:58Ça ne concerne pas que la seule France.
05:00Il faut avoir, je pense, un débat là-dessus,
05:02une bonne fin pour toutes,
05:04qu'il soit sorti de toute forme
05:06de romantisme ou d'affect.
05:08Il faut regarder les choses froidement.
05:10Ceux qui prétendent
05:12fermer le remuet de l'immigration,
05:14je rappelle que Sapiens migre depuis la grotte,
05:16ce n'est pas nouveau,
05:18ça ne date pas de l'année dernière.
05:20C'est quand même ancien comme phénomène.
05:22Il faut avoir un débat, au fond, très humain
05:24et très carré,
05:26très réaliste sur la question
05:28et se débarrasser de toute forme d'idéologie derrière
05:30pour arriver à quelque chose
05:32de concret et d'efficace.
05:34C'est pragmatique, ce n'est pas comme si partout
05:36autour de nous, ce n'était pas le cas.
05:38Il y a des années, il nous a clairement fait comprendre
05:40qu'on avait besoin d'une immigration massive,
05:42notamment pour l'industrie. Regardez,
05:44Manager Giamelloni en Italie,
05:46dont on ne peut pas totalement qualifier les positions
05:48de politique intérieure immigrationniste,
05:50a quand même largement ouvert les vannes
05:52en régularisant pour avoir une immigration
05:54de travail. Et aujourd'hui, vous discutez
05:56avec des grands patrons, Carlos Tavares le disait encore
05:58il y a quelques jours, il y a
06:00besoin d'une immigration de travail
06:02et qualifiée. Mais une fois de plus, tant qu'on ne
06:04ne la choisit pas, tant qu'on ne fait pas
06:06ce choix-là explicitement, on ne s'en sortira
06:08jamais. Ça, on est assez d'accord.
06:10À propos d'immigration,
06:12j'ai vu les chiffres de Frontex
06:14depuis le début de l'année,
06:16moins 42% d'immigration
06:18clandestine. Les contrôles
06:20ont été très efficaces.
06:22On a renforcé les moyens de Frontex.
06:24Il suffit d'être cohérent, de travailler
06:26main dans la main et
06:28d'aller vers ce qui est dit depuis
06:30si longtemps. Pardon de me répéter,
06:32parce que Marc Ferracci fait du Nicolas Sarkozy
06:34hier.
06:36Tout le monde le copie.
06:38C'est aller vers
06:40quelque chose de réfléchi.
06:42Il faut être réaliste, il faut bien
06:44accueillir ceux qui viennent, qui sont un apport
06:46positif. Et il faut être
06:48réaliste avec l'immigration. Il faut arrêter
06:50de dire on va
06:52fermer le robinet totalement
06:54ou accueillir tout le monde.
06:56Ça n'existe pas.
06:58Merci messieurs.
07:008h28, Marine Tondelier
07:02sera avec nous dans un instant. J'ai beaucoup de questions
07:04à poser à Marine Tondelier.
07:06Vous le comprenez, on va parler du budget,
07:08on va parler de
07:10la LGV, on va parler
07:12de la présidentielle,
07:14on va parler
07:16de la nationalisation de
07:18Sanofi que demandaient les filles.
07:20Absolument à la voiture.
07:22La nationalisation de Sanofi,
07:24vous avez vu ça ?
07:26Ça coûterait entre 100 et 120
07:28milliards d'euros.
07:30L'Etat français, est-ce qu'on a les moyens
07:32de dépenser 100, 120 milliards d'euros pour
07:34nationaliser Sanofi ?
07:36Merci d'être avec nous.
07:38Le rappel des titres de l'actualité.
07:40Laurie Leclerc.

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