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Ce soir dans "Têtes à Clash, Franck Tanguy reçoit Philippe Murer, Philippe Pascot, Claude Janvier et Laurent Artur du Plessis.
Au programme des débats :
1) France-Algérie : faut-il aller à la rupture ? Comment restaurer le dialogue ?
2) Mort du pape François : bilan de 12 ans de pontificat et avenir de la papauté

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Transcription
00:00Bonjour à tous, nouvelle émission de Tête à Clash, quatre beaux invités, deux sujets
00:16et des coups de gueule et des coups de cœur. J'ai complètement oublié de leur demander
00:19s'ils avaient préparé. Messieurs, avez-vous préparé vos coups de gueule et vos coups
00:23de cœur ? Oui, c'est bon. Je les découvrirai en même temps que vous. Du coup, je ne l'ai
00:29pas préparé cette partie-là. Ça, ce n'est pas bien de ma part. Bon, allez, les quatre
00:33invités. Philippe Murer, bonjour. Bonjour. Laurent-Arthur Duplessis. Bonjour. Philippe
00:39Pasco. Bonjour. Et Claude Janvier. Bonjour. Et Claude Janvier, vous avez commis un opuscule.
00:48Bon, ce n'est pas encore réprimé. Ce qui s'appelle le nouvel empire européen, ce que l'on vous
00:53cache, avec une belle couverture. Un peu un poula-trouille quand même. Un joli drapon
01:00européen, c'est très parlant. C'est ça. Le réalisateur me souve dans l'oreille, il a bien
01:06raison, très post-apocalyptique. Absolument. Donc ça, c'est le Parlement britannique.
01:11Oui. Et votre opuscule, il dit quoi ? Eh bien, il est en réponse au manuel de survie
01:16que va nous envoyer Emmanuel Macron bientôt dans chaque foyer de France et de Navarre pour
01:21lutter contre la guerre. Et en fait, je mets les choses au point dans mon opuscule
01:25en expliquant un peu où l'on va aller vers un État fédéral européen, dictatorial, avec
01:33de plus en plus des milices lourdement armées, financées par nos impôts. Voilà.
01:38C'est ce que je sais. Oui, c'est ce que j'ai dit. Ça fait très envie. Et donc, il faut
01:42aller vivre où pour vous, pour être en toute tranquillité ? Je ne sais pas où il faudrait
01:48aller vivre. Mais en tout cas, il faudrait quand même qu'une majorité de Français
01:51prennent conscience qu'on va dans le mur et qu'il est peut-être temps un petit peu
01:54de changer de cap. Voilà.
01:56Bon, vous aurez compris ce qu'ils pensent. Alors, il aura l'occasion de s'exprimer,
02:02Claude Janvier. Alors, on a eu les quatre invités. Maintenant, on a les deux sujets.
02:06Le premier sujet, ça va être les rapports France-Algérie qui ont quand même connu un point
02:10bas extrêmement élevé. Enfin, très bas plutôt. Je vais y arriver. Et du coup, on va en discuter.
02:16voir si c'est encore sauvable ou s'il faut aller jusqu'à la rupture. Premier sujet.
02:23Et le deuxième sujet, c'est que le pape vient de mourir il y a trois jours. Et je pense
02:29que c'est intéressant de faire un bilan de son pontificat qui balance entre conservatisme
02:34et modernité. Allez, à tout de suite.
02:36Alors, premier sujet. Nous revenons sur les tensions entre l'Algérie
03:03et la France, sur ce point bas qui a constitué l'expulsion de part et d'autre de 12 diplomates.
03:09Et sur les questions qu'on peut se poser pour savoir si, oui ou non, il faut aller vers
03:13une réconciliation. C'est un peu la voie de la diplomatie. Ou s'il faut aller vers
03:17la rupture pour repartir sur de nouvelles bases. Comment en somme ? C'est Laurent-Arthur
03:22du Plessis. – Eh bien, je pense que la voie de la diplomatie, de l'aménité, de la
03:29bienveillance, de la main tendue, cette voie qui est pratiquée par Kédorsé et les différents
03:36présidents de la République française depuis 62, il y a 63 ans, ne donne aucun résultat.
03:44Et pour une raison extrêmement simple. C'est que les différents gouvernements algériens
03:49et l'actuel plus encore que ses précédents, a une stratégie du bouc émissaire. Il s'agit
03:57de détourner l'attention du peuple algérien de la corruption, de la mauvaise gouvernance,
04:07des abus de pouvoir et je dirais de la pauvreté chronique de ce pays bourré de pétrole.
04:15Il s'agit de détourner l'attention du peuple algérien en présentant l'ex-puissance
04:23coloniale comme étant responsable de tous les dysfonctionnements de l'Algérie d'aujourd'hui.
04:30– Mais ça, vous pensez que ça colle avec un peuple qui est, comme tous les autres maintenant,
04:36connecté, qui a accès à toutes les télévisions du monde ? Et est-ce qu'on n'est pas dans une
04:41situation où on a une dictature ? Je vais faire la comparaison avec la Russie ou avec
04:47l'URSS plutôt, où la nomenclatura vivait dans une sorte de bulle, comme si rien n'était
04:53connu, alors que tout était connu ?
04:56– Oui, alors, il y a plusieurs choses. Il est vrai, et vous avez raison, que si véritablement
05:03le peuple algérien était aussi convaincu que des choses que lui raconte le gouvernement,
05:08il ne viendrait pas en masse chez nous. Ils sont quand même une composante très
05:13importante d'efforts migratoires. – Plusieurs centaines de milliers d'Algériens seraient
05:17en France actuellement. – Deux millions. – Deux millions ?
05:20– Entre les Algériens et les enfants d'immigrés algériens, on est à deux millions, plus de deux millions.
05:25– Oui, c'est-à-dire ceux qui auraient des origines mais qui sont maintenant citoyens
05:27français. – Et ils continuent à postuler pour venir, ça ne faiblit pas.
05:32Deuxième chose, ça n'empêche pas de réussir pour persévérer. Le gouvernement algérien
05:41s'obstine dans cette stratégie malgré les résultats relatifs qu'elle a, mais tout
05:48de même, il faut bien voir une chose, les médias algériens pilonnent la jeunesse algérienne
05:56avec des contre-vérités multiples sur le passé colonial. Ce passé colonial, il est
06:03divers. Moi, je suis né en Algérie. – Il a été particulièrement sanglant. Je me suis
06:09intéressé à ça dans les années, au XIXe siècle, il y a eu des horreurs qui ont été
06:15connues. – La conquête par Bugeaud a été à l'image de l'époque, c'est-à-dire
06:19sanglante, effectivement. Néanmoins, l'après-conquête, la gestion de l'Algérie s'est faite avec
06:31une certaine bienveillance et, je dirais, une certaine efficacité. D'abord…
06:38– Plutôt une certaine opulence. – Oui.
06:41– Opulence dans quel sens ? – Dans le sens des Blancs.
06:43– Dans le sens des Blancs, c'est-à-dire la prédation des riches. – Mais il faut savoir,
06:47moi, par exemple, j'ai grandi jusqu'à l'âge de 10 ans dans le Bled, dans le Bled, à 12
06:52kilomètres de Bonne. Nous étions en classe, à peu près 5 enfants français, pour tout
07:03le reste des condisciples arabes. Nous étions quoi ? 5% dans la classe. – Vous n'étiez
07:10pas ? Oui, ok. – 5%. Nous étions dans le Bled, et autour de nous, c'était un océan
07:16d'arabes, avec lesquels nous entretenions des rapports extrêmement fraternels et amicaux.
07:22Quand mon père est parti, il était cadre salarié de la Cité de Fin Française. Quand
07:28il est parti, il y avait des ouvriers algériens qui venaient le voir en pleurant et en disant
07:34patron, t'en vas pas, etc. Il ne faut pas s'imaginer que c'était le nazisme, le colonialisme.
07:40Il ne faut pas être obtus à ce point-là. – Non, non, je me dis pas ce qu'on…
07:44– Mais par principe de base, quand tu colonises… – D'accord. Néanmoins, quand on colonise…
07:48– C'est pas que tu aides, tu colonises. – Les Romains ont colonisé la Gaule.
07:52– Oui, et qui c'est qui commandait ? C'était les Romains. – Et oui, et résultat, la Gaule
07:55a fait un bond dans le développement. – Non, oui, mais on est d'accord. – Ça, c'est
07:59regarder le passé. – Le passé ne m'intéresse pas. Ce que je vois aujourd'hui, c'est qu'il y a
08:02un gouvernement corrompu algérien qui a mis 1200 personnes politiques en prison, et que
08:08depuis 20 ans, on laisse, nous, gouvernement français, quel que soit le gouvernement, ces
08:13gens corrompus, entre guillemets, en place, et que ça, il faut arrêter. – Alors, qu'est-ce
08:18qu'on peut faire pour les enlever ? Enfin, c'est pas à la France de gérer le gouvernement
08:23algérien ? – Non, non, non. – Oui, mais on a quand même un problème avec Boilem-Sensal,
08:27par exemple. – La France a des intérêts économiques en Algérie depuis des dizaines et des vingtaines
08:31d'années, et je veux dire que par l'économique, entre guillemets, t'arrives à gérer la politique.
08:36Et ça, on ne l'a jamais fait. Parce que quelque part, les corrompus nous permettaient
08:40d'avoir des marchés, nous permettaient de voir un tas de choses. Et c'est pour ça qu'on a laissé
08:43faire. Souvent, et il faut avoir l'honnêteté de reconnaître, que l'on ferme les yeux sur
08:48cette dictature, parce que cette dictature-là nous permettait économiquement d'avoir des...
08:52Mais si, mais si. – On a quasiment... – C'est choisir l'intérêt français. – On a très peu d'intérêt
08:56économique avec l'Algérie. Alors moi, je suis, Philippe, j'en peux plus. Je n'en peux plus
09:00de la repentance. Je n'en peux plus du ressentiment des gouvernements algériens et de cette
09:07volonté d'humilier la France, de la paillasson. Stop, basta, terminé. Terminé, terminé.
09:13Mais je vais te dire comment. – Je pense que beaucoup partagent votre colère.
09:16– Je vais te dire, je suis en colère. Premièrement, on coupe tous les revenus des retraités algériens
09:20tant qu'ils ne reprennent pas le gouvernement algérien, les ressortissants algériens que nous
09:24en voyant. Non, non, mais on s'en fout. On fait le truc, l'État français s'en fout. Il applique
09:30les choses. Plus de pays des retraités algériens qui vivent en Algérie avec l'argent des
09:34Français, d'accord ? Qui ne revient pas dans l'économie française. Plus un flux financier
09:38de l'Algérie, de la France vers l'Algérie. Plus d'aide au développement. – On peut le faire
09:43opérativement, on peut le faire. – Mais bien sûr, on pourrait le faire quand on sera sorti
09:45de l'Union Européenne. – Oui, bon d'accord. – Ben oui, mais on ne peut rien faire
09:48dans l'Union Européenne. Oui, bon d'accord, mais tu vois, c'est tout. Tu devrais comprendre l'intérêt
09:53de sortir de l'Union Européenne parce que tu deviens maître et tu cesses d'être
09:56un paillasson. – Mais Philippe, la sortie de l'Union Européenne, si elle se passe,
10:00ce n'est pas avant plusieurs années. Là, on a un souci immédiat de relation.
10:06– Fin des visas. Pareil, c'est l'Union Européenne qui les impose. Donc, on restera un paillasson
10:10tant qu'on reste dans l'Union Européenne. Il faut que ça cesse. Il faut cesser d'être
10:13le paillasson parce qu'en plus, on sert d'atout au régime. En fait, on permet à ce régime
10:17de tenir. Parce qu'en fait, la cocotte minute du régime, en fait, comment la cocotte minute,
10:21il la desserre le régime parce qu'effectivement, le peuple algérien est très mal traité
10:26sur son territoire par ses élites qui ne cherchent qu'à conserver le pouvoir. Mais comment
10:29ils font ? Ils laissent les éléments les plus dynamiques partir à l'étranger et en
10:33partie en France. Donc, il faut absolument cesser d'être un paillasson. Donc, basta avec
10:37l'Algérie. Et il faut aller jusqu'au bras de fer. Et s'ils veulent couper les relations,
10:41ils couperont les relations. À mon avis, ce n'est pas du tout leur intérêt.
10:44– Donc, vous pensez, en gros, qu'ils n'iront pas jusqu'à la rupture diplomatique ?
10:48Peut-être qu'ils iront. Franchement, on s'en moque. On a très peu d'intérêt
10:51pour l'instant. On s'en moque. Et de toute manière, les relations reprendront
10:55après. Mais il faut être prêt à aller jusqu'à la rupture pour pouvoir chercher
10:58ce gouvernement. Parce que Laurent a raison. C'est l'atout maître des dictateurs
11:03algériens. C'est le fait, le ressentiment contre la France.
11:07– Il y a une chose qui m'a frappé. Je vais vous céder la parole tous les deux.
11:10C'est qu'une des motivations de l'Algérie pour mettre en cause les relations avec la France,
11:16c'est le fait qu'on a, la justice française plutôt, à arrêter des agents consulaires
11:22parce qu'ils auraient été partie prenante à un enlèvement.
11:26– Oui, ça, c'est les prétextes fallacieux invoqués. Le gouvernement algérien
11:31essaye constamment de faire des coups de com'.
11:33– Mais est-ce que c'est juste parce qu'il ne comprend pas que la justice en France
11:36est indépendante et que le pouvoir en France ne dicte pas à la justice ce qu'elle doit
11:41faire contrairement à ce qui se passe en Algérie ?
11:43– Et sur ce dossier-là, il y a quand même des influenceurs algériens payés par les
11:47services algériens qui sont rentrés en France pour foutre le bordel. Et excuse-moi,
11:51les services français ne sont pas les plus meilleurs aujourd'hui, mais ils ne sont
11:54pas les plus mauvais. On a des preuves que ces gens-là sont payés par les gouvernements
11:58algériens. Donc là aussi, il faut réagir. Et là, je rejoins Philippe, sans être dans
12:01les extrêmes où il est. À mon avis, il faut savoir taper sur la table. Mais malheureusement,
12:04aucun gouvernement français, et je précise bien depuis des décennies, n'a voulu, et
12:09pas su, n'a voulu le faire. Je ne crois pas qu'ils le feront aujourd'hui. Et quoi que
12:13t'en dises, il y a quand même beaucoup d'intérêts français en Algérie.
12:15– C'est 4 milliards d'euros, je crois, les exportations françaises vers l'Algérie.
12:18– Mais tu sais, après, il suffit que la personne qui soit à la tête de ces milliards soit
12:21quelqu'un qui soit dans le sérail. Et comme par hasard, on n'y touche pas.
12:24– Je ne suis pas sûr que ce soit la... Moi, je pense que c'est l'histoire et la
12:28porte, c'est trop vendante. Mais il faut renvoyer aux Algériens.
12:31– On achète du gaz et du pétrole à l'Algérie.
12:34– Oui, puis face à cette histoire, il faut rappeler l'histoire d'Algérie. L'Algérie,
12:38il y avait des barbaresses qui prenaient des esclaves européens. Un million. Les Algériens
12:42ne sont pas embêtés pour aller prendre des esclaves noirs et de la traite de noirs.
12:46Les Algériens ne sont pas embêtés. D'ailleurs, les Arabes, qui sont en Algérie, ils ont eux-mêmes
12:49fait une colonisation. Donc stop à la repentance. On met les compteurs à zéro et maintenant
12:54on regarde l'avenir.
12:55– J'ai aucune repentance, moi.
12:56– Avant l'Algérie, c'était l'Empire ottoman qui avait colonisé ce qui allait
13:01devenir l'Algérie, entre parenthèses. C'est-à-dire d'une colonisation ottomane, l'Algérie,
13:06ce qui est devenu l'Algérie, est passé sous colonisation française. Mais moi, j'ai lu
13:12récemment un billet de Philippe de Saint-Robert. Philippe de Saint-Robert, je rappelle, c'est
13:16un écrivain, c'est un ancien commissaire général à la langue française en 1984 à 1987.
13:21Et il avait été rencontré, il explique dans ce billet, il avait été rencontré le
13:26président Boumédienne à l'époque en 1969. Et le président Boumédienne, en fait, avait
13:31déclaré ceci. La coopération avec la France n'est pas une phase tactique dans notre
13:34développement, mais une option à long terme de l'Algérie. Cette coopération est une
13:38question de confiance. Il faut que les Français sachent que l'intérêt de la France va dans
13:42le même sens que l'intérêt de l'Algérie, que la France a besoin de l'Algérie comme
13:46l'Algérie a besoin de la France. Ça, c'était Boumédienne. Mais depuis le président
13:49Boumédienne, forcé de constater, je rejoins Philippe Murer, forcé de constater que
13:54malheureusement, tous les présidents successifs algériens ne sont pas à la hauteur du tout.
13:59– Ces intérêts réciproques… – Je rappelle quand même que Boumédienne avait dit
14:03« Nous vous conquérons avec le ventre de nos femmes, hein, quand même. »
14:07– C'est vrai. Alors ça, ça n'a pas été spécifié dans le billet de Philippe de Saint-Robert.
14:11– Oui, bien sûr. Je vois bien. Philippe de Saint-Robert, c'est un gaulliste bon temps
14:15qui voulait masquer la face sombre de…
14:19– Non mais la relation privilégiée qu'il y a depuis très longtemps avec l'Algérie,
14:24elle s'est concrétisée par les accords de 1968, avec donc des facilités de visa,
14:29avec des facilités de circulation. Et c'était aussi motivé parce qu'à l'époque,
14:34il y avait un gros besoin de manœuvre.
14:36– Oui, mais alors maintenant, on arrive à l'ère des robots. Moi, je suis fasciné
14:40par la bêtise de cette classe politique française, cette insentable bêtise
14:44qui n'a d'égal que sa lâcheté. Parce que tous les jours, il y a des nouvelles
14:50sur les robots humanoïdes couplés à l'intelligence artificielle. Et on nous explique
14:54que l'immigration va payer nos retraites dans les prochaines décennies.
14:58Mais enfin, dans quel monde vivent-ils ? Ils ne se rendent pas compte qu'on arrive
15:03à l'ère des robots dans les usines. – En fait, ils réfléchissent à des données
15:06comparables alors que les données sont en train d'évoluer.
15:08– C'est-à-dire qu'ils ne réfléchissent pas. Ce sont des abrutis qui ont le nez
15:12sur la prochaine élection. Mais le niveau est de plus en plus faible, d'ailleurs.
15:16– Mais globalement, pardon, moi, je voudrais des moyens de pression concrets
15:20et praticables tout de suite. J'en entends pas beaucoup.
15:23– Je rejoins Philippe, mais pas dans l'exagération par rapport à ce qu'on peut faire pour eux.
15:28C'est que, de façon graduée, on peut revenir sur certains accords.
15:31Moi, je suis fou de rage aujourd'hui de voir qu'il y a toujours des dirigeants
15:34de la diaspora algérienne qui viennent se soigner en France sans se faire payer.
15:39Rien que ça, si on commençait déjà par taper dans la tête,
15:43le reste du poisson suivrait peut-être.
15:45Mais le problème, c'est qu'on ne tape même pas dans la tête.
15:46Moi, aujourd'hui encore, j'ai des dirigeants algériens qui viennent en douce
15:50en France via des jets privés qui ne passent même pas par la douane,
15:54qui vont se faire soigner, qui ne payent pas et qui repartent.
15:56Et ça, c'est simple à contrôler.
15:57– Quand est-ce possible ? Comment est-ce que…
16:00– C'est vachement possible, je vais te dire.
16:02– C'est nos élites, c'est l'état d'abandon de nos élites.
16:04– C'est nos élites qui sont compatibles.
16:04– Et on le voit bien, Macron, Retailleau, ils sont sur la riposte graduée.
16:09Non mais ils sont complètement à la masse.
16:11On voit que c'est le gouvernement algérien qui tient.
16:13– Pourtant, Retailleau est pris pour cible par le gouvernement algérien.
16:15– Retailleau, c'est le type super fort, etc.
16:18C'est le ministre de l'Intérieur super fort, mais qui laisse cramer les prisons.
16:20Donc voilà.
16:21Donc Retailleau, c'est beaucoup de bouches, mais très peu d'actes.
16:24Beaucoup de paroles, mais peu d'actes.
16:25– Je l'appelle Retailleau 3.
16:27– Retailleau 3, je n'ai pas compris.
16:29– Vous voulez que je vous explique ?
16:29– Oui, bien sûr.
16:30– Je vais vous expliquer, c'est un scoop que je vous donne, mais je l'ai déjà lancé.
16:33Vous vous rappelez d'une émission à Interville qui passait à la télé il y a quelques années ?
16:37– Oui, c'est Simone Gardner.
16:38– Où il y a un type qui s'est fait gauler à la télé
16:40parce qu'il donnait les chiffres de les réponses à la personne élue qui représentait la ville.
16:47Et il s'est fait gauler parce qu'à un moment donné, il avait mis la main 3 sur son…
16:53– Tout ce que je vous dis est une histoire vraie, le 3 sur ce machin.
16:55Et donc la personne en face a répondu la réponse 3.
16:59Dominique, qui c'était cette personne ?
17:00– Retailleau.
17:01– C'était monsieur Retailleau.
17:02– Ah oui.
17:03– J'ai lu cette histoire aussi.
17:04– Donc c'est une histoire vraie en plus.
17:06Je l'ai mis dans mon dernier livre, c'est une histoire vraie.
17:08Donc moi je l'appelle Retailleau 3, comme j'appelle maintenant l'esgarde des Sceaux Dupont-Mazerati.
17:12– C'est pas mal, c'est Dupont-Mazerati, oui, oui.
17:16– Ce qui veut dire quoi ?
17:17C'est-à-dire que les gens qui disent « l'avait plus blanc que blanc », quand tu creuses un peu,
17:20on s'aperçoit qu'ils ont quand même du linge sale.
17:23Parce que là c'est une tricherie devant la télé, devant des millions de spectateurs.
17:26– Ah mais ça c'est formidable, enfin c'est formidable, oui c'est un peu triste.
17:30Surtout pour gagner un jeu avec Guilux et Simone Garnier devant toute la France.
17:33– Ah oui, il y avait monsieur De Villiers derrière, il était l'adjoint de monsieur De Villiers.
17:35Monsieur De Villiers voulait absolument gagner ces jeux-là.
17:38– Donc il était en mission.
17:40– Monsieur Troyes.
17:42– En tout cas c'est extrêmement drôle et belle anecdote, je l'avais connue, je l'avais oubliée.
17:47– Je peux te dire qu'il n'aime pas quand je la raconte.
17:48– Ça c'est probable.
17:49– Ok, est-ce qu'on peut faire un tour, en 3-4 réponses chacun,
17:55de mesures pratiques applicables maintenant pour faire,
17:59parce que j'entends ce que vous dites Philippe,
18:01mais on ne va pas sortir de l'Europe tout de suite.
18:04Donc allez je commence par vous.
18:06Deux mesures, deux mesures, deux mesures, deux mesures,
18:08qui seraient un moyen de pression pour contrebalancer les pressions de l'Algérie.
18:15– Plus d'étudiants algériens en France.
18:16– Ok.
18:16– Après l'Union Européenne pourrait toujours nous embêter, essayer d'arrêter les visas,
18:21mais pareil les visas sont tenus par l'Union Européenne.
18:23– Mais le temps que ça soit jugé, ça met quelques temps.
18:26– Et puis arrêter les soins, et faire payer les soins de tous les Algériens en France.
18:31– Laurent Arthur Duplessis.
18:32– Et puis supprimer le regroupement familial,
18:34qui est en réalité une immigration de peuplement, et pas de travail.
18:38– Ok.
18:39Ça c'est dans les accords de 68, c'est ça ?
18:41– Non, ça c'est l'Union Européenne.
18:42– C'est l'Union Européenne.
18:42– C'est l'Union Européenne.
18:42– C'est la directive européenne, donc on est coincé.
18:44– C'est la France, c'est après, c'est pas dans l'Union Européenne.
18:46– Oui, c'est Giscard, il me semble.
18:48Claude Janvier.
18:49– Ne plus soigner gratuitement les dirigeants et les hauts dignitaires de l'Algérie en France.
18:56Il n'y a aucune raison pour qu'ils soient soignés gratuitement.
18:59Ils arrivent en jet privé, comme l'a souligné Philippe Pasco, et ils repartent en jet privé.
19:02– Une autre manière de faire ça, c'est d'exiger des visas pour chaque personne qui vient d'Algérie, non ?
19:09– Oui, c'est clair.
19:10– J'ai lu quelque part un truc qui était assez marrant, c'est que les diplomates français en Algérie,
19:17quand ils veulent se déplacer, doivent demander des autorisations de déplacement.
19:22Et que le prélat, alors il y a un prélat à Alger, je crois, un cardinal ou un évêque,
19:28qui serait présent, qui lui aussi, quand il doit sortir de la ville, doit demander des autorisations de circulation.
19:33Il y avait quelqu'un qui disait, demandons la réciproque aux diplomates algériens
19:39qui ne pourraient pas sortir de Paris sans avoir permis de circulation.
19:43– Comme disait Philippe très justement tout à l'heure, il y a des influenceurs qui sont eux-mêmes
19:48téléguidés par les services d'enseignement algériens,
19:51lesquels, les services d'enseignement algériens, sont extrêmement actifs sur le sol français.
19:56Et on pourrait très bien prendre des mesures beaucoup plus sévères
19:59quand on met la main sur eux.
20:01– On les renvoyait en fait, ces services algériens, effectivement.
20:04– En tant que les services secrets français ont tous les noms.
20:07– Oui, sauf que ça renvoie à un problème qui est en fait le problème initial,
20:13c'est l'impossibilité de renvoyer les OQTF et tous ceux qui sont indésirables
20:20sur le territoire français.
20:21Parce que les influenceurs, si on décide de les renvoyer,
20:24s'ils ne sont pas repris, qu'ils restent sur le tarmac à Alger
20:27et qu'on les remet dans l'avion, on tourne en rond.
20:29– Moi, j'ai une autre piste que mes petits camarades...
20:32– Ce sera la dernière intervention.
20:34– Parce que moi, je refuse toujours d'attaquer le peuple
20:36quand il y a des choses comme ça, parce que ça ne sert à rien.
20:38Donc je cherche toujours à attaquer la tête.
20:40En plus de ce que vient de dire Claude et que je coopte,
20:42le fait d'empêcher les dirigeants de se venir se faire soigner,
20:45il y a un truc vachement simple qu'on peut faire et qu'on ne fait pas.
20:48C'est tous les achats immobiliers des dirigeants algériens,
20:51des économistes algériens, etc., qui achètent en France des immeubles,
20:55des machins, des billes, on peut facilement les bloquer.
20:58Et on ne le fait pas.
20:59Parce que ça rapporte de l'argent.
21:00– En fait, on a fait ça assez facilement pour les Russes
21:03lors du début de la guerre.
21:05Qu'est-ce qui nous empêche de le faire pour les...
21:08– Absolument.
21:09– C'est une mesure tellement simple à mettre en France avec les notaires,
21:12puisque quand tu achètes un tact notarial,
21:14tu as donc un nom, un adresse, une algérie, etc.
21:16– Il y a parfois des SCI, c'est plus compliqué que ça.
21:18– C'est plus compliqué, mais on peut le faire, on l'a fait avec les Russes,
21:20pourquoi on ne le fait pas avec les gens-là ?
21:21Et quand on commence à attaquer la tête de ces gens-là,
21:24bizarrement, en dessous, ça bouge.
21:25Mais moi, attaquer les étudiants, je ne suis pas pour ça,
21:28parce que plus tu éduques les gens,
21:29moins ils ont moins derrière quand ils rentrent dans leur pays
21:31ou quand ils ne rentrent pas.
21:32– C'est Victor Hugo, ouvrir des écoles, fermer les prisons.
21:35Mais on a vu que ça ne marche pas, ça ne marche pas quoi aujourd'hui ?
21:37Ça, c'est l'idéalisme, c'est l'utopie.
21:40Malheureusement, ça ne marche pas comme ça.
21:40– C'est-à-dire que les élites, toutes les élites algériennes
21:44ont été élevées en France.
21:45– Oui, pour la plupart.
21:46– Qu'est-ce que ça a changé ?
21:47– Mais attends, ça, c'est trop facile.
21:50Ça veut dire qu'il ne faut pas éduquer les gens.
21:51– Non, je suis loin de dire ce que ça veut dire, Philippe.
21:55– Parce que la mission de la France,
21:56ce n'est pas d'éduquer d'abord les jeunes Français
21:57qui sont, en fait, où il n'y a pas de moyens
21:59et où il y a un problème d'éducation,
22:01plutôt d'éduquer les jeunes algériens.
22:03– Sur le fond, tous les deux, on est d'accord,
22:04mais je dis que remplacer une bêtise par une autre bêtise,
22:06ça ne sert à rien.
22:07– Allez, messieurs, c'est le mot de la fin.
22:10Nous nous retrouvons dans quelques secondes
22:12pour la deuxième partie sur le pape François.
22:14À tout de suite.
22:14– Bonjour, donc la mort du pape François est toute récente.
22:34Je voulais qu'on fasse un bilan sur cette situation,
22:38c'est-à-dire un bilan de son pontificat qui balance,
22:40et j'ai fait toute une liste,
22:42donc je vais pouvoir l'évoquer très concrètement,
22:46entre la modernité et le conservatisme.
22:49Et donc, je voudrais qu'on parle de ça
22:51et peut-être aussi se projeter sur un pape futur,
22:55qu'est-ce qu'il pourrait être ?
22:56Ou qui pourrait-il être ?
22:58Claude Janvier.
22:59– Eh bien, le bilan, oui, du pape est quand même assez mitigé.
23:03Bon, déjà, il a abandonné, ça, on le sait,
23:05toutes les traditions, enfin, un certain nombre de traditions,
23:07notamment les messes en latin.
23:09– Non, mais ce n'est pas lui,
23:10et ça, c'est Vatican II, il me semblait.
23:12Et c'est très, très, très, très...
23:13– Oui, mais enfin, disons qu'il l'a bien poussé, quand même.
23:18– Il l'a supprimé à nouveau, je crois.
23:20– Voilà.
23:21Alors ensuite, il y a des choses moins connues.
23:23Bon, déjà, quand même,
23:24pendant la période noire de la crise sanitaire Covid,
23:28il a quand même déclaré que faire la vaccination
23:31contre le Covid était un acte d'amour.
23:33Bon, alors, je ne sais pas s'il servait les intérêts
23:35de Pfizer ou de Moderna,
23:36mais enfin, en tout cas, il aurait pu, oui,
23:39il aurait pu s'abstenir.
23:40Après, ce qui est intéressant,
23:42c'est qu'il avait pris l'initiative, quand même,
23:44d'envoyer chaque année à Davos
23:46un émissaire du Vatican,
23:49donc au forum de Davos.
23:50Et d'ailleurs, notamment le cardinal Parolin,
23:53qui est toujours actuel,
23:55actuellement, le secrétaire d'État,
23:57donc, au Saint-Siège.
23:58Donc, chaque année...
23:59– Qu'allait-il y faire, à Davos ?
24:01– Il allait écouter, se renseigner,
24:05montrer la présence du Vatican à Davos,
24:07mais le forum de Davos, je pense,
24:09c'est quand même très ambigu.
24:10C'est-à-dire, quand on connaît les buts du forum de Davos,
24:12les buts de Klaus Schwab
24:13et tout le programme des Global Young Leaders,
24:18qui a été créé par Klaus Schwab en 2004,
24:20on ne peut que se poser des questions.
24:22– Mais est-ce que ce n'est pas à l'image,
24:23justement, de ce que vous venez de dire ?
24:25C'est-à-dire, c'est relativement moderne
24:26d'envoyer un cardinal à Davos
24:29pour y jouer de l'influence de l'Église
24:32et, d'un autre côté, conservatisme,
24:35avec ce que vous venez d'évoquer ?
24:36– Tout dépend des liens...
24:37– Ce n'est pas la balance dont on parle, justement,
24:39sur ce part ambigüe ?
24:40– Oui, mais tout dépend des liens
24:41que l'on a appris,
24:43c'est-à-dire que le pape François
24:44a créé des liens d'amitié
24:45avec l'Inn Forester de Rothschild.
24:47– OK.
24:47– Alors, ça, c'est quand même assez intéressant
24:48parce que, suite à un discours
24:50de l'Inn Forester de Rothschild,
24:51en Inde, au G20, le 31 août 2023...
24:54– Qui est l'Inn, c'est une femme ?
24:56– En restant de Rothschild,
24:56c'est une femme, oui.
24:57– OK.
24:57– C'est une descendante des Rothschild ?
25:00– C'est une Rothschild.
25:01– Ça fait bien longtemps
25:02que les Rothschild n'ont plus
25:03beaucoup d'influence, en tout cas.
25:04– Ah, si, ils en ont énormément,
25:06ils sont toujours là.
25:06Mais bon, ils sont toujours là
25:07au niveau capital,
25:09au niveau de la haute finance internationale.
25:11– Vous savez, ça sent...
25:12Bon, excusez-moi, mais j'entends ça,
25:14j'entends les mythes antisémites...
25:17– Non, non, juste à un amour,
25:19qui flannent...
25:20– Gaël Giraud, l'ancien patron de l'AFD,
25:22et d'ailleurs de l'Agence française de développement,
25:24depuis qu'il a dit quelque chose
25:25sur Thinkerview,
25:27contre les Rothschild,
25:28et leur influence sur Macron,
25:30il est invité nulle part.
25:31– Ah bah oui.
25:32– Il avait parlé des Rothschild
25:33qui avaient un grand but,
25:34la privatisation du monde.
25:36Invité, il n'est plus invité.
25:38Donc c'est pour ça qu'on n'entend jamais parler.
25:39– Mais est-ce que, pardon,
25:41excusez-moi,
25:41mais est-ce que ça sent pas un peu le moisi
25:43de l'antisémitisme,
25:45où en gros, au lieu de dire juif,
25:48on dit Rothschild ?
25:49– Mais pas du tout.
25:50Pas du tout, Macron,
25:50il a bien étudié quand même,
25:51d'abord chez Rothschild,
25:52avant d'aller de président de la République,
25:55et il a été poussé par les Rothschild
25:56qui ont filé de l'argent.
25:57– Et pour Pidou aussi, oui.
25:58– Tous les Rothschild,
25:59pas les Rothschild eux-mêmes,
26:01mais toutes les équipes de Rothschild
26:02ont donné leur 7500 euros.
26:03– Ce qui est intéressant,
26:04c'est que Clint Forrester de Rothschild
26:05pilote quand même ce qu'on appelle
26:07le capitalisme inclusif.
26:09C'est-à-dire, en fait,
26:11c'est inclusif pour la haute finance internationale
26:15et c'est exclusif pour les autres.
26:17Non, mais ce qui est intéressant,
26:18c'est qu'il y a eu un appel du pape
26:19demandant de prendre soin
26:21des pauvres et de la terre.
26:21Jusque-là, je le rejoins.
26:23Effectivement, il faut prendre soin
26:24des pauvres et de la terre.
26:24Sauf que, en faisant cette alliance
26:27avec Lynn Forrester de Rothschild
26:29et avec cette affaire
26:30de capitalisme inclusif,
26:31en réalité, Lynn Forrester de Rothschild
26:34a pris effectivement une emprise
26:36sur tout le domaine du capitalisme inclusif.
26:40Donc, soi-disant pour aider les pauvres,
26:41en fait, pas du tout,
26:42parce que c'est soi-disant pour aider
26:43et contribuer à l'engrangement des bénéfices
26:46de la haute finance internationale.
26:47– Donc, c'est marrant,
26:48parce que moi, j'ai préparé ce sujet
26:50et j'ai jamais vu ça sortir.
26:53J'entends.
26:54– C'est assez bien caché, oui.
26:55– OK.
26:56Je continue le tour de table.
26:58– Il a parfaitement raison.
26:58Alors, moi, j'appuie sur ce que dit Claude.
27:01Il a reçu le prix Charlemagne
27:03par l'Institut Jacques Delors,
27:05très européiste,
27:06pour sa contribution à l'unité européenne,
27:08c'est-à-dire à l'Union européenne.
27:10Il a été reçu aussi, après Davos,
27:12comme disait Claude,
27:13il a aussi été reçu
27:14par la fondation Bill Clinton,
27:16un grand événement de la mondialisation,
27:19aux côtés des affreux
27:20que sont Tony Blair
27:21ou le patron de Pfizer, Bourla.
27:23Donc, on voit derrière
27:25ce pape qui joue
27:27à aider les pauvres.
27:28En fait, c'est un pape
27:29qui est dans la mondialisation.
27:30Ne parlons pas du côté
27:31pro-migrant de ce pape,
27:33absolument détestable,
27:35qui a expliqué
27:35qu'il faut accueillir les migrants.
27:37Ce qui tue les migrants,
27:38c'est notre indifférence.
27:40Empêcher d'entrer les migrants,
27:41c'est le naufrage de la civilisation.
27:43D'accord.
27:43Donc, culpabilisons les Européens.
27:45Ça, c'est la partie moderne.
27:46C'est pas la partie moderne,
27:48c'est la partie anti...
27:49En tout cas, qui est vue comme moderne.
27:50Moi, je trouve ça absolument détestable.
27:52On peut voir ça comme moderne.
27:54Progressiste, voilà.
27:55Le réel me dit progressiste.
27:56De refuser que les Européens
27:58puissent défendre leurs mœurs,
27:59c'est le mode de vie,
27:59de leur dire,
28:00il faut que vous accueilliez
28:01toute la misère du monde
28:02et tous les gens du monde entier.
28:02D'un autre côté,
28:04il n'a pas avancé d'un iota
28:06sur le mariage des prêtres,
28:07qui aurait pu être quelque chose
28:10qui aurait fait bouger
28:11l'image de l'Église
28:12et peut-être arrêter
28:13un certain nombre de comportements.
28:14Le plus t'est pas de faire
28:14de la com' avec l'Église.
28:15L'Église est en temporel
28:16depuis 2000 ans.
28:18Elle a tout intérêt
28:19à rester dans ses traditions.
28:20Mais d'autres ont dit
28:21qu'il était très décevant
28:22parce que, par exemple,
28:23tous les abus
28:24qui sont largement documentés,
28:26il y a eu une commission,
28:27la commission sauvée en France,
28:28il n'a pas reçu
28:29les membres de la commission sauvée.
28:31Donc, ça fait partie de son...
28:33Si on met ça dans la colonne
28:35conservateur
28:36et voire même rétrograde
28:38par rapport à ses abus...
28:41Vous voyez, c'est...
28:42On a les problèmes
28:44de pédophilie dans l'Église,
28:46on ne parle que de ça.
28:47Alors que les problèmes
28:47de pédophilie ailleurs,
28:49on n'en parle absolument jamais
28:50alors qu'il y en a
28:51d'extrêmement graves.
28:52Pour ne pas croire
28:53qu'il n'y a que dans l'Église.
28:54D'abord, c'est faux.
28:55Ah bon, c'est faux ?
28:55Il y a de nombreux procès
28:57concernant la pédocriminalité
29:00qui, d'ailleurs,
29:01commencent dans les familles françaises.
29:03Je ne crois pas que Jacques Lang
29:03ait été embêté
29:04après avoir fait
29:05ce qu'il a fait au Maroc.
29:07Ni Daniel Cohn-Bendit.
29:08Mais excusez-moi,
29:08si vous voulez de la diffamation,
29:10ça va être compliqué
29:10parce que je ne suis pas certain
29:12que les libertés...
29:14Par exemple,
29:15je ne fais que dans le factuel
29:16et tant que je n'ai pas
29:17les preuves de quelque chose,
29:18je ne l'affirme pas.
29:18Pour Daniel Cohn-Bendit,
29:19il l'a écrit.
29:20Non, il l'a dit.
29:21Il l'a dit.
29:22Mais là,
29:23ce n'est pas ce qu'on est en train
29:23de dire.
29:24Donc, faire attention à ça.
29:26Alors, le pape François ?
29:27Moi, je n'aimerais pas être pape.
29:29OK.
29:29Parce que si jamais tu es progressiste,
29:31tu te fais tuer
29:31par les traditionnalistes.
29:32Si tu es traditionnaliste,
29:33tu te fais tuer
29:34par les progressistes.
29:35Donc, ce n'est pas simple
29:36d'être pape aujourd'hui.
29:37Et c'est vrai que moi,
29:38par contre, personnellement,
29:39si l'église reste
29:40sur ses dogmes
29:41traditionnalistes extrêmes,
29:44elle meurt.
29:46Donc, à un moment donné,
29:46il faut choisir.
29:47Moi, je me base...
29:48Vous le savez,
29:49je me base pour la rénovation
29:50des églises,
29:50y compris dans mon petit coin
29:51à Gherchie,
29:52où mon maire voulait
29:53détruire l'église.
29:55Il a fallu aussi
29:55que je me battre
29:56contre le curé de l'église
29:57qui disait
29:58mais attention,
29:59dans l'église,
30:00il est hors de question
30:01de faire un petit concert moderne.
30:03Mais je lui ai expliqué
30:04au bonhomme
30:04que si tu ne fais pas
30:05des concerts un petit peu modernes,
30:06et je n'ai pas dit du rap,
30:09tu n'attireras personne
30:10et que tu n'attrapes pas
30:12les mouches avec du vinaigre.
30:14Donc, à un moment donné,
30:14il faut savoir évoluer
30:15pour que, quelque part,
30:17l'église continue à exister.
30:18Ce qui fait mourir les religions,
30:20c'est justement
30:21quand elles sont dans l'immobilisme.
30:24Et ça, c'est grave.
30:24J'ai la...
30:25Il y a quelque chose de...
30:28Enfin, savoureux,
30:29si je puis dire.
30:29Dans le collège des cardinaux,
30:34les plus traditionnalistes,
30:36les plus conservateurs,
30:38c'est les cardinaux
30:38d'Afrique, d'Asie.
30:40C'est tout à fait vrai.
30:41Et les plus progressistes,
30:43entre guillemets,
30:44c'est les cardinaux
30:45d'Europe, des États-Unis.
30:47Et d'ailleurs,
30:48les plus extrémistes en France,
30:50c'est les gosses
30:51de deuxième génération.
30:53Et d'ailleurs,
30:54François a institué,
30:55je crois que c'est le terme,
30:56de nombreux cardinaux
30:58venant d'Asie,
30:59venant d'Afrique
30:59et venant d'Amérique latine,
31:01dont on peut attendre
31:02que le prochain synode
31:03balance plutôt
31:04vers une forme
31:05de conservatisme.
31:06Alors, effectivement,
31:08et la figure emblématique
31:10de ces cardinaux,
31:11c'est le cardinal Sarah de...
31:13Vous voulez pas
31:13toutes vos cartouches ?
31:14Je crois que c'est votre coup de cœur.
31:15Voilà.
31:15Mon coup de cœur de tout à l'heure.
31:16autorisé par Bolloré.
31:18Alors, c'est tout le paradoxe
31:19du pape François,
31:20parce qu'il a créé
31:21beaucoup de cardinaux
31:22du sud global,
31:25mais la plupart
31:26ne veulent pas
31:27du mariage pour tous.
31:28Ils veulent pas...
31:30Comme le pape, d'ailleurs.
31:31Il n'a pas bougé.
31:32Comme, d'ailleurs, oui,
31:33comme là-dessus,
31:34et comme il est aussi
31:35anti-avortement,
31:36effectivement,
31:36il est très anti-avortement.
31:38Mais le paradoxe est là.
31:40Quel est le monde catholique
31:44qui renie, en quelque sorte,
31:47la tradition ?
31:48C'est le monde catholique
31:48occidental.
31:50Et c'est là où l'Église baisse.
31:51Et c'est là où l'Église baisse.
31:53Mais dans le sud global,
31:54elle est en pleine forme, l'Église.
31:57Il y a 280 millions
31:58de catholiques supplémentaires
32:00par explosion démographique.
32:02L'explosion démographique,
32:03elle n'est pas en Europe.
32:05Parce que c'est des immigrés
32:06qui risquent de venir en France.
32:07Oui, c'est drôle, ça.
32:08Comme c'est des cathos,
32:09là, vous ne l'avez rien.
32:10C'est drôle.
32:12L'explosion démographique,
32:14elle n'est pas en Occident.
32:15Donc, en fait,
32:17le renouveau catholique,
32:18il est dans le sud global
32:20et du point de vue quantitatif
32:21et du point de vue,
32:22si j'allais dire,
32:23si je peux dire, qualitatif,
32:25dans la mesure où, justement,
32:26ils sont pour une préservation
32:28des traditions de l'Église.
32:30Alors, je voudrais vous...
32:31On va parler dans quelques minutes
32:34du synode
32:35et éventuellement de l'arrivée
32:37d'un pape venant d'Afrique
32:39ou venant du continent Asie.
32:42Je voudrais vous citer
32:43un discours que je trouve
32:46jubilatoire de François
32:47qui s'est adressé à la Curie
32:49et qui a parlé des 15 maladies.
32:52Alors, je les ai toutes là.
32:53Je ne vais pas vous toutes les citer,
32:54mais je vais en ressortir quelques-unes.
32:57C'était, je trouve, extrêmement violent.
32:58Le fantasme de l'immortalité
33:00pour ceux qui se croivent
33:02immunisés ou indispensables.
33:06L'Alzheimer spirituel.
33:09La schizophrénie existentielle.
33:11Et là, il parlait
33:12de ce que l'on dit
33:13et de ce que l'on fait.
33:14Il y a eu des bouquins là-dessus.
33:16La rumeur, la médisance
33:17et le comérage.
33:19L'indifférence aux autres.
33:21Et dernier point,
33:25le point 15,
33:26d'ailleurs,
33:26la maladie du profit mondain
33:28et des exhibitionnistes.
33:31Est-ce que ce discours-là
33:33à la Curie,
33:34sachant que,
33:34je vais vous faire une petite citation,
33:36je vais étaler ma culture,
33:37je crois que c'était Jean XXIII
33:38qui disait,
33:40vous savez, moi à Rome,
33:41je ne suis que le pape.
33:43Sous-entendu,
33:44il y a derrière moi
33:45et beaucoup plus puissant
33:47que moi,
33:48la Curie.
33:48C'est quand même étonnant
33:49de la part de quelqu'un
33:50qui dit ça
33:52et qui va dans les événements
33:53de la fondation Bill Clinton
33:55avec toutes les stars du monde
33:56ou, comme le disait Claude,
33:57à Davos.
33:58Mais ce n'est pas une manière
33:58d'influer
33:59et de dire leur fait.
34:01C'est un pape moderne
34:04qui fait de la com.
34:05Malheureusement.
34:06Et n'oublions pas une chose,
34:06on ne l'a pas précisé.
34:07Vous croyez que ce n'était pas sincère ?
34:09Bien sûr que non.
34:10C'est le seul pape
34:11qui a été adoubé par la gauche.
34:13Vous regardez tous les articles de presse.
34:14Ils sont longés par la gauche
34:16alors que la gauche
34:17est d'habitude bouffeuse de cul.
34:18Et même Jacques Attali
34:20a fait un tweet
34:21pour dire qu'il trouvait
34:22ce pape formidable
34:23parce que c'était le pape
34:24de la mondialisation.
34:25Radio France a écrit un article
34:26François, le pape de la mondialisation.
34:29C'est ce qu'il était.
34:31Maintenant, il faut savoir
34:32qu'on ne pourra pas échapper
34:33à la mondialisation, Philippe.
34:35La mondialisation économique,
34:37elle est terminée.
34:38Tramp est en train de la terminer.
34:39Je ne parle pas de la mondialisation.
34:40On ne pourra pas y échapper.
34:41Après, il faut la travailler
34:42pour que ce ne soit pas
34:43une mondialisation
34:44du n'importe quoi,
34:45du n'importe comment
34:46et de la souffrance
34:48pour la plupart des peuples
34:48pendant qu'il y en a quelques-uns
34:49qui vont diriger.
34:50Mais la mondialisation
34:51ne peut pas lutter contre.
34:52C'est fini.
34:52Il y a Internet,
34:53il y a les avions.
34:54Moi, je parle de la globalisation
34:55du fait qu'il n'y ait pas
34:56de droits de douane
34:57et qu'en fait,
34:57il y ait des échanges
34:58sans aucune friction.
34:59Il faut mettre des douanes.
35:01Parce que là,
35:02nous avons tous des élus
35:04dans chaque pays
35:05qui ne travaillent
35:06que pour leur propre gueule.
35:09À partir du moment
35:09où ils ne travaillent pas
35:10pour l'ensemble
35:11de la mondialisation,
35:11il est évident qu'on n'en aurait pas...
35:12Il n'a qu'à voir
35:13ce qui se passe avec Trump
35:14en ce moment.
35:14Il n'a qu'à voir
35:15ce qui se passe,
35:15comment il travaille
35:16pour faire soi-disant
35:17la paix en Ukraine.
35:19Je dis bien que ce soit Trump
35:20ou que ce soit Poutine,
35:21en parlant uniquement
35:22comment je vais récupérer
35:23les terres rares.
35:24Je le dis à chaque fois.
35:25Il parle des terres rares
35:26et de ce qu'ils ne vont pas récupérer,
35:28mais pas des gens
35:28qu'on va sauver
35:29parce qu'il n'y aura plus la guerre.
35:30Donc le problème,
35:31il est juste là.
35:32Il est juste là.
35:32Des gens qui pensent
35:34et qui travaillent
35:35et qui ne veulent
35:35qu'une seule chose,
35:36du profit personnel.
35:38Et je le dis toujours,
35:39le profit, par définition,
35:40c'est réservé qu'à quelques-uns.
35:41On va revenir au pape François
35:42et on va s'inscrire
35:44dans le futur.
35:46Donc comme je vous l'ai dit,
35:48le pape a institué
35:49énormément de nouveaux cardinaux
35:51qui viennent des continents
35:53Asie, Afrique
35:54et Amérique du Sud.
35:56Qu'est-ce que ça laisse présager
35:57sur le nouveau pape ?
35:59Est-ce qu'on est capable
36:01de faire une prévision ?
36:02C'est très difficile
36:03de faire une prévision.
36:06Néanmoins,
36:07il n'est pas impossible
36:08qu'il y ait un pape
36:10issu du Sud global.
36:13Ce n'est pas impossible,
36:14étant donné justement
36:15que les représentants
36:17du Sud global
36:18sont devenus très nombreux
36:19parmi les cardinaux.
36:23Alors, j'avoue que moi,
36:24je ne ferai pas de prévision.
36:27C'est très difficile.
36:29L'Église est actuellement
36:31en pleine crise,
36:32ça c'est sûr,
36:33mais on voit
36:35deux tendances
36:37qui s'affrontent.
36:39Je dirais la tendance
36:40wokiste,
36:41pour le faire simple,
36:42et la tendance
36:43traditionnaliste.
36:44Mais ce n'est pas nouveau ça.
36:46Il y a un film
36:46qui est sorti
36:47il y a six mois
36:48qui s'appelle
36:48Conclave.
36:49très intéressant
36:50et qui parle de ça.
36:52L'Afrique,
36:52notamment l'Afrique subsaharienne,
36:54puisque c'est l'Afrique
36:55chrétienne catholique.
36:56Il y a aussi
36:57l'Afrique protestante,
36:58mais je parle
36:58de l'Afrique catholique.
37:00Les prêtres
37:00et les évêques
37:02et les cardinaux
37:03de l'Afrique subsaharienne
37:05sont conservateurs.
37:06Ils ne peuvent pas
37:06entendre parler
37:07des valeurs wokistes.
37:08ça leur sort
37:10par les yeux
37:11complètement.
37:12Est-ce que
37:12le wokisme
37:14on le voit vraiment
37:15dans l'église ?
37:15Parce que
37:16je n'ai pas vraiment
37:17le sentiment
37:18que ce soit
37:19la lame de fond
37:20dont on parle.
37:21Il y a des débats
37:22en Occident.
37:23Il y a des débats
37:23pour le mariage
37:24des prêtres,
37:25par exemple.
37:26C'est wokiste ça
37:27le mariage des prêtres ?
37:29Pour certains,
37:29ça l'est.
37:30Il y a des débats
37:33sur la légitimité
37:35des valeurs
37:35LGBTQ+,
37:37je ne sais quoi.
37:38les mariages homosexuels.
37:39Les mariages homosexuels.
37:41Alors là,
37:41il a fait
37:42un tout petit pas
37:43en avant,
37:44c'était la bénédiction.
37:45On ne peut pas dire
37:45que ça a été
37:46vraiment radical.
37:47Le pape François
37:48s'est toujours opposé
37:49à la reconnaissance
37:51religieuse
37:52du mariage homosexuel.
37:53Et pour autant,
37:54il a autorisé
37:55des bénédictions
37:55au sein de l'église.
37:57Mais ce n'est pas pareil.
38:00Mais il y a des débats
38:01au sein de l'église
38:02pour dire
38:02qu'il faut autoriser
38:04le rite religieux
38:07du mariage homosexuel.
38:09C'est-à-dire pas seulement
38:10le mariage homosexuel.
38:10Je pense que c'est gênant.
38:12Alors,
38:13moi je décris
38:14les débats
38:15qui sont dans l'église.
38:16Après,
38:17on peut être...
38:17Moi,
38:17que les prêtres se marient,
38:18ça ne me gêne pas,
38:18au contraire.
38:19Je préfère que les prêtres se marient
38:20plutôt qu'ils aillent une bonne
38:21derrière l'église.
38:22Oui.
38:23Ou qu'ils s'occupent
38:23des enfants de cœur.
38:24Il y avait tout de même
38:26un argument
38:27contre le mariage des prêtres.
38:29C'est-à-dire que
38:30quand le prêtre
38:32est seul,
38:34il peut plus se consacrer
38:35à son sacerdoce
38:37que s'il a
38:38charge de famille,
38:39d'enfants.
38:39Je pense que c'est plus économique
38:40qu'autre chose.
38:41Et pourtant,
38:43dans d'autres religions,
38:45les prêtres,
38:46qui ne s'appellent pas comme ça,
38:48chez les protestants,
38:49sont mariés.
38:50Et ça fonctionne très bien.
38:51Les anglicans aussi.
38:52Chez les protestants,
38:53ils sont beaucoup mieux financés.
38:55Le clergé est beaucoup mieux financé
38:57chez les protestants.
38:58D'accord.
38:59Les curés...
38:59Donc ça parle de la pauvreté
39:00de l'église,
39:01d'une certaine manière.
39:01Oui.
39:01Mais alors,
39:02le curé,
39:03il est pauvre en général,
39:04le curé de base.
39:06Mais si,
39:06il faut qu'il ait une femme
39:07et des enfants
39:08qui soient dans la brise,
39:09dans la misère,
39:11c'est tout de même
39:11une charge mentale sur lui
39:14qui est quand même...
39:15Mais ce n'est pas une raison
39:15pour interdire le mariage des prêtres.
39:17Il vaut mieux être pauvre tout seul
39:18que le pauvre
39:19avec ce charge de famille.
39:20Ça, c'est une fausse excuse encore
39:22qui, en plus,
39:22est complètement obsolète.
39:23Parce que je suis désolé,
39:24c'est ce que tu dis
39:25qui était valable
39:25quand la femme ne travaillait pas.
39:27Aujourd'hui,
39:27les femmes travaillent
39:28et gagnent plus
39:29souvent que l'homme.
39:31Donc ça ne gênerait pas du tout
39:32qu'un prêtre
39:33épouse une chef d'entreprise
39:34ou il y aurait un problème d'argent.
39:35Il n'y en aurait pas.
39:36Oui, mais enfin,
39:37ils épouseraient pas
39:38tous une chef d'entreprise.
39:38C'est uniquement
39:39du traditionnalisme
39:42d'immobilisme.
39:43À un moment donné,
39:44il faut que l'Église catholique
39:45se rende compte
39:45que ce n'est pas en restant
39:48sur sa muraille
39:49que les choses vont évoluer
39:50et que l'Église ne va pas mourir.
39:52Certains vous répondent
39:52qu'en fait,
39:53l'Église a 2000 ans,
39:55ce qui est unique
39:56dans toutes les institutions humaines
39:58et qu'elle évolue
40:00extrêmement lentement
40:03pour éviter de faire des erreurs
40:04qui sont les erreurs
40:05liées à la mode.
40:06La religion juive
40:07et la religion musulmane
40:09continuent d'interdire le porc
40:10alors que c'était juste
40:11un phénomène
40:12qui était assez bien vu
40:13d'interdire de manger du porc.
40:16Et ça,
40:17c'était lié au fait
40:18que le porc est un animal
40:19quand il est mal conservé
40:20qui porte pas de maladie.
40:21Donc c'est lui
40:22d'interdire le porc.
40:23Il pourrait dire
40:23que c'est obsolète,
40:24abandonnez-le.
40:24Il le garde.
40:25Parce qu'eux aussi
40:26sont bloqués sur certains trucs.
40:28Nous, on disait bien
40:29qu'il fallait manger du poisson
40:30le vendredi.
40:30Et quand tu réfléchis,
40:31c'était uniquement
40:31parce que manger du poisson
40:32le vendredi,
40:32c'est participer
40:33à l'équilibre
40:34de l'individu.
40:35C'est tout.
40:36Bon, on a abandonné ça
40:36parce qu'entre guillemets
40:37on a évolué ou mal évolué
40:38et qu'il y a de moins en moins
40:39de poissons
40:39et que ça coûte
40:40de plus en plus cher.
40:41Tenez compte
40:41de tous les paramètres.
40:42Parce qu'aujourd'hui,
40:43acheter du poisson
40:43pour toute ta famille
40:45le vendredi,
40:46il faut avoir
40:46un gros carnet de chèques.
40:47C'est vrai,
40:47on peut tous témoigner
40:48que le vendredi,
40:49c'était dans nos familles
40:50chrétiennes ou pas
40:51une tradition
40:52que de faire maigre
40:53ou dans tous les cas
40:54de manger du poisson.
41:02définitivement
41:03vers l'extinction totale.
41:05C'est nuancé actuellement.
41:06Attention,
41:06l'histoire n'est jamais linéaire.
41:08Je suis d'accord avec toi.
41:09Jamais.
41:10Actuellement,
41:11on voit chez les jeunes,
41:12je dis bien chez les jeunes,
41:13un renouveau,
41:14le renouveau d'un catholicisme
41:17en plus traditionnel.
41:19À l'opposé du catholicisme
41:21post-68.
41:21Ça, c'est normal.
41:22Totalement aux antipodes.
41:24Et là, il y a...
41:25Un retour vers un baptême
41:26des adolescents
41:26ou des jeunes adultes.
41:28Autrement dit,
41:29un choix conscient
41:30par des...
41:32Ce n'est pas celui
41:33des nourrissons
41:33puisque par définition,
41:34ce sont les parents
41:35qui choisissent.
41:35Et de même qu'on voit
41:36un renouveau des pèlerinages.
41:39Le pèlerinage de Chartres,
41:40le pèlerinage de Saint-Jacques
41:41de Compostelle, etc.
41:43Donc, il n'y a pas
41:44une tendance linéaire inexorable.
41:47Après l'hiver,
41:48il y a le printemps,
41:50ça reverde.
41:50D'accord.
41:52Ok.
41:52On considère que le débat est clos
41:54et nous passons.
41:56Quel pape ?
41:56On fera avec.
41:58Ça, de toute manière.
42:00Mais ma question,
42:01c'était...
42:02Tout ce que j'espère
42:02et je voudrais faire,
42:03c'est qu'il ne soit pas
42:04sponsorisé par Bolloré.
42:06Ok.
42:07Pardon.
42:09Alors, c'est très intéressant
42:10parce que ça ouvre un débat
42:12sur ce qui arrive, en fait.
42:14C'est les coups de gueule
42:14et les coups de cœur.
42:15Vous verrez qu'il y aura
42:15quelques petites oppositions
42:16à ce propos
42:18concernant le cardinal
42:19sponsorisé par Bolloré.
42:21Allez, à tout de suite.
42:22Retrouvez et achetez
42:24les livres des invités
42:25de TVL
42:26dans la boutique
42:29de votre chaîne
42:30sur tvl.fr
42:32Allez, rebonjour
42:41les coups de gueule
42:42et les coups de cœur.
42:42C'est Philippe Murer
42:43qui commence.
42:44Philippe, vous commencez
42:45par un coup de gueule
42:46ou un coup de cœur ?
42:47Je vais commencer
42:48par un coup de cœur
42:48pour les hôteliers français
42:50qui se battent
42:51contre une entreprise
42:52très prédatrice
42:52qui s'appelle Booking.
42:54Oui.
42:54En fait, parce que Booking
42:55prend environ 15%
42:56du prix d'une chambre d'hôtel
42:58pour une simple
42:59réservation électronique.
43:00Vous voyez le travail
43:01des hôteliers,
43:02préparer les chambres,
43:03les nettoyer,
43:04le prix de l'immeuble
43:05c'est gigantesque.
43:06Booking, c'est juste
43:07pour le situer.
43:07Booking.com,
43:08c'est le site internet
43:09qui permet de réserver
43:10qu'utilisé par les touristes
43:11du monde entier.
43:13Donc, il abuse
43:13de sa position dominante
43:14pour prendre des commissions
43:16très importantes.
43:17Ils abusent carrément
43:19à tel point
43:20qu'ils se permettent
43:21de changer autoritairement
43:22le prix des chambres d'hôtel
43:23sans demander aux hôteliers.
43:24Donc, c'est eux
43:25qui font le prix parfois.
43:26Donc, ça,
43:27c'est complètement scandaleux.
43:29Ils font apparaître
43:30aussi les hôtels
43:31les plus dépendants
43:31à Booking,
43:32c'est-à-dire ceux
43:32qui ont le plus fort taux
43:35de réservation par Booking,
43:36ils les font apparaître
43:36en tête
43:37pour rendre les hôtels
43:38dépendants.
43:39Donc, là-dessus,
43:40la Commission européenne
43:41ne fait pas du tout
43:41son travail
43:42de gérer le marché intérieur
43:43et de les réguler.
43:45Et donc, moi,
43:45ce que je dis,
43:45c'est qu'en attendant
43:46le résultat de ces enquêtes
43:48et que l'État français
43:49reprenne tout ça en main,
43:50les Français,
43:51il faut réserver
43:52directement chez l'hôtelier.
43:54Parce qu'en France,
43:55l'État a un peu
43:56fait bouger les choses.
43:57Donc, en fait,
43:57on a des prix d'hôtels
43:59moins chers
43:59quand vous réservez
44:00directement à l'hôtel
44:01et surtout,
44:01vous faites que l'hôtel
44:02peut vivre un peu mieux
44:04parce qu'il n'a pas
44:05la commission de 15%
44:07à payer à Booking.
44:0815%,
44:08c'est un résultat net.
44:10Oui.
44:1160 euros,
44:11c'est énorme.
44:12C'est super coup de gueule.
44:14Coup de cœur.
44:14Très bien.
44:15Et quel est votre coup de gueule,
44:16alors, justement ?
44:16Mon coup de gueule,
44:17c'est contre l'Union européenne
44:18dans l'affaire
44:19des tarifs douaniers.
44:21Oui.
44:21Voilà.
44:22Donc, je fais l'inverse
44:22du média dominant
44:23qui écrit après Trump.
44:24Non, parce que,
44:26en fait,
44:26c'est quoi tout ce jeu-là ?
44:27C'est un jeu
44:28de réindustrialisation
44:29pour les Etats-Unis,
44:30mais aussi de dire
44:31à la Chine,
44:32ça suffit.
44:33Vous aviez 100 milliards
44:35d'excédents commerciaux
44:36il y a 20 ans,
44:36vous avez demandé
44:37de rééquilibrer,
44:38vous en avez 1000 milliards
44:39maintenant.
44:40La Chine a 300 milliards
44:41d'excédents,
44:42par exemple,
44:43vers l'Union européenne
44:43et 300 milliards
44:44vers, en fait,
44:45les Etats-Unis.
44:46Donc, notre intérêt,
44:48c'est de faire
44:48ce que propose Trump.
44:50C'est-à-dire qu'on mette
44:50des droits de douane
44:51vers la Chine
44:51pour qu'elle rééquilibre
44:53son commerce,
44:53qu'elle ne devienne pas
44:54le vampire du milieu
44:56qui aspire toute l'industrie
44:57du monde.
44:58Et à ce moment-là,
44:59on aura des droits
44:59de douane faibles.
45:00On jouera dans l'intérêt
45:02des Etats-Unis,
45:02mais surtout dans
45:03notre propre intérêt.
45:04Ils sont alignés
45:05nos intérêts.
45:05Je ne fais pas de débat,
45:06mais juste,
45:07si Trump met des droits
45:10élevés vers l'Europe,
45:12l'Europe ne peut faire
45:14que répondre.
45:15Non, mais bien sûr,
45:17qu'on mette des droits
45:17de douane de 10%
45:18les uns avec les autres
45:19pour avoir des frictions,
45:20mais n'oublions pas
45:21que l'Europe est aussi
45:22très excédentaire
45:23envers les Etats-Unis
45:24de 150-200 milliards.
45:25Donc,
45:26qu'on rétablisse
45:27l'équilibre
45:27de la balance commerciale
45:28entre l'Europe
45:29et les Etats-Unis,
45:30très bien,
45:31mais surtout qu'on rétablisse
45:32l'équilibre commercial
45:33avec la Chine
45:34qui sinon va nous dévorer
45:35et l'Union Européenne
45:36où vraiment ce sont des gens
45:38qui sont complètement stupides,
45:39un petit peu
45:40comme les dirigeants français,
45:41que font-ils ?
45:42Ils sont en train
45:42de discuter
45:43avec les dirigeants chinois,
45:44ils tournent le dos
45:45aux Etats-Unis,
45:46discutent pour mettre
45:46des droits de douane
45:47zéro dans les véhicules électriques
45:49ce qui détruirait
45:50l'industrie automobile européenne
45:52qui est le cœur
45:53de l'industrie
45:53en fait en Europe.
45:55Super débat,
45:56merci beaucoup Philippe.
45:57Laurent Arthur Dupaisy,
45:58coup de gueule
45:59ou coup de cœur ?
45:59D'abord le coup de gueule
46:01pour le futur chancelier allemand
46:04puisque ce sera probablement
46:05Merck qui sera le chancelier
46:07à la tête d'un gouvernement
46:08de coalition.
46:10Alors,
46:11il fait des déclarations
46:13tonitruantes
46:14pour expliquer
46:15qu'il va autoriser
46:17l'envoi
46:18de missiles allemands
46:21torus très perfectionnés
46:22et très puissants
46:23aux Ukrainiens
46:24et il précise
46:26même la cible,
46:27il dit que c'est
46:27pour faire péter
46:28le pont de Kerch
46:29qui fait le lien
46:30entre la Crimée
46:31et le reste de la Russie.
46:33Au moment
46:34où beaucoup
46:36de gouvernements
46:37essayent
46:38d'acheminer
46:40cette affaire
46:41vers une trêve
46:42et mettre fin
46:44à cette boucherie
46:45insensée
46:46des deux côtés
46:48avec un nombre
46:49de morts,
46:51d'amputés.
46:52On parle de plus
46:53d'un million de morts.
46:53Oui,
46:54et puis il faut voir aussi
46:55tous les gens
46:55qui ont plus de bras,
46:56plus de jambes,
46:57etc.
46:57Parce qu'on ne les montre pas
46:58beaucoup ceux-là.
46:59et bien voilà
47:01que cette ahurie
47:02atlantiste
47:03ancienne
47:04aux responsables
47:07de BlackRock
47:08– BlackRock étant
47:10un fonds d'investissement,
47:11le plus grand fonds
47:12d'investissement au monde.
47:13– Et donc émanation
47:15de l'État profond,
47:15Merck,
47:16c'est l'émanation
47:17de l'État profond américain.
47:18Il met de l'huile
47:19sur le feu.
47:20Bon,
47:21il devrait avoir honte.
47:22Il devrait plus pouvoir
47:24se regarder dans la glace.
47:26Il n'est d'ailleurs
47:26pas très beau,
47:27il faut bien dire.
47:27– Ok,
47:28on n'attaque pas
47:29les gens sur le physique.
47:30– Moi aussi.
47:31– Ça, c'est votre coup de gueule.
47:32– Je suis morphopsychologue,
47:33c'est pour ça.
47:34– Ok.
47:35C'est intéressant,
47:36j'ignorais.
47:36– Oui,
47:37c'est une de mes passions.
47:38– Vous me faites un petit
47:38débliefing.
47:39– Je suis un perverse polymorphe.
47:40– Vous êtes un pervers polymorphe.
47:43– Alors là,
47:44c'est formidable.
47:45Allez,
47:46coup de cœur.
47:46– Alors le coup de cœur,
47:47c'est le cardinal Sarah
47:48que je trouve remarquable.
47:50– C'est le cardinal Bolloré
47:51dont on parlait ?
47:52– Alors je ne savais pas
47:53que Bolloré le soutenait,
47:54mais il a bien raison
47:55Bolloré de le soutenir.
47:57Le cardinal Sarah
47:58n'a pas attendu Bolloré,
47:59d'ailleurs,
47:59pour être ce qu'il est,
48:02c'est-à-dire justement
48:03profondément authentique.
48:05Et il appelle les Européens
48:07à retrouver la fierté
48:08d'eux-mêmes
48:08et de leurs racines
48:09au lieu de les reniers.
48:11Il tire la sonnette d'alarme
48:13sur l'immigrationnisme
48:14échevelé
48:15parce qu'il dit que c'est…
48:17– Il vient de l'Afrique noire.
48:18Il vient,
48:19c'est l'archevêque de Conakry.
48:20– Il est tout ce qu'il y a
48:21de plus noir,
48:21on peut dire.
48:23C'est un cardinal
48:25de la diversité.
48:26Et comme je disais tout à l'heure,
48:28la diversité,
48:29ça ne veut pas forcément dire
48:31le wokisme,
48:32le progressisme,
48:33etc.
48:34Et le cardinal Sarah
48:36adopte le principe évangélique
48:40du Christ,
48:42rendait à Dieu
48:42ce qui est à Dieu
48:43et à César ce qui est à César,
48:45ce que ne faisait pas du tout
48:45le pape François.
48:47Il y a une méconnaissance
48:48de la théologie
48:49de plus en plus
48:50dans le haut clergé occidental,
48:51qui se mêle de tout
48:53à la place des dirigeants.
48:56Ce n'est pas leur boulot.
48:57Ils ne sont pas là pour ça.
48:59Ils sont mandatés
49:00pour représenter
49:01la parole du Christ,
49:02pas pour diriger le monde.
49:03– Je vais vous poser une question.
49:04C'est un pape habillé,
49:05ce Sarah ?
49:06– Alors je crois,
49:07hélas,
49:07non,
49:08parce que malgré tout,
49:09malgré la présence
49:11de beaucoup de prélats,
49:12de la diversité,
49:13etc.,
49:13François a quand même
49:16bien pris soin
49:17de truster le collège
49:18des cardinaux
49:19avec des cardinaux
49:21qui soient
49:22dans sa perspective
49:24idéologique.
49:26Donc je ne crois pas.
49:27– Merci beaucoup.
49:29Claude Janvier,
49:30coup de gueule
49:30ou coup de cœur
49:31pour commencer ?
49:31– Je commence par le coup de gueule,
49:32je préfère terminer
49:33par le coup de cœur.
49:34– Parfait.
49:35– Un coup de gueule,
49:36ça a été facile finalement,
49:38ça va être un extrait
49:39de mon nouveau recueil
49:40qui vient de sortir,
49:41le nouvel…
49:41– C'est celui dont on a parlé.
49:42– Voilà,
49:42c'est celui dont on a parlé.
49:43– L'Opus,
49:43le nouvel empire européen.
49:44– Voilà,
49:44le nouvel…
49:45– Vous n'êtes pas de la pub
49:46qu'on vous fait ?
49:47– Ah, ça c'est gentil.
49:48– Et vous faites de l'autopromo
49:49en plus,
49:50en plus de la mienne.
49:51On n'est pas honte ?
49:52– Non,
49:53bah non,
49:53non,
49:54alors 85 ans
49:56d'Europe atlantiste.
49:57« Servir les intérêts des USA
49:58et asservir l'Europe aux USA,
50:00tel est le credo
50:01des fondateurs
50:01de cette Europe fédérale
50:03atlantiste et antidémocratique,
50:04affaiblir encore et toujours
50:05les pays européens
50:06politiquement,
50:08socialement,
50:08économiquement
50:09et culturellement
50:09de façon à ce qu'ils continuent
50:11à servir de chausse-pied
50:12entre guillemets
50:12à la haute finance
50:13anglo-saxonne.
50:15La construction systématique
50:16de l'Europe politique
50:17atlantiste
50:18s'est accélérée
50:18dès 1946.
50:20Le coup d'État
50:21de mai 68,
50:22car il en s'agit bien d'un,
50:23a soumis
50:24les syndicats,
50:24les élus,
50:25les fonctionnaires d'État,
50:26les multinationales,
50:27la culture,
50:27les grandes écoles,
50:28les différents partis politiques,
50:29les philosophes
50:30et les médias
50:31au dictat de l'État
50:32profond anglo-américain.
50:34C'est une citation
50:35de votre livre ?
50:36Oui,
50:37c'est un extrait de...
50:38Vous êtes gonflé.
50:39Vous nous lisez
50:40un extrait de votre bouquin,
50:41j'aurais pu le faire,
50:41vous savez,
50:42vous n'en êtes personne.
50:44Bon, écoutez...
50:44Donc,
50:45votre coup de gueule,
50:47c'est quoi ?
50:47Qu'est-ce que vous vouliez dire ?
50:49Le coup de gueule,
50:49c'est de montrer
50:50que depuis 85 ans,
50:53on est sous domination
50:54d'une Europe atlantiste,
50:55c'est-à-dire qu'on est
50:56sous le jogue de Bruxelles
50:57en tant que capitale politique
50:59et que de toute façon...
51:0085 ans,
51:00c'est 1900...
51:02Oui,
51:0280 ans,
51:0385 ans...
51:03Ah ben,
51:03parce que c'est 1940,
51:04c'est un peu contradictoire,
51:05j'étais en train de faire les maths.
51:06Oui,
51:07à la sortie de la guerre
51:0939-45,
51:11oui,
51:11effectivement.
51:1280 ans.
51:12Mais le problème,
51:13c'est que...
51:14Le temps est écoulé
51:15pour votre coup de gueule.
51:15Ah,
51:16d'accord,
51:16on n'en sort pas.
51:18Donc,
51:18le problème,
51:19c'est que la machine
51:20propagandiste des médias
51:22tourne à fond
51:23puisque maintenant,
51:24on est après le péril Bosch
51:25donc de 1914-1918.
51:27Nous avons eu le péril chinois,
51:29le péril jaune
51:29en 70-80.
51:31Et voici,
51:32mesdames et messieurs,
51:33en 2025,
51:33sous vos yeux ébahis,
51:34le péril russe
51:35parce que c'est ça.
51:36On n'arrête pas
51:37de nous bombarder
51:38donc de propagande.
51:40Et c'est ça,
51:40mon coup de gueule du jour.
51:41Votre coup de gueule.
51:41Et vous avez
51:42un coup de cœur
51:42touristique.
51:44Oui,
51:44un coup de gueule touristique
51:45parce que récemment,
51:46j'étais à Istanbul.
51:48À Istanbul,
51:48c'est vrai que le quartier
51:49historique d'Istanbul,
51:50c'est quand même magnifique
51:51et on peut y passer
51:52des heures et des heures.
51:53Chose que j'ai fait.
51:55Et franchement,
51:56alors évidemment,
51:57je ne vais pas présenter
51:58mais un peu quand même
51:59la basilique Sainte-Sophie.
52:01C'est une jolie petite église
52:02de village.
52:03Jusqu'en 1453,
52:05était donc une basilique chrétienne.
52:07Et moi,
52:08ce qui m'a incroyablement surpris
52:11et franchement,
52:12je suis resté sans voix,
52:14c'est la prouesse architecturale
52:15de la construction de ce dôme
52:17qui aujourd'hui a à peu près
52:191500 ans,
52:20grâce au génie
52:21de deux mathématiciens.
52:22Et ça,
52:23quand on rentre
52:23dans cette basilique,
52:25ah,
52:26et là,
52:26j'ai vu ce dôme
52:27et je me suis dit
52:28quand même,
52:28pour l'époque,
52:30c'était quand même
52:30une œuvre architecturale magistrale.
52:33Vous incitez
52:33à aller à Istanbul
52:34alors que Laurent-Arthur Duplessis
52:37dit que Erdogan
52:39est un épouvantable dictateur.
52:40Oui,
52:41et il a grandi
52:42dans le quartier historique
52:43et il s'est nourri
52:45justement
52:45de la mémoire
52:47de l'Empire Ottoman
52:48dans ce quartier historique.
52:49D'accord.
52:49Oui,
52:49mais bon,
52:50Erdogan est une chose,
52:51la beauté de Sainte-Sophie
52:52en est une autre.
52:53En face de Sainte-Sophie,
52:54il y a la mosquée bleue,
52:56il y a le grand bazar d'Istanbul
52:57quand même
52:58où il faut aller jeter un œil
52:59et le fameux palais du sultan
53:00qui s'appelle
53:01le palais Topkapi
53:02qui est derrière
53:03donc Sainte-Sophie
53:05qui est là,
53:05on peut y passer des heures
53:06avec une vue imprenable
53:07sur le Bosphore.
53:08Et alors,
53:09un détail insolite
53:09sur Istanbul
53:10et j'en terminerai
53:11avec ce coup de cœur,
53:12c'est que je suis tombé
53:13au hasard
53:14de mes déambulations
53:16dans les ruelles,
53:17je suis tombé
53:17sur le musée du chat.
53:18Et en fait,
53:19il y a un respect...
53:20Le musée du chat ?
53:20Oui.
53:21Il y a un respect incroyable
53:22des habitants d'Istanbul
53:23pour le chat.
53:25Ils en ont fait un musée,
53:26je suis rentré dans ce musée.
53:27C'est drôle,
53:27parce qu'on en voit plein
53:28dans les rues,
53:28vous avez raison.
53:29Et alors,
53:30ce qui est intéressant,
53:31c'est qu'il y a des distributeurs
53:32de croquettes dans les rues,
53:33vous mettez une petite pièce
53:34et vous avez des petits récipients
53:36et ça vous fait
53:36la dose de croquettes,
53:37vous le posez par terre
53:38et les chats,
53:39donc errants,
53:39se nourrissent de croquettes.
53:41Ils ont des petites cabanes
53:43en carton
53:43qu'ils mettent par terre,
53:44ça leur fait des petits abris.
53:46Et ce musée du chat,
53:47j'ai trouvé ça magnifique
53:48et d'ailleurs,
53:49il y a un t-shirt
53:49où on voit une machine à coudre
53:51avec un chat
53:52qui réunit d'ailleurs
53:53deux morceaux de tissu
53:55où l'un s'est marqué Europe
53:56et l'autre s'est marqué Asie
53:57avec une fermeture d'éclair
53:58puisque vous le savez comme moi,
54:00quand on est à Istanbul,
54:01eh bien,
54:02c'est la frontière
54:03entre l'Europe et l'Asie
54:04et donc voilà,
54:05et j'ai trouvé ça
54:06assez fantastique.
54:07Magnifique anecdote.
54:08Extra.
54:09Merci beaucoup.
54:11Philippe Pasco,
54:11est-ce que vous allez être
54:12aussi intéressant
54:13que Claude Lombier ?
54:15La barée haute.
54:16En sachant que moi,
54:17je n'irai pas à Istanbul
54:17parce que c'est quelque part
54:18renforcer le pouvoir
54:19du dictateur qui est en place.
54:21Donc, il faut savoir
54:22ce qu'on veut.
54:23Coup de gueule,
54:24coup de cœur.
54:24Coup de gueule
54:27contre nos fonctionnaires
54:29à Bercy
54:30qu'on trouvait très intelligents
54:32aujourd'hui
54:32de remplacer le médicament
54:34qu'il y avait en 2020
54:36qui servait à abréger
54:37les souffrances
54:38des anciens
54:39qui étaient remboursés
54:41à 100%.
54:41Le rétroville,
54:42c'est ça ?
54:42Quelque chose comme ça ?
54:43Rivotril
54:44par des mesures
54:46qui vont les étouffer,
54:47c'est-à-dire la ZFE
54:48entre guillemets
54:49parce que les petits vieux
54:50qui sont dans les campagnes,
54:52leurs voitures,
54:52ne sont pas chers.
54:53Et en plus maintenant,
54:55de taxer de 10%,
54:57de retirer les 10%
54:58sur les revenus
55:00des retraités.
55:01Ce n'est pas fait.
55:02Ce n'est pas fait,
55:02mais c'est dans les cartons.
55:03C'est dans les cartons.
55:04Mais plus on râlera,
55:06moins ils le feront.
55:07Donc, je râle
55:08et je pousse mon coup de gueule
55:09sur ces choses-là.
55:10Arrêtez de martyriser
55:11les petits vieux
55:11pour soi-disant trouver
55:12de l'argent dans les caisses
55:13qu'il n'y a pas
55:14alors qu'ils pourraient
55:14le chercher ailleurs.
55:15Je rappelle quand même
55:16dans mon coup de gueule
55:17qu'on vient quand même
55:17de faire un passe-droit
55:19encore lui,
55:20un monsieur Bolloré
55:21de 360 millions d'euros.
55:23Donc de l'argent,
55:24il y en a.
55:25Allez le chercher
55:25où il est
55:26et n'allez pas le chercher
55:27dans la poche
55:29de nos petits vieux
55:29qui ont bossé
55:30toute leur vie
55:31comme des malades
55:31pour une retraite
55:32de plus en plus misérable.
55:34Ça, c'était mon coup de gueule.
55:35Et votre coup de cœur ?
55:35Mon coup de cœur,
55:36c'est pour les juges.
55:38Je sais qu'en ce moment,
55:39ce n'est pas dans l'air du temps.
55:40En ce moment,
55:41les juges,
55:41il faut les vilipender
55:42parce que c'est tous
55:43des méchants mecs de gauche,
55:45etc.
55:45Et moi, j'admire
55:47les décisions
55:47qui sont prises dernièrement.
55:49Vous pouvez en citer ?
55:50Allez-y.
55:51Sur les éoliennes industrielles
55:52qu'ils ont arrêtées.
55:53Sur les quoi ?
55:54Sur les éoliennes industrielles
55:56qu'ils ont arrêtées.
55:58Le juge de Montpellier,
55:59à Lunas, etc.,
56:01où ils ont arrêté
56:01pour des raisons
56:02environnementales
56:04et humaines
56:04puisqu'on s'est aperçu
56:05que les éoliennes industrielles
56:07tuent les oiseaux,
56:09bousillent les poumons
56:11des chauves-souris, etc.
56:12Il y a eu plus de 160 oiseaux
56:13qui ont été référencés
56:14qui sont morts
56:14du côté de Montpellier.
56:15Les juges ont eu le courage
56:18malgré les pressions
56:19du dessus
56:20d'arrêter pendant un an
56:22certains parcs éoliens.
56:24Je dis bravo à ces juges
56:25qui, comme par hasard,
56:27ne sont pas de gauche
56:27mais doivent être de droite
56:28puisque là,
56:29ils font quelque chose
56:30de sensé.
56:31Je dis simplement
56:32que les juges
56:32ne sont pas de gauche
56:33ou ne sont pas de droite.
56:34Ils appliquent simplement
56:35la loi qui sont faite
56:36par des élus.
56:37Merci beaucoup.
56:39Écoutez, messieurs,
56:40beaucoup de gueule,
56:40beaucoup de cœur.
56:41Belle énergie.
56:42On se retrouve dans 15 jours
56:43pour une nouvelle émission.
56:45A bientôt.
56:47Sous-titrage Société Radio-Canada
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