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  • il y a 6 jours
Les Vraies Voix avec Aleksandar Nikolic, député européen, président du groupe RN au conseil régional du Centre-Val de Loire.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-05-01##

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News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:04Le lien entre le Rassemblement National et la fête du 1er mai regorge de rebondissements et relève du feuilleton politico-médiatique.
00:10Désormais, le parti de Marine Le Pen organise un meeting en ce jour férié.
00:14Il avait lieu cet après-midi à Narbonne, dans un contexte particulier,
00:18suite aux condamnations d'élus en lien avec l'affaire des rémunérations au Parlement européen.
00:23Cet attachement au 1er mai visait à identifier le FN puis le RN comme un parti proche des ouvriers.
00:30Aussi, nous vous posons la question, la politique du RN favorise-t-elle les classes populaires ?
00:3654% oui, vous continuez à nous donner votre avis, vous intervenez au 0826 300 300.
00:42Nous accueillons Alexandre Darnikolit, je vous le disais, député européen, président du groupe RN au conseil régional du centre Val-de-Loire.
00:50Avant toute chose, Alexandre Darnikolit chez vous les Vraies Voix,
00:53écoutons un extrait du discours de Marine Le Pen qui a duré 35 minutes cet après-midi.
00:58Chers amis, le 1er mai est traditionnellement le jour où nous rendons hommage au miracle de la volonté et de la foi en notre nation.
01:09Mais si cette date est si importante, c'est aussi parce que le 1er mai est la fête du travail
01:15et qu'elle témoigne de l'hommage que nous voulons rendre aux travailleurs de ce pays, à ses forces vives.
01:21Ce n'est pas une fête où nous nous limitons à célébrer les conquêtes sociales des travailleurs
01:25souvent obtenues lors de douloureux conflits où ont été perdus de nombreuses vies humaines.
01:31C'est aussi l'occasion de célébrer le travail et l'effort eux-mêmes
01:34en tant que levier d'émancipation individuelle et d'ascension sociale.
01:39– Le discours de Marine Le Pen, alors on en parle avec vous Alexandre Darny-Colic dans un instant,
01:43mais la réaction de Philippe Bilger, le RN très supporter du monde ouvrier ?
01:51– Bien sûr, alors d'abord, ce n'est pas la première fois que je remarque
01:56que Marine Le Pen dispose d'un excellent rédacteur.
02:00Ses discours sont tout à fait remarquables sur le plan de la forme
02:05et ce n'est pas le cas forcément de Jordan Bardella.
02:09– Alors son discours a duré 45 minutes Philippe et c'est vrai qu'il était plutôt…
02:12– 35 je crois.
02:14– Alors 35 Marine Le Pen et 45 minutes Jordan Bardella.
02:17– Deuxième observation, il est clair que Marine Le Pen
02:21veut continuer à s'approprier le monde du travail
02:25en estimant à juste titre qu'il n'est pas le seul monopole du monde syndical
02:32d'autant plus qu'on a un monde syndical notamment au niveau de la CGT
02:38qui à mon avis dévoie ses finalités essentielles
02:42puisque en tête de sa finalité, la CGT a indiqué la lutte
02:47contre le Rassemblement National.
02:49Dernier élément et je finis là-dessus, c'est que Marine Le Pen,
02:55on peut dire pour répondre à votre question
02:58que je ne crois pas que la vision politique et sociale de Marine Le Pen
03:05favorise les classes populaires.
03:07Ce dont je suis sûr en tout cas, c'est que le FN, RN pardonnez-moi,
03:14donne au moins l'apparence aux classes populaires de s'intéresser davantage à elles
03:20que ne le font les partis classiques.
03:22– Alexandre Nikolic, vous prenez à la fois la place dans le cœur du monde ouvrier,
03:29le rôle de certains partis dont c'était la vocation,
03:32on a parlé de lutte ouvrière, parti communiste tout à l'heure,
03:34mais aussi des syndicats, je vous pose la question,
03:36parce que vous avez l'air d'y croire dur comme fer.
03:39– En tout cas, de la France qui travaille, vous savez,
03:44quand on regarde à la fois par tranche d'âge chez les…
03:50– Alors, Alexandre Darnikolic, je pense que le mieux ça serait,
03:53parce que ça coupe un petit peu la liaison,
03:56donc ça serait peut-être bien, je vous vois en déplacement,
04:00donc peut-être arrêter la voiture pour avoir un lieu fixe,
04:04on va continuer le tour de table.
04:07– Alors, Tom Conan, j'ai un peu une idée de ce que vous allez nous répondre,
04:11mais au départ, Marine Le Pen, elle n'est pas issue
04:15et forcément convaincue par les problématiques du monde ouvrier, vous confirmez ?
04:20– Oui, puis je dirais qu'en fait non,
04:21mais les partis nationalistes ont toujours exalté les intérêts des classes populaires,
04:26ça c'est absolument pas nouveau, je veux dire,
04:28dans l'histoire du XXe siècle, c'est une stratégie qui a été systématiquement appliquée,
04:32et parfois avec succès, c'est-à-dire que ça a mené à des succès électoraux,
04:35mais ce qu'on constate, c'est qu'en pratique,
04:38d'ailleurs il suffit de regarder ce qui se passe aux Etats-Unis actuellement,
04:40c'est que les partis et les politiques nationalistes,
04:43c'est-à-dire celles qui prônent un certain repli,
04:47celles qui vont éventuellement monter certaines catégories les unes contre les autres,
04:51et celles qui vont aussi exalter, on pourrait dire, la nation
04:56comme rempart contre la violence, contre l'insécurité,
04:59contre les injustices, etc.,
05:02mènent généralement à exactement l'inverse,
05:05c'est-à-dire à un recul du pouvoir d'achat,
05:09à une montée des inégalités, à une montée de l'injustice, de la violence, etc.
05:13Tout cela, ce sont les arguments et les sujets qui ont été développés aujourd'hui,
05:17notamment le pouvoir d'achat.
05:18Juste, on continue le tour de table,
05:20et on revient auprès de chacun d'entre vous les vrais voix.
05:23Vous intervenez aussi les auditeurs au 0826 300 300.
05:27Emmanuel Abramovit, si l'on écoute ce que vient de dire Tom Conan,
05:31ce sont des proies faciles, les ouvriers, pour être séduits politiquement ?
05:35Je ne crois pas, les ouvriers ne sont pas des proies.
05:38Les ouvriers ont fait un choix suite à leur trahison
05:41par les partis de gauche qui, jusqu'à présent, jusqu'aux années 83,
05:46pour essayer d'être à peu près précis, les protégeaient.
05:48Et ça s'est passé en deux temps.
05:50Le premier coup de couteau, si je puis dire,
05:53a été l'immigration par, notamment, le regroupement familial
05:57qui a fait baisser les salaires des ouvriers français
06:01qui ne pouvaient pas accepter cela.
06:04Le deuxième élément, c'est l'atteinte au pouvoir d'achat direct
06:08par la dévaluation en 1983.
06:11Les ouvriers avaient majoritairement voté pour la gauche socialiste au pouvoir
06:16et ils se sont sentis floués.
06:18Donc là, vous dites, désamour du monde ouvrier pour la gauche.
06:22C'est l'origine.
06:23Et maintenant, effectivement, là où le RN,
06:25alors le FN d'abord et le RN ensuite,
06:28c'est qu'effectivement, ils ont lutté contre la délocalisation des entreprises.
06:32C'est ce qui est une façon de dire,
06:34on garde les entreprises et donc les emplois en France.
06:37Et d'autre part, ils veulent protéger le pouvoir d'achat.
06:41Donc, c'est ce qui rassure aussi les ouvriers.
06:43Bon, Alexandar Nikolic, nous vous avons retrouvé.
06:45Vous étiez à Narbonne aujourd'hui ou pas, Alexandar ?
06:47J'étais à Narbonne et c'est pour ça que je repartais en voiture.
06:50C'est pour ça que vous m'entendiez peu.
06:52Ben oui, je vous posais la question parce que j'avais compris.
06:54Mais c'est important.
06:55Qu'est-ce qui est ressorti de ce meeting ?
06:59Il y avait 5000 personnes.
07:00Beaucoup.
07:01Alors, les deux discours d'ailleurs, celui de Jordan Bardella et de Marine Le Pen,
07:05ont débuté par cet hommage au monde ouvrier.
07:07Vous êtes un parti de gauche ou pas ?
07:12Parce qu'en général, économiquement, on dit qu'un parti est ouvrier de gauche
07:16parce qu'il relance l'accès aux classes populaires à un certain pouvoir d'achat.
07:22Donc, vous êtes de gauche ou quoi ?
07:24Non, mais ce n'est pas comme ça qu'il faut se déterminer.
07:26En tout cas, on défend des idées aujourd'hui qui, pour la France du travail, améliorera leur vie.
07:33Et d'ailleurs, je le disais tout à l'heure avec les différentes enquêtes d'opinion,
07:36mais on fait aujourd'hui des scores à 36% chez les actifs,
07:41justement chez ceux qui travaillent, même 51% chez les ouvriers.
07:44Et le parti de gauche qui est le plus haut, c'est Jean-Luc Mélenchon, je crois,
07:48qui est donné le plus haut chez les ouvriers, il est donné à 7%.
07:50Aujourd'hui, les ouvriers, les employés, cette France du travail,
07:53ils votent massivement pour nous, tout simplement parce qu'ils savent
07:56que c'est ce qui leur permettra de gagner mieux leur vie,
08:00à la fois avec des possibilités d'augmentation de salaire sur les exonérations de charges
08:05sur 10% d'augmentation des salaires, mais globalement, une baisse de la fiscalité
08:09avec des économies par ailleurs qui peuvent permettre, justement,
08:12qui pourront nous permettre de baisser le poids fiscal sur les entreprises,
08:17qui permettra, justement, à cette France du travail de gagner mieux sa vie,
08:21mais aussi avoir moins de dépenses sur les exonérations de salaire.
08:23Alexander Nikolic, pour vous, une question de chaque vraie voix, Philippe Bilger.
08:28Je voulais vous demander, précisément, est-ce que vous n'avez pas l'impression
08:34que le citoyen peut être un petit peu déjà étonné devant ce qu'il perçoit
08:43comme une légère contradiction de la part du Rassemblement national
08:49entre sa vision régalienne qu'il rapproche, parlons net,
08:54d'une certaine frange de la droite républicaine à laquelle, au fond,
09:00je suis tout prêt à adhérer, et de l'autre côté, une vision sociale et économique
09:05qui peut être perçue sans mauvaise foi comme plutôt de gauche.
09:10Est-ce que ça n'est pas une sorte de fourre-tout programmatique
09:16qui peut déranger un peu l'électeur ?
09:19Alexander Nikolic.
09:20Je vais répondre très concrètement.
09:22Vous parlez d'une vision peut-être de droite qui devrait baisser la fiscalité.
09:26Je rappelle que dans les 15 dernières années, le président qui a fait le plus augmenter
09:30la fiscalité, et notamment des entreprises, 1,8% d'augmentation durant son quinquennat,
09:34c'est Nicolas Sarkozy, encore plus que François Hollande.
09:36Justement, il faut sortir des caricatures, si je peux me permettre,
09:39et regarder attentivement les programmes.
09:41Et aujourd'hui, ce qu'on peut nous proposer, oui, avec des suppressions,
09:45notamment d'impôts de production, parce que c'est un des enjeux,
09:48la désindustrialisation, vous parliez du monde ouvrier,
09:50il y a eu 2 millions d'emplois industriels perdus en 30 ans.
09:52On est passé de 20% du PIB à moins de 10% aujourd'hui,
09:56la part de l'industrie manufacturière.
09:58Eh bien, ça, c'est dû à des mesures, à la fois des erreurs en matière de production énergétique,
10:02qui ont fait doubler le prix de l'électricité en 15 ans,
10:05c'est dû à une augmentation considérable de la fiscalité,
10:08et de plus une mise en concurrence directe,
10:11avec justement des pays qui n'ont pas ces mêmes règles,
10:13et qui n'ont pas ce même poids.
10:15Et aujourd'hui, à la fois cette France du travail,
10:19mais le monde ouvrier, mais aussi les commerçants, les artisans,
10:22qui sont à près de 40% à vouloir voter pour nous,
10:26sentent bien que ce qu'on peut proposer améliorera leur vie.
10:29Donc, non, je ne suis absolument pas d'accord,
10:31il s'agit juste de dépenses différentes.
10:32On entend bien votre réponse.
10:34Oui, on entend.
10:35Que le modèle social réservé aux Français
10:37pourrait diminuer considérablement les dépenses,
10:39et pourrait nous permettre de diminuer la fiscalité
10:42sur les entreprises, sur les charges notamment.
10:44– Alexandre Nikolic, les vrais voix veulent aussi vous poser des questions,
10:48ça réagit au 0826 300 300,
10:51les auditeurs de Sud Radio.
10:52Simon de Perpignan, bonsoir Simon.
10:55Question courte, vous avez vu, tout le monde parle,
10:57on y va Simon, bonsoir, nous vous écoutons.
11:00– Oui, bonsoir, est-ce que vous me recevez là ?
11:01– Parfaitement, allez-y, posez votre question,
11:04et le plus rapidement possible.
11:05– Moi, je dirais, je répondrais à monsieur Alexandre Nikolic,
11:09et non que le résultat de leur laisser aller,
11:13et de leur choix politique,
11:14et que, de toute façon, le RN, effectivement,
11:19ne s'intéresse qu'aux, non pas aux ouvriers,
11:21mais à tous les gens qu'on n'écoute pas, les dépossédés.
11:24Et que, s'ils étaient un peu plus stratégiques,
11:28un peu plus intelligents,
11:29ils auraient repris la main,
11:31et non pas orientés vers autre chose.
11:34– Ah, ça, alors ça, c'est une question un peu piège.
11:37C'est vrai que, depuis tout à l'heure,
11:39Alexandre Darnikolic, je vous ai dit, vous êtes à droite, vous êtes à gauche,
11:42Philippe Bilger vous a dit, qu'est-ce que vous faites économiquement ?
11:45– Ça manque de clarté, quand même, ça fait un peu fourre-tout.
11:48Question et réponse rapide, donc, Alexandre Darnikolic.
11:51– Non, non, mais là, sur ce qui vient d'être dit par l'auditeur,
11:54sur cette dépossession, c'est vrai.
11:56– Et les Français ont raison d'avoir de voir qu'ils paient
12:00de plus en plus d'impôts pour avoir de moins en moins de services,
12:03et donc ils sont dépossédés.
12:04Ensuite, sur les contradictions,
12:06je ne vois en aucun cas ce qui est contradictoire.
12:08Quand on regarde attentivement ce qu'on propose,
12:11mais écoutez, il y a eu de multiples erreurs,
12:13on parlait d'erreurs, quand on fait le choix,
12:16je suis désolée d'être concret,
12:17mais quand on fait le choix de produire notre électricité
12:19de plus en plus avec l'éolien et le photovoltaïque,
12:21eh bien oui, ça entraîne une augmentation du prix de l'électricité.
12:24Quand on fait le choix, par exemple,
12:26avec des accords de libre-échange,
12:28de baisser des tarifs douaniers,
12:29c'est des recettes en moins,
12:31et en plus une mise en concurrence directe
12:33qui fait que certaines filières sont détruites dans notre pays,
12:36que ce soit en matière agricole.
12:37– Voilà, ça c'est un thème fortement développé.
12:39– En matière agricole, à sixième.
12:41Moi, je suis très concret, depuis tout à l'heure,
12:44je vous ai évoqué, sur les impôts de production,
12:46sur la manière dont on produit de l'électricité,
12:49sur les charges qu'on pourrait baisser,
12:50sur la TVA, par exemple, qu'on peut baisser,
12:53évidemment, ces produits énergétiques à 5,5,
12:55et sortir de cette écologie punitive,
12:58qui rajoute de la fiscalité,
12:59qui au final entraîne qu'on pollue plus.
13:01– Effectivement, Alexandre Darnikolitsch,
13:04on essaye de faire court.
13:08À chaque fois, on ne va pas refaire
13:10tout ce que Marine Le Pen a dit aujourd'hui,
13:12en l'occurrence, mais c'est vrai que c'était
13:13un des thèmes très, très, très développés aujourd'hui,
13:16la crise énergétique.
13:18Question pour vous, Alexandre Darnikolitsch, Tom Connan.
13:20– Oui, là où je pense que l'extrême droite
13:23n'est pas du tout crédible sur le terrain
13:25de la défense des catégories populaires
13:27ou des catégories sociales défavorisées,
13:30et ce n'est pas spécifique au temps présent,
13:32c'est quelque chose qui est beaucoup plus ancien,
13:34c'est que l'extrême droite en général,
13:36et ce n'est pas uniquement le cas de l'extrême droite en France,
13:38ne s'attaque jamais à une critique du capitalisme.
13:42Il n'y a aucune critique fondamentale du capitalisme,
13:44du système économique dominant,
13:46appelez-le comme vous voulez,
13:48dans la réflexion, si j'ose dire,
13:51de l'extrême droite.
13:53C'est-à-dire qu'à aucun moment,
13:53il n'y a un discours sur les conséquences
13:55qu'on appelle les externalités négatives,
13:57par exemple, du capitalisme sur l'environnement.
14:00Il n'y a aucun discours sur les inégalités,
14:02sur la montée incroyable des inégalités
14:04de revenus de patrimoine depuis plusieurs décennies.
14:06Je renvoie à plein de travaux d'économistes
14:08comme Thomas Piketty, Esther Duflo, etc.
14:10Donc il n'y a pas de remise en cause fondamentale
14:12de ces préoccupations du monde populaire.
14:15Ce que répondait Alexandre Darnikolitsch,
14:17c'est le pouvoir d'achat des inégalités.
14:19Alexandre Darnikolitsch.
14:20Réponse aussi synthétique.
14:22Écoutez, on critique, nous, l'évasion fiscale
14:25et justement un monde ouvert totalement
14:27d'un point de vue économique
14:29qui fait qu'on perd justement
14:32des possibilités de capter une certaine fiscalité.
14:36Ensuite, je suis désolé,
14:38vous parlez du monde du travail,
14:39vous dites qu'on est moins crédibles,
14:40vous nous qualifiez d'extrême droite,
14:41ce qu'on n'est absolument pas,
14:42mais vous dites qu'on serait moins crédibles
14:44que d'autres.
14:45Je rappelle et je répète,
14:47justement, cette demande du travail,
14:48au maximum, elle vote à 7% pour Jean-Luc Mélenchon.
14:51Les ELV, ils sont à 4%.
14:53Je veux dire, vous parlez justement
14:54de la remise en cause
14:55de la pollution que ça peut entraîner.
14:58Ce qui entraîne de la pollution,
15:00c'est que justement,
15:00on est passé à 100 milliards de déficit commercial
15:03et qu'on importe aujourd'hui
15:05beaucoup plus que ce qu'on exporte.
15:06Et on ne produit plus localement,
15:08on ne produit plus localement
15:09à cause de mesures
15:10qui, je suis désolé de le dire,
15:11mais ont détruit notre industrie,
15:13ont détruit notre capacité industrielle,
15:14notre capacité agricole.
15:16Et ces importations,
15:17aujourd'hui, font que 51%
15:19des émissions de gaz à effet de serre
15:20sont la conséquence, justement,
15:22de ce qu'on importe à nouveau du monde.
15:23Donc nous, ce qu'on propose,
15:24au final,
15:25pollue moins,
15:25nous permet d'être tout brins
15:26parce qu'on produit localement
15:28et on a vu pendant la crise Covid
15:29que ça compte.
15:30Et en même temps,
15:31il y a une valeur ajoutée
15:31avec des meilleurs salaires,
15:32justement,
15:33dans la filière industrielle,
15:34avec des formations
15:36qu'on peut proposer...
15:37On a compris.
15:38On a compris.
15:39Il y a...
15:39Alexandre Darnikolic,
15:40beaucoup de réactions.
15:42Je veux que les auditeurs
15:44de Sud Radio
15:44aient la parole.
15:46Olivier,
15:46qui est notre auditeur fil rouge.
15:48Olivier,
15:49votre réponse, vous,
15:50à cette question,
15:51le RN,
15:52parti favorable
15:53au monde populaire
15:54ou pas, Olivier ?
15:55Non, non.
15:57Là, à l'heure actuelle,
15:58on approche
15:59de la campagne présidentielle.
16:00Donc on va entendre
16:01tous les partis
16:02faire des promesses,
16:03essayer de faire
16:04du racolage
16:05chez tout le monde.
16:06Bon, c'est une bonne guerre.
16:08Ils le font tous,
16:08donc il n'y a pas de raison.
16:10Mais les Français
16:11sont déçus.
16:12Sont déçus
16:12à cause des casseroles
16:13que presque tous les partis ont.
16:17Alors les gens,
16:17ils étaient réfugiés
16:18chez le RN.
16:20Puis on s'aperçoit
16:20qu'il y a une casserole
16:21chez Marine Le Pen.
16:22Donc peut-être
16:23que ça va changer
16:24aux prochaines élections
16:25parce que les casseroles,
16:27Sarkozy,
16:27ça lui a coûté cher.
16:28Fillon,
16:29ça lui a coûté cher.
16:30À tous,
16:31ça lui a coûté cher.
16:32Il y a ça, oui.
16:34Il ne sait plus
16:34vous donner de la tête.
16:35Il ne sait plus.
16:36Il n'a confiance en personne.
16:37Et quand je vois
16:38les gouvernants
16:39qui font n'importe quoi,
16:40par exemple,
16:41Macron qui a enlevé
16:42la taxe d'habitation
16:43et maintenant,
16:44il faudrait la remettre.
16:45Mais ça,
16:45c'est une promesse électorale.
16:46Tu lui promis
16:47que tu vas enlever.
16:48Bon, des promesses,
16:49des promesses,
16:49des promesses.
16:50C'est ce que vous dites.
16:50Et finalement,
16:51le RN,
16:52c'est comme tout le monde.
16:52Alors,
16:53le mot de la fin
16:53de ce débat passionnant.
16:54Vous restez avec nous,
16:55Olivier,
16:56parce que vous allez jouer
16:57avec nous.
16:58Alexandre Darnikolitsch,
16:59je vous salue dans un instant.
17:00Emmanuel Abramovic,
17:01vous pouvez faire court.
17:02On m'a réduit,
17:03mais monsieur le député européen,
17:04j'ai une question pour vous.
17:05Ah bah non,
17:06c'est pas le but du jeu, là.
17:07Il faut conclure.
17:08Oui, oui.
17:09Conclure ?
17:09Bon, vous êtes dur.
17:10Moi, j'aurais voulu savoir
17:12quelles étaient les mesures précises
17:13pour empêcher
17:15les délocalisations
17:16des entreprises à l'étranger
17:17et par conséquent,
17:18maintenir l'emploi en France.
17:19En un mot,
17:20dites une mesure,
17:21Alexandre Darnikolitsch.
17:23Non, mais il y en a plusieurs.
17:24J'ai évoqué les impôts de production.
17:25Je suis désolé,
17:26le monde entier
17:26essaie de réindustrialiser.
17:28Nous, on se rajoute
17:29du poids supplémentaire
17:29avec des impôts de production,
17:31avec des charges supplémentaires,
17:32avec des mises en concurrence
17:33sur des traités
17:34et d'accords de libre-échange
17:35de l'Union européenne,
17:37qui fait qu'on importe
17:38des produits avec moins de taxes
17:40qui sont mis en concurrence
17:40directe avec nos produits,
17:42mais qui en plus
17:43sont des recettes en moins
17:44parce que 30%
17:46des recettes des pays européens
17:48en 1980
17:49venaient de ces tarifs douaniers.
17:50On est tombé à 14,5%.
17:52C'est mis à la place
17:54sur un poids fiscal,
17:55par exemple.
17:56Et oui, l'énergie,
17:57ça compte.
17:58C'est une réponse.
18:00C'est une réponse.
18:01Merci.
18:02C'était un des seuls avantages
18:03que notre industrie avait.
18:05On l'a compris
18:05et ça a été largement développé
18:07aujourd'hui par Marine Le Pen.
18:08Merci beaucoup,
18:09Alexandre Darnikolitsch,
18:10député européen,
18:11président du groupe RN
18:12au conseil régional
18:13du centre Val-de-Loire,
18:14de nous avoir accordé
18:15quelques instants
18:16alors que vous êtes sur la route
18:17depuis le retour de Narbonne.
18:18Les vrais voix vous restent avec nous.
18:20Olivier aussi,
18:20notre auditeur,
18:21puisque nous allons respirer.
18:23C'était intense.
18:24On savait que ça allait être passionnant.
18:26Sud Radio,
18:27votre attention
18:27est notre plus belle récompense.
18:29C'est vraiment agréable
18:31d'entendre une radio
18:32aussi joyeuse,
18:32même que ce soit
18:33le 7h du matin
18:34et le soir.
18:35C'est excellent.
18:36Sud Radio,
18:37parlons vrai.
18:37Sous-titrage Société Radio-Canada

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