Denis Olivennes publie « Un étrange renoncement », qui fait écho, selon l’essayiste, au renoncement de la gauche au progrès et à la croissance. La gauche française serait-elle devenue conservatrice ? « Il s’agit avant tout du renoncement de la France à la croissance, souligne Denis Olivennes. On était la 5e puissance du monde par richesse il y a 40 ans, aujourd’hui la 25e, et on continue de dégringoler les marches ! Nous sommes les aventuriers de la croissance perdue, ce qui a des effets dévastateurs sur le pays ».
L’essayiste définit encore les écologistes comme étant des « objecteurs de croissance. Un caprice de riches ? « Le camp du progrès a tourné le dos au progrès, regrette-t-il encore. En France, on sait que la gauche joue un rôle assez déterminant dans la construction de notre imaginaire, de nos valeurs. Cette gauche a fait une série d’erreurs car au lieu de faire de la croissance son totem, elle en a fait son tabou. Devant la question dramatique du réchauffement climatique, au lieu de se dire qu’on va innover et innover encore, les écolos prônent la tentation malthusienne de la décroissance ! »
Comment expliquer cette bascule ? « En France, on n’a pas de pétrole mais des idéologues, assure notre invité. On a une gauche qui n’est pas pragmatique. Regardez en Allemagne, la croissance de la richesse par tête est trois fois supérieure à la France, le chômage fait la moitié du chômage français… Résultat des courses, au moment du débat de la campagne allemande, on ne s’est pas déchiré sur l’identité mais on a discuté entre forces responsables. Nous, nous sommes dans une spirale vicieuse. Moins de croissance, c’est moins d’emplois, moins de capacité à intégrer les immigrés et on s‘enfonce dans des réponses idéologiques et fausses au lieu de trouver des solutions pragmatiques. »
Au sujet de la question écologique, Denis Olivennes assure encore: « Si Greta Thunberg pose de bonnes questions, elle apporte de mauvaises réponses. C’est une religion sans dieu. Je préfère les réponses d’Elon Musk (…) Quand je vois les écologistes allemands, leur pragmatisme, je suis frappé du caractère complètement à l’Ouest des écologistes français qui veulent détruire notre société pour sauver la planète. Leur projet, c’est l’austérité à perpétuité. »
L’essayiste définit encore les écologistes comme étant des « objecteurs de croissance. Un caprice de riches ? « Le camp du progrès a tourné le dos au progrès, regrette-t-il encore. En France, on sait que la gauche joue un rôle assez déterminant dans la construction de notre imaginaire, de nos valeurs. Cette gauche a fait une série d’erreurs car au lieu de faire de la croissance son totem, elle en a fait son tabou. Devant la question dramatique du réchauffement climatique, au lieu de se dire qu’on va innover et innover encore, les écolos prônent la tentation malthusienne de la décroissance ! »
Comment expliquer cette bascule ? « En France, on n’a pas de pétrole mais des idéologues, assure notre invité. On a une gauche qui n’est pas pragmatique. Regardez en Allemagne, la croissance de la richesse par tête est trois fois supérieure à la France, le chômage fait la moitié du chômage français… Résultat des courses, au moment du débat de la campagne allemande, on ne s’est pas déchiré sur l’identité mais on a discuté entre forces responsables. Nous, nous sommes dans une spirale vicieuse. Moins de croissance, c’est moins d’emplois, moins de capacité à intégrer les immigrés et on s‘enfonce dans des réponses idéologiques et fausses au lieu de trouver des solutions pragmatiques. »
Au sujet de la question écologique, Denis Olivennes assure encore: « Si Greta Thunberg pose de bonnes questions, elle apporte de mauvaises réponses. C’est une religion sans dieu. Je préfère les réponses d’Elon Musk (…) Quand je vois les écologistes allemands, leur pragmatisme, je suis frappé du caractère complètement à l’Ouest des écologistes français qui veulent détruire notre société pour sauver la planète. Leur projet, c’est l’austérité à perpétuité. »
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