Sécurité aux JO 2024 : La France est-elle prête ?

  • l’année dernière
Parlons Vrai chez Bourdin avec Agnès Canayer, sénatrice LR de Seine-Maritime et rapporteure du projet de loi relatif aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

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##MIDI_ACTU-2023-01-26##
Transcript
00:00 - Sud Radio Parlons Vrai chez Bourdin, 10h30, midi 30, Jean-Jacques Bourdin.
00:06 - Nous allons parler des Jeux Olympiques de Paris 24.
00:09 Alors pourquoi les Jeux Olympiques ?
00:11 Parce que le projet de loi sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris est prêt
00:17 et il va être ratifié par le Sénat, qui a la main d'ailleurs pour l'instant sur le texte.
00:23 Que prévoit le texte ?
00:24 Eh bien dans un instant, nous allons recevoir Agnès Canaillé qui est sénatrice LR de Seine-Maritier
00:31 mais rapporteur du projet de loi relatif aux Jeux Olympiques et Paralympiques.
00:35 Alors que prévoit-on dans le domaine de la sécurité par exemple ?
00:39 Est-ce que l'on va aller jusqu'à une...
00:42 Oui, une vidéosurveillance, c'est ce qui est contenu dans le texte.
00:46 Mais j'ai d'autres questions.
00:48 Là, on n'a pas la réponse dans le texte.
00:50 Est-ce que l'armée va être mobilisée pour assurer une partie de la sécurité ?
00:54 C'est une bonne question.
00:56 Et puis sur le plan sportif, mais là aussi, ce n'est pas le projet de loi qui décide,
00:59 ce n'est pas le gouvernement qui décide.
01:01 Les athlètes russes et biélorusses seront-ils invités à participer ou pas ?
01:05 Faut-il les inviter à participer ?
01:07 0826 300 300, vous avez votre avis sur la question.
01:11 Mais pour savoir l'actualité, vous le savez, vous êtes sur Sud Radio le matin
01:15 entre 10h30 et 12h30 avec nous.
01:17 Vous avez les intervenants, les acteurs de l'actualité.
01:20 Bien. Mais je voulais auparavant vous proposer une petite histoire.
01:25 Ça fait du bien de temps en temps de s'évader et de vous raconter
01:31 ce qui est arrivé par exemple à un couple de jeunes Anglais.
01:35 Un jeune couple. Une histoire cruelle.
01:39 Oui, cruelle. Félix Mathieu.
01:42 Ces jeunes Anglais, ce couple, croyaient avoir gagné 205 millions d'euros à l'euro-million.
01:49 Je dis bien 205 millions d'euros.
01:52 Sauf que leur ticket gagnant n'a pas été validé. Pourquoi ?
01:57 Oui, ces deux jeunes habitants du nord de Londres avaient pris l'habitude
02:00 de jouer le même numéro à chaque tirage.
02:02 C'est ce que rapporte The Sun.
02:04 Pour ça, ils utilisaient une application mobile qui jouait automatiquement
02:07 la même série de chiffres à chaque fois.
02:09 Un jour, la jeune fille reçoit un message qui lui annonce l'incroyable nouvelle.
02:13 Leurs numéros fétiches sont tombés.
02:15 Jackpot. 182 millions de livres sterling.
02:18 Soit effectivement 205 millions d'euros.
02:20 Le couple a l'impression de vivre un réveil éveillé.
02:23 Ils se voient déjà dans leur maison idéale avec des voitures de luxe.
02:26 Ils appellent le numéro indiqué sur le message de la loterie européenne.
02:29 Et là, patatral, l'employé leur explique que la série gagnante n'avait tout simplement pas été validée.
02:36 Le couple avait oublié de recharger son solde sur l'appli mobile.
02:39 Il manquait donc 2,50 livres, soit un peu moins de 3 euros,
02:43 qui les font donc passer à côté de 205 millions d'euros qu'ils étaient censés gagner.
02:47 L'histoire date de février 2021, mais elle ne sort qu'aujourd'hui dans la presse anglaise.
02:51 La jeune femme confie avoir eu le cœur totalement brisé.
02:54 La loterie n'a rien pu faire d'autre que les encourager à continuer à jouer.
02:58 Bon, le couple va continuer à jouer, effectivement, mais avec de nouveaux numéros.
03:02 Le couple qui jouait régulièrement, qui avait un compte sur l'appli mobile,
03:09 le couple a oublié de nourrir le compte, il manquait 3 euros.
03:13 Donc le couple a continué à jouer, gagnant.
03:17 Tout à coup, le gros lot tombe, 205 millions d'euros, mais bon, il manquait 3 euros.
03:23 - Fallait recharger. - Non mais vous imaginez la déception.
03:27 On vous prévient, vous allez gagner et tout.
03:29 - Je pense qu'on peut en faire des insomnies. - Oui, oui, ça c'est sûr.
03:31 - Il est 12h10, merci. Vous êtes sur Sud Radio, merci, à tout de suite.
03:35 - Bien, nous recevons Agnès Canaillé, qui est sénatrice apparente et LR de Seine-Maritime
03:47 et rapporteure du projet de loi relatif aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
03:52 Bonjour. - Bonjour Madame.
03:54 - Merci d'être avec nous.
03:55 Oui, on va parler de plus en plus évidemment de ces Jeux.
03:58 C'est une immense manifestation à organiser,
04:02 qui dit immense manifestation, dit immense problème à résoudre avant.
04:07 Et vous avez au Sénat le projet de loi.
04:11 Il sera ratifié la semaine prochaine, Océan, c'est cela ?
04:14 - Oui, il sera voté mardi prochain. - Voté mardi prochain, bien.
04:17 Mais nous allons regarder le texte, puisque vous le connaissez par cœur ce texte.
04:22 Alors, première question, la sécurité, évidemment.
04:26 Tout le monde pense à ces millions de personnes qui vont arriver du monde entier
04:30 pour assister à cette compétition.
04:32 Puis il faut aussi assurer la sécurité des athlètes.
04:35 Il y aura des milliers et des milliers d'athlètes,
04:38 et de tous ceux qui encadrent cette compétition.
04:41 Alors, que prévoit le texte ?
04:43 La vidéosurveillance, vidéoprotection avec algorithme.
04:47 C'est dans le texte.
04:49 Je sais que ça fait débat, mais c'est dans le texte.
04:51 - Tout à fait. Vous avez raison de souligner que ce sera une manifestation d'ampleur inédite.
04:57 Il y aura 13,5 millions de spectateurs, il y a plus de 10 000 athlètes.
05:02 C'est hors norme les Jeux Olympiques.
05:04 Et puis c'est vrai que ce serait sur le gâteau quand même.
05:07 On aura une cérémonie d'ouverture qui sera totalement inédite en extérieur,
05:10 sur 6 km de quai de Seine.
05:12 Enfin bon, bref, on voit bien que c'est véritablement un phénomène,
05:17 et ça sera phénoménal, et qu'il faut assurer une sécurisation à la hauteur.
05:21 Parce qu'on a toujours des risques, il ne faut pas se cacher.
05:24 Le risque terroriste est toujours présent, le risque cyber.
05:27 Donc il y a des outils qui sont prévus dans ce texte,
05:30 qui est un texte opérationnel, pour anticiper,
05:34 puisque tout sera aussi dans l'organisation préalable et l'anticipation,
05:37 avec des nouveaux outils qui sont des innovations,
05:39 et vous l'avez cité, la vidéoprotection intelligente.
05:42 - Alors, la vidéoprotection intelligente, ça veut dire quoi ?
05:45 Ça veut dire que les images, tout ce qui est filmé, sera analysé en temps réel ?
05:51 - Oui, alors tout ce qui est filmé par les caméras de vidéoprotection,
05:54 et par les drones, ces images seront passées par le biais d'algorithmes,
05:59 qui pourront détecter et signaler ce qu'on appelle des événements prédéterminés,
06:04 donc des comportements qui sont anormaux,
06:07 et signaleront ça à ceux, à force de l'ordre, qui visionnent.
06:11 - Alors, les comportements anormaux, ce sont des mouvements de foule, par exemple,
06:15 ou des attroupements suspects, ou je ne sais pas moi, un colis abandonné ?
06:20 - Voilà, il y a trois types de mouvements prédéterminés, d'événements prédéterminés,
06:24 des mouvements de foule anormaux, donc une foule qui va dans un sens inverse à celui qui serait logique,
06:29 des personnes qui ont des comportements, soit parce qu'elles ont l'air de porter quelque chose d'anormal,
06:35 elles sont complètement cagoulées, elles courent de manière aussi désordonnée,
06:39 ou, vous l'avez dit, des colis suspects, des voitures mal placées,
06:44 des choses qui pourraient suspecter un risque terroriste.
06:47 - C'est indispensable, parce que je vois la gauche qui proteste,
06:50 pas que la gauche, même la CNIL est très réticente, c'est indispensable.
06:54 Comme le dit la gauche, c'est une société de surveillance, c'est une société de surveillance ?
07:00 - Non, c'est une société qui sécurise les grands événements,
07:05 il faut aussi bien regarder le cadre, à la fois du risque terroriste et à la fois de l'ampleur de la manifestation.
07:12 Je pense que nous ne pouvons pas, entre guillemets, rater cet enjeu de l'organisation des Jeux Olympiques.
07:17 Donc c'est vraiment une expérimentation qui va permettre de donner des outils
07:21 pour que les forces de l'ordre soient sur le terrain,
07:24 parce que cette vidéoprotection intelligente, elle va éviter qu'il y ait trop de personnes qui visionnent,
07:30 donc des agents de sécurité qui visionnent les images,
07:33 parce que ce sont les algorithmes qui vont détecter.
07:35 Mais après, ça reste l'humain, ça reste les forces de l'ordre qui vont décider s'il y a risque ou pas,
07:41 et s'il faut envoyer des policiers ou des gendarmes.
07:46 Donc ça permettra d'avoir plus de personnes en action et moins visionnées.
07:50 - Des scanners corporels ? - Oui, ça c'est autre chose.
07:53 - Oui, c'est autre chose, oui, mais des scanners corporels, il y aura ?
07:56 - A ondes millimétriques. - A ondes millimétriques ?
07:59 - A ondes millimétriques. - Voilà, ces scanners corporels, ils existent déjà dans les aéroports,
08:03 donc c'est pas innovant.
08:05 - Mais à l'entrée, là, des stades ?
08:07 - Ils pourront être mis, si les organisateurs le souhaitent,
08:10 et ce qu'on a ajouté au Sénat, c'est que ça reste de la volonté de l'organisateur,
08:13 parce que c'est quand même un gros investissement, ces scanners, ça coûte très cher.
08:17 Et si les organisateurs le souhaitent, ils pourront en mettre.
08:20 L'intérêt, c'est que ça fluidifie l'entrée, ça évite les palpations systématiques,
08:25 mais, comme là aussi, parce qu'il y a des garanties,
08:28 on ne pourra pas voir l'identité de la personne, on ne pourra pas voir son visage,
08:31 on ne pourra pas voir son corps dans son ensemble,
08:33 on verra simplement s'il a sur lui une arme,
08:36 s'il a de la drogue, s'il a, voilà, des choses qui sont illégales,
08:40 et là encore, la personne a le choix entre passer dans le scanner corporel
08:45 ou faire l'objet de palpation, comme habituel.
08:48 - Bien, alors, sur la surveillance,
08:51 évidemment, il faut absolument arriver à recruter des agents.
08:57 Des agents, de nombreuses sociétés privées sont sollicitées,
09:02 à la fois par la mairie de Paris, mais aussi par l'État.
09:06 Il va falloir trouver des agents, mettre des forces de l'ordre sur le terrain.
09:12 Est-ce que vous prévoyez le recours à l'armée ?
09:15 - Le recours à l'armée, c'est vraiment la solution ultime.
09:19 C'est la solution au cas où il n'y ait pas suffisamment de forces de l'ordre
09:23 qui puissent être mobilisées pendant les Jeux Olympiques.
09:26 Il y aura besoin au moins de 45 000 personnes.
09:30 - 45 000, entre les policiers ?
09:32 - Les policiers, les gendarmes...
09:34 - Et les agents privés ?
09:35 - Et plus des agents privés de sécurité.
09:38 Et on voit bien aujourd'hui que dans les agents privés de sécurité,
09:41 il y a un problème de recrutement.
09:43 Et ce sont des fonctions qui ne sont pas du tout attractives.
09:47 - Alors comment faire pour les rendre plus attractives et pour bien recruter ?
09:52 - Déjà, il y a eu un allègement de la formation préalable
09:56 pour pouvoir simplifier la formation pour l'événement et l'organisation des Jeux Olympiques.
10:01 Il y a eu aussi des efforts financiers qui ont été faits,
10:04 avec des rémunérations qui ont été un peu augmentées.
10:06 Il y a un travail qui a été mené par les organismes représentants,
10:10 les entreprises de sécurité privée.
10:13 Maintenant, je pense qu'il faut aller encore plus loin pour faciliter le recrutement
10:18 et surtout faire en sorte de s'orienter vers des étudiants, des jeunes.
10:22 - Pas de travailleurs sans papier comme sur les chantiers.
10:25 - Non, pas de travailleurs sans papier.
10:26 - Parce qu'il y en a sur les chantiers.
10:28 - Oui, mais là, pour être agent de sécurité, il faut être sur le territoire depuis au moins 5 ans.
10:34 - C'est vrai. Non, je vous dis ça parce qu'on a critiqué le Qatar
10:37 qui faisait travailler des travailleurs sans papier ou dans des conditions,
10:41 mais nous on fait travailler aussi les travailleurs sans papier sur les chantiers des Jeux Olympiques.
10:45 - Là, c'est le rôle de la Solideo. C'est elle qui gère la livraison des...
10:49 - Oui, c'est elle qui gère. Non, mais d'accord, je dis ça au passage.
10:52 Alors, création dans le texte de nouveaux délits.
10:55 C'est indispensable. Par exemple, introduction illégale dans les enceintes sportives,
11:00 ce n'est pas un nouveau délit, mais les amendes sont augmentées, j'ai vu.
11:04 Je ne sais pas moi, rendre obligatoire les interdictions de stade.
11:08 Qu'est-ce qu'il y a d'autre comme nouveau délit ?
11:12 - Et bien, et puis l'interdiction de se rendre sur le terrain de sport, le terrain des...
11:18 - Ah oui, d'entrée, oui, évidemment.
11:20 - En fait, pour manifester des convictions, pour manifester...
11:23 - C'est pas un écologiste, par exemple, qui entre et qui veut manifester sur...
11:26 - Comme à Roland-Garros. - Oui, comme à Roland-Garros ou ailleurs, oui, bah oui.
11:29 - Donc là, sanctions.
11:31 - Oui, alors ces nouvelles dispositions, en fait, c'est la conséquence de ce qui s'est passé
11:35 à la fois au Stade de France le 28 mai dernier, sur la finale de la Ligue des champions,
11:39 ce qui s'est passé aussi à Roland-Garros lors de la demi-finale Homme,
11:43 c'est pour éviter qu'il y ait des troubles, et que ce soit une véritable fête du sport,
11:48 et que l'on ne mette pas les difficultés de sécurité en avant,
11:52 mais que ce soit bien le sport, la compétition sportive qui prime.
11:56 Donc c'est vrai qu'il y a eu un renforcement des infractions concernant
12:00 l'entrée illégale sur les stades par fraude ou par force.
12:03 Dès la première entrée, avec des amendes qui sont fortes,
12:07 mais l'idée c'est que ça fait un effet de sensibilisation et préventive
12:12 pour éviter ces débordements.
12:14 - Le décalage des festivals, vous l'abordez dans le texte de loi ?
12:19 - Ça ne fait pas partie des dispositions du texte de loi,
12:21 mais c'est des dispositions dont on a discuté au Sénat.
12:24 - Vous avez discuté au Sénat, oui.
12:25 - Je pense qu'il était bon qu'il y ait effectivement ce débat,
12:29 que le ministre prenne des positions, alors à l'époque c'était la ministre,
12:33 qu'elle prenne des positions pour sécuriser, rassurer
12:38 à la fois les organisateurs de festivals,
12:40 il y a un certain nombre de mesures qui sont prises de décalage,
12:44 d'orientation de nouvelles modalités de sécurisation,
12:49 et puis les maires, les élus locaux,
12:52 qui ont aussi pas mal de manifestations pendant ces périodes-là,
12:55 avec un autre sujet aussi, celui de la sécurisation des plages,
12:58 parce que c'est aussi des forces de l'ordre,
13:00 et quand elles seront à Paris, elles ne pourront pas être sur les plages.
13:02 Donc maintenant, s'y prend-on.
13:03 - Évidemment, sécurisation des plages,
13:05 et les CRS se retrouvant sur les plages après les Jeux Olympiques.
13:08 C'est vrai qu'il y a un problème de sécurisation pendant les Jeux Olympiques.
13:11 Évidemment. Agnès Canaillet, vous n'avez pas votre mot à dire, évidemment,
13:15 sur la présence ou pas d'athlètes russes ou biélorusses pendant les Jeux.
13:18 On est bien d'accord, vous avez vu comme moi la demande de Volodymyr Zelensky,
13:24 qui demande à Emmanuel Macron d'interdire les athlètes.
13:27 C'est quoi ?
13:28 - Je pense que d'abord, ce n'est pas le choix d'Emmanuel Macron.
13:31 Il peut y mettre son avis, mais ce n'est pas lui qui décidera,
13:33 c'est une décision du CIO.
13:34 C'est le CIO qui décidera.
13:36 Je pense que c'est trop tôt.
13:38 Alors si c'est une mesure qui peut permettre d'aller vers le chemin de la paix,
13:42 on a tous envie effectivement que cette guerre cesse,
13:47 cette guerre qui est à nos portes.
13:49 Maintenant, je pense que c'est vraiment trop tôt.
13:51 Les JO, c'est quand même dans 18 mois.
13:54 Donc d'ici là, les choses peuvent évoluer largement.
13:56 Et on l'espère.
13:57 - Où est-ce qu'on en est ?
13:59 Faisons un état, parce que vous avez regardé, évidemment.
14:02 Où est-ce qu'on en est ? On est en retard ?
14:04 On est bien dans les travaux ?
14:06 Agnès Canaillet ?
14:07 - Ça se déroule bien, ça se déroule dans les temps.
14:10 C'est la Cour des comptes qui a rendu cet avis en janvier dernier.
14:15 Elle dit que la phase de préparation s'est globalement très bien passée.
14:19 Donc je pense qu'on est vraiment dans le bon timing.
14:22 - Et financièrement ?
14:24 - Financièrement, ça c'est une autre question.
14:27 - Oui, parce qu'on est déjà en débord.
14:29 - Oui, mais comme tous les chantiers...
14:31 - Ça va coûter une fortune, ces jeux.
14:33 - C'est évident, mais il y aura de grosses retombées quand même,
14:36 à la fois économiques et en termes de reconnaissance aussi de la France.
14:41 Mais ce que je veux dire, c'est qu'en plus,
14:44 aujourd'hui tous les chantiers subissent à la fois des difficultés d'approvisionnement,
14:48 des augmentations de coûts, de matières premières, d'énergie, etc.
14:52 Donc les JO ne passent pas à travers les mailles du filet.
14:56 - Merci Agnès Canailler, merci d'être venue nous voir.
14:59 Merci de nous avoir accompagnés depuis ce matin,
15:02 depuis 10h30 sur l'antenne de Sud Radio.
15:05 Nous serons là demain, évidemment, toujours avec le même plaisir.
15:08 Merci André Bercoff.

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