La dernière chronique de l'été pour Guy Carlier

Sud Radio

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Transcript

00:00Et on retrouve Guy Carlier justement quand vient la fin d'une émission d'été.

00:03C'est comme quand vient la fin de l'été sur la plage, il faut alors se quitter, oublier

00:07cette plage et nos baisers effectivement.

00:10Alors je rappelle que c'est Guy Carlier qui écrit ses mensements, Lori, passons immédiatement

00:14au thème de sa chronique et oublions nos baisers.

00:16Et oui, pas de commentaire.

00:17Ce qui s'est passé cet été en studio reste en studio.

00:19Je vous propose plutôt d'écouter le dernier épisode de Raconte-moi une chanson.

00:24Bonjour Guy.

00:25Bonjour Lori, bonjour Jean-Marie, bonjour à tous.

00:28Oui, l'été s'en va, les vacances sont déjà loin, on a laissé sur la plage les

00:33derniers grains de sable qui squattaient nos sillons interféciers et qui vont connaître

00:38désormais ceux des retraités en vacances en septembre.

00:41Oui, je suis assez fier sur le plan littéraire du romantisme de cette métaphore sableneuse.

00:46Enfin quoi qu'il en soit, dans les radios c'est l'heure des émissions de rentrée,

00:50des réunions de préparation euphorique où chacun propose avec enthousiasme des idées

00:56pour cette nouvelle émission.

00:57Ça fuse de tous côtés jusqu'au moment où Patrick Roger prononce cette phrase inexorable.

01:03Oui, c'est une bonne idée mais il n'y a pas de budget.

01:05Alors il enchaîne avec le corollaire, c'est pas grave, on demandera aux auditeurs de téléphoner

01:10à l'émission et d'intervenir en direct pour donner leur avis.

01:14Et oui, l'interactivité en radio, c'est important quand on n'a pas de sous.

01:18Alors sérieusement, regardons la semaine prochaine qui s'approche et qui voyons-nous

01:22arriver venant de l'horizon chauchant, un blanc destrier suivi par une armée de chroniqueurs.

01:27Le vendredi mars, notre ami Jean-Jacques Bourdin qui prendra donc dès lundi les reines

01:31de la matinale.

01:32Alors autant prévenir tout de suite les politiques qui pratiquent la langue de bois avec la virtuosité

01:38d'un titulaire d'une maîtrise en menuiserie qu'ils vont vivre des nervoses breakdowns

01:42et qu'ils pourront laisser leur pipeau au vestiaire de Sud Radio.

01:46D'ailleurs Jean-Jacques Bourdin fait installer à l'entrée de la station une cabine de rayon

01:50X afin de s'assurer que l'invité politique n'entre pas avec un flûtio.

01:54J'ai le plaisir de vous annoncer que je ferai partie de cette aventure, je suis sincèrement

01:58heureux avec donc une chronique, un débrief de la semaine, chaque vendredi mais surtout

02:04je vais vivre un grand moment médiatique, je considère ça sérieusement comme un bâton

02:08de maréchal, je débattrai avec Arlette Chabot et je suis tremblant d'émotion, je suis comme

02:14vous tous car Arlette je la connais depuis toujours évidemment, elle a accompagné ma

02:20vie.

02:21Pour le niveau d'accompagnement de vie, revenons à Raconte-moi une chanson et pour faire le

02:26lien avec cette nouvelle matinale, j'ai demandé à Jean-Jacques Bourdin quelle était la chanson

02:30qui l'accompagnait, qui accompagnait sa vie, je ne vous laisse pas durer le suspense, il

02:35s'agit de Jeff, la chanson de Braille, probablement la plus belle chanson qui parle d'amitié,

02:41pas l'amitié virile et masculine, les chants dans les vestiaires de foot, à fin d'air pas

02:45de fête quand le coeur des hommes se met à chanter, m'en vais voir une petite femme

02:49de Pigalle, non non non, c'est beaucoup plus que ça, c'est beaucoup plus que ça, les

02:54couplets sont un dialogue, c'est un tableau de Modigliani, d'un homme qui pèse 100 kilos

03:02et on se rend compte que dans ces 100 kilos, il y a une grosse partie du poids qui est

03:08due au coeur, il a le coeur gros, on ne va pas faire une analyse sémantique mais en

03:12fait Braille chante, je l'ai dit, les couplets comme un tableau de Modigliani représentant

03:16la solitude d'un homme abandonné et puis le refrain dans cette chanson, c'est l'espoir,

03:21c'est les cadeaux que propose l'ami pour sortir son pote de cet enfer et voilà, il

03:27n'est pas tout seul, il lui propose toute une série de cadeaux dérisoires, un peu

03:32comme une ordonnance, il propose d'aller chez madame André avec des filles, il paraît

03:38qu'il y en a de nouvelles, un peu comme on propose un nouveau médicament et puis surtout

03:44il décrit la femme adultère comme s'il lisait à Jeff la composition d'un produit

03:49de petit déjeuner, vous savez sur les boîtes de Chocapic, au lieu de farine de blé, il

03:54y a demi-vieille, fausse blonde, trois quarts putain, etc., enfin tous ceux qui se sentent

03:59ce matin Jeff, je leur dis non Jeff, tu n'es pas tout seul, à partir de lundi, on n'ira

04:04pas chez madame André mais à la matinale de Sud Radio parce que comme chez madame André,

04:09il paraît qu'il y aura des nouveaux.

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