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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-08-29##
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NewsTranscription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:04Après avoir écarté l'option Lucie Castès qui a suscité la colère de la gauche
00:09et qui l'appelle d'ailleurs à manifester le 7 septembre contre ce coup de force,
00:13la piste d'un gouvernement technique apparaît comme une solution envisageable pour le Président.
00:18Le député renaissance Mathieu Lefebvre a notamment affirmé qu'un Premier ministre de centre droit
00:23ou de centre gauche expérimenté au Parlement pourrait être une option crédible.
00:28Selon lui, cette hypothèse est de plus en plus plausible à condition que l'Assemblée lui accorde sa confiance.
00:33Le jeu qui-est-ce revient à la mode avec cette structure en plastique bleu ou rouge,
00:38vous y avez joué, où il s'agit de baisser chaque petit volet contenant un portrait.
00:43Après avoir posé une question, éliminez celui qui n'a pas le profil.
00:46De quoi se prendre en ce moment pour le Président de la République menant ses consultations à l'Elysée.
00:51Un plaisir sans limite. Jouez au qui-est-ce, vous vous centrez Président de la République.
00:57Alors, dans la vraie vie, il ne reste donc plus que quelques petits portraits pour trouver le prochain Premier ministre.
01:02Nous les avons choisis, il en reste quatre.
01:05Vous votez sur le compte XE Sud Radio.
01:07Emmanuel Macron est désormais contraint de nommer à Matignon
01:101. Un centre droit
01:112. Un centre gauche
01:133. Un technicien
01:144. Un estampillé société civile, Judith.
01:17Et alors vous votez la société civile à 35%, ensuite un centre droit à 28, un technicien à 22
01:24et un centre gauche à 15%.
01:26Vous pouvez évidemment continuer à réagir sur le compte XE Sud Radio.
01:30N'hésitez pas à voter.
01:31Et puis appelez-nous, vous avez O200 Dark est très sympa, je l'ai déjà dit.
01:34Et c'est le 0 826 300 300.
01:37Alors voilà, cette question...
01:39Rappelle Rémi Lele.
01:40Parce que Judith l'a rappelé, gouvernement de gauche, Lucie Casté, vous désespérez totalement ou pas ?
01:47Pas du tout. Plus déterminée que jamais.
01:50Ah oui, parce qu'on ne l'a pas mis dans la sélection,
01:52mais parce qu'on n'a pas l'impression qu'elle est la possibilité encore.
01:55Mais écoutez, je pense qu'à un moment, il va falloir qu'on explique au président de la République
01:59que justement, ça n'est pas un jeu, ça n'est pas un qui est, ça n'est pas un casting.
02:04La question, c'est de savoir qui est en mesure aujourd'hui de gouverner la France.
02:08Lucie Casté a, elle, discuté avec des représentants et des représentantes
02:13de toutes les forces politiques durant l'été.
02:16On reste convaincu d'avoir la possibilité d'une majorité à l'Assemblée, texte par texte.
02:21Et dans une démocratie mature, un peu responsable, qui fait un peu plus confiance à son Parlement,
02:28on pourrait quand même essayer d'avoir cette nomination
02:31et de laisser ensuite la responsabilité aux parlementaires,
02:34à la fois sur le vote de confiance, mais aussi, texte par texte,
02:38sur qui s'oppose au SMIC à 1600 euros, qui s'impose au retour de l'impôt sur la fortune, etc.
02:44Comme ça, au moins, chacun et chacune sera responsable devant les électeurs et les électrices.
02:48Jessy Clot, je rappelle que vous êtes conseillère régionale centriste, Ile-de-France.
02:52Il y a un petit forçage de la main du Président, de la part de la gauche, de Lucie Casté, du NFP.
02:58Je tiens à rappeler quand même que dans la Constitution,
03:01le Président a le droit de prendre son temps et de choisir qui il veut en tant que Premier ministre.
03:05Donc finalement, est-ce que ce n'est pas ça qui est un peu inconstitutionnel ?
03:08Alors, je ne pense pas qu'il y ait un forçage de quelque forme que ce soit
03:12dans le sens où ce sont les élections qui l'ont provoqué,
03:15qui ont amené cette nomination de Premier ministre.
03:19Donc, il a pris une décision.
03:21Il y a des conséquences qui doivent être tirées, je pense, de ces élections législatives.
03:26Maintenant, effectivement, ce n'est pas parce qu'il a le droit de prendre son temps
03:30qu'il doit prendre son temps et faire perdre le temps aussi des Français,
03:33parce qu'il y a quand même un agenda parlementaire qui approche
03:35et sur lequel il n'y a aucune perspective pour le moment.
03:38Donc, on sait qu'on a une rentrée parlementaire qui doit se faire en octobre.
03:40En octobre, on est en septembre et on n'a pas de gouvernement.
03:42On sait qu'il est à l'étranger.
03:43Là, il y a la saison des paralympiques.
03:44Donc, si Tantec veut rentrer encore dans une trêve paralympique,
03:47on va encore perdre une à deux semaines pour cette nomination.
03:51Donc, effectivement, il a le droit de prendre son temps,
03:53mais je pense qu'il n'est pas obligé non plus de faire perdre le temps à tout le monde.
03:56Bon, Jean-Michel Fauvergue, est-ce que le Président de la République se moque du monde ?
04:00C'est un peu ça. C'est ce que les gens disent d'une manière générale.
04:03Non, je ne crois pas. Je crois qu'il est en train de réfléchir à un certain nombre de choses.
04:08Effectivement, la situation est compliquée.
04:11Maintenant, ce qu'on est en train de s'apercevoir, c'est que ça marche sans.
04:14Du coup, il ne faudrait pas que ça continue.
04:17Oui et non.
04:18Si, c'est en train de marcher et ça marche sans.
04:22Vous avez vu la rentrée scolaire.
04:23Là, tout le monde se plaint.
04:24Il n'y a pas vraiment de décision.
04:25Tout a été gelé.
04:26Le pays fonctionne.
04:28Quand il y avait les ministres de plein exercice, tout le monde se plaignait déjà.
04:33Donc, ça continue à fonctionner de la même manière.
04:36Du coup, soyons clairs dans ce domaine-là.
04:39Maintenant, la problématique, c'est d'arriver à faire des majorités.
04:48Ça a été dit texte par texte.
04:50Mais si on doit faire des majorités texte par texte,
04:53tous les prétendants peuvent tous prétendre à faire des majorités texte par texte.
04:59Qu'ils soient de centre droit ou de centre gauche.
05:02Sauf que certains ont dit qu'ils allaient censurer les autres.
05:05Dont moi, je ne vois pas trop la différence.
05:07Centre droit, centre gauche, j'étais pendant 5 ans à l'Assemblée nationale.
05:10Je ne vois pas trop ce que ça signifie exactement.
05:13Centre, je comprends bien.
05:14A priori, centre droit, c'est un LR qui se rallie à Emmanuel Macron.
05:18Et centre gauche, c'est un PS.
05:19C'est une évaluation du niveau de traîtrise.
05:21Alors là, vous l'avez bien expliqué.
05:23On va dire Cazeneuve à gauche et Philippe à droite, par exemple.
05:27Maintenant, les choses vont continuer telles quelles.
05:31Qu'il y ait des concertations.
05:32Vous avez vu que les concertations, maintenant, se décalent sur les élus au niveau local.
05:37Donc, on va essayer de voir s'il y a une perle qui peut se décaler, arriver, voir,
05:44et faire effectivement voter les textes, texte par texte, avec des majorités de circonstances.
05:51Raphaël Rémy Leleu, est-ce que vous allez manifester le 7 septembre ?
05:55Très probablement.
05:56Du coup, vous n'irez pas voir le match de basket-fauteuil, c'est le jour de la finale.
06:00Et je n'ai pas de place pour aller voir le basket-fauteuil.
06:03Donc, je n'irai pas voir la finale.
06:05Alors, il reste des places.
06:06Vous pouvez en acheter, vous le savez.
06:07Je vais voir si j'arrive à tout faire dans l'agenda.
06:10Cher Raphaël, j'assume mon espièglerie sur ce passage.
06:13Mais je vous en prie, assumez.
06:15C'est important.
06:16Mais vous savez que je suis fan de sport et que si je peux aller voir des épreuves,
06:19je le ferai avec joie.
06:20Donc, n'hésitez pas.
06:21Si vous avez des places en trop, voilà, c'est un appel qui est passé.
06:24Sinon, vous allez donc défiler.
06:25Mais pour le reste, j'irai très probablement défiler le 7 septembre.
06:29Car il ne faut pas oublier que dans notre démocratie, il y a le vote.
06:32Et puis, il y a toutes les autres formes d'expression,
06:34que ce soit le débat public, dans les journaux, à la radio,
06:37mais également dans les manifestations.
06:39Et qu'on a aussi, je crois, depuis quelques années en France,
06:42un peu oublié l'importance des contre-pouvoirs, du mouvement social,
06:46des syndicats, de la négociation.
06:48Et c'est peut-être ce qui est en train de nous le dire aussi profondément.
06:52Cette séquence, c'est que si on veut cesser d'attiser les tensions dans ce pays,
06:56il va falloir réapprendre à discuter, à débattre, à s'engueuler,
07:00peut-être aussi parfois, y compris avec l'ensemble du mouvement social.
07:03Le 10 n'était pas une meilleure idée ?
07:05Parce que les JO paralympiques seraient terminées ?
07:09En fait, c'est là où j'ai un point de désaccord.
07:11On en aura peut-être d'autres.
07:13Mais je ne pense pas qu'on puisse dire que la France fonctionne sans.
07:17Déjà parce que c'est une faute démocratique
07:21de dire qu'on peut faire sans gouvernement.
07:23Ce serait vraiment redonner tous les pouvoirs à une seule et même personne,
07:27à savoir le président de la République.
07:29Et on a des institutions, une constitution qui doit équilibrer tout ça.
07:33Et puis également parce qu'on a des sujets sur lesquels on va être très en retard.
07:38Et on en a beaucoup discuté lors de la dissolution de l'Assemblée nationale.
07:41Il y a des choses très importantes qui ont été arrêtées.
07:43Je pense à la mission d'enquête, notamment lancée grâce à l'initiative de Judith Gaudrech
07:47sur les violences sexistes et sexuelles dans le monde de la culture.
07:50Je pense à la proposition de loi sur la fin de vie.
07:53Et donc il faut remettre notre démocratie en route.
07:55Pardonnez-moi, Leslie.
07:58Jessie, pardon, je vais y arriver.
08:00Jessie Claude, quand on écoute Raphaël Rémy-Leleu,
08:04ce qu'elle dit c'est qu'il ne faut pas continuer à attiser les clivages finalement.
08:08Mais est-ce qu'elle est manifestée ?
08:10C'est une manière de calmer un peu tout ça.
08:13Est-ce que c'est nécessaire absolument ?
08:15Est-ce que vous pensez que ça va influencer surtout le président ?
08:18Je pense qu'elle est manifestée à partir du moment où les manifestations se passent bien.
08:21C'est toujours, je pense, une bonne chose.
08:23C'est aussi l'occasion d'exprimer de façon quantitative
08:28au nombre de manifestants qui peut être quantifié
08:32une opposition ou un refus.
08:36Ça c'est un.
08:37On demandait quel type de profil.
08:39Et c'est marrant parce que lorsqu'on décortique les raisons pour lesquelles
08:41le président pourrait ou ne peut pas nommer quelqu'un d'une opposition populaire,
08:44le premier thème était qu'ils n'ont pas de nom.
08:46Enfin, ils ne se mettent pas d'accord.
08:48Bon, ils se mettent d'accord. Ils ont un nom.
08:50Ah oui, mais en fait, non, on ne veut pas ce nom.
08:52Et puis après, il y a un nom, mais non, en fait, ce n'est pas le nom, c'est le programme.
08:54Et en fait, lorsque les noms ont commencé un peu à circuler,
08:58ils disaient non, non, c'est juste qu'il ne fallait pas qu'il y ait
09:00des membres de la France Insoumise dans le gouvernement.
09:02Et à partir du moment où il n'y en aurait pas,
09:04le gouvernement ne serait pas censuré.
09:06Et là, lorsqu'on commence à élargir
09:08et qu'on dit qu'on va peut-être partir sur des techniciens
09:10ou des personnes de la société civile,
09:12ce serait quoi le programme de ces personnes-là
09:14qui n'ont pas fait de campagne ?
09:16Donc vous, vous excluez dans le choix.
09:18Bon, on a demandé à nos auditeurs qui continuent
09:20de voter sur le compte X de Sud Radio
09:22et qui nous appellent au 0826-300-300.
09:24On va y aller dans un instant.
09:26Mais vous, déjà, en plus, on vous a présenté
09:28comme conseillère régionale le centre droit.
09:30Donc évidemment, vous optez soit pour un centre droit
09:32ou un centre gauche, on a compris, plus centre droit.
09:34Mais vous, la solution non estampillée politique,
09:36ça ne tient pas ?
09:38Je ne dis pas qu'elle ne tient pas,
09:40je dis que dans ces cas-là, elle ira à contrario
09:42de celles qu'on a reprochées à ceux qui ont
09:44des partis politiques et qui ont des programmes.
09:46Donc elle ne serait pas logique ?
09:48Lorsqu'un technicien va venir, il vient sur la base de quel programme ?
09:50Est-ce qu'il est pour ou contre le SMIC à 1100 euros ?
09:52Est-ce qu'il est pour ou contre la retraite à 64 ans ?
09:54C'est un technicien, il n'a pas pris de position sur ces législatives.
09:56Quel est le programme qu'un technicien,
09:58qu'une personne de la société civile pourrait amener
10:00si toutefois il serait nommé ?
10:02Allez, on file au 0826-300-300
10:04pour retrouver notre auditeur David
10:06qui s'appelle le Saint-Gaudens. Vous êtes toujours là, David ?
10:08Je suis toujours là.
10:10On va vous poser la question à vous aussi.
10:12Qu'est-ce que vous en pensez ?
10:14Est-ce qu'il est forcé de nommer
10:16un ministre centre-droite, centre-gauche,
10:18un technocrate,
10:20quelqu'un de la société civile, notre président ?
10:22Déjà, je voudrais rebondir
10:24parce que j'ai entendu qu'on parlait de la Constitution
10:26et là, vous voyez, j'ai sous les yeux un portrait du général De Gaulle
10:28et je voudrais rappeler
10:30qu'il y a une petite évidence,
10:32c'est que la Constitution de la Ve République,
10:34elle est en place par le reçu des partis
10:36et le reçu du régime d'assemblée, c'est-à-dire
10:38de ces assemblées telles qu'on l'a aujourd'hui
10:40où il n'y a pas de majorité et où, en fait,
10:42on est dans la compromission, le tripatriage, etc.
10:44Oui, la vie politique était bloquée
10:46sous la IVe République, en l'occurrence.
10:48Donc, normalement, on avait deux options.
10:50C'est-à-dire qu'avec un président gaullien,
10:52c'était la démission du président.
10:54Bon, il n'a pas démissionné, il n'est pas gaullien et encore moins gaulliste.
10:56Donc, maintenant, il a compris
10:58qu'on ne pouvait pas gouverner avec les partis, en fait,
11:00tel qu'il serait aujourd'hui, on aura encore plus de blocages,
11:02on aura encore plus d'instabilité.
11:04Donc, effectivement, c'est soit société civile, soit technicien.
11:06Et votre invité
11:08disait, mais sur quel programme ?
11:10Mais le programme, de toute façon, malheureusement
11:12pour nous, il est vite choisi, le programme.
11:14Le programme, personne ne le décide, que ce soit
11:16la gauche ou la droite, personne ne le décide.
11:18Le programme, il va être décidé à Bruxelles,
11:20d'autant plus que l'on est sous tutelle européenne
11:22à cause du budget et du déficit.
11:24Donc, le programme, on peut dire tout ce qu'on veut,
11:26on se mit à 1 600, etc., etc.
11:28Mais le programme, quels que soient les programmes promis,
11:30ne seront pas appliqués. Donc, autant avoir
11:32quelqu'un de la société civile ou un technicien
11:34qui viendra faire le job
11:36jusqu'à l'année prochaine, et on tient comme ça.
11:38Et non pas la compromission et les compromis
11:40des partis où chacun va venir
11:42défendre son budget et va,
11:44je ne dirai pas le terme pour ne pas être impoli,
11:46mais va se vendre
11:48au plus haut franc pour la droite.
11:50Bon, alors, Jean-Michel Fauvergne, argument
11:52qui s'entend et qui provoque votre réaction.
11:54Oui, c'est intéressant
11:56parce que ce qui a été dit
11:58et l'analyse, du moins en première partie,
12:00et l'analyse est fine, sauf que
12:02effectivement, la cinquième république
12:04a été
12:06effectivement
12:08faite pour ça, pour le général de Gaulle,
12:10par le général de Gaulle, enfin en tout cas
12:12par Michel Debré d'une manière générale,
12:14pour
12:16effectivement éviter cette instabilité.
12:18Sauf que maintenant, on y est dans l'instabilité
12:20et je pense qu'on y restera.
12:22Quel que soit le président d'après,
12:24on n'est pas persuadé
12:26que cet effet d'aspiration
12:28qu'il y a eu, par exemple
12:30en 2017,
12:32qu'on le retrouve et qu'il y ait une majorité
12:34absolue.
12:36Vous êtes en train de nous dire que ça ne sert plus à rien d'aller
12:38voter alors ?
12:40Non, ce n'est pas du tout ça que je vous dis, au contraire.
12:42Il faut y aller de plus en plus.
12:44C'est la dernière fois où on y est allé de plus en plus.
12:46Il faut y aller voter, mais il faut que
12:48les partis arrivent à faire des compromis
12:50et des compromissions même
12:52sur un certain nombre de choses
12:54et d'essayer de faire avancer le pays
12:56à force de compromis sur un certain nombre de choses.
12:58Et on s'aperçoit que dans certains pays
13:00où cette culture-là existe,
13:02ce sont des pays qui avancent.
13:04L'Allemagne en particulier. Enfin, en ce moment, ils ne sont même pas en panne.
13:06Mais ce sont des pays qui
13:08ont avancé. Donc, il va falloir
13:10s'y mettre là-dessus.
13:12Et qu'on prenne un peu le temps, en ce moment,
13:14de démarrer ce mouvement-là,
13:16moi, ça ne me semble pas...
13:18ça me semble être une bonne chose.
13:20Je laisse la parole à Judith dans un instant.
13:22Mais juste pour récapituler,
13:24Jessy dit
13:26il faut soit un centre droit, soit un centre gauche.
13:28Raphaël dit
13:30de toute façon, il ne faut pas oublier Lucie Casté.
13:32Et vous, vous dites, avec
13:34notre auditeur, un technicien.
13:36Il y a Laurent Muselier, qui est ex-LR
13:38et président du Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
13:40Renaud.
13:42Renaud Muselier, pardonnez-moi.
13:44Qui a déclaré avoir proposé
13:46à Emmanuel Macron, lors des consultations
13:48sur Matignon, le nom de l'ex-président de l'UDI
13:50Jean-Louis Borloo.
13:52Il assure avoir échangé avec le président sur le sujet,
13:54sans en avoir parlé lui-même à Jean-Louis Borloo.
13:56Est-ce que des gens
13:58qui ont eu
14:00un rôle politique comme ça important,
14:02qui sont plutôt des gens qui rassemblent,
14:04en l'occurrence, comme un monsieur Borloo,
14:06ça ne serait pas une solution aussi, des personnalités
14:08indépendantes comme ça, un peu fortes, Raphaël Rémy-Leleux ?
14:10Alors, déjà,
14:12une personnalité indépendante
14:14comme monsieur Borloo, pour le coup,
14:16c'est très marqué politiquement.
14:18Je ne vois pas trop...
14:20Il n'est pas dans un parti ?
14:22J'ai dit qu'il était marqué politiquement.
14:24Indépendant au sens de... Il n'est pas dans un parti ?
14:26C'était ça ma question.
14:28Il est marqué politiquement, centriste, voire de droite.
14:30Je viens d'un petit village
14:32près de Valenciennes, on a connu aussi
14:34la politique de Jean-Louis Borloo.
14:36Bref, je ne vais pas m'étendre sur le sujet,
14:38mais il y a quand même
14:40cette difficulté, et je rejoins
14:42ma voisine sur...
14:44Jésus-Claude ? Jésus-Claude, sur comment on fait
14:46pour estimer quelles sont
14:48les personnalités indépendantes,
14:50ou presque apolitiques, ou techniciens, ou techniciennes,
14:52alors qu'on est face
14:54à une crise politique assez majeure
14:56et où les politiques sont interrogés
14:58aussi sur le niveau de défiance,
15:00parce que c'est de notre faute,
15:02collectivement. Pourquoi les Françaises
15:04et les Français se sont autant abstenus
15:06ces dernières années ? Pourquoi il y a autant
15:08de critiques aussi dures de la classe politique ?
15:10Pourquoi le débat
15:12politique est aussi pourri ?
15:14Et je crois qu'on a besoin d'assumer
15:16et d'aller de l'avant.
15:18Et là où je suis un peu effarée,
15:20c'est que j'ai l'impression que pour aller de l'avant,
15:22on va aller en arrière. On va
15:24retourner chercher des personnalités
15:26qui ont déjà été aux responsabilités,
15:28des personnalités qui ont déjà été
15:30ministre, ministre d'Etat, des personnalités
15:32comme, qu'il s'agisse de Jean-Louis Borloo,
15:34ou pour prendre quelqu'un qui est un peu...
15:35Ou Bernard Cazeneuve, ou Xavier Bertrand.
15:37Exactement. J'allais dire, pour prendre quelqu'un qui est un peu plus
15:39proche de mon camp idéologiquement, j'allais citer M. Cazeneuve.
15:42On est quand même très très loin du renouvellement,
15:44de ce qui nous avait été promis par Emmanuel Macron
15:46de réinventer la politique
15:48en France. Bref, on a besoin
15:50d'un peu de sang neuf, d'après moi.
15:52On a besoin de sang neuf, Jean-Michel Fauvergue,
15:54selon vous ?
15:58Je sais pas trop. Je pense que
16:00je pense que dans le
16:02personnel politique
16:04d'une manière générale, on a
16:06qu'il soit sang neuf ou pas sang neuf,
16:08des gens qui sont
16:10des vrais...
16:12Vous parliez d'élus locaux tout à l'heure, c'est tout.
16:14Oui, des gens qui sont
16:16de vrais patriotes,
16:18des vrais hommes d'Etat.
16:20On a cité
16:22Bernard Cazeneuve, moi,
16:24que j'ai pratiqué, quand j'étais
16:26chef du Rêve, j'ai pratiqué comme ministre de l'Intérieur.
16:28Ensuite, il a été Premier ministre, comme tout le monde
16:30le sait. Je pense que c'était un vrai
16:32homme d'Etat.
16:34Alors là, pour le coup, c'est pas le sang neuf,
16:36ce que disait Raphaël Rémi-Leloup.
16:38Vous avez Gabriel Attal.
16:40Là, il va parvenir.
16:42On sait pas. C'est un jeune sang neuf
16:44qui commençait
16:46à bien faire le job. Malheureusement, il y a une
16:48dissolution.
16:50Imaginez qu'il renomme Gabriel Attal.
16:52Je pense que c'est pas le seul
16:54qu'on retrouve Raphaël dans la rue, mais le 8, le 9,
16:56le 10, le 12.
16:58Vous voulez absolument aller chercher
17:00du sang neuf à l'extérieur, avec des gens
17:02nouveaux.
17:04On sait que, par exemple, il y a eu Karim Bouamran,
17:06le maire de Saint-Ouen, qui a été reçu à l'Elysée.
17:08Aujourd'hui, il y en a eu d'autres aussi.
17:10Oui, il y a des personnalités qui font
17:12le job au niveau local, qui peuvent
17:14amener des choses
17:16nouvelles, mais
17:18quelles que soient ces personnalités
17:20qui vont amener des choses nouvelles, à un certain moment,
17:22elles seront confrontées à la manière de fonctionner
17:24et en particulier à cette Assemblée nationale
17:26qui n'a pas de majorité.
17:28Donc, il va falloir faire des coalitions,
17:30thème par thème, texte par thème.
17:32Et justement, ces personnalités...
17:34Vous avez un nom ? Vous avez des noms ?
17:36Donnez-nous des noms.
17:38Non, je ne pense pas que c'est
17:40qu'une question de nom, parce que c'est également comme ce que disait Raphaël
17:42juste avant, une question aussi d'incarnation.
17:44On a un vrai problème aujourd'hui en France, qui est l'abstention.
17:46Pourquoi ? Parce que le trois-quarts des personnes
17:48vous disent, mais aujourd'hui, on a des élus
17:50qui ne nous donnent pas envie de voter. Pourquoi ? Il y a un problème de représentativité,
17:52il y a un problème de renouvellement.
17:54Moi, ce que je remarque
17:56et ce que j'ai pu remarquer, c'est que les partis qui sont
17:58arrivés en tête, ou du moins, qui ont
18:00un petit peu occupé l'espace militatique, qui pouvaient être le RN
18:02et la LFI, c'est des partis qui sont beaucoup renouvelés.
18:04Ils ont fait émerger des figures.
18:06Moi, quand je vois aujourd'hui, malheureusement,
18:08je prends l'exemple peut-être du Parti Délat ou du Parti Socialiste,
18:10c'est des personnes qui ont gardé les mêmes têtes, des personnes qui étaient
18:12déjà au gouvernement, dans des gouvernements
18:14il y a 20 ans, il y a 15 ans, et qu'on remet encore
18:16aujourd'hui. Et je pense également que la politique
18:18étant un sujet aussi de génération,
18:20ces personnes-là amènent une politique
18:22générationnelle qui peut leur ressembler, qui peut
18:24aujourd'hui faire une forme de rupture
18:26avec toute cette jeunesse qui s'est levée, qui s'est mobilisée,
18:28qui veut dire, mais on ne veut plus voir des personnes
18:30qui gouvernaient déjà sous l'époque de nos parents et qui proposaient
18:32des choses pour lesquelles on était complètement contre.
18:34Donc...
18:36Je continue à jouer ce soir, parce que j'ai toujours
18:38mon jeu qui...
18:40Il faut effectivement renouveler, il faut chercher des répercussions.
18:42On vous refait un petit point sur le...
18:44Allez-y, allez-y, le nom pour conclure.
18:46Dans 15 jours, Estanguet est disponible.
18:48Tony Estanguet. J'ai fait la blague
18:50hier soir.
18:52Je vous refais un petit point sondage avant qu'on
18:54se quitte. Vous avez voté sur X,
18:56vous êtes pour un Premier ministre issu
18:58de la société civile à 35%,
19:00un centre droit à 28%, un technicien à 22%,
19:02et un centre gauche à 15%.
19:04Voilà, vous restez avec nous.
19:06Moi j'ai Thibaut Pinot, le cycliste, parce que j'aime bien le cyclisme.
19:08Vous restez avec nous donc,
19:10puisque après la pause,
19:12on joue, n'est-ce pas ?
19:14C'est le quiz de l'été que nous a concocté
19:16Frédéric Brindel. À tout de suite.