• l’année dernière
Noëlle Chatelet, militante du droit à mourir dans la dignité, a rendu hommage au médecin généraliste belge, Yves de Locht, pour son engagement envers les patients en fin de vie. La sociologue a loué la loi belge qui permet d'accompagner les malades qui souhaitent mettre fin à leurs jours.

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Transcription
00:00 Il faut qu'on sache que dans ce pays, l'encadrement de l'euthanasie est d'une formidable précision
00:10 et qu'on ne fait pas n'importe quoi avec ça.
00:13 Et moi je suis particulièrement contente de parler avec vous docteur aujourd'hui.
00:18 Merci beaucoup.
00:19 Parce que je vous admire.
00:20 Je vous admire parce que je sais que vous êtes un médecin, un bon médecin.
00:26 Je sais que vous avez signé le serment d'Hippocrate et pourtant vous acceptez, vous acceptez au
00:35 nom de l'humanité et peut-être aussi au nom de la médecine et en tant que médecin
00:40 d'aider jusqu'au bout un malade qui vous le demanderait.
00:43 Je vous en félicite et je vous en remercie parce que ça demande du courage, parce que
00:49 c'est une responsabilité et que c'est jamais facile pour un médecin d'accepter
00:54 de telles demandes.
00:55 Je le sais, beaucoup de médecins aujourd'hui souhaiteraient en France que la loi change
01:03 pour sortir de cette solitude dans laquelle beaucoup se trouvent devant des cas de conscience
01:10 qui les mettent par exemple devant une situation de quelqu'un qui est en train de mourir,
01:14 qu'on a mis en sédation continue jusqu'à la mort et qui n'en finit pas de mourir
01:20 et qui rend malheureux non seulement lui-même ou elle-même mais surtout les proches.
01:27 Donc là au moins en Belgique on sait comment les choses se passent.
01:33 Vous dites que c'est un modèle en gros.
01:34 Pardon ? Vous dites que c'est un modèle et je vous
01:36 vois émue, je vois que vous êtes particulièrement émue par ce que vient de dire Noël Châtelet.

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