Loi anti squat: "ce soir après la séance j'irais m'installer chez vous"

Public Sénat

Le Sénat examine ce mardi 31 janvier une proposition de loi défendue par la majorité présidentielle et la droite, décriée par la gauche et les défenseurs des mal-logés. Il vise à mieux protéger les propriétaires contre les squatteurs et les loyers impayés.  Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1   Notre site internet : http://www.publicsenat.fr   Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC    Suivez-nous sur les réseaux sociaux Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat Twitter : https://twitter.com/publicsenat Instagram : https://instagram.com/publicsenat LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Transcript

00:00 la présidente. Ce soir, après la séance, j'irai m'installer chez M. Benaroche.

00:05 (Rires)

00:11 Avec toute mon équipe. Et immédiatement, je ferai en sorte de changer les serrures.

00:18 Et comme le font certains squatteurs, je mettrai une petite affichette à la fenêtre

00:22 pour vous dire que si jamais, par effraction, vous voulez récupérer votre bien,

00:28 je vous ferai poursuivre. On marche sur la tête. On marche, on marche sur la tête.

00:35 Il y a des gens qui ont bossé toute leur vie. Je prenais tout à l'heure l'exemple de cette femme

00:39 qui part à l'EHPAD. Et alors vous savez, il y a des professionnels. D'abord, sur Internet,

00:44 comment squatter. On a vu, il y a tout un truc qui s'est mis en place. Mais on met un petit morceau

00:49 de papier sur la porte. Et quand on constate qu'il a pas bougé, ça veut dire que c'est inoccupé.

00:54 Parce que la dame est à l'EPAD, parce que le couple est parti en vacances, et puis d'autres viennent là.

01:00 Oui, c'est une infraction, et ça doit être une infraction. Je vous ai fait plaisir, Mme la sénatrice.

01:05 C'est franchement ce que je pense. C'est pas ce qui a pu être dit par certains de mes prédécesseurs.

01:11 Mais enfin, vous rentrez chez les gens. Ça devient votre domicile. Vous n'avez plus le respect de rien.

01:17 Moi, je veux bien... (Brouhaha) Et au nom... Mais attendez 2 secondes. Et au nom du dogmatisme,

01:23 au nom de l'idéologie, vous trouvez ça normal ? Eh ben alors, j'irai pas chez le sénateur Benarroche.

01:30 C'est chez vous. C'est chez vous, je dirais ce soir. — S'il vous plaît, M. le ministre, tient la parole, Mme Kuckerman.

01:36 Vous aurez votre temps de parole. (Applaudissements) Merci. Alors je vais consulter le Sénat.

01:48 (Générique)

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