Laurence Muller Bron :"Cette censure sur les chiffres du Covid19 installe un climat très inquiétant"

  • l’année dernière
Avec Laurence Muller Bron, sénatrice du Bas-Rhin.

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Transcription
00:00 Sud Radio André Bercoff.
00:02 Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:08 Un certain nombre de gens, on va en parler ensuite, de Luc Montagnier,
00:11 qui disent des choses mais on les traite de tous les noms,
00:15 parce que mais non, c'est pas possible, ce narratif du Covid quand même,
00:19 a été très exemplaire.
00:20 Et vous Laurence Bullerbone, dont je salue
00:24 le fait que vous parlez en toute indépendance, et c'est bien,
00:27 c'est très important que nous ayons un peu partout des personnes,
00:31 des hommes et des femmes qui parlent en toute indépendance.
00:33 Et vous posez des questions, et notamment,
00:36 vous avez posé, vous avez fait un tweet, je lis votre tweet,
00:39 "Les données de santé sont-elles devenues un secret d'État ?"
00:43 J'ai posé à nouveau la question de la censure des infos
00:45 demandées par les chercheurs et les journalistes
00:47 pour évaluer les politiques sanitaires.
00:49 En réponse, la ministre les renvoie à des autorisations qu'ils n'obtiennent pas.
00:54 C'est-à-dire, qu'est-ce que ça veut dire, Laurence Bullerbone ?
00:57 - Bonjour M. Bercoff, et merci de votre invitation.
01:00 Alors, je voulais confirmer, j'ai demandé trois fois
01:04 pour obtenir ces données, par amendement,
01:09 c'était dès lors de la loi sanitaire,
01:12 et puis en question directe, il y a à peu près deux semaines.
01:18 La réponse de la ministre laisse songeur, puisque
01:21 dans sa réponse, elle dit dans la même phrase que les statistiques n'existent pas,
01:26 et qu'il n'est pas simple de les obtenir,
01:28 et à la fois que tout chercheur peut les obtenir s'il en fait la demande.
01:31 - Alors justement, d'abord, rappelez la question que vous avez posée, c'est important.
01:35 - La question c'est donc l'accès à des données statistiques,
01:42 à des informations, pour que les chercheurs,
01:45 qui sont indépendants, puissent travailler,
01:49 et qu'on puisse ensuite, de là découle des politiques,
01:54 qu'elles soient sanitaires ou autres, mais on a besoin d'observer
01:58 tout ce qui s'est passé les trois dernières années,
02:01 et pour mieux sans doute gérer, en tirer des conclusions.
02:04 C'est quelque chose de tout à fait logique.
02:07 - Et notamment cette question qu'ont posé deux chercheurs,
02:10 le professeur Laurent Toubianna, et aussi le statisticien Pierre Chaillot,
02:14 et beaucoup d'autres, c'est les chiffres de mortalité
02:18 par rapport au statut vaccinal, c'est bien ça ?
02:20 - C'est ça, et il y en aurait besoin, comme d'ailleurs on pourrait imaginer l'autopsie,
02:24 ce serait intéressant aussi, puisque comme ça, on pourrait parler de choses concrètes.
02:30 - Madame l'assinatrice, c'est justement eux-mêmes m'ont dit,
02:32 parce que j'avais reçu Laurent Toubianna et Pierre Chaillot notamment,
02:35 et on leur a répondu, parce qu'ils ont demandé à la CADES,
02:38 ils ont demandé à un certain nombre de...
02:40 à l'autorité de santé, on leur a dit "mais ces chiffres n'existent pas".
02:43 Elle dit "mais pourquoi vous ne faites pas les statistiques,
02:45 puisque tous les morts sont répertoriés,
02:47 et tous les gens qui ont fait les certificats sont répertoriés".
02:50 Alors oui, mais ça n'existe pas.
02:52 Comment peut-on s'expliquer ça ?
02:54 - Alors oui, comment on peut s'expliquer ça sur des choses si graves,
02:57 et qui influencent quotidiennement la vie des Français ?
03:00 On sait que les Anglais ont produit des statistiques, ont obtenu ces chiffres,
03:05 alors ces chiffres n'existent pas, on peut dire,
03:07 si on ne les produit pas, c'est que ce n'est pas utile.
03:09 Gros point d'interrogation, c'est aussi...
03:12 Mais donc ces chiffres, on pourrait imaginer aussi qu'ils existent,
03:17 mais qu'ils ne correspondent peut-être pas
03:19 aux décisions qu'on a pu prendre
03:22 sans connaissance des répercussions.
03:26 Donc ça fait que cette politique du secret,
03:30 de manque de transparence,
03:32 eh bien elle crée une inquiétude,
03:35 et de l'insécurité quand même sur la politique de santé.
03:39 Et en plus, ça ne concerne pas que le Covid,
03:43 puisque tout de suite après, on a vu que le journal Le Point
03:47 s'est vu refuser les données, les chiffres,
03:51 pour son palmarès des hôpitaux,
03:53 qu'il produit depuis 20 ans.
03:55 Et donc du coup, ils ont fait une enquête,
03:58 et cette enquête nous précise qu'il y a un comité
04:02 qui a été créé le 15 mai 2020,
04:04 suite à des premières restrictions d'accès aux données
04:08 qui avaient été introduites en 2015 par Marisol Touraine,
04:11 qui était alors ministre de la Santé.
04:13 Et donc ce comité, je rappelle,
04:15 créé le 15 mai 2020,
04:17 donc on sort juste du confinement,
04:19 mais sorti le 11 mai 2020,
04:21 et qui durcit donc l'accès aux données.
04:26 Ce comité d'éthique et scientifique pour les recherches,
04:29 les études et les évaluations,
04:31 dans le domaine de la santé,
04:33 s'appelle le CESRES,
04:35 et il a le pouvoir de juger de la méthodologie des chercheurs.
04:40 Alors ce qui est incroyable, c'est que ces chercheurs,
04:43 ils sont nommés par le ministère,
04:45 donc soigneusement choisis,
04:47 on peut douter de leur indépendance,
04:49 ils ne sont en tout cas certainement pas des rebelles
04:52 ou des lanceurs d'alerte.
04:54 - Pas des anarchistes terroristes.
04:56 - Voilà.
04:57 Donc dans l'enquête du point,
05:00 on voit l'étonnement aussi
05:02 de ne pas avoir accès à des données,
05:04 ça corrobore les chercheurs qui n'ont pas accès,
05:08 et en résumé, on peut se dire que tout est organisé
05:12 pour ne pas partager les données de santé,
05:15 au moment même où notre système de santé est en crise
05:18 et où la perte de confiance des Français est immense.
05:21 - Oui, en plus, c'est quand même...
05:23 Alors justement, on parlait des hôpitaux,
05:25 on peut parler aussi de tout ce narratif de Covid,
05:28 en tout cas tout,
05:30 un certain nombre de choses,
05:31 où on disait "circuler, il n'y a rien à voir,
05:33 tout va bien, il n'y a pas de problème,
05:35 et quand on demande l'accès à certaines données,
05:37 à certains chiffres, non ça n'existe pas,
05:39 faites-le vous-même."
05:40 Est-ce qu'au fond,
05:42 est-ce que cette politique de la dissimulation,
05:45 c'est une stratégie politique ?
05:47 Laurence Müller-Bohn ?
05:49 - Alors on peut se poser la question.
05:50 Ce sont des questions que je soulève
05:52 depuis déjà l'été 2021,
05:54 lorsque il a été décidé de contraindre les Français
05:58 à un pass sanitaire qui est devenu pass vaccinal
06:01 en janvier 2022.
06:04 Et voilà,
06:06 il y a trop peu d'informations qui pouvaient,
06:10 et qui, lorsqu'on a posé des questions,
06:13 eh bien on ne les a pas entendues,
06:15 il n'y a pas eu de réponse.
06:17 Il y a eu une orientation totale,
06:19 c'est où vous pensez comme ça,
06:21 mais vous ne pouvez pas penser autrement.
06:24 Or, tout un chacun, on l'espère,
06:27 peut réfléchir avec son propre esprit,
06:30 et en tant que parlementaire, je crois que c'est fondamental.
06:33 - Vous êtes là, vous nous représentez,
06:35 vous posez les questions.
06:37 - Lorsqu'on voit qu'il n'y a pas une minorité
06:40 qui se pose des questions,
06:42 énormément de gens, des journalistes,
06:44 des chercheurs, des collectifs de juristes,
06:47 des gens comme tout un chacun,
06:50 qui représentent toute la population,
06:52 et on les a privés de beaucoup de réponses.
06:55 Et aujourd'hui, vous avez bien vu que ça continue,
06:57 puisque maintenant, on ne peut même pas travailler
07:00 d'une façon rationnelle,
07:02 puisqu'il y a une censure.
07:04 La censure, elle était dans l'expression,
07:06 mais maintenant, la censure, elle est dans le travail d'analyse.
07:09 - Oui, puisqu'on vous dit, là,
07:11 il ne faut pas toucher à ça,
07:13 il ne faut pas toucher aux hôpitaux,
07:15 mais vous allez continuer à vous battre.
07:17 - Bien sûr, alors là, il y a un nouvel élément,
07:19 puisqu'on apprend que l'adresse
07:21 dit oui pour produire des statistiques,
07:24 mais ça prend beaucoup de temps,
07:26 et on nous les annonce pour fin 2023, ces chiffres-là,
07:29 alors que les Anglais les ont déjà produits depuis longtemps,
07:32 et moi, la question qui me vient automatiquement,
07:35 c'est comment a-t-on fait pour produire,
07:38 construire une politique vaccinale,
07:41 sur quoi on s'est basé ?
07:43 Parce que quand même, on a permis...
07:46 - Sur quelles données on avait pour construire cette politique vaccinale ?
07:49 - Vous vous rendez compte ? Le professeur Perron l'a dit lui aussi.
07:52 Soit les données, elles sont fausses,
07:54 infondées scientifiquement, donc on ne les produit pas,
07:57 et soit on veut bien les communiquer,
08:00 parce qu'elles étaient réelles,
08:02 et tout ce qu'on a fait supporter aux Français depuis 3 ans,
08:05 il fallait le faire.
08:07 Je crois qu'on a fait supporter...
08:10 Quand on pense aux restrictions, aux contraintes,
08:13 aux discriminations, aux privations de liberté,
08:16 à la maltraitance de la jeunesse,
08:18 parce que quand on regarde ce qui va se passer
08:20 dans les prochaines années avec la jeunesse,
08:22 424 milliards d'euros.
08:24 - Il faut rappeler ça.
08:26 - Il faut le rappeler. Sur quoi on s'est fondé ?
08:28 Puisqu'aujourd'hui on sait que la transmission ça ne l'arrête pas,
08:31 la contamination ça ne l'arrête pas,
08:33 ça ne vous protège pas non plus,
08:35 et là, Belgique, les médecins viennent de confirmer...
08:38 - On va en parler demain avec le docteur David Bouillon,
08:41 et puis on va parler du professeur Luc Montagnier
08:44 et du traitement à qui il a eu droit, comme on dit.
08:48 Merci beaucoup Laurence Mulder.
08:50 - Je vous en prie. - Bon, on continuera à vous suivre, bien sûr.
08:53 - Merci.

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