Aurore Bergé, Présidente du groupe "Renaissance" à l'Assemblée nationale est l'invitée de "BFM Politique" ce dimanche 12 février.
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00:00 l'intersyndicale a appelé à une France à l'arrêt le 7 mars prochain.
00:04 Est-ce que vous craignez que la France soit bloquée, soit paralysée ?
00:08 Je ne le crains pas parce que je ne l'espère pas,
00:10 parce que je pense que ce n'est pas non plus l'intérêt
00:12 de toute façon des syndicats.
00:13 On a vu une attitude des syndicats,
00:15 C'est ce qu'ils demandent en l'État.
00:15 qui, en tout cas pour aujourd'hui, à la fois évidemment s'oppose
00:18 et de manière parfois très virulente à la réforme,
00:21 mais le font dans un cadre qui est un cadre extrêmement digne.
00:24 On a vu quand même des mobilisations qui n'ont pas été émeillées de violence,
00:28 notamment d'ailleurs grâce à l'action aussi de nos forces de l'ordre,
00:30 mais des syndicats qui ont fait en sorte de contenir,
00:33 de tenir les choses et de garder un lien avec nous,
00:36 de garder du dialogue social avec nous.
00:38 Je ne crois pas que ce soit leur intérêt
00:39 que demain nos enfants ne puissent plus aller à l'école,
00:41 que les Français ne puissent plus prendre un métro, un bus, un Transilien.
00:45 Donc qu'est-ce que vous leur dites ?
00:46 Vous leur dites "renoncez à cette journée de paralysie, de blocage" ?
00:50 Paralyser et bloquer le pays, à mon avis, ce serait contre-productif
00:54 pour ce que eux-mêmes veulent porter.
00:56 Je leur dis par contre, acceptez-la, main tendue,
00:58 acceptez que nous, contrairement à ceux qui, de prime abord,
01:02 seraient d'accord avec vos idées à l'Assemblée
01:04 et qui les représentent si mal,
01:06 que ce soit l'extrême gauche ou que ce soit l'extrême droite,
01:08 acceptez de travailler avec ceux qui veulent avancer
01:11 sur les chantiers qui importent aux syndicats.