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Michel Barnier a affirmé vendredi ne pas être « dans l'état d'esprit » d'un ultimatum comme celui posé par le Rassemblement national, qui demande de nouvelles concessions avant lundi sur le budget, mais vouloir être dans le « respect » et le « dialogue ».

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Transcription
00:00Il y a aussi l'exigence de cette stabilité pour notre capacité à emprunter de l'argent,
00:10pour payer un déficit malheureusement trop profond,
00:17et d'emprunter cet argent à des taux raisonnables, ce qui n'est plus vraiment le cas aujourd'hui
00:22puisqu'on atteint des taux d'intérêt qui sont équivalents à ceux de la Grèce
00:26en raison des incertitudes, des turbulences.
00:31Voilà les ultimatums que j'entends.
00:33Pour le reste, je ne suis pas dans cet état d'esprit à l'égard des forces politiques du Parlement,
00:39le Sénat et l'Assemblée nationale.
00:41Nous sommes dans l'état d'esprit de respect et de dialogue.

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