• l’année dernière
La journaliste, Karima Brikh, au sujet des religieuses contraintes de quitter le centre-ville de Nantes : «Rien que d'imaginer que des soeurs prennent des cours d'autodéfense, c'est d'une tristesse, et c'est extrêmement inquiétant». 

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Transcription
00:00 Je vous permet juste le dire à voix haute, d'imaginer qu'il y a des sœurs qui prennent
00:03 des cours d'autodéfense, de judo, je ne sais quoi, il y a quelque chose de complètement
00:07 surréaliste.
00:08 - On en sourit, mais c'est d'une tristesse affligeante.
00:10 - D'une tristesse et c'est extrêmement inquiétant parce qu'effectivement, les religieuses qui
00:14 sont là, elles viennent vers les gens les plus démunis, elles viennent pour aider.
00:19 Donc, on dit quand on s'attaque finalement à ces personnes qui symbolisent ce don de
00:23 soi, bien qu'est-ce qu'on a atteint comme société?
00:25 - Qu'est-ce qui reste de sacré encore dans cette société?
00:28 - Et le message que ça envoie à toute une population aussi, quand vous dites « attendez
00:32 ces femmes-là qui sont présentes pour les autres et qui sont ciblées ».
00:35 Et je pense aussi effectivement pour ce qui est de la question des personnes religieuses,
00:40 donc des prêtres, on a vu des attaques de prêtres qui se sont fait brutaliser, qui
00:44 se sont fait attaquer, qui ont même été tués dans certains cas.
00:47 - Bien sûr.
00:48 - Je pense qu'il y a une réflexion à avoir, il y a une inquiétude aussi à avoir et quelle
00:51 réponse comme société on donne à ça?
00:53 - Je pense que oui, il y a des initiatives, bon, il y a des policiers, mais je pense que
00:57 le problème est plus profond en fait aujourd'hui.
01:00 - Je pense que oui.
01:02 [Musique]

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