Inflation : des aliments de consommation courante désormais inaccessibles pour 7 Français sur 10

Sud Radio

Avec Yves Puget, directeur de la rédaction de LSA - Magazine des professionnels de la consommation  Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry  --- ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr   ##SUD_RADIO_VOUS_EXPLIQUE-2023-03-13##

Transcript

00:00 La consommation. Sud Radio vous explique des aliments de consommation courantes qui sont désormais inaccessibles pour cette française sur 10.

00:09 C'est une enquête qui était assez inquiétante de l'observatoire CETELEM avec Harris Interactive et Toluna.

00:16 Enquête en début février, du 8 au 10 février 2003. Nous sommes avec Yves Puget, directeur de la rédaction de l'ESSA.

00:24 C'est le magazine des professionnels de la consommation. Bonjour Yves Puget.

00:27 - Oui, bonjour.

00:29 - Quel produit par le ton devenu inaccessible pour certains français en raison, évidemment, de l'inflation ?

00:35 - Les produits les plus sensibles, on va dire, on est sur le produit frais. C'est-à-dire c'est la viande, c'est le poisson, ce sont les produits traiteurs.

00:44 J'ai envie de dire, il y a une expression qui court, c'est la revanche du placard sur le frigidaire.

00:48 C'est-à-dire qu'effectivement les français achètent plus de pâtes que de viande ou de frise et légumes également.

00:53 - Oui, c'est ça. Poisson et viande deviennent quasiment des produits de luxe, quoi.

00:58 Pour certains morceaux en tout cas, ou certains poissons, quoi.

01:01 - Ça devient cher à tel point, mais de manière totalement non prouvée, qu'il y a une rumeur qui court

01:06 que les distributeurs sont en train de mettre de l'antivol sur les barquettes de viande.

01:10 Pour l'instant, ça n'a pas du tout été confirmé, c'est surtout une rumeur.

01:13 - Non, non, mais j'ai entendu un patron de supermarché qui le disait, oui, effectivement,

01:17 qu'il était en train de mettre ça, des produits antivol sur de la viande, quoi.

01:22 - Sur une dalle entrecôte.

01:24 - C'est ça. Et du coup, quels vont être les français, vers quel autre plat et quel produit alimentaire se dirige ?

01:32 Vous avez parlé des pâtes, notamment.

01:34 - Oui, bien évidemment, les français peuvent arbitrer, ils ont quand même le pouvoir de décision de leur consommation

01:40 pour la très grande majorité des français, malheureusement pas pour tous.

01:43 C'est-à-dire, jamais les écarts de prix n'ont été aussi importants entre les enseignes.

01:47 Il y a plus de 30% d'écarts de prix entre l'enseigne la moins chère et l'enseigne la plus chère.

01:51 Donc déjà, les français peuvent choisir leur enseigne.

01:54 Après, s'ils achètent plus de marques nationales, ils vont acheter plus de marques de distributeurs,

01:58 c'est 20 à 30% moins cher.

02:00 Et s'ils achètent beaucoup de marques de distributeurs, ils vont acheter plus de premier prix,

02:04 là c'est quasiment 40 à 50% moins cher.

02:07 Et s'ils sont déjà au bout de ce raisonnement-là, c'est là où ils achètent moins de viande, moins de poisson.

02:12 Donc il y a des français qui peuvent encore arbitrer.

02:15 Ceux-là, je dirais que c'est pas trop compliqué.

02:18 C'est gênant, c'est embêtant, c'est tout ce qu'on veut, mais c'est faisable.

02:21 Mais malheureusement, il y a des français qui achètent déjà des premiers prix des marques de distributeurs avant la crise.

02:26 Ceux-là, ils ont vraiment des problèmes de fin de mois.

02:28 - Et Yves Puget, ce qui peut être inquiétant, bien sûr, c'est que les prix ne vont pas forcément redescendre.

02:34 - Non, les prix, hélas, vont encore monter pendant, je pense, encore 3-4 mois.

02:40 Il y a un espoir, il y a quelques prix de matière première qui sont en train de baisser.

02:44 Bruno Le Maire a évoqué peut-être des renégociations au mois de juin, si effectivement il y a des prix de matière première qui baissent.

02:51 Je crois que la première chose qui serait déjà un signe salutaire, c'est un arrêt de l'inflation.

02:56 Ce sera déjà une première chose.

02:58 - Oui, c'est ça. Et c'est ce qu'on va suivre, bien sûr.

03:00 Merci Yves Puget d'avoir été avec nous ce matin, directeur de la rédaction de l'Essa, c'est le magazine des professionnels de la consommation.

03:07 consommation.

Category

Transcript

Recommandée