Affaire Palmade : la famille des victimes s'exprime dans TPMP

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Transcript
00:00 Comment vont les victimes ? Yuskel, conducteur à l'hôpital Bojon.
00:04 Ilmaz, vous êtes le cousin du conducteur, comment il est ?
00:09 -On vient de l'hôpital, on est parti voir Yuskel.
00:13 Par rapport à avant, maintenant, on se sent un peu bien.
00:17 Pour l'instant, il prend 15 médicaments par jour pour calmer le douleur.
00:24 -15 médicaments ? -15 médicaments et plus de piqueurs.
00:27 -Je lui ai parlé, il lui a dit que quand il ne prend pas de médicaments,
00:30 il va éviter les médicaments.
00:31 Ça m'a fait beaucoup de mal.
00:33 -En pensant à lui. -Oui.
00:35 Quand il fait beaucoup de mal, il est obligé de donner
00:39 beaucoup de médicaments pour calmer l'odeur.
00:42 -Il a eu beaucoup d'organes touchés.
00:43 -Oui.
00:44 Il a été, comme on l'a dit dès le début, il a été opéré sept fois.
00:49 J'ai regardé comment il a été opéré avant pour mettre tous les organes
00:54 dans sa place.
00:57 Il ne mange pas beaucoup.
00:58 Il a dit quand j'ai mangé beaucoup, ça m'a fait trop mal.
01:01 -Psychologiquement, il est comment ?
01:03 -Psychologiquement, il parle avec le normal.
01:06 Il ne rappelle pas d'accident.
01:07 -Ah oui ? -Il m'a dit je ne me rappelle pas
01:08 comment on a fait l'accident.
01:09 Et pour l'instant, il dit je ne sais pas comment,
01:12 qu'est-ce qui se passe ?
01:14 -Alors, est-ce qu'il est, donc il reparle là ?
01:19 -Oui, il parle, il parle.
01:20 -Il marche ? Il arrive à marcher ?
01:22 -Non, il ne marche pas.
01:23 -Pour l'instant, non. -Il ne marche pas.
01:24 -Il est dans l'hôpital, dans son lit.
01:27 Il fait le massage pour le...
01:31 -Bien sûr.
01:32 Il sait que c'est Pierre Palmade qui était dans la voiture
01:36 avec qui il a fait l'accident ? Il le sait, ça ?
01:37 -Il ne connaît pas Pierre Palmade.
01:40 On a dit que c'est un artiste qui...
01:41 -D'accord, il ne le connaissait pas.
01:42 -Exactement, oui.
01:43 Celui qui expliquait, il comprend ce qu'il a fait, l'accident.
01:46 -D'accord.
01:47 On sait quand il pourra sortir de l'hôpital, le conducteur ?
01:51 -Je ne sais pas.
01:51 -Pas du tout, pour l'instant ?
01:53 -Pour l'instant, il n'a rien dit.
01:55 Il va rester quelques mois encore là-bas.
01:57 -D'accord.
01:58 -Ça dépend de...
02:00 Pour l'instant, quand il prend le médicament, il sent rien.
02:04 Quand il arrête le médicament, ça dépend du médicament
02:09 qu'il a arrêté.
02:10 Après, on va voir s'il est bien ou pas bien pour sortir.
02:12 -D'accord.
02:13 Il a tout le côté gauche très abîmé.
02:14 -Exactement.
02:15 Même à droite aussi.
02:16 Le pied à droite aussi, il a cassé.
02:18 -Pied toujours cassé ? -Exactement.
02:20 -Le côté gauche, c'est quoi ?
02:21 -Le côté gauche, le pied.
02:23 -D'accord.
02:24 -Le genou et le plus les épaules, les bras.
02:26 Il m'a dit que je ne me sens pas mes bras gauche.
02:30 Il y a une vingt, il a été croisé et le sang ne marche pas très bien.
02:38 C'est pour ça, ses bras, il a dit que je ne me sens pas bien.
02:41 -OK.
02:42 Alors, est-ce qu'il aura des séquelles à vie ?
02:44 Qu'est-ce que disent les médecins ?
02:45 -Comment ?
02:46 -Les médecins disent qu'il aura des séquelles à vie ?
02:47 -Pour l'instant, il n'a rien dit.
02:50 -D'accord.
02:51 Pour l'instant, on n'en sait pas plus.
02:52 -Pour l'instant, on ne sait pas ce qui se passe.
02:53 -D'accord.
02:54 Dévrim, le petit de 6 ans, lui, il est sorti de l'hôpital,
02:58 fils de Yuxel.
02:59 -Oui.
02:59 -Il est sorti de Necker.
03:00 Lui, comment il va ?
03:01 -Lui, quand il veut manger, il ne veut pas marcher pour manger.
03:06 -D'accord.
03:06 -Il va à l'école, il marche avec un cours, ça.
03:08 -D'accord.
03:09 Et il est retourné à l'école ?
03:11 -Il est retourné à l'école depuis, justement, oui.
03:13 -D'accord.
03:13 Omer, tu me disais la dernière fois qu'il n'arrivait pas trop à marcher
03:16 ni à parler.
03:17 Ça s'est amélioré ?
03:18 -Il va marcher un peu plus, mais parler encore moins.
03:22 -Ah oui.
03:22 -Parce qu'il a vraiment trop mal.
03:24 -D'accord.
03:25 -Il a encore 24 ou 25 séances à aller voir son médecin.
03:28 -D'accord.
03:29 -Il est toujours sous médicaments, un peu,
03:32 pour ne pas faire des crises d'épidémies.
03:35 Et il continue comme ça.
03:38 -Il est conscient de ce qui lui est arrivé ?
03:39 Même à son âge, à 6 ans ?
03:40 -Non, il ne se rappelait pas.
03:41 -Pas du tout.
03:42 Il ne sait pas exactement ce qui lui est arrivé.
03:43 -Non, non.
03:44 On lui a demandé, mais comme son père, il ne savait pas.
03:46 -D'accord.
03:48 -Donc là, il est retourné à l'école.
03:49 -À l'école, comment il va psychologiquement ?
03:53 Il est comment ?
03:54 -Il va le matin, mais il se fatigue beaucoup trop.
03:57 -Ah oui ?
03:58 -Du coup, il n'a plus l'après-midi.
03:58 -Donc l'après-midi, il ne peut plus aller.
04:00 -Non, non, il se repose.
04:01 Et vu qu'il doit prendre toujours des médicaments,
04:03 ça lui fatigue trop et il a envie de dormir.
04:06 -Alors, on va parler maintenant de Myra,
04:08 et après, vous allez nous dire, on va parler de la décision de justice.
04:11 Myra, la femme qui a perdu son bébé,
04:14 donc qui est la femme de votre cousin, c'est ça ?
04:18 -Non, ce n'est pas ça.
04:19 -C'est quoi ?
04:20 -C'est la femme du beau-frère.
04:23 -D'accord, c'est ça, oui.
04:24 Alors, comment elle va, elle ?
04:27 Surtout, elle, c'est surtout, déjà, physiquement, comment elle est.
04:30 -J'ai parlé avec...
04:33 Parce que Marie de Myra, c'est l'ami de mon frère.
04:36 -Bien sûr.
04:36 -Je l'ai fait rappeler, il a parlé avec lui.
04:38 Des fois, quand il réveillait, il pleurait.
04:42 Il pleurait toujours.
04:44 Ça fait longtemps qu'il devait attendre de voir un bébé.
04:47 Et quand il a perdu son bébé, il a eu peur.
04:49 Il a dit "je ne veux plus voir un enfant".
04:51 Et toujours dans cette chose qu'il n'est pas bien.
04:54 -Est-ce qu'à titre personnel, est-ce qu'elle va mieux ?
04:57 -De toute façon, elle est mieux.
04:59 Elle est mieux, elle a toujours pensé à son bébé.
05:01 -Bien sûr.
05:02 C'est psychologiquement qu'elle est le plus...
05:03 -Exactement.
05:03 -C'est ça.
05:04 -Parce que, malheureusement, elle n'est pas bien.
05:05 Elle pensait à son bébé.
05:07 -En plus, je crois qu'elle avait eu du mal à avoir un enfant.
05:10 -Exactement, c'est ça que je veux dire.
05:11 -C'est ça.
05:12 -Il a eu du mal à avoir un enfant.
05:13 Et quand il a eu un enfant, malheureusement,
05:17 Monsieur Pierre Parment...
05:18 -Il s'est battu pour avoir un enfant et il a eu ce drame.
05:20 -Exactement, oui.
05:21 -Elle se dit que c'est...
05:22 Son mari, comment il a réagi ?
05:24 -Son mari...
05:25 -Il essaie de la soutenir.
05:26 -Même lui aussi, il est fatigué.
05:27 -Bien sûr, oui.
05:28 -Parce qu'une mère, c'est son père,
05:30 il attendait son bébé,
05:32 et il voit son bébé, il est mort.
05:34 C'est triste pour tout le monde.
05:36 Pour un papa, pour une...
05:39 -Alors, on va revenir sur la décision de justice,
05:43 puisqu'aujourd'hui, Pierre Palmade est libre.
05:45 -Libre ?
05:46 Presque totalement.
05:47 Alors, il est libre à l'intérieur de l'hôpital, voilà.
05:49 Mais il n'a pas de bracelet, il est sous contrôle judiciaire,
05:52 il n'est plus écroué, il n'est plus gardé.
05:54 Si son état de santé le permet,
05:55 il peut se déplacer à l'intérieur de l'hôpital, voilà.
05:57 Et ça, ça va durer jusqu'à ce qu'éventuellement,
06:00 le juge dise maintenant qu'il serait en état
06:02 d'être écroué de nouveau.
06:04 Mais pour le moment, ça paraît improbable
06:05 et l'instruction continue comme ça.
06:07 Voilà.
06:07 -Vous avez bien sûr suivi la décision de justice le mardi.
06:09 -Oui.
06:10 -Qu'est-ce que vous en pensez, d'Evrym ?
06:13 Non, je suis en règle, bon, la première.
06:16 -Bah, comme l'avait dit mon oncle il y a quelques semaines de ça,
06:20 là, c'est pas Pierre Palmade qui est en soi-disant prison,
06:24 c'est mon oncle, parce qu'il est coulé sur son lit d'hôpital.
06:26 Pierre Palmade, il est en pleine forme,
06:29 il est juste à l'hôpital,
06:30 il peut faire ce qu'il veut à l'intérieur.
06:32 -Vous êtes déçu de la décision de justice ?
06:36 -Un peu, mais nous, notre priorité,
06:38 c'est pas qu'il aille en prison.
06:39 Nous, on veut bien qu'il aille en prison,
06:40 mais notre priorité, c'est la santé de mon oncle d'abord.
06:43 -Bien sûr.
06:43 Pour vous, sa place, elle est où ?
06:45 Vous lui en voulez ou pas du tout ?
06:49 -Je peux parler ?
06:50 -Oui, bien sûr.
06:51 -La vérité, dès le début, quand j'ai attendu la justice,
06:54 on attendait, il a dit, il va sortir avec un bracelet.
06:57 Moi, j'ai dit, tout le temps,
06:59 j'ai dit, un bracelet pour Pierre Palmade,
07:01 ça veut dire que c'est un bon cadeau,
07:04 c'est une bonne image pour les gens comme lui,
07:06 qui prennent de la drogue, tout ça, je suis désolé.
07:08 -Oui, bien sûr.
07:09 -Et quand j'ai attendu qu'il devrait faire soigner à l'hôpital,
07:13 pour lui, c'est une hôtelle à cinq étoiles.
07:16 Je préfère tout ce qu'on pensait,
07:19 on préfère Monsieur Pierre Palmade,
07:21 il va être en prison dans une chambre privée,
07:23 soigner là-bas, c'est mieux pour lui.
07:25 Un exemple pour la justice de France, excuse-moi,
07:28 c'est un exemple pour les autres qui prennent de la drogue,
07:32 tout ça va faciliter et donner facilité pour les gens,
07:35 ils peuvent vivre comme ils veulent.
07:36 Ça veut dire, moi, je prends la route,
07:38 je prends drogue, je fais un accident,
07:40 j'ai détruit deux familles,
07:41 j'ai vu deux familles, j'ai tué quelqu'un,
07:44 c'est pareil, après...
07:45 -Il est jugé, Monsieur, quand il ira mieux, il est jugé,
07:47 il ira en prison après.
07:48 -Même s'il est jugé, excuse-moi, même s'il est jugé,
07:50 il devrait rester dans une chambre de prison.
07:54 -D'accord.
07:54 -Hôpital, pour nous, c'est pas une prison.
07:56 -D'accord. -Je suis désolé.
07:57 -Donc, vous êtes déçu de la décision de justice ?
07:59 -Moi, personnellement, je suis déçu.
08:01 -Vous en voulez à la justice, aujourd'hui ?
08:05 -Comment ?
08:06 -Vous en voulez à la justice, vous avez envie qu'elle...
08:09 -Tout ce qu'on a dit, on veut bien que la justice
08:13 fasse son travail correct.
08:15 Pour l'instant, pour nous, la justice,
08:19 et les côtés du ministère du Parlement,
08:20 nous, on est zéro devant la justice,
08:22 parce qu'on n'est pas plus fort que lui.
08:24 -Oui.
08:25 -La vérité, il faut parler.
08:29 Moi, excuse-moi, je vais dire une chose,
08:30 2021, 24 avril 2021, j'ai fait un accident,
08:33 comme mon cousin, Yuxel.
08:34 Le personnage qui est entré dans ma voiture,
08:38 il a grillé les feux rouges.
08:38 Il a été 15 ans.
08:40 Et notre avocat, Vanessa,
08:42 il a fait...
08:45 On a fait porte-parole, le monsieur, il a été en prison,
08:48 depuis deux ans, il est en prison.
08:49 -D'accord.
08:49 -Et lui, c'est une Africaine, excuse-moi, je suis pas raciste,
08:51 une Africaine pauvre, il a pris deux ans en prison, vite fait.
08:54 Pourquoi M. le Président du Parlement, il prend pas un accident ?
08:56 C'est une artiste, c'est pour ça ?
08:58 -C'est ça, c'est ce que disait Yilmaz, il veut évoquer ce point,
09:00 parce que pour lui, il y a une justice pour les riches,
09:02 une justice pour les pauvres.
09:03 -Exactement, voilà.
09:03 Moi, c'est ça que je veux.
09:05 -Pour vous, s'il était pas Pierre Palmade,
09:07 il aurait été incarcéré directement ?
09:08 -Pour moi, si notre place, c'est une Française, excuse-moi,
09:12 c'est un autre quelqu'un...
09:13 -Ah, vous pensez ça ?
09:14 -Excuse-moi, je suis désolé.
09:15 Pour nous, Yuxel, pour notre famille, c'est pas nous.
09:18 Une Française juste, qui va être juste, juste.
09:20 Il va être jusqu'au bout,
09:24 il va être en prison pour soigner dans la prison,
09:26 pas dans un hôpital.
09:27 -C'est dur.
09:28 -Moi, je...
09:29 -Non, mais c'est...
09:30 -Oui, oui, mais c'est leur sentiment.
09:31 -C'est leur pensée, maintenant, il est...
09:32 -Désolé, je suis pas raciste.
09:33 -Je vous en prie, c'est votre sentiment.
09:34 -Je voulais arrêter, parce que, pour que je dise ça,
09:38 moi, j'ai fait le même accident que mon cousin.
09:40 -C'est ça.
09:41 -Et lui, il est en prison, parce qu'il est pauvre.
09:42 -Vous avez été victime vous-même d'un accident similaire.
09:45 Il y a quelques années, un mineur brûle un feu rouge
09:47 et percute votre voiture en pneu lamant.
09:48 -Exact.
09:49 -Et lui, il a été...
09:50 J'ai été avec mes filles.
09:51 Notre voiture, elle était partie.
09:53 Non rapportable.
09:54 Un accident mortel.
09:56 Nous, on n'a pas été blessés comme le Huxel.
09:58 Et le monsieur qui...
10:00 Monsieur Quinzot,
10:01 il a fait...
10:02 Il est en prison depuis deux ans.
10:03 Et pourquoi ?
10:05 Monsieur Pierre-Permet a fait un grand accident.
10:07 -Après, le procès, il va arriver.
10:10 Après, il va essayer ce que j'ai fait.
10:11 -Tu comprends ?
10:12 -Oui.
10:12 -Je pensais...
10:14 De toute façon, on n'a pas blessé comme cet accident.
10:16 Il est deux ans en prison.
10:17 Et plus, cette personne, Monsieur Pierre-Permet,
10:20 elle a des trucs de famille.
10:21 Un bébé, elle est décédée.
10:22 Une père de famille, il est déjà dans le lit.
10:25 Il arrive pas...
10:25 Est-ce qu'il va marcher ou pas ?
10:27 On sait pas.
10:28 -Et puis le traumatisme.
10:29 -Exactement.
10:30 -Alors,
10:31 Omer, il voulait revenir aussi sur une autre info.
10:34 Les infos de Paris Match,
10:35 qui, la semaine dernière, consacraient sa une à l'affaire
10:37 Pierre Palmade et plus précisément à Muriel Robin.
10:39 Lorsqu'on lisait l'article,
10:40 on en apprenait un peu plus sur la visite de Muriel Robin
10:42 à l'hôpital du Kremlin 17 le 10 février dernier au soir,
10:45 quelques heures après le terrible accident.
10:46 Le soir de l'accident, Muriel Robin s'est précipité
10:48 au chevet de Pierre Palmade à l'hôpital du Kremlin 17,
10:50 où il venait d'être transféré.
10:51 Anne, sa compagne, était à ses côtés.
10:52 Elle ne savait pas encore ce qui s'était réellement passé
10:54 avant l'accident, ni ce qu'il avait provoqué.
10:56 Au détour des couloirs, la comédienne a croisé la famille
10:59 que son ami a brisée.
11:00 Elle a fondu en larmes dans leurs bras,
11:01 partageant leur peine, se sentant presque coupable
11:03 de ne pas avoir pu leur éviter ce drame.
11:05 Muriel a décidé de ne plus aller voir Pierre.
11:07 Est-ce que c'est vrai, ça ?
11:08 -Nous, notre famille, il écoute,
11:10 parce qu'on n'est pas dans le même hôpital que lui.
11:12 Mme Mila était dans le même hôpital de Pierre Palmade.
11:14 Nous, on n'a pas vu, peut-être qu'il a vu cette famille-là.
11:17 -Il n'a pas vu ? -On n'a pas vu.
11:19 -Il n'a pas vu, d'accord.
11:20 -Non, on était à Bojon et Lécaire.
11:22 -On n'a jamais été là-bas.
11:23 -Donc elle n'a jamais vu...
11:24 -Même, j'ai prévenu ma famille, j'ai dit,
11:26 on ne va jamais aller au hôpital de Pierre Palmade,
11:28 il va comprendre mal.
11:29 -Donc, Muriel Robin, elle s'est aidée,
11:32 elle a solidarisé de l'enquête, d'ailleurs,
11:34 qui avait été faite dans le Paris Match.
11:37 Aujourd'hui, donc, c'est vrai qu'Homer et Yilmaz,
11:41 vous, aujourd'hui, vous auriez, vous le dites, préféré
11:46 que Pierre Palmade soit directement incarcéré.
11:48 -C'est bien ça, ce n'est pas notre priorité,
11:50 mais on aimerait bien qu'il aille en prison.
11:53 -Qu'est-ce qu'ils disent, les victimes ?
11:56 Vous leur avez dit ça, que la personne qui les avait percutées,
12:00 qui en l'instant était remise en liberté avant le procès,
12:03 vous leur avez dit à votre famille ?
12:05 -Oui, on leur a dit, ils n'ont pas vraiment compris
12:08 pourquoi c'était cette décision.
12:09 -D'accord.
12:10 -Parce qu'eux aussi voulaient qu'il aille en prison,
12:11 purger sa peine.
12:12 -On a eu choc, la vérité.
12:14 -Vous vous trouvez méchant ?
12:16 -Nous, on a trouvé choc.
12:17 -Ah, d'accord.
12:18 -Quand le ministre Pierre Palmade était en liberté,
12:19 il va se soigner dans un hôpital.
12:22 Avant, on a dit, le branclet, c'est un bon cadeau,
12:25 maintenant, c'est le paradis pour lui, l'hôpital.
12:27 Il va rester à l'hôpital.
12:28 -Vous êtes choqués de cette décision ?
12:29 -On est choqués pour la justice, la vérité.
12:32 -On va voir le mardi, qu'est-ce qu'il va donner.
12:33 -Mardi, on va voir ce que ça va donner.
12:35 Oui, Mathieu ?
12:36 -Oui, pardon.
12:37 C'est vrai que Jean-Marie Bigard, sur ce plateau,
12:39 a dit un jour qu'il avait pardonné à l'assassin de son père
12:42 qui avait mis 12 coups de couteau.
12:43 C'est dur à croire, mais ma question,
12:46 c'est est-ce que vous pensez qu'un jour,
12:48 avec beaucoup de prison ou pas, vous pourrez lui pardonner ?
12:51 -Je veux dire une chose,
12:53 j'espère que le ministre Pierre Palmade va se soigner.
12:56 On ne veut plus voir un deuxième accident arriver.
12:59 On veut éviter cet accident, comme le ministre Pierre Palmade.
13:03 Il faut arrêter les gens comme ça,
13:05 dont les priorités, le conduit de véhicule.
13:07 Il faut arrêter.
13:08 Moi, je veux bien que justice ait fait son travail.
13:10 Après, j'espère que mon cousin va marcher, il va être bien.
13:13 On ne sait pas s'il va rester handicapé ou pas.
13:15 -C'était quoi, votre réaction ? Dites la vérité.
13:17 Au maire, il y a eu le masque quand vous avez appris le chose
13:20 et quand vous avez appris qu'il avait été sous emprise de stupéfiants.
13:23 Vous vous êtes dit quoi ?
13:24 Vous vous êtes dit que c'est inadmissible ?
13:25 -C'est irresponsable.
13:27 -Vous vous êtes dit quoi ?
13:28 -On a dit que c'était irresponsable.
13:30 C'était un truc qu'il ne fallait pas qu'il fasse.
13:32 -Il a des raisons pour s'en sortir d'un accident.
13:34 Si ça se passe à faute de lui, peut-être qu'il est en cause de drogue.
13:38 S'il ne prend pas de drogue, combien de fois il a été arrêté par la police,
13:41 il a été laissé, il n'a pas récupéré son permis.
13:43 S'il n'a plus de permis, peut-être qu'il ne va pas conduire sa voiture.
13:46 -Bon, donc vous en voulez aussi la justice ?
13:49 -Bien sûr.
13:50 -Oui.
13:51 Je voulais savoir si Pierre Palmade avait essayé de rentrer en contact
13:54 avec votre famille pour peut-être vous demander pardon,
13:56 pour s'expliquer, essayer de vous voir ?
13:59 -La question, on ne peut pas le donner tout le temps.
14:01 On ne peut pas accepter de le pardonner tout le temps.
14:03 On n'est pas là contre Pierre Palmade, on est là contre l'accident.
14:06 -Oui, mais est-ce qu'il a essayé de vous voir, de vous appeler ?
14:08 -Pour l'instant, on va voir notre cousin Nuxel,
14:11 qu'est-ce qu'il va donner.
14:12 Il peut venir, on n'est pas là pour voir le tuer Pierre Palmade.
14:16 On n'est pas là contre lui pour le faire de mal.
14:18 On est là pour que la justice fasse son travail.
14:20 Si la justice a donné sa décision pour lui laisser la liberté
14:25 dans l'hôpital, il peut sortir ce soir, il peut aller profiter
14:28 comme il veut.
14:28 On n'est pas avec lui, excuse-moi.
14:30 -Vous n'avez pas de haine contre lui, ce que je trouve assez beau.
14:32 -Non, vous ne nous connaissiez pas, vous faites cet accident.
14:35 Peut-être qu'il peut tomber sur vous, peut-être qu'il peut
14:37 sortir sur un Algérien, un Marocain, n'importe quel.
14:41 -Tunisien.
14:41 -Tu vois ce qu'il dit ?
14:42 Tunisien, par exemple, voilà.
14:45 -C'est pareil, c'est pareil.
14:46 -On ne sait pas.
14:46 On n'a pas dit "il a fait exprès d'entrer et de tuer notre famille",
14:50 tout ça.
14:51 -C'est pas lui, c'est les droits qu'il a jugés.
14:53 -Oui, mais bon, c'est inadmissible.
14:55 Amélie ?
14:56 -Pierre Palmade, il encourt jusqu'à 20 ans de prison
14:59 puisqu'il est en récidive.
15:00 Est-ce que pour vous, ce serait une peine qui serait logique
15:06 pour vous ?
15:07 Est-ce que s'il prenait vraiment 20 ans de prison,
15:09 puisque c'est dans les textes de loi, en tout cas,
15:11 c'est dans les textes de loi, on ne sait pas ce qui se passera,
15:13 mais est-ce que c'est ce que vous souhaitez,
15:15 que vraiment, qu'il y ait un jugement qui soit extrêmement
15:17 sévère à son égard ?
15:18 -Moi, dès le début, je ne lui ai pas souhaité mal.
15:20 Je n'ai jamais souhaité le mal pour Pierre Palmade.
15:23 J'ai lui souhaité qu'il va payer tout ce qu'il a fait mal,
15:26 il va payer tout ça.
15:27 Oui. Il a le droit de rester en prison,
15:30 il va rester 20 ans en prison.
15:31 Il faut rester propre.
15:32 Peut-être, rester en prison, c'est bien pour lui,
15:35 il va se soigner, il va sortir comme un homme,
15:37 comme on veut bien regarder toujours son visage.
15:40 Lui, il préfère être propre devant le peuple,
15:44 devant les gens pour son caractère.
15:45 Et s'il veut une mauvaise image pour les gens,
15:49 vraiment, ça n'est pas bon pour tout le monde.
15:52 -Oui, Raymond.
15:53 -Moi, j'ai condamné ce qu'avait fait Pierre Palmade,
15:56 ici et durement, et on me l'a reproché.
15:58 Je suis entièrement d'accord avec vous
15:59 et je vous soutiens entièrement.
16:01 Juste que pour le mettre en prison aujourd'hui,
16:03 comme vous dites, c'est clé à claques,
16:05 je ne suis pas très d'accord, parce que s'il est malade
16:06 et qu'il a fait un AVC et qu'il n'est pas en capacité
16:09 d'être mis devant un tribunal, il vaut mieux qu'il aille
16:12 d'abord à l'hôpital, qu'il se soigne correctement,
16:14 et une fois qu'il est capable d'être devant un tribunal,
16:17 qu'il aille devant un tribunal et qu'il paie la récidive,
16:19 comme l'a dit Amélie, et qu'il paie ce qu'il doit payer,
16:21 parce que dans cet accident, malheureusement,
16:23 il y a eu quelqu'un de tué.
16:24 Et comme vous dites, des fois, juste au feu rouge,
16:26 le gars a pris deux ans.
16:27 On voit des gens, juste pour des bagarres,
16:29 qui prennent du ferme, juste pour des bagarres,
16:30 sans tuer personne.
16:31 Donc voilà, je dis que je suis avec vous,
16:33 mais c'est d'abord... On le soigne, après on le soigne.
16:35 -Des questions, oui.
16:36 Un jour, il y aura un procès, c'est à peu près sûr.
16:40 Est-ce que vous avez envie d'être confronté à Pierre Palmade ?
16:43 Qu'est-ce que vous lui diriez si vous êtes face à lui
16:45 le jour du procès ?
16:46 -Qu'est-ce que je lui dirais ?
16:48 Je vais dire qu'il faut...
16:49 Il faut arrêter de continuer comme ta vie avant,
16:57 il faut rester propre.
16:59 La vérité, je veux dire, il faut rester propre.
17:00 Il ne faut pas rester toujours drogué, drogué, drogué.
17:03 Changer sa vie.
17:04 Il faut changer sa vie, je veux dire.
17:07 Rester comme tout le monde propre.
17:08 C'est mieux pour lui.
17:11 Il fait mal pour lui aussi.
17:12 Il fait mal pour l'esprit de sa famille.
17:16 -Je trouve que vous avez beaucoup d'indulgence pour lui.
17:18 Je trouve que vous avez beaucoup d'indulgence pour lui.
17:20 Je pensais que vous auriez plus de connaissances.
17:21 -Vous le connaissiez ou pas, avant ?
17:22 -Avant, je regardais la vérité, avant, je regardais son...
17:26 Il était dans la cartonnerie.
17:29 -Oui.
17:30 -Il a dit que c'était Pierre Palmade qui avait fait le...
17:33 -Bien sûr, oui.
17:35 Et donc, oui...
17:36 -Moi, en plus, quand...
17:39 Il a...
17:40 À cause de Pierre Palmade,
17:42 il y en a chez nous, en Angleterre.
17:44 Moi, j'ai ouvert ma salle de marraige pour voir les dons,
17:48 pour envoyer les Turcs.
17:50 Le jeudi, j'ai commencé,
17:53 le vendredi, j'ai attendu mon cousin, il était en train de mourir.
17:57 Là, j'ai arrêté tous les dons pour les Turcs.
17:59 Là-bas, on est mal au coeur.
18:00 Ici, on est mal au coeur.
18:01 Pour quelle raison ?
18:03 Pourquoi ?
18:04 À cause de Pierre Palmade, à cause de son drogue, tout ça,
18:07 vraiment, tu peux arrêter.
18:10 [Musique]

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