SMART PATRIMOINE - Emission du lundi 17 avril

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Lundi 17 avril 2023, SMART PATRIMOINE reçoit Matthias Baccino (Directeur Général France, Trade Republic Bank) , Nathalie Bardin (Directrice Marketing Stratégique, Innovation et RSE, Altarea) et Véronique Guisquet-Cordoliani (Secretaire Generale, Fédération des Investisseurs Individuels et des Clubs d'investissement)

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00:00 Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, Smart Patrimoine l'émission qui vous accompagne
00:12 dans la gestion de vos finances personnelles et qui décrypte également avec vous les
00:16 actualités et les enjeux du secteur de la gestion de patrimoine, une émission que vous
00:20 pouvez retrouver tous les jours sur Bsmart.
00:22 Et au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec les clés de Limo, le rendez-vous
00:26 dédié à l'investissement immobilier de Smart Patrimoine et en l'occurrence nous
00:30 nous intéresserons ensemble à la transition énergétique, à la décarbonation du secteur
00:35 de l'immobilier.
00:36 Nous aurons le plaisir de recevoir dans un instant sur le plateau Nathalie Bardin, directrice
00:40 marketing stratégique, innovation et RSE chez Altarea pour en parler.
00:44 Nous enchaînerons ensuite avec enjeux patrimoine, un enjeu patrimoine consacré à l'investissement
00:49 boursier et plus particulièrement à la proportion de jeunes de plus en plus grandes qui investissent
00:54 sur les marchés financiers et notamment en bourse.
00:56 Nous en parlerons avec Véronique Guisquet-Cordogliani, secrétaire générale de la F2IC mais aussi
01:02 avec Mathias Bassinaud, directeur général France chez Trade Republic.
01:05 On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:08 Quelle stratégie pour décarboner le secteur immobilier, le secteur immobilier qui représente
01:18 un quart des émissions de CO2 ? Voilà le sujet qui va nous animer aujourd'hui.
01:22 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Nathalie
01:25 Bardin.
01:26 Bonjour Nathalie Bardin.
01:27 Bonjour Nicolas.
01:28 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:29 Vous êtes directrice marketing stratégique, innovation et RSE chez Altarea.
01:33 Nous allons évoquer avec vous la stratégie d'Altarea en matière de décarbonation de
01:37 son activité immobilière, ce qui nous amènera peut-être à essayer de comprendre un peu
01:40 plus dans son ensemble la stratégie de décarbonation du secteur immobilier.
01:45 Juste un mot quand même sur Altarea avant de commencer.
01:47 Altarea qui a plusieurs activités immobilières, activités de foncière mais également de
01:51 promotion immobilière.
01:53 Absolument, Altarea c'est vraiment tout l'immobilier.
01:55 Vous nous connaissez certainement parce qu'on intervient sur le secteur du logement avec
02:00 des marques comme Cogedim, Pichimo, également sur la rénovation de monuments historiques
02:03 avec Histoire et Patrimoine.
02:05 Récemment on en parlera avec Wodeum qui est le leader du résidentiel bas carbone.
02:12 On intervient également sur les centres commerciaux.
02:14 On a une foncière de centres commerciaux avec une quarantaine de centres commerciaux
02:17 avec plein de formats, des centres commerciaux d'entrée de ville, des grands centres commerciaux,
02:21 du pied d'immeuble voire même des gares puisque on a transformé la gare Montparnasse,
02:25 de l'immobilier d'entreprise et donc on réalise des sièges sociaux.
02:29 Donc on est un acteur multimarque, multi-activités.
02:34 On a même lancé là récemment de nouvelles activités que sont le photovoltaïque, les
02:39 data centers, la logistique urbaine.
02:41 Et donc nous notre fil rouge c'est vraiment comment est-ce qu'on participe à la transformation
02:45 urbaine avec un enjeu de bas carbone.
02:47 Donc l'obsession c'est comment on décarbone et comment est-ce qu'on a un impact positif
02:54 sur les territoires.
02:55 Donc c'est vraiment le fil rouge de l'ensemble du groupe.
02:57 Vous la constatez cette urgence aujourd'hui justement de transition dans le secteur immobilier
03:01 quand on constate effectivement que le secteur immobilier participe pour beaucoup des émissions
03:04 de CO2.
03:05 Alors effectivement les particuliers le voient quand on parle de passoire énergétique mais
03:08 c'est beaucoup plus large que ça quand on parle du secteur immobilier dans son ensemble.
03:11 Vous l'avez dit tout à l'heure 30% des émissions de CO2 c'est le secteur de l'immobilier.
03:14 Donc on est le deuxième secteur le plus émissif et nous on s'est vraiment dit depuis le démarrage
03:20 de la prise de conscience sur la transition climatique qu'on avait une responsabilité
03:24 et qu'on voulait la prendre pleinement.
03:26 Et donc par rapport à cette responsabilité on s'est dit ben en fait on a adopté une
03:31 posture par rapport à la RSE en disant on veut une RSE opérationnelle et on veut passer
03:36 à l'action.
03:37 Et donc très concrètement on a démarré il y a 10 ans sur la foncière et donc on a
03:43 décarboné, on a réduit actif par actif.
03:46 Comment on décarbone l'immobilier ? Parce qu'effectivement je me place côté particulier
03:49 pour comprendre comment un professionnel le fait mais effectivement il y a le fait d'éteindre
03:53 ou non la lumière, le fait d'isoler mieux un bâtiment pour consommer moins d'énergie
03:57 ça c'est ce que le particulier peut faire.
03:59 Le professionnel c'est quoi ? C'est un choix de matériel différent ? C'est des techniques
04:02 de construction différentes ?
04:03 Je reprends sur la foncière typiquement on a repris centre commercial par centre commercial
04:06 et ça va depuis changer l'éclairage pour avoir des éclairages bas carbone, LED, revoir
04:13 l'ensemble de la gestion technique, repenser l'isolation, enfin donc c'est plein d'améliorations
04:20 qu'un particulier pourrait avoir et donc on va travailler en tout cas sur l'existant
04:26 et puis après il y a tous les sujets de transformation, de réhabilitation et donc c'est ce qu'on
04:34 fait par exemple quand on a réhabité notre siège, on va garder les matériaux et on
04:38 va chercher des isolants qui vont être biosourcés ce qui nous a permis par exemple sur notre
04:43 siège de réduire notre empreinte de 13 fois par rapport à un siège classique.
04:48 C'est intéressant vous dites on garde les matériaux, c'est à dire qu'on ne se contente
04:51 pas d'aller dire bon ben maintenant j'ai mis tous les matériaux qui correspondent
04:53 à une transition énergétique, c'est qu'est-ce que je fais de l'existant finalement de ce
04:57 qui a été fait il y a 20, 30, 40 ans et qui finalement ne correspond plus au standard
05:01 énergétique aujourd'hui ?
05:02 En fait le meilleur carbone c'est celui que vous ne dépensez pas et que vous n'utilisez
05:04 pas et donc quand vous gardez la structure, quand on garde la structure du siège des
05:10 parfums Christian Dior à Neuilly ou quand on garde la structure d'un monument historique
05:15 qu'on transforme pour faire du nouveau logement comme à Marques-les-Lilles avec Histoire
05:19 et Patrimoine, en fait on garde 40% du carbone.
05:24 D'accord.
05:25 Et donc c'est en soi.
05:26 Parce qu'on a gardé une partie de l'immeuble.
05:27 Parce qu'on a gardé la structure.
05:29 Et donc on va travailler et on va optimiser l'immeuble dans des nouveaux usages et on
05:34 y mettra des matériaux isolants biosourcés en travaillant la question de l'énergie,
05:40 de chercher d'autres sources d'énergie.
05:41 Et donc ça c'est vraiment des pistes où on va se dire comment on raccorde à une pompe
05:45 à chaleur, comment est-ce qu'on cherche de l'énergie issue d'énergie renouvelable,
05:52 de la géothermie, des panneaux solaires.
05:53 Donc ça veut dire que l'immobilier demain c'est un immobilier en bois avec des matériaux
05:59 biosourcés et avec des panneaux solaires sur le toit, c'est ça ? Ou c'est un peu
06:02 réducteur de dire ça ?
06:03 C'est non seulement réducteur mais moi je pense qu'il n'y a pas une solution, il y
06:06 a des solutions.
06:07 Et les solutions elles doivent être pragmatiques, associées au lieu, au site, au type d'énergie,
06:12 au type de matériaux.
06:13 Et donc il y aura des solutions 100% bois raccordées à un réseau de chaleur, il y
06:18 aura des solutions avec du mix, avec du béton bas carbone, des isolants biosourcés, des
06:26 panneaux solaires et photovoltaïques.
06:28 Donc on va avoir peut-être autant de solutions qu'il y a de sites en réfléchissant à
06:35 chaque fois en se disant finalement quel est l'impact carbone que va avoir cette transformation,
06:43 cette construction sur mon territoire.
06:46 Donc parfois ça n'a pas de sens de dire je vais chercher des matériaux très loin
06:49 alors que je peux produire localement.
06:51 Est-ce que ça passe par l'usage aussi de l'immeuble que l'on construit ou qu'on
06:55 le réhabilite ?
06:56 Alors vous avez raison, décarboner c'est travailler sur la réhabilitation, c'est
07:03 travailler sur des nouveaux matériaux et sur des nouvelles sources d'énergie mais
07:07 c'est aussi intensifier l'usage.
07:09 C'est l'utiliser plus cet immeuble finalement c'est ça ?
07:12 C'est vraiment se dire on a des mètres carrés que l'on va chauffer, que l'on
07:20 va éclairer et donc comment est-ce qu'on va intensifier l'usage.
07:23 Peut-être je peux vous donner un exemple, on a livré il y a quelques mois un nouveau
07:28 quartier à Issi-les-Moulineaux et là c'est vraiment un démonstrateur de tout ce qu'on
07:31 peut faire.
07:32 Je pense que c'est le quartier le plus innovant aujourd'hui en matière d'immobilier
07:36 puisque on a à la fois transformé, c'était un ancien siège de France Télécom qui
07:42 était un site de recherche et développement complètement fermé, complètement artificialisé,
07:46 on l'a pour le coup démoli, on a créé un nouveau quartier avec plus de 600 logements,
07:53 ça sera le siège de CNP Assurance, une trentaine de commerces en pied d'immeuble et donc
07:59 des écoles, des crèches et donc 12 produits immobiliers imbriqués.
08:04 Donc il faut qu'on conçoit plus seulement que de l'habitat, c'est-à-dire qu'en fait
08:08 on conçoit au global ? Là on conçoit un nouveau quartier et donc
08:14 le fait qu'on ait cette mixité, ça nous a permis de raccorder l'ensemble de ces commerces,
08:20 bureaux, logements à de la géothermie et donc d'avoir 73% de l'énergie renouvelable
08:25 qui alimente tout le quartier, on n'aurait peut-être pas pu le faire à une échelle
08:28 plus petite et puis de mettre au cœur de cette îlot une forêt urbaine pour à la
08:36 fois capter du CO2 et donc ça fait un puits carbone et en même temps que ça soit un
08:41 îlot de fraîcheur hyper agréable pour les gens qui y vivent.
08:44 Donc pour que ça marche il faut que le projet soit d'ampleur ?
08:46 Pas forcément, parce qu'en fait là je vous ai donné le niveau du quartier, mais
08:51 dans le quartier on a créé un tiers lieu qui s'appelle NIDA qui mixe à la fois de
08:57 la restauration, des salles de réunion, des ateliers de co-construction et donc ça finalement
09:05 là on est à l'échelle d'un espace de 1500 m² et on a intensifié l'usage pour
09:11 que finalement ce lieu ne soit pas ouvert une fois de temps en temps ou en semaine,
09:17 mais il soit ouvert 7 jours sur 7 avec la possibilité d'y faire plein d'activités
09:22 différentes et s'adresser à des publics aussi bien des personnes qui travaillent dans
09:29 ce quartier mais des scolaires, des gens qui y vivent.
09:33 Avec cette idée de se dire finalement maintenant que quand on construit un immeuble on maximise
09:39 finalement l'usage de cet immeuble pour justifier finalement l'émission de carbone
09:43 qui est associée à l'immeuble c'est ça ?
09:46 Alors plus que justifier, nous on pense que finalement construire un nouveau quartier,
09:52 émettre du carbone en essayant de le limiter au maximum, ça a aussi une valeur sociale,
09:58 sociétale, c'est à dire qu'en fait il y a du carbone, socialement utile puisque finalement
10:05 le fait qu'on fasse un quartier où qu'on permette à des gens de se rencontrer, de
10:09 partager une expérience de vie, d'échanger, ça a une valeur pour la cité, pour le lien
10:15 social et donc ce carbone là on pense qu'il est utile dès lors qu'on a tout fait évidemment
10:20 pour qu'il soit le moins émissif possible.
10:22 Un mot sur Altarea, vous avez publié vos résultats ça fait un mois maintenant, vous
10:28 mentionnez notamment votre chiffre d'affaires vert, alors ça va être une obligation au
10:32 niveau européen notamment en lien avec la taxonomie européenne, vous publiez un chiffre
10:37 d'affaires aligné à 44%, qu'est-ce que ça veut dire ?
10:40 Ça veut dire que d'abord on a pris ce sujet très tôt, très en amont puisqu'on n'est
10:45 pas obligé, vous l'avez dit, de publier et en se disant finalement nous on veut lier
10:52 performance financière et performance extra financière et on a vu dans cette nouvelle
10:58 réglementation de reporting environnemental la possibilité finalement de relier les
11:06 deux et au niveau de compte consolidé regarder sur l'ensemble de notre chiffre d'affaires
11:12 donc toute activité confondue donc là on a vraiment embarqué toutes nos marques, lesquelles
11:17 sont dites alignées puisque dans la terminologie de la taxonomie il y a six critères différents
11:23 que vous devez intégrer et donc vous avez ces six critères ou vous ne les avez pas
11:31 et donc nous ça nous permet finalement d'avoir un outil de pilotage, un outil de mesure qu'on
11:38 relie au compte consolidé et qui va nous permettre de progresser dans toutes nos activités
11:44 puisque les 44% c'est sur l'ensemble du groupe, on sait qu'on est à 70% sur la foncière
11:51 donc plus avancé sur la foncière, à 42% sur la partie promotion et donc on voit toutes
11:58 les actions qu'on a à mettre en place pour progresser et on a fait en plus de cette chiffre
12:05 d'affaires vert qu'on voit comme une opportunité puisque on se dit que finalement notre enjeu
12:13 ça va être d'éviter le greenwashing, d'être comparable d'une entreprise à l'autre, on
12:18 a également complètement revu notre bilan carbone pour là aussi l'ensemble du groupe
12:23 pour que finalement on puisse mesurer quand vous générez un euro de chiffre d'affaires
12:29 combien de carbone est-ce qu'on émet ? Donc aujourd'hui le calcul qu'on a fait c'est pour
12:34 un euro de chiffre d'affaires généré on émet 360 grammes de CO2 et donc on se dit
12:40 bah voilà on va travailler sur un découplage entre l'euro de chiffre d'affaires avec un
12:48 impact carbone réduit.
12:49 Ça c'est deux exemples très concrets pour dire comment est-ce qu'on relie performance
12:54 financière et extra financière et on a même intégré ces critères dans le critère d'intéressement
13:00 extra financier pour que finalement ce soit le sujet de tous les collaborateurs et donc
13:04 pas juste un sujet de direction générale.
13:06 Merci beaucoup Nathalie Bardin d'être venue sur le plateau de Smart Patrimoine, je rappelle
13:09 que vous êtes directrice marketing stratégique innovation et RSE chez Altarea, merci beaucoup.
13:13 Merci à vous.
13:14 Merci à vous également de nous avoir suivi et à tout de suite pour Enjeu Patrimoine.
13:17 Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine, un enjeu patrimoine qui va s'intéresser
13:25 à cette proportion de plus en plus grande de jeunes investisseurs sur les marchés boursiers,
13:30 comment les accompagner et comment comprendre ce nouvel attrait de la bourse pour ces jeunes
13:35 investisseurs.
13:36 Pour en parler nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Véronique
13:40 Guisquet-Cordeliani.
13:41 Tout d'abord bonjour Véronique Guisquet-Cordeliani.
13:43 Bonjour.
13:44 Et bienvenue sur le plateau, vous êtes secrétaire générale de la F2IC, Fédération des investisseurs
13:47 individuels et des clubs d'investissement.
13:49 Vous allez pouvoir nous expliquer effectivement comment accompagner ces jeunes investisseurs
13:53 en bourse et si vous constatez également à votre niveau cet attrait pour les plus
13:58 jeunes en bourse.
13:59 Nous avons également le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Mathias
14:02 Bacino.
14:03 Bonjour Mathias Bacino.
14:04 Bonjour.
14:05 Bienvenue sur le plateau, vous êtes directeur général France et Benelux chez Trade Republic,
14:08 une plateforme de trading en ligne et vous allez pouvoir nous dire déjà, vous constatez
14:12 vous, alors j'ai les chiffres de l'AMF que je vais vous donner dans un instant, ils constatent
14:16 qu'en 2019 il y avait 1,15 million d'investisseurs actifs, en 2022 1,43 million d'investisseurs
14:22 actifs et cette tendance serait plutôt portée par les plus jeunes, notamment les moins
14:26 de 35 ans.
14:27 Chez Trade Republic, vous constatez vous qu'il y a de plus en plus de jeunes qui s'inscrivent
14:31 au détriment de classes d'âge un petit peu plus élevées ?
14:34 Alors moi c'est assez radical parce que j'ai eu l'occasion dans ma carrière de travailler
14:38 chez des courtiers plus traditionnels, dans des banques plus traditionnelles et où la
14:42 moyenne d'âge de mes clients pour l'investissement était en général autour de 55 ans.
14:47 Et Trade Republic donc qui est une plateforme allemande qui s'est déployée en Europe depuis
14:52 début 2019, a 80% de ses clients qui ont moins de 35 ans.
14:59 Moins de 35 ans.
15:00 Et on ne parle pas de 10, 15, 20 000 clients, on parle de millions de clients dans plus
15:05 de 15 pays européens.
15:06 Donc c'est une tendance qui est massive, rapide et pan-européenne à laquelle on assiste,
15:15 je crois tous, un peu surpris et qui a plein de raisons.
15:18 Mais avant toute chose, il faut dire, c'est massif, c'est rapide, c'est pan-européen.
15:23 Véronique Guisquier-Cordeliani, alors effectivement, Trade Republic le constate, peut-être aussi
15:26 en lien avec les usages d'investissement en ligne ou autre.
15:29 Vous le constatez à plus grande échelle effectivement ce même mouvement que constate
15:33 l'AMF ?
15:34 Nous, on constate effectivement ce mouvement parce qu'on a énormément de jeunes, par
15:38 exemple, qui viennent nous poser des questions, nous demander qu'est-ce qu'une action,
15:41 qu'est-ce que la bourse.
15:42 Alors, il faut être clair.
15:43 Donc ils ne s'entendent pas d'ouvrir un compte et d'investir un petit peu pour
15:45 tester.
15:46 Il y a un vrai intérêt.
15:47 Il y a un vrai intérêt.
15:48 Alors, soyons clairs, au départ, ils arrivent en posant des questions sur les cryptocurrencius,
15:52 les cryptomonnaies.
15:53 Ils arrivent en posant des questions sur les cryptomonnaies.
15:55 C'est la porte d'entrée.
15:56 Donc c'est la porte d'entrée.
15:57 Alors, tout le monde au début disait « c'est horrible, les cryptomonnaies, c'est très
16:00 à risque ». Certes, c'est très à risque, mais si ça donne le mouvement pour avoir
16:05 envie d'investir, c'est important.
16:08 Et ça veut dire qu'ils ont fait le premier pas vers penser à l'avenir, penser à l'investissement.
16:12 C'est intéressant ce que vous nous dites parce qu'on entendait souvent des professionnels
16:16 nous dire « attention, si on va directement sur les cryptomonnaies, on risque peut-être
16:19 de se casser les dents et d'être dégoûté de l'investissement ». Ce n'est pas ce
16:22 que vous constatez vis-à-vis des plus jeunes ?
16:23 Alors, c'est un risque.
16:25 Il ne faut pas se le cacher.
16:26 C'est un risque, mais c'est à nous aussi de bien les orienter, de leur dire « les
16:30 cryptomonnaies, si vous voulez spéculer, aucun souci, si vous êtes conscient du risque.
16:34 » Nous, on nous demandait même des clubs d'investissement de cryptomonnaies.
16:37 D'accord.
16:38 Et vous pouvez totalement le faire, mais il faut être conscient que vous êtes sur un
16:41 produit financier très à risque et qu'il faut élargir votre horizon d'investissement
16:46 et votre panel de produits.
16:48 Et c'est ce challenge-là qu'on va avoir, c'est-à-dire ces jeunes qui sont arrivés
16:51 par ces biais-là, de les faire arriver sur de l'investissement un peu plus traditionnel.
16:56 Et Dieu merci, en ce moment, il y a un grand mouvement européen sur toute la partie plan
17:03 d'investissement, des investissements long terme, qui les habitue à investir régulièrement,
17:08 de petites sommes et du coup qui est accessible aux jeunes.
17:11 Et je pense que Trade République donne beaucoup l'exemple en fait sur les réseaux sociaux.
17:14 Mathias Bacino, alors effectivement, vous allez peut-être nous expliquer comment on
17:16 les accompagne ces jeunes, mais juste avant, vous avez quelques clés d'explications sur
17:19 cet attrait des jeunes depuis quelques années sur les marchés boursiers ?
17:23 Alors oui, moi c'est un sujet qui m'obsède depuis deux ans maintenant que j'ai rejoint
17:28 Trade République, donc j'ai vraiment creusé le truc.
17:31 Et puis avec Trade République, on a bossé avec des économistes, des sociologues, des
17:35 instituts de sondage, on a fait des focus group, enfin c'est vraiment un sujet important
17:39 pour nous.
17:40 Donc il y a eu, à partir de début 2020, deux phénomènes qui ont démarré en même
17:46 temps, mais qui sont très différents.
17:48 Et comme ils ont démarré en même temps, on ne les distingue pas très bien.
17:51 Donc d'un côté, il y a eu une mode du trading spéculatif.
17:57 D'accord.
17:58 La question, elle est vite répondue, je vais aller vivre au Maldives dans trois semaines,
18:02 all in, on met tout sur telle nouvelle crypto, etc. et tout le monde va devenir riche.
18:08 Le slogan de ce moment-là, c'était quand même "Wag me, we are all gonna make it",
18:12 on va tous y arriver.
18:13 Très porté par les réseaux sociaux notamment.
18:15 Exactement.
18:16 Et ça, cette mode du trading spéculatif, qui a démarré principalement pendant le
18:20 confinement, s'est appuyée sur les cryptos et s'est arrêtée début 2022.
18:26 D'accord.
18:27 Donc les volumes de trading spéculatif, beaucoup de plateformes avaient émergé sous cet angle-là,
18:33 ces volumes se sont cassés la gueule.
18:35 On s'est rendu compte que c'était très risqué.
18:36 C'est ça.
18:37 D'accord.
18:38 Et donc cette mode-là est passée.
18:40 En revanche, les jeunes européens, eux, ils ont un nouveau monde dans lequel ils vivent,
18:48 qui est un monde qui les angoisse, qui est un monde de la rareté, qui est un monde où
18:53 on ne peut plus rien gaspiller.
18:54 Et donc, il y a une tendance de fond, une méga trend, sur l'individualisation de l'investissement.
19:02 Ça, c'est très différent du trading spéculatif.
19:05 Bien sûr.
19:06 Mais comme c'est les mêmes produits, des gens ont confondu.
19:08 Mais ce n'est pas le même phénomène.
19:10 Et donc, ce phénomène d'investissement, d'individualisation de l'investissement à long terme, parce
19:16 qu'ils sont bien conscients que, ok, je n'ai pas fait Polytechnique, mais ma retraite,
19:20 elle ne va pas être terrible.
19:21 Sujet d'actualité, effectivement.
19:22 Et ils le savent.
19:23 Ils sont 76% d'entre eux à dire que la retraite par répartition ne leur suffira pas.
19:28 Donc finalement, ces deux mouvements qui étaient coïncidents, le premier mouvement du trading
19:34 spéculatif a peut-être caché que finalement, ceux qui vont en bourse aujourd'hui sont
19:36 peut-être un peu plus informés qu'on pourrait le penser sur le sujet.
19:40 Exactement.
19:41 C'est moi la plus forte note d'espoir que je vois pour notre société collectivement,
19:49 qui va vers une trajectoire d'appauvrissement.
19:51 La société européenne va dans une trajectoire d'appauvrissement.
19:54 Avec la dette des États, l'inflation et le système de retraite par répartition, on
19:59 va nécessairement vers une trappe à pauvreté.
20:01 Donc de savoir que les jeunes s'y intéressent réellement et creusent vraiment le sujet
20:07 avec des moyens qui ne sont pas ceux de nos générations, c'est-à-dire les réseaux
20:11 sociaux, les créateurs de contenu, qui sont décriés parce que certains sont des arnaqueurs,
20:16 mais il y a toute une flopée de centaines de créateurs de contenu sur les réseaux sociaux
20:21 qui expliquent l'investissement à long terme aux autres.
20:25 Donc oui, ils s'y intéressent.
20:26 Et chez Trader Republic, on a fait la plus grosse étude au monde sur les jeunes investisseurs
20:30 particuliers.
20:31 Et on leur a demandé pourquoi ils avaient ouvert un compte chez Trader Republic.
20:34 Plusieurs centaines de milliers de réponses.
20:37 Donc on ne parle pas de 300 personnes.
20:39 72% d'entre eux, la principale raison pour laquelle ils ont commencé à utiliser Trader
20:45 Republic, c'est pour leur retraite.
20:46 Donc il y a cette conscience ou en tout cas cette angoisse de dire comment je vais financer
20:53 les 20 années où je n'aurai plus de revenus.
20:55 Exactement.
20:56 C'est natif.
20:57 Il y a la génération Z, vous leur parlez, moi je leur parle tous les jours du coup,
21:04 ce qui me permet de rester jeune.
21:06 Moi j'ai 37 ans, je suis à mi-chemin.
21:08 Oui c'est ça, entre les deux.
21:09 Je suis entre les deux.
21:10 Et donc ils ont une conscience des enjeux.
21:15 L'émission s'appelle Enjeux Patrimoine.
21:17 Ils ont une conscience de l'enjeu qui est réelle, qui est forte et ils s'y intéressent
21:21 vraiment.
21:22 Un mot avant de voir avec vous Véronique comment les accompagner.
21:25 La première raison c'est la préparation à la retraite.
21:28 Les autres raisons évoquées, vous les avez en tête ?
21:30 Avoir de l'impact.
21:31 C'est aussi pour ça qu'on s'appelle nous Trade Republic.
21:34 C'est qu'il y a cette notion dans ce mouvement de société de, et si on construisait un
21:41 monde qui nous ressemble davantage.
21:44 Et ça passe aussi par l'investissement.
21:46 Bien sûr.
21:47 Et donc cette notion de finance circulaire où les particuliers bénéficient des fruits
21:52 de la croissance économique au travers de la performance des actions et des dividendes
21:55 et où ils investissent aussi dans des sociétés qu'ils ont envie de voir se développer.
21:58 Je vais vous donner un chiffre simple.
22:00 L'an dernier, en 2022, en Allemagne, vous avez plus de 200 000 jeunes Allemands qui
22:07 ont investi plus de 1 milliard d'euros sur un ETF sur les énergies renouvelables.
22:12 C'est vraiment les petits ruisseaux qui font les conduites.
22:15 Véronique Guisquet-Cordeliani.
22:16 Moi je rebondis effectivement sur les ETF.
22:18 C'est-à-dire que nous on a vu le démarrage de l'arrivée des jeunes dès novembre 2019
22:24 parce que pour une fois, il y avait la mise en bourse de la Française des Jeux.
22:29 Et il y a eu à la télé, on a parlé de bourse à la télé.
22:33 Il y a eu un grand marketing autour de ça, bien sûr.
22:36 En France, c'est un gros mot de parler, bourse à la télé.
22:38 Et là, on montrait aux jeunes que c'était possible d'investir dans des entreprises.
22:43 Bien sûr.
22:44 Et du coup d'investir dans le tissu local.
22:45 Donc il y a deux choses.
22:46 Les jeunes sont arrivés avec cette volonté-là.
22:48 En mars 2020, ils ont eu du temps.
22:50 Ils ont découvert qu'avec du temps, ils pouvaient découvrir l'investissement.
22:54 Ils pouvaient se poser des questions et que ce n'était pas si compliqué.
22:56 Il y a eu le temps et il y a peut-être eu aussi le côté effet opportunité de voir
22:59 les marchés boursiers dévisser en quelques jours avec cette idée que peut-être ça
23:03 allait repartir et qu'il fallait se positionner à ce moment-là.
23:05 Ça a peut-être été aussi.
23:06 Et ça, c'est la première fois qu'on voit des particuliers profiter d'une forte baisse
23:10 de marché pour se positionner.
23:12 Généralement, l'idée, c'était au bout de trois ans de hausse.
23:15 Quand la presse disait vous pouvez y aller, les particuliers rentraient, les instits
23:18 sortaient et les particuliers perdaient de l'argent.
23:21 Et là, pour la première fois, ils ont profité de ce moment-là.
23:24 Ils sont rentrés dans le marché et donc ils ont commencé à investir.
23:28 Et certains en crypto, d'autres en action.
23:32 Et après, la question, c'était quel montant j'ai pour investir ? Et du coup, je rebondis
23:37 sur les ETF parce que justement, quand on investit au fil de l'eau régulièrement,
23:42 on lit son risque, mais quand on est jeune, on a des petites sommes à investir.
23:45 Donc, on ne va pas forcément pouvoir acheter une action LVMH même si sa performance est
23:50 exceptionnelle.
23:51 Mais on va pouvoir se positionner sur un ETF en disant voilà, je vais prendre un ETF sur
23:58 un panier du CAC et je vais pouvoir y investir des petites sommes.
24:01 Donc, ce que vous dites, c'est que les jeunes investisseurs, alors évidemment, on fait
24:04 des généralités parce qu'on parle des jeunes, après j'imagine qu'il y a plusieurs stratégies,
24:06 mais globalement, on va moins sur du stock picking à l'ancienne d'acheter des actions,
24:11 on va plus sur des ETF.
24:12 Alors nous, on a une, enfin moi, je me fixe sur une étude Investment Trends qui est une
24:16 étude australienne, mais qui est une étude mondiale, qui a étudié les produits sur
24:20 lesquels en 2022, les jeunes se positionnaient versus l'actionnaire traditionnel.
24:24 Et le premier produit qui avait une croissance exponentielle, c'était l'ETF.
24:28 L'ETF parce que c'était assez simple de voir en fait des réplications d'indices.
24:33 Je ne peux pas acheter toutes les valeurs du CAC, mais je peux acheter un ETF sur le CAC.
24:37 Donc ça, c'était le premier produit.
24:38 Après, l'étude a été menée quand ? L'année dernière.
24:41 L'année dernière, oui.
24:42 C'est une étude sur 2022.
24:43 Donc aussi dans des moments un peu chahutés, dans des moments où les marchés montent,
24:45 mais aussi, d'accord.
24:46 Voilà.
24:47 Et du coup, elle a été finie en juin 2022.
24:48 Et en fait, cette étude montre que, par exemple, ces aussi jeunes vont vers l'international.
24:54 C'est-à-dire que quand ils regardent les actions, ils ne sont pas forcément bloqués
24:57 sur les actions domestiques et ils vont à l'international.
24:59 Ils vont aux Etats-Unis ou à l'international ?
25:00 Ils vont à l'international.
25:01 D'accord.
25:02 Ce n'est pas que les Etats-Unis.
25:03 Ce n'est pas que les Etats-Unis.
25:04 Attention, parce qu'on a quand même, nous, quand on dit marché domestique, on a un marché
25:09 domestique, on a un CAC 40 qui ne réalise pas du tout ses bénéfices en France.
25:12 Bien sûr.
25:13 Donc, on a déjà sur le CAC 40 une exposition internationale.
25:15 Donc, ça, c'est un peu le réflexe que ces jeunes ont eu et qui est bien parce que ça
25:20 leur permet de voir que ce n'est pas compliqué.
25:23 J'ai compris.
25:24 J'ai eu du temps.
25:25 J'ai découvert.
25:26 Maintenant, charge à nous de transformer.
25:28 Parce qu'il y avait effectivement une partie de ces jeunes qui étaient un peu des gamers.
25:31 On en a vu Robin Hood qui donnait des conseils sur les forums, suivait les conseils.
25:36 Après, réagissait aussi en investisseur actif pour punir une société en vendant les
25:41 titres.
25:42 Bien sûr.
25:43 Donc, il y avait ce côté gamer.
25:44 Et le challenge aussi, si on veut avoir des jeunes générations qui investissent, il
25:48 y a un challenge important.
25:50 C'est de les laisser s'exprimer, qu'ils puissent participer et puis que derrière, ils comprennent
25:55 qu'être investisseur dans des entreprises, c'est vraiment investir dans des entreprises.
25:59 Ce n'est pas faire que du trading.
26:01 Bien sûr.
26:02 Donc, on passe la partie trading.
26:03 C'est être actionnaire finalement.
26:04 C'est être actionnaire.
26:05 Ça veut dire investir dans l'outil capitalistique français.
26:09 Et ça, Mathias Bacino, ils le comprennent.
26:12 Est-ce que déjà les canaux de décision d'information sont les mêmes quand on parle
26:15 de la jeune génération des moins de 35 ans que de l'investisseur qu'on peut connaître
26:19 qui a un âge moyen de 50 ou 60 ans ?
26:21 Ça n'a rien à voir.
26:24 D'accord.
26:25 Moi-même, je peux témoigner aussi de mon expérience personnelle parce que j'ai travaillé
26:30 dans des sociétés traditionnelles avant de rejoindre Trade République il y a deux ans.
26:32 J'ai dû changer de garde-robe, par exemple.
26:35 Vraiment.
26:36 Oui.
26:37 Il n'y a plus de cravate.
26:38 J'ai dû changer de garde-robe.
26:39 Plus de chemise dans le dos.
26:40 J'ai dû apprendre à m'exprimer d'une manière beaucoup plus authentique parce qu'en fait,
26:46 les discours prémâchés ne passent pas du tout.
26:51 Il faut absolument être authentique et personnel.
26:53 Et ensuite, c'est exclusivement les réseaux sociaux.
26:58 D'accord.
26:59 On s'informe sur les réseaux sociaux.
27:01 Exclusivement.
27:02 Ce n'est pas qu'on s'informe un peu sur les réseaux sociaux, c'est qu'on s'informe
27:05 exclusivement via les réseaux sociaux.
27:08 Justement, vous deux professionnels, qu'est-ce qu'on peut dire aux jeunes qui nous écoutent
27:13 pour différencier un vrai contenu sur les réseaux sociaux que d'une information qui
27:18 a un intérêt que pour son propriétaire, que celui qui la diffuse, voire carrément
27:23 une fake news ou une arnaque ?
27:24 Le réflexe à avoir est très simple.
27:26 C'est de vérifier, creuser.
27:30 C'est Dior.
27:31 Ce n'est pas la boîte, ce n'est pas la marque.
27:33 C'est D-I-O-R.
27:34 Do your own research.
27:37 Fais tes propres recherches.
27:39 C'est leur mot d'ordre.
27:41 Ils ont une approche qui est relativement sceptique malgré tout.
27:44 On met de côté l'arnaque.
27:46 Bien sûr.
27:47 Et l'arnaque qui vient s'appuyer sur une partie faible de la population, qui est en
27:52 situation de faiblesse soit émotionnelle, soit intellectuelle, soit familiale, et qui
27:57 va être sensible à l'arnaque.
27:58 Ça, ça existe depuis le Minitel.
28:00 Ce n'est pas lié à la découverte de l'arnaque.
28:02 Non, mais il y a l'arnaque et le mauvais conseil.
28:04 Voilà.
28:05 En fait, l'effet qui fonctionne bien, c'est l'effet de réseau.
28:09 C'est-à-dire de multiplier les sources d'informations.
28:12 Et on peut espérer qu'au bout d'un moment, ils finissent en grandissant aussi par aller
28:18 tamponner, vérifier de manière certaine la source auprès d'une personne accréditée,
28:23 soit un média professionnel, soit un conseiller en investissement financier qui vient lui-même
28:28 sur les réseaux sociaux pour discuter.
28:30 On va devoir s'arrêter là.
28:31 Je vous entendais Véronique dire aussi également la source, vérifier la source, toujours la
28:34 source.
28:35 Vérifier la source parce que quand on fait confiance à simplement des influenceurs,
28:38 il y en a des très bien, mais quand l'influenceur est rémunéré, il ne vous le dit pas.
28:41 Alors la nouvelle législation qui vient de passer va faire un petit peu de nettoyage
28:45 pour éviter d'avoir justement des conseils de gens qui ne sont pas habilités et qui
28:49 n'y connaissent rien.
28:50 Voilà.
28:51 Merci beaucoup Véronique Guisquet-Cordogliani.
28:52 Merci également Mathias Bacino.
28:53 Merci à vous de nous avoir suivis et à très vite sur Bismarck.
28:57 [Musique]

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