Mercredi 17 janvier 2024, SMART PATRIMOINE reçoit Stéphanie Maugey (Gérante, Financière d'Uzès) , François de Lassus (Consultant, Or en Cash) , Laure Delahousse (Directrice Générale, AFG) et Yasmina Brasseur (Ingénieure patrimoniale, BRED banque privée)
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00:00 [Musique]
00:08 Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:11 Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles,
00:15 mais l'émission qui décrypte également avec vous les actualités et les enjeux du secteur de la gestion de patrimoine.
00:20 Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bsmart, sur bsmart.fr, sur les réseaux sociaux de Bsmart.
00:26 Et bien sûr, vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:30 Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec Patrimoine Passion,
00:35 le rendez-vous dédié à l'investissement plaisir, passion, investissement alternatif de Smart Patrimoine.
00:39 Et en l'occurrence, nous ferons dans un instant un bilan du cours de l'or sur l'année 2023.
00:45 L'or qui a plutôt bien performé en fin d'année, si on peut s'exprimer en matière de performance quand on parle d'or.
00:51 Nous en parlerons dans un instant avec François Delassus, consultant pour Or en Cache.
00:55 Nous enchaînerons ensuite avec Enjeux Patrimoine.
00:58 Cette fois-ci, le sujet sera autour de la loi Industrie Verte.
01:01 Nous nous demanderons ensemble quels sont les changements pour les épargnants,
01:05 quel changement cette loi induit pour les épargnants et comment intégrer ces changements dans sa stratégie d'épargne.
01:12 Nous en parlerons avec Stéphanie Moget, gérante privée au sein de la financière d'UZESS,
01:16 mais aussi avec Laure Delahousse, directrice générale de l'AFG.
01:20 Et puis enfin, dans la troisième partie de l'émission, dans l'œil du CGP,
01:25 nous aurons le plaisir de retrouver Yasmine Abrasseur, ingénieure patrimoniale chez Brede Banque Privée,
01:29 avec qui nous nous demanderons quel est l'intérêt d'une SARL de famille dans le cadre d'une location meublée.
01:35 On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:38 Et c'est parti pour Patrimoine Passion, le rendez-vous dédié à l'investissement plaisir, passion ou alternatif de Smart Patrimoine.
01:47 Et en l'occurrence, nous allons faire un focus en ce début d'année sur le cours de l'or.
01:52 L'or qui, à l'heure actuelle, est au-dessus des 2000 points, au-dessus même des 2050 points.
01:58 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine François de Lassus.
02:03 Bonjour François de Lassus.
02:04 Bonjour.
02:05 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine.
02:06 Vous êtes consultant pour Or en cage.
02:08 Est-ce qu'on peut commencer par retirer un premier bilan du cours de l'or sur l'année 2023,
02:14 qui a connu plusieurs mouvements, que ce soit sur cet actif ou sur d'autres ?
02:18 Oui. En ce qui concerne l'or, le bilan, si on le tire, à la fin de l'année, il a gagné 15% en dollars et il a gagné 11% en euros.
02:27 Et il a atteint un record au fixing de Londres de l'après-midi de 2078 dollars le 28 décembre.
02:36 D'accord.
02:37 Il a clos l'année.
02:38 Juste avant la fin de l'année.
02:39 Et si on regarde un peu, il a subi pas mal d'évolutions au cours de l'année.
02:43 Oui, on a eu des hausses, des baisses.
02:44 On a eu une hausse importante en mars, au moment où il y a eu des paniques sur les banques tech américaines.
02:50 Bien sûr.
02:51 Ensuite, on a vu une baisse du cours de l'or.
02:54 Et puis, depuis le 7 octobre, avec la crise du Moyen-Orient, on a assisté à une hausse importante du cours de l'or,
03:01 qui montre d'une part qu'il reste très sensible aux tensions géopolitiques.
03:06 Bien sûr.
03:07 Et d'autre part, qu'il suivait aussi la tendance des experts qui s'attendaient à une possible baisse des taux d'intérêt en 2024.
03:16 D'accord.
03:17 C'est un impact positif sur l'or, c'est un impact négatif sur le dollar.
03:21 Et ce qui explique aussi la hausse du cours sur la fin du quatrième trimestre.
03:26 Donc, deux explications, l'une géopolitique et l'autre, effectivement, monétaire quelque part.
03:30 Exactement.
03:31 Puisque comme vous le savez très bien, on parle de coût d'opportunité de l'or.
03:35 Oui, bien sûr.
03:36 Il n'y a pas de performance puisque l'or, il s'apprécie.
03:39 On ne peut pas dire qu'il offre un dividende, on ne peut pas dire qu'il offre un coupon d'intérêt.
03:43 Mais pour autant, c'est vrai qu'il a une capacité, si vous voulez, à s'apprécier lorsque son coût d'opportunité devient plus compétitif
03:52 et lorsqu'il y a des taux d'intérêt élevés.
03:54 C'est vrai qu'au lieu d'aller sur de l'or, on va aller sur des obligations ou des produits à taux.
04:00 Et si les taux baissent, on peut de nouveau regarder l'or avec un oeil intéressant.
04:05 L'observateur lointain pourrait dire que quand les actions montent, l'or monte et quand les actions ont baissé en 2023, l'or baissait.
04:12 Est-ce que c'est aussi vrai que ça ?
04:14 Ce n'est pas aussi vrai que ça parce qu'on s'aperçoit, par exemple, si on regardait le ranking de performance des actifs sur l'année 2023,
04:21 l'or apparaît au troisième rang après les actions américaines, après les valeurs Nasdaq or américaines.
04:30 Et l'or est arrivé troisième en termes de performance.
04:33 Donc on peut voir qu'il peut suivre aussi l'évolution des actions.
04:37 Mais là, parce que là on revient à l'élément dont je parlais tout à l'heure, c'est l'effet de la baisse potentielle des taux.
04:44 C'est ça.
04:45 Et là, ça intéresse.
04:46 Une même cause qui a des conséquences sur deux actifs.
04:48 Ça peut monter aussi les actions.
04:50 Oui, bien sûr.
04:51 Donc ce n'est pas parce que deux actifs différents trouvent leur mouvement dans la même cause à un instant T
04:56 qu'il faut y voir une corrélation sur l'année 2023.
04:59 Généralement, l'or est peu corrélé, voire négativement corrélé avec les principales classes d'actifs financiers.
05:05 Mais il est tout à fait possible qu'ils puissent suivre un même chemin temporairement.
05:10 Quels sont, François de Lassus, les enjeux sur le cours de l'or en ce début d'année ?
05:16 Je le rappelle, alors j'ai parlé de points tout à l'heure, c'est une erreur.
05:19 Je le rappelle que l'or est à l'heure actuelle un peu au-dessus des 2050 dollars.
05:24 Oui, tout à fait.
05:25 Ce qu'on attend aujourd'hui, il y a deux éléments.
05:29 On s'attend à ce que le cours de l'or reste assez ferme.
05:32 Ça va être lié aussi à la décision de la baisse des taux pris par la Fed.
05:39 J'ai vu que Mme Lagarde a laissé entendre, je crois, vendredi, qu'on était arrivé au maximum des taux européens.
05:49 On va dans le sens de la baisse des taux.
05:51 C'est un effet, si vous voulez, assez intéressant sur le dollar, avec une baisse potentielle du dollar.
05:56 Avec aussi les éléments qui sont très importants, c'est la persistance des tensions géopolitiques.
06:03 On va avoir la crise du Moyen-Orient qui continue, la guerre d'Ukraine, l'invasion de l'armée si on ne le craint pas qui continue.
06:10 Les élections américaines qui vont créer une certaine volatilité sur les marchés.
06:15 Donc ça crée des tensions géopolitiques.
06:17 Toutes les élections qui vont avoir lieu en Europe, avec une situation économique qui n'est pas parfaite.
06:23 Donc ça fait penser, si vous voulez, à des investisseurs sages et prudents à aller sur des actifs réels et tangibles.
06:29 C'est pour ça qu'on pense qu'on s'attend à ce que les banques centrales vont continuer à acheter de l'or.
06:34 Elles ont acheté énormément en 2023.
06:36 Oui, ça fait partie de ce qui maintient le cours de l'or.
06:38 C'est les stratégies des banques centrales aujourd'hui.
06:40 Exactement, il y a ça.
06:42 Si vous regardez l'or physique acheté par des particuliers en 2023, on est au même niveau que 2022.
06:49 Alors il y a eu une baisse en Europe.
06:50 Il y a un certain nombre d'investisseurs en particulier en Allemagne qui avaient tellement acheté de l'or qu'ils ont voulu profiter de la hausse du prix pour vendre.
06:57 Et aussi faire face à des obligations de paiement.
06:59 Avec des coûts d'emprunt plus importants.
07:01 Puisqu'en Allemagne, contrairement à la France, si vous êtes dans l'immobilier, il y a de taux variables.
07:05 Donc ça veut dire que ça renchérit les coûts d'emprunt.
07:08 Et donc on voit aussi les particuliers acheter plus d'or physique qu'avant, c'est ce que vous nous dites.
07:12 Alors on a les deux.
07:13 Je vois chez Orancage, on a les deux mouvements.
07:15 On a les gens qui viennent vendre leur or parce qu'ils ont profité de la hausse.
07:18 Alors souvent plutôt du bijou, les vieux bijoux, les débris, etc.
07:22 Et puis il y a des gens qui viennent investir.
07:24 Mais alors ça, par exemple, pour ceux qui vendent leur or, vous avez donné l'exemple de l'Allemagne.
07:28 Parce qu'effectivement, il y a ces taux variables quand on parle de prêts immobiliers.
07:31 En France, on constate quand même aussi la tendance dans un contexte d'inflation un peu plus élevé, par exemple.
07:36 Il y a une tendance à la baisse puisqu'il y a eu une inflation.
07:38 Ça veut dire qu'il y a eu un renchérissement du coût de la vie.
07:41 Et des gens qui ont des réserves.
07:43 Si vous voyez, l'or est très liquide à l'achat comme à la vente.
07:46 Ce qui fait que pour certains, ils se sentaient obligés également d'aller faire face à des obligations payées.
07:52 Et puis bon, il y a une opportunité quand le coût de l'or augmente comme ça fortement.
07:56 Il n'y en a qu'envie de vendre.
07:57 Bien sûr.
07:58 Et puis il y en a d'autres au contraire qui achètent aussi.
08:00 Parce qu'en France, vous le savez très bien, on achète à la hausse en France.
08:03 On achète des actions à la hausse et on achète en bas à la hausse.
08:06 Donc, les gens sont venus acheter de l'or aussi parce qu'ils se sont dit "tiens, ça monte, on va y penser".
08:11 Parce qu'on en parle dans les journaux, c'est aussi bête que ça souvent.
08:14 Est-ce que l'or aura son rôle de valeur refuge sur l'année 2024 ?
08:18 Si je décrypte ce que vous nous avez dit, que ce soit sur le contexte politique
08:23 ou effectivement sur les comportements que vous constatez aujourd'hui,
08:26 il faut s'attendre à un or qui continue à tenir son rôle de valeur refuge.
08:32 Ce que je pense, si vous voulez, c'est pour des gens qui n'ont pas encore été exposés à l'or.
08:36 Le fait d'en entendre parler, ils vont y réfléchir.
08:38 Parce qu'il faut toujours voir l'or dans une stratégie de diversification de portefeuille.
08:42 Il ne faut surtout pas tout mettre dans l'or, ça serait folie.
08:45 Mais en revanche, pour des gens qui ont un portefeuille un peu diversifié, des produits à risque,
08:51 l'or, je rappelle, en particulier l'or physique d'investissement, il n'a pas de risque émetteur.
08:55 C'est quand même un élément à considérer.
08:57 Merci beaucoup François de Lassus de nous avoir accompagné sur le plateau Smart Patrimoine.
09:00 Je rappelle que vous êtes consultant pour Orangage.
09:02 Merci beaucoup.
09:03 Merci beaucoup Nicolas.
09:04 Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu patrimoine.
09:07 Et nous enchaînons à présent avec Enjeu patrimoine.
09:14 Un enjeu patrimoine consacré aux impacts sur les stratégies d'investissement,
09:18 aux stratégies de gestion de patrimoine induits par la loi Industrie verte,
09:22 donc votée l'année dernière.
09:24 Je le rappelle, cette loi Industrie verte avait pour objectif d'accélérer la relance de l'industrie,
09:29 mais aussi de favoriser la transition écologique en France.
09:32 Pourtant, elle avait aussi, elle a aussi mis en avant un certain nombre d'évolutions
09:36 qui concernent directement les épargnants.
09:38 Et c'est sur cela que nous allons nous focaliser aujourd'hui.
09:40 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine,
09:43 Laure Delahousse.
09:44 Tout d'abord, bonjour Laure Delahousse.
09:45 Bonjour.
09:46 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine, c'est directrice générale de l'AFG.
09:49 Bienvenue.
09:50 Et donc, on va discuter un petit peu de la philosophie ensemble de cette loi Industrie verte en matière d'épargne.
09:56 Nous avons le plaisir d'accueillir également sur le plateau de Smart Patrimoine, Stéphanie Moget.
09:59 Bonjour Stéphanie Moget.
10:00 Bonjour Nicolas.
10:01 Vous êtes gérante privée au sein de la financière d'UZS.
10:03 Vous allez notamment pouvoir nous expliquer un petit peu quelle stratégie mettre en place en lien avec ces évolutions.
10:09 On va commencer avec vous, Laure Delahousse.
10:11 J'ai rappelé l'objectif global de la loi Industrie verte.
10:14 Donc, ça ne concerne effectivement pas seulement la gestion de patrimoine,
10:17 mais il y a eu deux, trois évolutions, notamment sur le PER, sur la création d'un nouveau plan d'épargne.
10:22 On en parlera dans un instant.
10:24 Globalement, quand on lit cette loi, qu'est-ce qu'on retient d'un point de vue épargne, stratégie d'épargne ou changement pour les épargnants ?
10:33 D'abord, je voudrais reprendre ce que vous avez dit sur l'orientation générale du projet de loi, enfin de la loi maintenant.
10:38 C'est un projet qui est ambitieux, de Bruno Le Maire, qui a vraiment porté politiquement ce projet.
10:43 Sa conviction, c'est que l'économie doit se transformer.
10:45 On est dans une période de transition vers un monde moins carboné, donc transition écologique.
10:51 Et donc, pour transformer cette économie et pas tout faire table rase de l'existant et transformer l'économie, il faut investir,
10:58 il faut que les entreprises investissent pour se transformer.
11:00 Et donc, l'État doit faire sa part, inciter par exemple à la transformation à travers la façon dont la commande publique est faite
11:09 ou la façon dont les incitations fiscales sont faites.
11:13 Mais aussi, l'épargne peut avoir sa part, c'est-à-dire que dans la logique du projet de loi,
11:19 l'épargne peut être aussi dirigée vers les investissements nécessaires aux entreprises pour se transformer vers un modèle moins carboné.
11:25 Oui, et puis c'est même un cheval de bataille du gouvernement depuis de nombreuses années, justement,
11:28 d'utiliser l'épargne pour aller financer l'économie réelle et ensuite donner un peu le cadre de ce qu'on finance ou non avec son épargne.
11:34 C'est ça. Parce que l'épargne peut paraître un peu abstrait, quand on a de l'épargne, on l'investit, mais on l'investit où ?
11:38 Et finalement, on peut donner du sens à son épargne, on peut diriger son épargne vers aussi ses convictions.
11:43 Bien sûr.
11:44 Et donc l'idée de la loi Industrie verte pour la partie épargne, c'est de participer justement à cet effort généralisé de transformation de l'économie vers un modèle moins carboné.
11:53 Et c'est pour ça qu'on a vu des évolutions sur le PER, qu'on a vu la création d'un nouveau plan d'épargne.
11:57 On en parlera, le plan Épargne, Avenir Climat, juste avant.
12:00 Là, pour le coup, c'est quelque chose que tous les épargnants ne connaissent pas forcément.
12:05 C'est LTIF, l'or de la housse. On va continuer avec vous.
12:09 Alors, LTIF, pour ceux qui ne connaissent pas, on parle de Fonds européen d'investissement à long terme.
12:13 LTIF, Financement de l'économie réelle, ça a été créé en 2015.
12:16 Et pour autant, la loi Industrie verte apporte des changements.
12:19 Est-ce qu'on peut redonner un petit peu le cadre pour ceux qui nous écoutent ?
12:21 Effectivement, on parle d'investissement français, mais aussi parfois d'investissement européen sur le long terme.
12:26 Il y a plusieurs stratégies qui se mettent en place concrètement. Que comprendre ?
12:29 Il faut comprendre que l'LTIF, le Fonds de long terme, ce n'est pas une enveloppe fiscale.
12:33 C'est simplement un type de fonds juridique déterminé dans le Code monétaire et financier
12:38 qui permet, avec un certain ratio, d'investir dans l'économie réelle, dans les entreprises, dans l'immobilier en particulier.
12:46 L'objectif, c'est de diriger l'épargne dans des classes d'actifs qui sont généralement non cotées.
12:53 Au niveau européen, pour le coup ?
12:56 Le fonds est créé au niveau européen, mais on peut investir partout, dans tous les actifs européens, disons.
13:02 Et dans des classes d'actifs qui sont jusqu'ici plutôt réservées à des investisseurs institutionnels.
13:07 L'idée, c'est de rendre plus populaire, de démocratiser l'investissement dans des classes d'actifs
13:13 comme le capital investissement, mais aussi les PME cotées, les infrastructures et l'immobilier.
13:19 C'est un véhicule de l'investissement, ce n'est pas une enveloppe fiscale comme l'est le plan d'épargne Avenir Climat dont on parlera tout à l'heure.
13:26 Cette loi Industrie Verte, son objectif vis-à-vis de l'LTIF, c'est de le rendre applicable en France, quelque part, c'est ça ?
13:34 C'est de le rendre applicable en France, et puis aussi de prévoir qu'on puisse, via l'assurance vie, via le PER, via le plan d'épargne Avenir Climat dont on va parler,
13:46 investir dans ces LTIF, puisque jusqu'ici ces LTIF étaient balbutiants, donc ça n'était pas forcément prévu dans la réglementation.
13:55 Donc là, on rend les choses possibles.
13:57 Pour bien comprendre, je caricature peut-être un peu, est-ce que ça veut dire que demain, sur un PER ou sur une assurance vie,
14:01 on pourrait investir sur un LTIF au même titre qu'un fonds ?
14:04 Un ICICAV, un OPCVM.
14:06 Stéphanie Moget, alors peut-être première réaction sur ce sujet, avant d'aller sur le PER spécifiquement ou d'autres types de placements.
14:16 La démocratisation voulue par le gouvernement de ces LTIF, qui sont quand même assez peu connus, on peut le dire, au niveau des épargnants,
14:23 est-ce que c'est un changement majeur aujourd'hui ou au contraire c'est un produit de plus sur une palette,
14:30 mais il faudra qu'il soit connu pour que les épargnants le demandent ?
14:33 Alors un peu les deux. Je pense qu'on va dans la continuité d'une plus en plus grande attention du public aussi,
14:39 qui veut voir dans quoi son épargne va être investi.
14:43 Je pense que vous avez aujourd'hui effectivement une sensibilisation des clients, des épargnants sur ces sujets-là.
14:50 D'abord on va leur demander aujourd'hui quelles sont leurs appétences et leurs envies d'investir dans des sujets d'ESG,
14:56 gouvernementaux, sociétaux et de gouvernance.
14:59 Et donc aujourd'hui, effectivement, les inciter de plus en plus à souscrire dans leur contrat d'assurance-vie, dans les PER,
15:06 à une proportion qui sera évidemment adaptée en fonction du profil de chaque client,
15:11 va être quelque chose de très positif et amènera à soutenir les entreprises et la transition énergétique,
15:18 dont on a évidemment besoin parce que l'urgence climatique est là.
15:22 Quand on voit des initiatives françaises d'un côté, des initiatives européennes de l'autre,
15:27 et effectivement des volontés d'agir ensemble, mais aussi des initiatives qui sont pour l'instant concomitantes,
15:32 est-ce qu'on arrive quand même à expliquer à l'épargnant final ce dans quoi il doit investir
15:38 et ce qui correspond forcément à sa stratégie d'investissement ?
15:42 Ou est-ce que l'épargnant a besoin d'être assuré par un traitement médiatique par exemple,
15:45 et que du coup il préfère investir dans ce qu'il a lu dans tel ou tel journal ?
15:49 Certainement qu'il y a un grand travail de pédagogie parce que vous avez raison,
15:52 les labels sont nombreux, sans doute trop nombreux à ce jour.
15:54 Effectivement, il y a des cohabitations de labels européens, des labels dans chaque pays.
15:59 On n'a pas les mêmes labels en France, en Allemagne, en Belgique.
16:01 Donc voilà, c'est encore un sujet qui est assez neuf, mais qui est en train de s'harmoniser.
16:06 Effectivement, El Tif est une manière peut-être de démocratiser une stratégie d'investissement.
16:13 Évidemment qu'après, quand l'épargnant décide de faire tel ou tel choix d'investissement,
16:18 le conseiller, que ce soit son banquier, son gérant de patrimoine, son CGP,
16:27 évidemment c'est important de bien préciser quelles sont ses attentes, son horizon de placement.
16:33 Et c'est pour ça qu'on a ce changement sans doute dans le PER avec la gestion profilée à horizon.
16:39 L'idée étant de constituer l'épargne de sa retraite qui sera petit à petit,
16:44 effectivement investie au tout début le plus possible dans des classes d'actifs peut-être un peu plus risquées et dynamiques.
16:51 Et puis au fur et à mesure que l'échéance de la retraite se précise,
16:55 qui sera convertie dans des solutions plus liquides, plus de monétaires,
17:00 ou en tout cas d'actifs peut-être un peu moins risqués pour sécuriser l'épargne de toute une vie de travail au moment de la retraite.
17:07 Il est là le grand changement justement sur le PER lors de la hausse,
17:10 c'est de faire comprendre et déjà de rendre possible et de faire comprendre qu'on peut aller investir dans l'économie réelle
17:14 à un moment où on investit sur un PER pour préparer sa retraite,
17:19 mais que c'est de l'argent dont on n'aura pas besoin tout de suite, c'est de l'investissement de long terme.
17:23 Donc on peut se permettre peut-être d'aller investir, prendre un peu plus de risques pour aider les entreprises françaises ?
17:28 En fait aujourd'hui le PER au tout pour du départ n'est investi que dans l'économie réelle.
17:32 Oui bien sûr, bien sûr, bien sûr.
17:34 Il y a forcément une entreprise, il y a forcément l'Etat et l'Etat c'est aussi l'économie.
17:37 Mais là l'idée c'est vraiment d'inciter à ce que, comme d'ailleurs le font les grands fonds de pension internationaux
17:44 qui ont aussi un horizon de retraite, ils investissent une partie de leurs actifs dans des classes d'actifs non cotés,
17:49 en infrastructure, en private equity, parce que sur le très long terme on n'a pas besoin de liquidités immédiates
17:55 et donc on peut se permettre d'investir dans ces classes d'actifs pour capter la performance à long terme.
17:59 Il y a une liquidité qui est moindre mais dans le cadre de l'épargne de retraite ça se justifie.
18:03 Donc en effet c'est vraiment de reproduire au niveau du particulier ce que des grands institutionnels font
18:09 avec un horizon de placement comparable.
18:12 Parce qu'il n'y a pas suffisamment aujourd'hui de solutions de financement dans le non coté, sur le private equity.
18:18 Disons que ce n'est pas naturel, ce n'est pas que ça existe.
18:21 Du côté de l'épargne finale en tout cas.
18:23 Oui c'est déjà possible mais disons que ça ne se fait pas naturellement.
18:26 C'est vrai qu'après il y a une éducation financière à faire d'expliquer aux clients que c'est possible.
18:32 Expliquer en quoi ça peut être intéressant pour lui.
18:35 Le conseiller a son rôle à jouer bien sûr.
18:38 Et puis derrière à créer l'offre, à développer l'offre qui existe déjà mais c'est à lui donner plus d'ampleur je pense.
18:45 Ce qui était déjà mais peut-être qui était quand même réservé à une certaine strat d'investisseurs pour le private equity
18:51 par le biais du ticket minimum à investir.
18:54 Même si une grosse compagnie d'assurance ont effectivement mis à la disposition de leurs clients
18:58 la possibilité d'investir dans cette classe d'actifs mais qui, je dois le rappeler en tant que gérante sur les marchés financiers,
19:06 est quand même moins liquide que la classe des PME cotés qui eux peuvent être vendus du jour au lendemain
19:12 qui offrent donc à l'épargnant aussi une sécurité de pouvoir récupérer
19:17 et d'être sûr de la valorisation de la société détenue dans leur portefeuille.
19:21 Ce n'est pas toujours le cas.
19:23 La diversification c'est-à-dire que c'est une petite part du patrimoine qui 20 ans avant la retraite ou 30 ans avant la retraite
19:30 a vocation à revenir et puis petit à petit sera désensibilisée pour arriver à avoir un portefeuille plus sécurisé au moment de la retraite.
19:37 On le rappelle d'ailleurs sur le PER, on en a parlé dans l'émission Smart Patrimoine jusqu'à la fin 2023,
19:43 il n'est plus possible d'ouvrir de PER jeune et beaucoup de professionnels de l'investissement mettent ça sur le compte
19:50 notamment d'un nouveau plan d'épargne, le plan qui a été créé avec la loi Industrie Verte, le plan Épargne Avenir Climat.
19:57 Peut-être qu'on peut le définir avec vous dans un premier temps lors de la housse et voir comment l'utiliser ensuite avec vous Stéphanie Mauger.
20:02 Le plan d'épargne Avenir Climat c'est un nouveau véhicule d'épargne qui est une alternative au livret A pour les enfants.
20:10 C'est-à-dire que quelques fois des parents ouvrent au moment de la naissance de l'enfant ou voir avec l'aide des grands-parents
20:16 un livret A pour l'enfant pour qu'il ait, au moment de quand il commence à avoir des études qui coûtent un peu cher,
20:23 participer à ses études, à son logement ou à l'achat d'un véhicule à un moment de sa majorité.
20:29 Or quand on a 20 ans devant soi ou 18 ans devant soi, puisqu'on pourra faire des versements jusqu'à 18 ou 21 ans, on a une longue période.
20:38 Et donc c'est le moment justement d'investir sur des classes d'actifs peut-être plus risquées sur le court terme mais plus rentables sur le long terme.
20:44 Et donc d'investir dans les vraies entreprises. Et l'idée du plan d'épargne Avenir Climat c'est d'investir en plus dans des entreprises qui vont se transformer.
20:51 Alors dans des fonds, en fait des fonds qui vont investir eux-mêmes dans des entreprises qui se transforment.
20:56 Et ça c'est l'idée du gouvernement avec une fiscalité qui est celle du livret A, ça va être le plafond du livret A et la fiscalité du livret A,
21:03 donc très intéressante à la sortie, pas de fiscalité du tout, ni prélèvements sociaux, ni impôts sur le revenu, sur les plus-values.
21:09 Donc c'est le même fonctionnement qu'un livret A mais on n'investit pas dans les bailleurs sociaux, on investit dans...
21:14 J'allais dire l'économie réelle mais vous allez me reprendre.
21:16 Dans les entreprises en fait, dans les entreprises qui se transforment.
21:19 Et donc on va retrouver le label ISR, le label Greenfin, qui sont deux labels qui sont qualifiés pour investir justement dans ces types d'entreprises
21:28 qui investissent eux-mêmes dans leur transition.
21:32 Le label Greenfin c'est un label qui labellise des fonds qui sont investis déjà dans des entreprises qui sont déjà vertes.
21:40 Mais c'est moins de 5% de notre économie aujourd'hui ce qui est déjà vert.
21:44 Et le label ISR, lui, il va investir dans des entreprises qui se transforment, qui sont en transformation, qui ont des plans de transition,
21:50 qui montrent la crédibilité de leur démarche de transition.
21:54 Stéphanie Mogey, comment est-ce qu'on peut utiliser un produit comme celui-là à l'heure où tous les épargnants, ou en tout cas beaucoup d'épargnants,
21:59 demandent peut-être d'ajouter une touche ou de valeur sociale ou de valeur environnementale ou de gouvernance également dans les investissements ?
22:10 Ce qui est sûr c'est que les jeunes sont très demandeurs de plus de vert, de plus de gouvernance et de respect des règles sociales.
22:18 Donc aujourd'hui il y a toute une typologie d'actifs qui sont éligibles.
22:24 Aujourd'hui le décret d'application n'est pas encore paru donc on ne sait pas encore exactement la liste des sociétés ou des fonds qui vont vous évoquer,
22:31 deux labels qui existent déjà et qui permettent à des gérants de faire une sélection de ces valeurs qui attaquent déjà beaucoup de critères.
22:37 Donc on va très bientôt savoir quels seront...
22:41 Ce qu'on pourra faire concrètement.
22:43 Ce qu'on pourra exactement mettre dans ce nouveau plan d'épargne.
22:47 Aujourd'hui ce qui est sûr c'est que ça permettra de mettre en portefeuille des sociétés qui seront, on l'espère, les gagnantes de la transition énergétique
22:56 qui permettront de résoudre en tout cas une partie de notre problème d'émissions de carbone.
23:01 L'objectif de cette loi, vous l'évoquiez, il y a deux objectifs, c'est à la fois environnemental et économique,
23:07 c'est de réduire nos émissions de carbone et d'inciter vraiment le financement des sociétés vers leur transition,
23:15 que ce soit de leur mode de production, de leur outil industriel ou en tout cas de la manière de faire le business.
23:22 Toujours en insistant sur le temps long, c'est-à-dire que que ce soit les évolutions sur le PER ou la création de ce plan d'épargne à l'avenir climat,
23:28 c'est de se dire que c'est de l'investissement de long terme et donc on peut se permettre d'aller financer des entreprises en transition.
23:34 Tout à fait, avec effectivement l'objectif, peut-être mon seul mot du lot, ce sera dommage à 30 ans de devoir fermer ce plan,
23:42 parce que peut-être qu'on aura en portefeuille le Microsoft ou l'Air Liquide, de la transition énergétique,
23:49 parce qu'on a dans la cote française déjà de beaux acteurs qui sont effectivement sur ces sujets-là.
23:54 On n'a pas assez tout à fait de PME cotés sur ces sujets-là, mais on a notamment des sociétés comme OK Win, comme Entec,
24:02 comme des acteurs peut-être plus connus, NeoN dans le photovoltaïque, ou des très grands, mais qui eux sont trop grands pour répondre à ces critères.
24:11 L'idée c'est vraiment d'élargir l'écosystème et de pouvoir offrir plus de supports et de financements pour les sociétés de demain.
24:20 Merci beaucoup mesdames d'avoir répondu à nos questions sur le plateau Smart Patrimoine et on se retrouve nous tout de suite dans l'œil du CGP.
24:26 Et nous finissons cette émission avec l'œil du CGP.
24:34 Nous avons évoqué ensemble les différentes manières de faire de l'allocation meublée. Si l'investissement via une SCI est le plus connu,
24:41 il est également possible d'investir via une SARL. Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Yasmina Brasseur.
24:47 Bonjour Yasmina Brasseur.
24:48 Bonjour Nicolas.
24:49 Vous êtes ingénieure patrimoniale au sein de Brede Banque Privée.
24:53 Alors effectivement, lorsque l'on veut faire de l'allocation meublée, la manière la plus courante de faire, c'est de monter une SCI.
25:03 Mais ce n'est pas la seule manière. Il existe aussi une SARL qui existe pour tout type d'activité et ça peut aussi servir à faire de l'allocation meublée.
25:10 Exactement. Alors c'est vrai qu'on a tendance à se dire, j'ai un patrimoine immobilier où je commence à le constituer, je vais faire une SCI.
25:16 C'est vraiment l'outil le plus classique. Sauf que dans une SCI, lorsque vous faites de l'allocation meublée, vous êtes automatiquement sous l'impôt sur les sociétés,
25:24 ce qui n'est pas forcément intéressant. Là où la SARL de famille est intéressante, c'est au niveau de sa fiscalité.
25:30 Donc la SARL de famille sera à l'impôt sur le revenu pour les recettes générées par l'allocation meublée.
25:36 Autre intérêt par rapport à une SCI, dans une SARL de famille, la responsabilité est limitée aux apports. Alors que dans une SCI, la responsabilité des associés est indéfinie.
25:46 Déjà, on a un avantage assez important dans une SARL de famille. Alors la SARL de famille, qu'est-ce que c'est ?
25:52 Comme c'est précisé, c'est une société commerciale, donc la SARL, constituée par des membres d'une même famille.
26:00 Parents, enfants, vous avez également les frères et sœurs, mais vous pouvez aussi avoir les conjoints, donc mariage ou paxe.
26:07 Le concubinage n'est pas possible dans une SARL de famille. De même, dans une SARL de famille, c'est uniquement des personnes physiques. Vous ne pouvez pas mettre une holding personnelle.
26:15 Donc ce n'est pas une SARL qu'on monte en famille, c'est vraiment un type d'entreprise qui s'appelle la SARL de famille.
26:20 Exactement, c'est une forme sociale spécifique dans laquelle vous pouvez faire de l'allocation meublée avec l'impôt sur le revenu sur les recettes.
26:27 C'est ça qui est assez intéressant. Lorsque vous percevez vos loyers d'allocation meublée, chaque associé est imposé à hauteur de sa cote-part.
26:35 D'accord, donc au pro-rata finalement de son actionnariat.
26:38 Exactement, à l'impôt sur le revenu. C'est ça qui est intéressant. Et nous, on a l'impôt sur le CCT dans le cas d'une SCI qui fait de l'allocation meublée.
26:46 Et là où c'est également intéressant, c'est que vous allez pouvoir amortir le bien, tout déduire au niveau des recettes.
26:53 Donc souvent, votre résultat sera quasi nul dans les frais d'acquisition, les intérêts d'emprunt et les amortissements.
27:00 Vous avez du coup une assiette fiscale assez réduite.
27:04 Là où vous avez un autre intérêt avec la SARL de famille, c'est à la sortie.
27:08 À la revente du bien.
27:09 Exactement. Comme à l'IR, les personnes physiques, à savoir les associés, bénéficient du régime des plus-values des particuliers.
27:20 D'accord.
27:21 Donc à l'exonération au bout de 30 ans, c'est les 19% plus les 17 de. Et non les plus-values imposées sur les sociétés.
27:29 Donc c'est vraiment un outil assez intéressant au niveau de la fiscalité, tant sur les revenus que sur les plus-values.
27:35 Bien sûr.
27:36 On a vu que cet outil est tellement intéressant que notre cher gouvernement l'a un peu regardé de près.
27:41 Donc il y a eu une volonté, mais ça n'est pas passé, lors de la loi de finances pour 2024,
27:46 de faire en sorte que les amortissements soient également réintégrés dans le calcul de la plus-value.
27:51 D'accord. Ce qui viendrait changer quand même 2-3 choses au niveau fiscalité.
27:55 On perd quand même l'intérêt. Ça n'a pas été fait.
27:57 On pense que les JO sont pour quelque chose, parce qu'on sait très bien que ce qui se passe en ce moment,
28:01 c'est que beaucoup de gens mettent leur appartement, leur maison en location meublée pour pouvoir bénéficier de recettes assez intéressantes lors de cette période des JO.
28:08 Comment expliquer que la SAI soit le réflexe numéro un et que la SARL de famille soit moins connue ?
28:14 Tout simplement, c'est des habitudes.
28:17 Vous savez, on entend souvent, si tu n'as pas ta holding, si tu n'as pas ta SAI, si tu n'as pas ta Rolex, tu es nul.
28:23 Pas du tout. C'est juste que la SARL de famille est méconnue, parce qu'il n'y a pas assez de publications, pas assez de témoignages.
28:31 Mais c'est vraiment un outil très intéressant.
28:33 Et si on pousse le curseur vers la transmission, c'est aussi un outil de transmission.
28:37 Vous pouvez démembrer les parts sociales au même titre qu'une SAI.
28:40 On a les mêmes avantages.
28:42 Vous pouvez organiser les pouvoirs du gérant, insérer des enfants mineurs.
28:46 Les parents gèrent la SARL de famille comme gèrent des biens détenus par les personnes mineures ou les majeurs incapables.
28:54 Vous pouvez aussi avoir des majeurs incapables.
28:56 C'est aussi un outil de transmission très intéressant.
28:59 Vous avez l'aspect fiscal des revenus plus valides, plus l'outil de transmission,
29:02 qui fait que la SARL de famille peut être beaucoup plus puissante sur l'allocation meublée que la SAI.
29:07 Après, il y a des petits points d'attention à avoir en tête.
29:10 Très rapidement.
29:11 Attention, la SARL de famille, c'est exclusivement une activité commerciale.
29:14 Donc l'allocation meublée, par exemple.
29:16 Si vous louez des parkings, c'est une activité civile.
29:19 Donc on ne peut pas le faire.
29:21 Autre point d'attention, lorsque la SARL de famille a été constituée par un couple marié et qui a divorce,
29:26 si dans les six mois du prononcé du divorce, il n'y a pas de régularisation,
29:29 c'est-à-dire vente des parts sociales à un autre membre de la famille, le régime tombe.
29:33 C'est quand même très encadré.
29:35 C'est ce qu'il faut retenir.
29:36 Merci beaucoup Yasmine Abrasar.
29:38 Je rappelle que vous êtes ingénieure patrimoniale au sein de Bred, banque privée.
29:40 Quant à nous, on se retrouve très vite sur Bismarck.
29:42 [Musique]