A la une de cette édition : Emmanuel Macron poursuit ses visites auprès des Français comme un criminel revenant sur les lieux des crimes… Et pendant ce temps, le Conseil constitutionnel rejette le référendum d'initiative partagée.
Une page santé ensuite avec la réintégration des soignants débattue à l’Assemblée nationale.
Et enfin, une page écologique avec la question de l’eau.
Une page santé ensuite avec la réintégration des soignants débattue à l’Assemblée nationale.
Et enfin, une page écologique avec la question de l’eau.
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00:19 Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:22 Emmanuel Macron poursuit ses visites auprès des Français comme un criminel,
00:25 revenant sur les lieux du crime.
00:28 Et pendant ce temps, le Conseil constitutionnel rejette le référendum d'initiative partagée.
00:33 Une page santé ensuite avec la réintégration des soignants,
00:36 débattue à l'Assemblée nationale.
00:37 Et enfin, un peu d'écologie avec l'eau comme enjeu de société et outil de menace.
00:43 [Générique]
00:47 Et pour débuter ce journal, le président Macron est en tournée en France.
00:50 Il entend se rabibocher avec l'opinion alors que le Conseil constitutionnel
00:54 vient de rejeter l'idée d'un référendum d'initiative partagée.
00:58 L'assassin revient toujours sur les lieux du crime,
01:01 le président Macron étant tourné en France pour conjurer la mauvaise passe
01:05 qu'il traverse après la bataille des retraites.
01:07 Depuis un lycée technologique et professionnel de Charente-Maritime à Sainte,
01:11 il a officialisé jeudi la rémunération de 50 à 100 euros
01:15 pour les stagiaires en lycée professionnel,
01:17 de l'argent magique et un toupet décapant
01:19 pour celui qui n'a pas vraiment été le président de la jeunesse.
01:22 En effet, il est le président qui a enfermé les jeunes,
01:25 majoritairement en bonne santé, pendant le confinement,
01:28 occasionnant de graves troubles psychologiques pour toute une génération,
01:31 mais aussi le président qui a vu s'allonger les fils d'étudiants
01:35 cherchant de l'aide alimentaire.
01:36 À Vendôme, la semaine dernière, il était aussi venu contempler
01:40 l'état du chaos médical après six ans de règne,
01:42 avec à la clé un beau lapsus.
01:44 On est dans une période où on refonde,
01:46 on est en train de réinventer un modèle.
01:49 C'est plus dur de le réinventer quand tout n'a pas été détruit.
01:52 Après avoir contribué au démantèlement de l'hôpital,
01:55 participant de décennies de suppression de lits,
01:57 le président vient donc au chevet de l'hôpital.
02:00 C'est un peu Émile Louis qui viendrait susurrer
02:02 des mots doux à l'oreille des cadavres de ses victimes.
02:05 Sur le nucléaire, même schéma, le président a participé
02:08 d'un gouvernement réduisant nos capacités énergétiques
02:11 et a même nommé l'une des responsables de ce fiasco
02:13 comme Premier ministre en la personne d'Elisabeth Borne,
02:16 pour finalement en faire des tonnes sur le retour en force du nucléaire.
02:20 Loin d'eux, en même temps, ces postures présidentielles
02:22 sont des revirements opérés au gré des nécessités du moment
02:25 et surtout de celles de l'opinion.
02:26 Pour tenir à tel rythme de revirement,
02:28 une arme redoutable, le cynisme.
02:30 Et de ce côté-là, le président a de quoi donner le change.
02:33 Volontier donneur de leçons pour les Français,
02:35 il l'est aussi à l'étranger,
02:37 comme il a pu le montrer notamment au Burkina Faso en 2017.
02:40 Mais vous m'avez parlé comme si j'étais le président du Burkina Faso.
02:43 Mais moi je ne veux pas m'occuper de l'électricité
02:45 dans les universités au Burkina Faso.
02:47 Plus récemment, le président s'est illustré
02:49 en encourageant des sédicieux en Iran.
02:51 D'abord j'ai dit notre admiration, notre respect et notre soutien.
02:58 Parce que le combat qu'elle mène est un combat qui pour nous,
03:02 je pense, prend un sens tout particulier.
03:03 C'est celui des valeurs qui sont notre devise.
03:06 Mieux encore que la leçon de morale républicaine,
03:09 le président a cru malin de dénoncer les violences étatiques dans l'État perse
03:12 et de se voir rendre la pareille par ses homologues de Téhéran
03:15 qui dénonceront les violences policières en France
03:17 à la faveur des bavures qui ont pu être constatées
03:20 lors des manifestations contre la réforme des retraites.
03:22 Changeant d'honneur de leçon, le président ose tout et surtout manœuvre bien.
03:26 Sa cote de popularité est en effet étonnamment haute
03:30 compte tenu des six années passées.
03:32 Le génie macronien aura consisté à fragmenter le paysage politique
03:36 avec schématiquement une grande division en deux camps,
03:39 avec ou contre lui.
03:41 Et dans cette seconde catégorie,
03:42 une multitude de déclinaisons est dictée par la majorité
03:45 et ses haut-parleurs médiatiques, respectables, extrémistes, intouchables.
03:49 De quoi gagner à tous les coups, avec un risque néanmoins
03:52 que la coupe soit pleine, comme avec les gilets jaunes
03:55 ou plus récemment lors des manifestations dites du mouvement social,
03:58 mais qui semblent puiser leur colère bien plus loin
04:01 dans la vexation d'une large partie de la population.
04:04 Côté institutionnel, le nouveau rejet mercredi
04:07 du référendum d'initiative partagé par le Conseil constitutionnel
04:11 montre l'importance du président dans notre Ve République
04:14 et la puissance du fait majoritaire.
04:16 Un fait que l'on ne peut qu'admettre,
04:18 mais il eût mieux fallu ne pas faire croire aux Français
04:20 en l'existence d'une capacité référendaire populaire
04:23 et s'en tenir à la représentativité.
04:26 Le terrain de jeu dans lequel opère Emmanuel Macron
04:29 est très bien quadrillé.
04:31 Il dispose d'un Conseil constitutionnel qui lui est acquis,
04:33 une majorité certes relative,
04:35 mais aussi une majorité médiatique qui ne l'a pas lâché,
04:38 comme elle l'avait fait avec son prédécesseur François Hollande.
04:41 Stratégiquement brillant,
04:42 le président dispose du surcroît d'un manque de gêne déroutant
04:45 et persiste dans ses formules provocantes
04:48 et une vision politique de vente à la découpe du pays.
04:51 Le président du monde d'après aura surtout été
04:54 le premier BlackRock à la tête du pays.
04:56 Une première victoire pour les suspendus.
05:02 Après 600 jours sans travail ni salaire,
05:05 les personnels soignants exclus pour avoir refusé
05:07 de se soumettre aux injections contre le Covid-19
05:10 voient enfin la lumière au bout du tunnel.
05:13 Ce jeudi, une proposition de loi pour abroger l'obligation vaccinale
05:16 pour les métiers de la santé a été votée.
05:19 Aux plus grandes dames du gouvernement,
05:20 nous étions à l'Assemblée nationale pour recueillir les témoignages
05:23 d'une journée aussi imprévisible qu'heureuse.
05:26 La tension était palpable.
05:29 Dès 9h du matin, ils étaient plusieurs centaines
05:31 à se relayer aux abords de l'Assemblée nationale ce jeudi.
05:35 Soignants, médecins, citoyens ulcérés par le traitement
05:38 infligé par le gouvernement aux suspendus depuis près de 20 mois,
05:42 tous s'étaient réunis devant le Palais Bourbon
05:44 à l'occasion du vote de la proposition de loi
05:47 pour leur réintégration.
05:49 Parce que tout d'abord, je soutiens les suspendus depuis le début.
05:52 Je suis de tout cœur avec eux.
05:54 Ce qu'ils ont vécu est inédit.
05:55 Il fallait une grande force pour résister à ça.
05:59 Évidemment, je fais partie de ces gens qui ont beaucoup de peine
06:01 pour les gens qui ont été impactés jusqu'à la disparition de ces gens-là.
06:07 J'ai beaucoup de peine pour eux.
06:09 Et ce jour-là est vraiment une surprise.
06:12 On ne s'attendait pas à ça.
06:13 Moi, je suis...
06:15 Évidemment, le combat n'est pas terminé.
06:16 C'est une bataille qui a été gagnée.
06:19 Je suis émue par les témoignages que j'ai entendus.
06:22 Bon, je connais la plupart des gens qui sont ici.
06:26 Tout d'abord, quand même, j'aimerais me présenter.
06:27 Je m'appelle Karina.
06:29 J'ai partie, entre autres, du mouvement des Patriotes.
06:32 Parce qu'aujourd'hui, c'est le triste anniversaire du décès de Morissette.
06:35 Nous sommes le 4 mai.
06:36 Et c'était important pour moi d'être là aujourd'hui
06:39 pour soutenir les soignants suspendus, les suspendus en général,
06:43 alors qu'à l'Assemblée nationale, derrière nous,
06:46 doit se voter, j'espère, une loi importante pour eux.
06:50 Parmi les soignants qui avaient fait le déplacement ce jeudi,
06:53 beaucoup ignoraient le déroulement des débats et des votes dans l'hémicycle.
06:56 On est rentrés dans l'hémicycle.
06:59 Franchement, honnêtement, moi, je ne pensais pas que ça passerait.
07:03 C'est la première fois que j'assiste à un débat dans l'hémicycle.
07:05 J'ai déjà vu sur LCP comment ça se passe.
07:08 Mais enfin, on ne voit que des extraits.
07:09 Là, ce qu'on voit, c'est la façon dont ça se passe réellement.
07:14 Moi, j'assume ça. Je m'excuse.
07:16 Mais il y a quelque part un simulacre de démocratie.
07:18 Pourquoi ? Parce que quand on commençait les débats sur cette loi,
07:22 l'hémicycle était occupé à tout casser à 10%.
07:25 Sans doute moins de 10%.
07:27 Étaient là les députés de la gauche, les députés de l'extrême droite.
07:31 Et puis le centre était totalement vide.
07:33 Il y avait 5, 10 députés.
07:35 Et puis petit à petit, quand on est arrivé vers le moment des votes,
07:39 c'est là qu'ils sont rentrés.
07:40 Et là, brusquement, l'hémicycle s'est rempli.
07:42 Pourquoi je dis que c'est un simulacre de démocratie ?
07:44 C'est-à-dire que si l'Assemblée est censée être le lieu des débats
07:50 et des votes et de représentativité du peuple,
07:54 ce n'est pas le cas.
07:55 Tous les débats qu'ils ont eu, tous ces députés,
07:59 Renaissance, Modem et tout ça, qui ont voté,
08:01 ils n'ont absolument pas suivi le débat.
08:03 Ils sont arrivés avec comme instruction de voter non,
08:06 quel que soit l'enjeu.
08:08 De quoi comprendre que le gouvernement voulait tout mettre en œuvre
08:11 pour éviter la réintégration des soignants via ce texte.
08:14 Ainsi, Horizons et Renaissance s'étaient mis en ordre de bataille
08:18 pour mettre le texte en déroute.
08:20 Une volonté qui n'aura pas suffi cette fois-ci,
08:23 à la plus grande surprise de beaucoup.
08:25 Aujourd'hui, c'est une victoire.
08:27 C'est quand même le premier pas, mais on ne lâchera rien,
08:30 comme on n'a rien lâché.
08:32 Mais au nom de tout le monde, c'est une réparation.
08:35 Ce n'est pas une réparation, mais c'est qu'on a gagné contre eux.
08:39 On continuera, mais on ne s'arrêtera pas là,
08:41 parce qu'il faut des réparations par rapport à tous les dommages causés
08:46 et à la perte des salaires et puis tous les traumatismes profonds
08:51 qui ont découlé de tout ceci.
08:53 Avec 157 voix favorables et 137 voix contre,
08:56 la proposition de loi permettant la réintégration des suspendus
09:00 a donc été adoptée.
09:01 Une double victoire.
09:03 En effet, le gouvernement espérait suspendre son décret
09:06 et non abroger purement et simplement la loi du 5 août 2021.
09:09 Monsieur Braun, ministre de la Santé, n'a pas cessé de dire
09:12 qu'il y aura une autre épidémie et qu'il faudra encore des vaccins obligatoires.
09:18 Sauf que ça a été très bien soulevé par les députés présents
09:23 qui ont défendu cette loi de l'abrogation,
09:26 en tout cas la loi du 5 août 2021,
09:29 en disant que dans ce cas-là, ils étaient là pour revoter s'il y avait besoin
09:33 et de ne pas garder cette épée d'Amoclès sur la tête.
09:38 Parce que véritablement, être réintégré sous un décret,
09:42 pour nous, ce n'était juste pas possible.
09:44 Pour tous ces soignants suspendus, ce n'est pas possible.
09:46 Parce qu'en fin de compte, du jour au lendemain,
09:48 on peut te remettre dans la même situation de précarité.
09:51 Chose qui amène aussi ces soignants à ne plus avoir confiance
09:54 de retourner dans les services.
09:56 L'abrogation du texte ce jeudi matin aura donc permis d'éviter
09:59 ces tombes au-dessus des têtes des suspendus.
10:02 Toutefois, le combat de tous ces gens qui ont subi
10:05 une maltraitance institutionnelle inédite est loin d'être arrivé à son terme.
10:09 Pour moi, c'est une grande victoire,
10:11 en ce sens que c'est la première fois qu'on arrive à réfléchir
10:14 aux politiques du gouvernement de manière un peu significative.
10:19 Le débat, le combat est loin d'être fini.
10:22 Pourquoi ? Parce que le danger que je crains,
10:25 c'est qu'à partir du moment où l'abrogation va être actée,
10:31 dans l'esprit des gens qui déjà, pour la plupart,
10:33 ne sont même pas au courant qu'il y a encore des suspendus,
10:36 pour eux, le problème est fini, c'est terminé.
10:39 Or, pour tous ces suspendus qui ont eu 20 mois d'arrêt,
10:43 sans salaire, sans rien du tout, qui ont absolument tout perdu,
10:46 ce n'est pas en réintégrant du jour au lendemain que ça repart comme avant.
10:49 Il y en a qui ont absolument tout perdu,
10:51 il y en a qui ont perdu leur maison, il y en a qui ont tout vendu.
10:53 Moi, j'en connais qui ont vendu leur meuble
10:55 pour pouvoir vivre au jour le jour.
10:57 La cause des suspendus n'a donc pas fini d'être défendue.
11:00 Après leur réintégration,
11:02 le gouvernement devra se mettre à l'heure des réparations.
11:05 L'eau comme enjeu de société alors que les questions écologiques
11:13 vont et viennent dans l'actualité au gré des besoins des rédactions,
11:16 la question de l'eau est au cœur du dispositif de peur.
11:20 Élément d'explication.
11:21 La guerre de l'eau a-t-elle commencé ?
11:23 Depuis la conférence exceptionnelle des Nations Unies en mars dernier
11:27 sur les projets 2030 au sujet de l'eau,
11:30 les choses s'accélèrent et Emmanuel Macron
11:32 a annoncé un plan pour l'eau en France fin mars.
11:35 En projet, diverses restrictions
11:38 et une augmentation significative du prix de l'eau.
11:40 Sur ce rythme, il se pourrait bien qu'un pays comme la France
11:43 soit en alerte énergie d'octobre à mars
11:45 et en alerte eau de mars à octobre.
11:48 Bref, un état d'alerte et de guerre permanente.
11:51 Mais la guerre contre qui ? Demanderont certains.
11:53 Tandis que les Français devraient connaître prochainement
11:55 des augmentations tarifaires inédites sur l'eau,
11:58 le journal Marianne révélait que le gouvernement français
12:01 travaillait en grand secret à vendre des quantités d'eau française
12:04 extrêmement importantes au pays du Golfe
12:07 au même moment où il entend la restreindre pour les Français.
12:10 Le choix de l'année 2030 pour les plans eau
12:12 n'est au demeurant pas sans rappeler d'autres projets
12:15 mis en avant par des organismes mondiaux
12:17 comme le Forum économique mondial
12:19 et dont il arrive à quelques esprits récalcitrants
12:21 de penser que tout ceci ne soit pas mis en œuvre
12:24 exclusivement dans une perspective philanthropique et bienveillante.
12:28 L'annonce du plan eau de Macron
12:30 vient après l'annonce de beaucoup d'autres pays,
12:32 l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne.
12:35 En fait, le réchauffement climatique
12:37 imposerait un plan sur l'eau pour tous les pays.
12:41 Et on remarque que l'ONU a fait une conférence historique
12:43 en mars 2023 sur l'eau
12:47 avec un programme d'action en fait
12:49 et des engagements qui ont été pris par tous les pays.
12:52 Donc c'est bien au niveau mondial par l'ONU
12:55 puisque l'ONU c'est une forme d'institution mondiale
12:59 que ces plans et cette vision sont dessinés.
13:02 Et c'est une vision évidemment mondialiste sur l'eau
13:05 ce qui est absolument ridicule puisque la Norvège,
13:09 la Suède, la Finlande ne manqueront jamais d'eau.
13:11 L'Espagne, le Maroc, l'Algérie manqueront toujours d'eau,
13:15 de façon relative bien sûr.
13:17 Alors qu'Emmanuel Macron nous promet de nouvelles restrictions,
13:20 cette fois-ci sur l'eau,
13:23 après des restrictions cet hiver sur l'électricité,
13:26 des restrictions de sortie de bars, de restaurants,
13:29 de même sortir de chez soi avec les confinements
13:31 pendant deux ans de Covid,
13:33 il faut se poser la question,
13:34 est-ce que la situation de l'eau en France est critique
13:37 et nécessite cette angoisse ?
13:40 Quand on regarde le rapport du BRGM
13:42 qui établit tous les mois le niveau des nappes phréatiques,
13:45 on voit qu'il y a de grandes disparités.
13:48 La côte ouest de la France,
13:50 une bande ouest a des nappes phréatiques au niveau normal,
13:55 une bande centrale a grosso modo des nappes phréatiques
13:58 à des niveaux modérément bas,
14:00 et une bande est et sud-est a des niveaux bas à très bas.
14:05 Mais la situation est loin d'être catastrophique
14:09 et elle change très vite.
14:11 Février a été sec,
14:12 il y a eu beaucoup de pluie en mars,
14:14 beaucoup plus que la normale,
14:15 et des pluies normales en avril.
14:18 On a une grosse exagération du problème de la sécheresse
14:21 par le gouvernement Macron,
14:22 c'est la nouvelle façon de faire de la politique,
14:25 faire peur, stresser la population,
14:27 comme on l'a fait pendant le Covid.
14:28 Le problème c'est que personne ne pense
14:31 que Macron s'occupe du bien commun,
14:33 donc quand il dit qu'il va s'en occuper,
14:35 tout le monde est méfiant.
14:36 La consommation d'eau en France
14:37 est à peu près 42% pour l'agriculture,
14:40 42% pour les ménages et les collectivités locales,
14:43 et 15% pour l'industrie et les centrales électriques.
14:47 S'il y a un gros point noir,
14:48 c'est le fait que 25% de l'eau consommée en France
14:52 l'est pour l'irrigation du maïs.
14:55 Et en plus ces 25% de l'eau consommée,
14:57 au moment où on en manque le plus,
14:59 c'est-à-dire en plein été.
15:01 Vous avez tous vu des lances à eau
15:03 en pleine journée alors qu'il fait 35°C,
15:05 qui sont là pour irriguer du maïs
15:08 et qui jettent de l'eau en l'air.
15:10 Donc effectivement, ce maïs en plus
15:12 ne sert pas à l'alimentation humaine directement,
15:14 mais à l'alimentation des animaux
15:16 dans les élevages industriels
15:18 pour la consommation de viande des Français.
15:22 Il y a une grosse zone d'amélioration là-dessus
15:24 et la gestion de l'eau sur ce sujet
15:26 n'est pas très intelligente.
15:28 Concernant l'agriculture en général,
15:31 effectivement l'agriculture intensive
15:33 qui fait qu'au nom du libre-échange,
15:35 on doit avoir des champs de plus en plus grands,
15:37 donc on arrache des haies,
15:39 on compacte la terre par des passages
15:41 de plus en plus fréquents d'outils agricoles,
15:44 les sols sont de plus en plus compacts
15:46 et de moins en moins poreux.
15:48 Ça pose des problèmes évidemment
15:49 pour que l'eau pénètre et alimente les nappes d'eau
15:52 et ça pose aussi des problèmes
15:54 puisque finalement on se retrouve avec
15:57 de temps en temps des manques d'eau et des inondations.
15:59 On peut faire mieux en ce domaine.
16:02 Crise dite sanitaire,
16:03 dite énergétique,
16:05 dite écologique,
16:07 financière,
16:08 restrictions en tous genres,
16:09 liquidation programmée de l'argent liquide,
16:12 évolution exponentielle des technologies
16:14 permettant des surveillances de plus en plus sophistiquées,
16:17 tous les éléments sont réunis
16:19 pour que la décennie 2020
16:20 constitue un tournant majeur dans la vie quotidienne
16:23 de milliards d'êtres humains,
16:24 confrontés aux enjeux des décisions prises
16:27 au nom de ce que certains mêlent derrière le vocable
16:30 "The Great Reset".
16:31 S'il est vrai que certaines des problématiques
16:33 qui servent de prétexte à ces politiques
16:35 ont des fondements réels,
16:37 l'heure est peut-être venue de s'interroger
16:39 sur les véritables causes
16:40 et les véritables responsables des dérèglements
16:43 et problèmes auxquels nous sommes confrontés.
16:45 Les défenseurs des libertés individuelles
16:47 auront fort à faire
16:48 et font désormais face à des défis
16:51 inédits et extraordinaires.
16:54 [Générique]
16:56 Et passons à présent à l'actualité en bref.
16:58 [Générique]
17:01 Du nouveau dans l'affaire Leslie et Kevin.
17:04 Mercredi, le père de Kevin,
17:05 retrouvé mort avec sa compagne
17:07 début mars, a été placé en garde à vue.
17:09 Il est soupçonné d'avoir cherché à recruter
17:12 des détenus pour venger le meurtre de son fils.
17:14 Il aurait promis 100 000 euros
17:16 à ceux qui parviendraient à s'en prendre aux suspects.
17:18 À Paris, il n'y a pas que Notre-Dame
17:21 qu'il faut sauver, mais aussi son square.
17:23 En effet, la ville de Paris prévoit
17:25 de réaménager les abords de la cathédrale,
17:27 soit un espace qui s'étendue parvis
17:29 de l'édifice religieux à la pointe est
17:31 de l'île de la cité.
17:32 Une concertation a permis au Badaud
17:35 de s'exprimer et 80% d'entre eux
17:37 ont demandé que soient conservés et restaurés
17:40 à l'identique les abords de l'église
17:41 et notamment le square Jean XXIII,
17:43 ancien jardin de l'évêché.
17:45 En dépit de cet avis, la ville a organisé
17:48 un concours pour modifier ces espaces
17:50 et le gagnant, un Belge, l'a emporté
17:52 avec ses plans supprimant notamment
17:54 les jardins et le mobilier historique
17:56 remplacés par des étrons contemporains.
17:59 Ces jardins sont a priori protégés
18:01 car font partie d'un site inscrit
18:03 au patrimoine mondial de l'UNESCO.
18:05 Une pétition demandant de sauver le square
18:07 a été mise en ligne et a déjà atteint
18:09 plus de 40 000 signatures.
18:11 Ils arrivent, le fast fashion
18:15 de l'enseigne chinoise Shain
18:17 écrase la concurrence avec 30 milliards
18:19 de chiffre d'affaires en 2022
18:20 et des projets commerciaux
18:21 particulièrement agressifs.
18:23 La société basée à Nanquines,
18:25 dans le Jiangsu, finit d'anéantir
18:27 le moyen de gamme tricolore déjà
18:29 bien mal en point, à l'image
18:30 des récentes fermetures de Camailleux,
18:32 Pimkie et Burton.
18:34 Du 5 au 8 mai, Shain organise une vente
18:36 dans une boutique éphémère parisienne,
18:38 de quoi convertir au low cost
18:39 la jeune génération ici visée.
18:41 La marque chinoise, elle, poursuit
18:43 son ascension et devrait continuer
18:45 de s'installer un peu plus sur notre marché.
18:48 Les empaillisseurs peuvent prendre
18:49 plusieurs formes différentes
18:51 et ce n'est que le début, M. Vincent.
18:53 Dixième hausse des taux
18:59 en un peu plus d'un an,
19:00 la Banque centrale états-unienne
19:01 craint une déroute bancaire
19:03 et manœuvre donc pour l'éviter.
19:05 Pour la première fois depuis 16 ans,
19:06 les taux sont passés au-dessus de 5%
19:09 mercredi à 5,25.
19:12 Le comité politique monétaire de la Fed
19:13 envisage cependant une pause,
19:15 alors qu'en moins de 13 mois,
19:16 les taux sont passés de 0 à 5%.
19:19 Une nouvelle banque américaine
19:20 serait en grande difficulté,
19:21 la Pacific Western Bank,
19:23 qui a perdu quelques 5 milliards de dollars
19:25 de dépôts sur 32 l'hiver dernier.
19:27 Fusillade mortelle dans une école en Serbie.
19:30 Mercredi, à Belgrade, un élève a tué
19:32 par un arme à feu neuf personnes.
19:34 Un gardien de l'établissement
19:35 et huit élèves âgés de 11 à 14 ans.
19:37 Selon un communiqué du ministère
19:38 des Affaires étrangères français,
19:39 une des victimes était de nationalité française.
19:42 L'auteur présumé, un adolescent de 13 ans,
19:44 a été arrêté.
19:46 Une entrée en scène en marchant sur des œufs
19:47 pour la reine consort d'Angleterre.
19:49 Samedi, à l'occasion du couronnement
19:51 de Charles III, son épouse Camilia
19:53 portera la couronne de la reine Marie,
19:55 épouse du roi Georges V.
19:57 Elle aurait dû recevoir celle
19:58 de la dernière reine consort,
20:00 Elisabeth Bowes-Lyon,
20:01 mère d'Elisabeth II,
20:03 connue sous le surnom de "reine-mère".
20:05 Problème, cette couronne arboret le Koh-i-Noor,
20:08 un diamant réclamé par l'Inde.
20:10 L'enjeu est d'éviter de déclencher
20:11 un incident diplomatique avec une ancienne
20:14 colonie pour une affaire de cailloux.
20:16 Jair Bolsonaro inquiété par la police.
20:20 Mercredi, le domicile de l'ancien président
20:22 du Brésil a été perquisitionné
20:23 dans le cadre d'une enquête
20:25 sur la falsification de certificats
20:26 de vaccination contre le Covid-19.
20:29 Le président, battu en octobre 2022,
20:31 assure n'avoir rien falsifié et déclare,
20:34 je cite, "je n'ai pas été vacciné,
20:36 un point, c'est tout".
20:38 Selon des témoins, il aurait été
20:39 parfaitement au courant des manipulations
20:41 des registres sanitaires permettant
20:43 au président et à son entourage de contourner
20:45 les restrictions internationales de voyage.
20:47 Une affaire pour le moins étonnante,
20:49 car vacciné ou non, on imagine mal
20:51 un chef d'État en exercice et à plus forte raison
20:53 d'un État comme le Brésil être empêché
20:56 de se déplacer.
20:57 30 ans après le mythique film Jurassic Park,
21:00 vous pouvez vous procurer un objet historique.
21:04 The Noble Collection, une entreprise spécialisée
21:06 dans les produits dérivés inspirés
21:07 des succès de cinéma, met en vente
21:09 des statues des dinosaures.
21:12 T-Rex, Vélociraptor, Dilophosaurus
21:14 et Triceratops sont proposés
21:16 dans un socle décoré.
21:18 Il vous est possible d'acquérir ces pièces
21:20 pour seulement 30 euros, de quoi éviter
21:22 de dépenser sans compter.
21:25 Une vraie réussite, j'ai dépensé sans compter.
21:27 Des images spectaculaires dans l'espace.
21:31 Selon une étude publiée mercredi,
21:33 des astronomes ont observé pour la première fois
21:36 une étoile avalant une planète.
21:38 Le phénomène s'est produit dans la constellation
21:40 de l'Aigle à 12 000 années-lumière de la Terre.
21:42 Selon des scientifiques, qu'un scénario similaire
21:45 pourrait se produire entre notre planète
21:47 et le Soleil, mais pas avant 5 milliards d'années.
21:50 Et ce passe toujours, mais il y a bien longtemps,
21:53 dans une galaxie lointaine, très lointaine.
21:56 Et oui, les plus attentifs d'entre vous auront compris
21:58 que nous sommes le jour de Star Wars, le 4 mai,
22:01 soit en anglais May the Force,
22:03 ce qui revient avec un astucieux jeu de mots
22:05 à reprendre la mythique formule May the Force
22:07 be with you, soit que la force soit avec vous.
22:11 Un jeu de mots décapant qui nous permet
22:12 de parler de Star Wars, une saga qui a déjà 46 ans
22:16 et connaît une nouvelle jeunesse avec la réalisation
22:18 de nouveaux films et des séries globalement plutôt réussies,
22:21 sans compter les livres et bandes dessinées.
22:23 En espérant que les trois prochains films prévus
22:26 soient à la hauteur.
22:28 Et voilà, on arrive à la fin de cette édition
22:37 dans un instant, votre Zoom du jour est immédiat.
22:41 Mais tout de suite, mes libertés politiques
22:42 avec François Billaud de Lochner.
22:43 C'est la fin de cette édition.
22:45 Merci de votre fidélité.
22:47 A demain, bonsoir.
23:04 Attila, euh pardon, Atali,
23:07 enfin honnêtement c'est un peu la même chose.
23:09 Atali donc a encore frappé.
23:12 Et là, il n'y est pas allé de main morte,
23:14 il a vraiment frappé très fort,
23:16 il a cogné comme une brute sauvage.
23:18 Ainsi, le Jaco nous annonce une crise financière mondiale
23:23 comme on n'en a jamais vu.
23:24 Un véritable ouragan détruisant tout sur son passage.
23:28 Un effroyable tsunami qui emportera tout,
23:31 tourne-nous tout tout, chapeau point tout.
23:34 Question complémentaire.
23:35 Oui, mon Jaco, Atali, nous avons compris.
23:39 Mais quand ?
23:40 Bientôt qu'il a causé le Jaco,
23:42 et sans doute pendant un mois d'août,
23:45 pendant que la population française se bronze sur la plage
23:47 avec ou sans string, c'est selon.
23:50 Grattons-nous la tête et reportons-nous
23:53 quelques dizaines d'années en arrière
23:55 lorsque le Jaco triomphant était le pote à la compote
23:59 de François Mitterrand,
24:00 puis de tous les hommes politiques,
24:02 de gauche ou de droite,
24:03 de tous les économistes de gauche ou de droite,
24:06 de tous les grands patrons
24:08 qui se fichent de la gauche comme de la droite, etc.
24:12 Donc, depuis des dizaines d'années,
24:14 le Jaco Atila, ah pardon, Atali, je n'y arriverai pas.
24:18 Donc, le Jaco Atali expliquait 360 jours par an
24:23 au monde politico-médiatique
24:25 que la mondialisation heureuse,
24:27 se traduisant par la créolisation du monde,
24:31 transformant le monde en un petit village chaleureux,
24:34 aboutirait mécaniquement à ce que la planète
24:37 devienne riche, puissante et apaisée.
24:41 Jaco le gourou était regardé avec des yeux de Merlin Free
24:45 par les élites occidentales
24:47 qui buvaient ses paroles comme du petit lait de brebis écologique.
24:51 Mais le Jaco a compris que ces délires n'étaient que purs délires
24:55 et que le monde village aujourd'hui n'était ni riche ni apaisé.
25:00 En clair, le Jaco avait dérapé grave sur toute la ligne.
25:05 Qu'à cela ne tienne, s'est dit le Jaco,
25:08 rien de ce que j'ai annoncé sur le plan économique ne se produit
25:11 et je vais donc dire le contraire de ce que j'avais dit à l'époque.
25:14 Et moi, le Jaco, je dis et je proclame désormais,
25:18 la mondialisation heureuse,
25:20 se traduisant par un monde devenu un village apaisé,
25:24 va engendrer très bientôt une gigantesque crise financière
25:28 et donc économique et donc sociale et donc politique et donc morale.
25:32 Un bon gros tsunami mondial comme on les aime.
25:37 Lorsque cela se produira,
25:39 le monde politico-médiatique regardera Jaco Attila
25:43 avec des yeux qui seront toujours des yeux de Merlin Free
25:46 en disant partout, urbi et torbi, que le Jaco était le roi,
25:51 l'empereur, le dieu de la prévision.
25:54 Décidément, nous avons le roi, l'empereur et le dieu que nous méritons.
26:00 Je vous souhaite une très bonne soirée.
26:01 (Générique)