Avec François Asselineau, président fondateur de l'UPR, candidat à l’éléction présidentielle de 2017
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00:00 - Le face à face d'André Bercoff avec François Asselineau, président fondateur de l'UPR, candidat à l'élection présidentielle de 2017.
00:08 Bonjour François Asselineau. - Bonjour.
00:10 - Alors François Asselineau, je suis content parce que à ceux qui me disaient "mais comment vous allez recevoir François Asselineau,
00:18 comme on me dit vous allez recevoir tel ou tel ou tel", ils me disent "mais alors, oui vous le recevez, mais alors où est la contradiction ?"
00:25 J'ai dit "mais écoutez, vous allez peut-être comprendre, chers bonnes âmes qui ne savent même pas ce que c'est que la contradiction,
00:31 parce que sinon vous ne m'auriez pas posé la question, c'est que la contradiction dans une émission comme la nôtre
00:37 est de faire parler des personnes qui pour des raisons diverses et variées ont très peu, dans les grands médias, dans les médias dits officiels,
00:47 ont très peu la parole, et pourquoi ? Et nous justement, on est pour la contradiction,
00:53 c'est-à-dire qu'on est pour des gens qui ont un discours que peut-être d'autres n'aiment pas,
00:58 mais qu'est-ce que ça veut dire si j'aime pas un discours ? Ça veut dire que je ne dois pas le recevoir,
01:01 ça veut dire que je dois faire l'omerta et le silence, non.
01:03 Alors François Asselineau, bonjour. - Bonjour et merci de me recevoir André Bercoff,
01:09 parce qu'il n'y a pas beaucoup, et c'est un euphémisme, il n'y a pas beaucoup de journalistes dans les grands médias qui me reçoivent.
01:15 - Écoutez, en tout cas nous sommes justement le 9 mai, journée de l'Europe, bien sûr, instaurée par Valéry Giscard d'Estaing,
01:24 et je voudrais vous faire part quand même d'une nouvelle, et notre président Emmanuel Macron vient de faire un tweet hier,
01:32 non il l'a fait hier, et il dit ceci, et je voudrais savoir si ça vous comble de joie ou pas,
01:38 il dit "En juillet je me rendrai en Allemagne pour une visite d'État, le président fédéral Sten Mayer,
01:44 je remercie pour son invitation, fait ce grand honneur à la France, c'est l'expression de l'amitié et de la confiance entre nous et entre nos peuples.
01:52 Donc tout va pour le mieux entre l'Allemagne et la France si je comprends bien ce tweet.
01:56 - Ce qui est terrible, c'est qu'on a l'impression que Macron veut absolument faire croire aux Français qu'il y a toujours ce couple franco-allemand,
02:06 dont j'ai expliqué depuis 16 ans dans des conférences qu'il n'a jamais vraiment existé, mais il existe moins que jamais.
02:13 Le président de la République allemande, d'ailleurs je suis persuadé que 98% des auditeurs ignorent son nom, vous l'avez rappelé M. Sten Mayer, on ne sait pas.
02:21 Ce qui prouve la proximité. Le président Sten Mayer, il y a quelques mois, il avait été dans une des grandes bases militaires américaines sur le sol allemand,
02:31 puisqu'il y a des soldats de l'armée américaine sur le sol allemand, et il avait renouvelé de façon la plus officielle qui soit,
02:38 parce que c'est une autorité morale en Allemagne, le soutien absolu de l'Allemagne aux États-Unis réciproquement,
02:45 et que la présence militaire américaine en Europe et de l'OTAN était fondamentale pour la République fédérale d'Allemagne.
02:51 Donc M. Macron, un jour il nous dit qu'il est pour une autonomie européenne en matière de défense.
02:58 Il a même, je rappelle en 2018, sauf erreur de ma part, signé avec Mme Angela Merkel le traité d'Aix-la-Chapelle, où il faisait quand même des concessions inimaginables,
03:11 y compris le fait qu'il y ait des ministres allemands qui peuvent venir à des conseils des ministres français,
03:16 y compris que l'Allemagne a une espèce de condominium sur notre siège permanent au conseil de sécurité,
03:24 y compris sur le fait qu'il faut aller vers la convergence de nos armées,
03:28 y compris cet étant pointillé que peut-être un jour on pourrait peut-être voir, si on ne peut pas partager,
03:33 non seulement le siège au conseil de sécurité de l'ONU, mais également l'armement nucléaire,
03:37 ce qui pourtant est formellement interdit par le traité de Moscou de 1980.
03:40 Et donc il a fait des concessions, concessions, concessions, et l'Allemagne nous fait des bras d'honneur constamment.
03:46 Une dernière en date, vous savez qu'il est allé en Chine il y a quelques semaines.
03:51 - Avec Ursula von der Leyen. - Qui est une Allemande, ça vous l'avez pas oublié.
03:56 Elle a été même ministre de la Défense. - Enfin, elle était en tant que présidente de la Commission européenne.
03:59 - Oui, mais elle était ministre de la Défense allemande auparavant.
04:02 Mais quelques mois avant, c'est Olaf Scholz qui était allé en Allemagne.
04:06 - En Chine. - En Chine, pardon.
04:08 Et Macron avait dit "je pourrais peut-être venir avec vous".
04:11 Et Olaf Scholz avait dit "Nein". Il était allé avec les entreprises allemandes.
04:15 C'est-à-dire que, vous savez, c'est un peu comme ce qu'on disait jadis de l'URSS,
04:21 "Tout ce qui est à moi est à moi et tout ce qui est à vous est négociable".
04:24 - Il est négociable. - C'est-à-dire que Macron cède tout à l'Allemagne et n'obtient rien en retour.
04:29 - Et justement, on en a parlé et c'est dit par des observateurs de divers bords,
04:34 c'est que l'Allemagne a tout fait pour, je ne dirais pas détruire, mais quand même diminuer notre potentiel nucléaire,
04:40 enfin nos centrales nucléaires, notre énergie nucléaire, ils ont tout fait.
04:44 - Absolument. - Oui, au point que, vous savez, il y a Fabien Bougliet qui nous avait révélé
04:48 qu'au sein de la ministère de la Transition énergétique, il y avait un lobby allemand, une cellule lobbyiste allemande qui est quand même...
04:54 - Alors, il y a quand même une raison à cela, qui est une raison assez cachée, qu'il faut bien comprendre,
05:00 c'est que la France fait partie de l'euro et que nous sommes dans une situation financière absolument tragique,
05:07 mais vraiment dramatique. Je rappelle qu'en 2007, François Fillon avait dit "Je suis à la tête d'un État
05:13 en situation de faillite". A l'époque, l'endettement public de la France, c'était en gros 1 500 milliards d'euros.
05:21 Grâce à Macron, on est passé à 3 000. Enfin, il n'est pas le seul, Sarkozy et Hollande.
05:27 Mais surtout Macron, puisque depuis qu'il est aux affaires, c'est-à-dire quand il a été ministre de l'Économie,
05:31 et surtout depuis qu'il est à l'Élysée, on a fait un bond de 2 000 à 3 000 milliards.
05:35 Et donc, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que les Allemands ont un pistolet sur notre tempe,
05:40 c'est que tout ceci peut continuer tant que la Banque Centrale Européenne rachète sur le marché secondaire
05:47 les obligations du Trésor Public français. Donc ça, c'est un...
05:51 — Vous voulez dire que si la Banque Centrale Européenne arrête ça...
05:54 — Ah ben, ça veut dire que nous aurons une augmentation phénoménale des taux d'intérêt sur les obligations françaises.
05:59 Bien sûr. Ça veut donc dire que nous nous sommes mis avec cette monnaie européenne dont personne ne parle.
06:05 C'est un des grands tabous de la société française, alors même que ça contribue à détruire notre économie.
06:11 Vous avez vu, le déficit commercial est absolument abyssal. Eh bien on s'est mis dans la main de l'Allemagne, en définitive.
06:20 Je rappelle ici que les propos que je tiens, qui vont être considérés comme scandaleux, conspirationnels...
06:26 Je m'en fous. Comme vous, d'ailleurs. Rappelez-vous qu'en 1978-79, avant les élections européennes de 79,
06:34 il y a un fameux discours de Jacques Chirac devant les troupes du RPR qui disait justement ça.
06:41 — Le JCRPR, d'ailleurs. — Oui, qui disait qu'il s'agissait...
06:47 Qui disait non à une Europe sous domination germano-américaine.
06:52 Et c'est d'ailleurs tout ce que disaient, ce qu'ont dit les gaullistes et les communistes après la Seconde Guerre mondiale.
06:58 Rappelez-vous l'échec de la Communauté européenne de défense de 1954. Les gaullistes et les communistes
07:04 avaient fait alliance contre justement ce qu'ils estimaient devenir une Europe fédérale,
07:09 était une Europe sous domination américaine.
07:11 — Alors, ça, vous êtes quand même suffisamment connu, François Asselineau. Je ne révélerai rien.
07:16 Ce n'est pas que vous êtes pour le Frexit, vous êtes pour la sortie de la France de l'UE.
07:21 Vous êtes contre l'euro. Mais non, franchement, je voudrais revenir là-dessus.
07:25 Je sais que vous en avez parlé à moult reprises. Mais qu'est-ce que vous dites à ceux qui vous disent
07:31 "Oui, d'accord, mais on sort de l'euro. Comment on sort de l'euro comme ça ? C'est la catastrophe.
07:35 C'est avant de Gaulle et même jusqu'à arriver à la dévaluation du franc.
07:40 Maintenant, on dévalue quoi ? On fait quoi ? Comment peut-on sortir seul comme ça de...
07:45 Alors, vous allez me dire "la Grande-Bretagne l'avait fait", mais j'aimerais vous entendre là-dessus.
07:49 Parce qu'on dit "voilà, oui, Asselineau comme d'autres, vous voulez le Frexit,
07:52 mais vous êtes complètement utopiste, n'importe quoi, etc."
07:55 - Alors, oui, comme d'autres, en tout cas, c'est moi qui ai commencé il y a 16 ans.
08:00 Ça fait 16 ans que je porte cette croix. - C'est vrai.
08:03 - Et la croix de Lorraine. - Oui, oui, oui.
08:06 Alors, je voudrais... On n'a pas le temps, bien sûr, parce que ça nécessite évidemment du temps.
08:11 Je voudrais simplement renvoyer vos auditeurs à une conférence, une vidéo qui est en ligne,
08:16 qui s'appelle "Le jour d'après", où j'explique par le mieux des détails comment on peut sortir de l'euro.
08:21 Le Royaume-Uni avait cet avantage sur nous qu'ils allaient refuser d'entrer dans l'euro,
08:25 donc c'est question de la sortie de l'Union Européenne.
08:28 Alors, s'agissant de la sortie de l'Union Européenne, quand j'ai créé l'UPR, donc en 2007,
08:34 des gens me disaient "mais on ne peut pas", parce qu'il n'y avait pas de clause de sortie.
08:38 Ce qui d'ailleurs était... J'expliquais que c'était contraire au droit international public,
08:43 puisque tous les traités doivent comporter une clause de sortie.
08:46 Il y a d'ailleurs une vidéo qui circule sur Internet, où l'on voit Jacques Attali
08:49 qui explique devant une foule hilare qu'ils ont veillé à ne pas mettre de clause de sortie,
08:55 ce qui est contraire au droit, mais la clause de sortie était réputée exister,
08:59 c'était difficile à faire comprendre.
09:01 Depuis le traité de Lisbonne, qui a été adopté après l'échec de la Constitution Européenne,
09:07 il y a une clause de sortie...
09:08 — Et la victoire du référendum, les Français n'en voulaient pas, on l'a fait.
09:11 — Exactement. Donc là, il y a un article qui s'appelle "l'article 5 ans du traité de l'Union Européenne".
09:16 Alors les gens vont dire « Oui, mais c'est la catastrophe », etc.
09:20 D'ailleurs, c'est ce qu'on a dit pour les Britanniques.
09:22 Je rappelle que les Britanniques ont voté pour la sortie de l'UE en 2016.
09:27 On entendait des gens qui disaient « Mais ça n'aura jamais lieu ».
09:32 Eh bien ça a eu lieu.
09:33 Alors maintenant, ce que l'on entend, c'est « C'est la catastrophe au Royaume-Uni, c'est absolument épouvantable ».
09:39 Alors d'abord, c'est absolument faux.
09:41 Premièrement, j'ai repris ici quelques chiffres.
09:44 Par exemple, sur le taux de chômage au Royaume-Uni, il est de 3,9%.
09:50 Nous, il est de 7,3%.
09:54 Le déficit commercial au Royaume-Uni, il est de 100 milliards d'euros.
09:58 — Chiffre de jour demi, ça. Enfin...
09:59 — Oui, de quelques mois. — D'accord.
10:01 — Alors je sais que les chiffres actuellement en France sont un peu trafiqués,
10:04 parce qu'on fait des sorties de pôle emploi.
10:07 Mais le taux de chômage est à peu près 50% inférieur à celui de la France.
10:15 Le déficit commercial au Royaume-Uni, 100 milliards d'euros, ce qui est beaucoup en 2022.
10:21 Mais nous, 164 milliards d'euros en 2022.
10:24 Le taux de croissance au Royaume-Uni, 4,1% en 2022.
10:28 En France, 2,6%.
10:30 Donc c'est sûr que le Royaume-Uni n'est pas dans une situation formidable, mais la France, c'est pire.
10:36 Deuxièmement, ce que je voudrais dire, c'est que la sortie de l'UE,
10:40 ça ne se joue pas sur quelques mois, ni même quelques années.
10:45 D'ailleurs, quand on oppose aux européistes les piètres résultats de la construction européenne,
10:49 ils nous disent « Mais non, mais non ! Attendez, il faut plus d'Europe ! »
10:52 Ça fait 65 ans depuis le traité de Rome. C'est toujours pas assez. Il faut attendre encore plus longtemps.
10:57 Donc si au bout de 65 ans, on ne peut pas porter de jugement sur l'efficacité de la construction européenne,
11:04 laissons quand même au Brexit quelques années pour voir ce qu'il en est.
11:09 Mais fondamentalement, la construction européenne, en tout cas c'est mon conviction,
11:14 ligote la France dans un conglomérat qui vide de sens notre démocratie.
11:19 Et donc la question qui se pose, c'est de savoir, est-ce qu'on reste dans un système
11:24 qui est en train de transformer la France en une démocratie illibérale,
11:29 comme je le lisais dans le journal Le Temps, le journal suisse qui est très sévère sur les événements d'hier.
11:34 - Jean-François Bayard, un très bon patriote.
11:36 - Voilà, très sévère, parce qu'on voit bien par exemple l'affaire des retraites.
11:39 - On va en parler, François Asselineau, parce qu'on va parler justement de la démocratie française,
11:44 comment vous la vivez, comment vous la ressentez aujourd'hui, et par rapport aux évolutions.
11:48 Et là, on va revenir aussi à la politique intérieure française, après une toute petite pause. A tout de suite.
11:53 - Restez bien avec nous, on se retrouve tout de suite.
11:55 Et vous avez la parole sur Sud Radio pour interpeller François Asselineau.
11:59 Vous nous appelez au 0826 300 300. On attend vos appels. 0826 300 300. A tout de suite sur Sud Radio.
12:23 - Hé, je ne suis pas le seul, François Asselineau l'est aussi depuis longtemps, et il n'est pas le seul non plus.
12:29 Vous aussi, auditeurs résistants de Sud Radio, justement, on essaye de décrypter, de comprendre.
12:34 Après, vous vous exprimerez vos accords ou vos désaccords.
12:38 Mais ce qui est important quand même, François Asselineau, vous avez parlé, donc, vous dites que quand même l'Europe telle qu'elle existe...
12:44 On ne va pas refaire l'histoire, ça nous prendrait des heures.
12:48 Mais l'Europe telle qu'elle existe, avec ses règlements, ses lois, etc.
12:52 Alors moi j'ai une question très précise à vous poser.
12:54 Aujourd'hui, et je sais que vous serez honnête et j'espère objective là-dessus,
13:00 l'Europe, les règlements de l'Europe, à quelle proportion ils sont prioritaires sur les lois françaises ?
13:08 Je veux dire par là que entre la gouvernance européenne, donc de l'Union Européenne, c'est ça du Parlement,
13:15 enfin du Parlement de la Commission Européenne, et les lois françaises,
13:19 alors on a quand même, effectivement, on n'est pas complètement et heureusement dépendante,
13:24 mais où ça en est de ce point de vue-là ?
13:26 Alors il y a des fuites des pourcentages qui ont circulé,
13:29 il y a des gens qui disent 70%, 80% de nos lois seraient en fait des transpositions des directives européennes.
13:36 Il y a des gens qui disent non, c'est pas vrai, c'est beaucoup moins, mais ça dépend de ce qu'on appelle une loi.
13:39 Par exemple, il y a besoin d'une loi pour fixer la délimitation précise entre le Suriname et la Guyane française.
13:45 Mais quand on parle des lois importantes, des lois stratégiques, on peut considérer que 90% sont d'origine européenne.
13:51 Par exemple, cette fameuse réforme des retraites, elle est exigée par la Commission Européenne depuis des années,
13:57 dans le cadre du rapport sur les grandes...
14:00 Elle est exigée ?
14:01 Oui, par les grandes orientations de politique économique, c'est l'article 121 du Tresset sur le fonctionnement de l'Union Européenne,
14:06 et depuis quelques mois, elle est demandée par la Commission Européenne,
14:10 en échange notamment de ce fameux plan de relance européen qui est une arnaque sans précédent,
14:15 où la France, au total, sans dette, pour 80 milliards d'euros, a donné à la Commission Européenne,
14:20 elle va recevoir 40 milliards, donc cette affaire nous coûte 40 milliards,
14:24 et les 40 milliards qu'on reçoit, c'est en échange d'un certain nombre de réformes de structures, dont la réforme des retraites.
14:30 Et ce qui est très important pour les européistes, c'est surtout de ne jamais lâcher le morceau.
14:35 Vous avez vu M. Thierry Breton qui ment comme un arracheur de dents,
14:39 qui a dit plusieurs fois, en regardant dans les yeux la caméra,
14:42 "l'Europe n'est pour rien dans la réforme des retraites, c'est un mensonge,
14:46 il y a toutes les déclarations qui sont là pour le montrer."
14:48 Donc la vérité, c'est que...
14:50 Et en fait, vous dites, l'Europe commande, en fait, exige la réforme des retraites.
14:53 Mais oui, et ça c'est quand même...
14:54 Celle de 60... Sur l'âge aussi, en fonction de l'âge, etc.
14:57 Alors, il y a des modalités nationales, il y a des modalités nationales,
15:01 c'est pas toujours l'âge précis.
15:03 Par exemple, on va nous dire qu'il y a des pays d'Europe où l'âge est supérieur,
15:06 mais la durée de cotisation est inférieure.
15:09 Nous, on a une durée de cotisation qui est l'une des plus élevées,
15:11 avec déjà 42 ans, 43 ans.
15:13 Donc nous, on va cumuler la durée plus l'âge.
15:17 Mais ce qu'il faut bien comprendre sur ce sujet des retraites,
15:20 comme sur le reste, comme sur la diplomatie,
15:22 comme sur les vaccins, comme sur la santé,
15:25 comme sur les réductions budgétaires, etc.,
15:28 c'est que tout ceci vient de l'Europe.
15:30 Et d'ailleurs, il y avait quand même quelqu'un qui s'appelait Michel Barnier,
15:33 qui avait justement parlé d'un grand secret,
15:36 il y a déjà une vingtaine d'années, où il avait dit que le grand secret,
15:39 c'est que 70 ou 80% de nos lois sont d'origine européenne.
15:43 C'est-à-dire, en fait, prises par la Commission européenne,
15:47 qui est peuplée de technocrates non élus,
15:50 et qui sont... Il y en a 26 sur 27 qui ne sont pas français.
15:53 Donc c'est la fin de la démocratie.
15:55 Et les Français, tant qu'ils n'auront pas compris
15:58 que quand ils votent à droite ou à gauche,
16:01 au bout du compte, ils ont toujours la même politique,
16:04 eh bien on va continuer comme ça. Ça, c'est très important aussi à comprendre.
16:07 Il y a énormément de Français qui voudraient envoyer tout balader,
16:10 mais ils veulent envoyer tout balader en restant dans le cercle
16:13 des responsables politiques qu'on leur présente.
16:16 Mme Le Pen, M. Bardella, M. Zemmour, M. Mélenchon, M. Olivier Faure,
16:21 mais tous ces gens-là, ils sont comme Mme Meloni en Italie.
16:25 Ils veulent rester dans l'Union européenne.
16:27 Et voyez ce qu'il se passe avec Mme Meloni, en fait.
16:29 La montagne a accouché d'une souris.
16:31 Donc les Français, il faut absolument qu'ils comprennent
16:34 que tant qu'ils n'auront pas fait le choix dans leur tête,
16:37 qu'ils n'auront pas assimilé que si...
16:40 Moi, je propose de sortir de l'Union européenne.
16:42 Ça n'est pas par xénophobie, par ringardie.
16:45 C'est tout le contraire.
16:46 C'est au contraire pour rendre aux Français leur démocratie
16:49 et qu'il va falloir y passer par là,
16:51 parce que sinon, nous allons vers un désastre national
16:54 d'une ampleur qu'on n'a même pas idée.
16:56 - Mais François Asselineau, je vous pose la question quand même.
16:58 Est-ce que ce n'est pas un peu,
17:00 parce que vous avez un peu de rancœur d'être, quand même,
17:03 je dois le dire, marginalisé,
17:05 et je ne me signe pas sinon marginal.
17:07 Est-ce qu'il se fait que si la quasi-totalité des politiques,
17:11 je veux dire des leaders politiques, de partis qui existent,
17:15 sont, comme vous dites, européistes ?
17:17 Il y a peut-être des raisons.
17:18 Est-ce qu'ils se trompent tous ?
17:19 Est-ce qu'ils sont tous dans l'erreur et la dérive ?
17:22 - Ce sont des lâches.
17:24 Parce qu'ils savent, toutes portes fermées,
17:27 ils savent que j'ai raison.
17:28 J'ai eu des témoignages innombrables.
17:30 Sauf qu'ils savent que si on dit qu'il faut sortir de l'Union européenne,
17:34 on est blacklisté de tous les grands médias.
17:36 C'est la vérité. La vérité, elle est là.
17:38 Et si en plus, ils font ce que disait De Gaulle,
17:41 il faut nommer l'ennemi.
17:43 Actuellement, qui est le plus grand adversaire de la France ?
17:46 C'est la Russie ?
17:48 C'est le monde arabo-musulman ?
17:50 Non, qui est-ce qui a détruit Nord Stream ?
17:53 Qui est-ce qui a fait perdre nos contrats de sous-marins en Australie ?
17:58 Qui est-ce qui nous a volé Alstom ?
18:00 Qui est-ce qui nous impose l'idéologie woke, l'idéologie LGBT ?
18:04 Qui est-ce qui peuple notre imaginaire collectif ?
18:07 Qui est-ce qui écoute systématiquement les chefs d'État français, etc. ?
18:12 Je suis désolé, ce sont les États-Unis d'Amérique.
18:15 Et c'est eux qui actuellement ont une stratégie sur l'affaire ukrainienne
18:18 qui consiste en fait à démolir les économies européennes
18:22 pour notamment nous fourguer leur gaz de schiste et ramasser la mise.
18:25 Et il est là le problème.
18:26 - Vous voulez dire qu'ils sont prêts à se battre jusqu'au dernier ukrainien ?
18:29 - Dans un premier temps et ensuite jusqu'au dernier européen.
18:32 Parce que la situation de la France, est-ce que vous vous rendez compte ?
18:34 Est-ce que vos auditeurs se réalisent
18:37 que notre PIB en matière industrielle s'est tombé à 9% du PIB ?
18:42 On est au niveau de la Grèce.
18:44 C'est ça le résultat fondamental de l'euro.
18:47 - Mais est-ce que vos auditeurs se...
18:48 - C'est pas seulement... Pardon François Asselineau, je comprends.
18:50 Il y a des choses que j'aime beaucoup aux États-Unis, des choses que j'aime beaucoup moins.
18:53 Bon, ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain.
18:56 Et Dieu sait si l'eau du bain est visqueuse.
18:59 Mais ça, c'est... Attendez, les États-Unis,
19:03 pourquoi les hommes politiques européens, pourquoi les leaders,
19:05 pourquoi les décideurs, pourquoi les élites,
19:07 ne décident pas d'eux-mêmes ?
19:09 Ils sont tous à vertébrés lobotomisés.
19:11 - Regardez, vous avez vu François Fillon.
19:14 Il a eu une audition à l'Assemblée nationale il y a quelques jours.
19:18 Et il a raconté justement...
19:20 Maintenant, il peut tout dire.
19:22 Il est à la retraite, etc.
19:24 C'est uniquement lorsque les gens sont à la retraite qu'il commence à passer à table.
19:27 C'est François Fillon qui a dénoncé ce que faisaient les Américains.
19:30 On a eu également Dominique de Villepin, il y a un mois.
19:33 Il a raconté au moment de l'affaire de la guerre en Irak,
19:35 comment il avait failli en venir aux mains
19:37 avec le secrétaire d'État américain à l'époque.
19:41 Vous savez, celui qui avait agité l'apsofio.
19:43 - Oui, Colin Pauvel.
19:45 - Il y a un problème de fond en France.
19:48 C'est que nos élites actuellement sont tenues
19:52 et sont promues par des intérêts euro-atlantistes.
19:56 Donc dire comme je le dis...
19:57 - La quasi-totalité, vous dites.
19:59 - Mais regardez, vous savez que, par exemple,
20:01 pour être candidat à l'élection présidentielle
20:03 avec les bonnes fées médiatiques qui se penchent sur votre berceau,
20:07 il faut cocher des cases.
20:08 Il faut être pour l'Europe, pour l'euro, pour l'OTAN,
20:12 pour l'Ukraine contre la Russie.
20:13 Il faut être aussi un « young leader » de la French American Foundation.
20:17 C'était le cas de François Hollande.
20:19 C'est le cas de Macron.
20:20 C'était le cas de Nathalie Kosciusko-Morizet.
20:23 C'est le cas d'Édouard Philippe.
20:26 Donc on a l'impression que c'est...
20:29 Bientôt, ça sera peut-être le cas de Bardella,
20:31 qui d'ailleurs, maintenant, s'est rallié à l'Ukraine contre la Russie.
20:35 Donc vous voyez, en fait, les Français élisent des marionnettes.
20:40 Et tant que les Français n'auront pas compris ça,
20:42 on va continuer dans cette direction.
20:45 - Alors je vous laisse la responsabilité de dire s'ils sont tous des marionnettes
20:48 ou les « young leaders ».
20:50 En tout cas, on va parler un peu de la démocratie dans notre cher et doux pays.
20:55 Est-elle toujours entièrement démocratique ou illibérale, comme disent certains ?
21:00 - Et vous nous appelez au 0826 300 300 pour participer à l'émission
21:05 et interpeller François Asselineau.
21:06 On attend vos appels 0826 300 300.
21:09 A tout de suite sur Sud Radio.
21:10 - Avec François Asselineau, nous continuons à parler
21:17 et de l'Europe et de la France, bien sûr, et de ce qui se passe.
21:20 Alors, juste un mot sur la démocratie.
21:23 On parle beaucoup de démocratie.
21:24 Alors, il ne faut pas non plus, tous les gens qui hurlent à la dictature,
21:27 enfin, il faut un peu sourire, c'est le moins que l'on puisse dire.
21:30 On n'est quand même pas en Corée du Nord, ni en Chine avec le crédit social.
21:34 En tout cas, j'espère qu'on ne sera jamais là.
21:37 Mais, quand même, on parle beaucoup et vous avez cité cet article du temps,
21:41 du journal suisse, le temps de Jean-François Bayard, très intéressant,
21:44 sur la démocratie illibérale que serait, selon lui, serait devenue la France.
21:48 Vous êtes d'accord, François Asselineau ?
21:50 - Bien sûr.
21:51 Moi, comme vous, j'ai connu la France d'avant.
21:54 C'était un pays, si vous voulez, où il y avait une éthique démocratique.
21:58 On n'imagine pas un président de la République française
22:01 qui a célébré le 8 mai dans des avenues qui ont été entièrement vidées des badauds.
22:06 D'ailleurs, je pense que M. Macron se trouve maintenant devant une situation
22:10 qui est une impasse terrible, parce que dès qu'il sort au lundi,
22:13 ça va continuer comme ça pendant encore 4 ans.
22:16 Non, non, il y a un véritable problème.
22:18 Le problème de fond, c'est que Macron ne connaît pas la constitution française.
22:22 Il a dit l'autre jour que la démocratie, c'était faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait.
22:26 Non, ce n'est pas de la démocratie, ça.
22:28 Parce que tous les dictateurs du monde pourraient dire,
22:31 lorsque Hitler a écrit "Mein Kampf", il avait dit ce qu'il allait faire,
22:33 et puis il a fait ce qu'il avait dit.
22:34 Donc, ce n'est pas de la démocratie.
22:36 La démocratie, c'est le pouvoir du peuple.
22:38 "Demos" le peuple, "Kratos" le pouvoir en grec.
22:41 Et c'est écrit dans notre constitution.
22:44 C'est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
22:47 M. Macron considère qu'à partir du moment où il a été élu,
22:52 une fois tous les 5 ans, dans des conditions sur lesquelles il y aurait d'ailleurs beaucoup à dire,
22:56 des conditions de manque de fair-play à l'égard des autres candidats,
22:59 enfin, j'en passe,
23:01 mais à partir du moment où il aurait été élu,
23:03 il aurait été comme une espèce de monarque de droit divin
23:06 qui fait ce qu'il veut, sans contrôle, d'aucune sorte,
23:10 en ayant neutralisé tous les corps intermédiaires.
23:13 Mais ce n'est pas ça.
23:14 Quand on dit "gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple",
23:17 ce n'est pas une fois tous les 5 ans, c'est tous les jours.
23:19 Et donc, la constitution française a prévu, comme d'ailleurs dans toutes les démocraties,
23:24 qu'un peuple peut changer d'avis entre deux consultations électorales.
23:29 C'est le peuple qui décide.
23:31 Qu'il décide de changer d'avis 6 mois après une consultation ou 2 ans,
23:34 c'est de toute façon lui qui décide.
23:36 Et donc, il y a dans toutes les démocraties, des procédés, des procédures,
23:42 qui permettent de tenir compte...
23:45 J.-L. M. - Excusez-moi, François Asselineau, quand vous dites "il décide",
23:47 oui, mais si le peuple veut changer tous les 3 mois,
23:50 on va revenir à pire que la 3ème République.
23:52 - Le 4ème République, oui.
23:54 - Ou de la 4ème, pardon.
23:55 - Oui, mais là, on est quand même dans une situation sur l'affaire de la réforme des retraites
23:58 où il crève les yeux que l'écrasante majorité des Français,
24:01 surtout des actifs, est contre cette loi.
24:04 Donc, M. Macron n'a pas la légitimité pour imposer quelque chose
24:11 contre la volonté du peuple français.
24:13 - Sauf que la constitution lui donne le droit.
24:15 - Non, justement, la constitution prévoit le référendum et la dissolution.
24:20 Lorsque de Gaulle s'est trouvé confronté, à partir du 13 mai 1968,
24:28 à une grève générale, il a mis 17 jours avant de se résoudre
24:33 à demander au peuple de trancher, puisqu'il y avait un différent entre lui et les manifestations.
24:39 - Il partage pas le peuple, oui, bien sûr.
24:40 - C'est pour ça que ça existe, ça existe pour ça les référendums ou la dissolution.
24:45 C'est que lorsqu'il y a un conflit béant, qui n'arrive pas tous les 4 matins, c'est pas vrai.
24:49 Là, on a un conflit béant. Lorsqu'il y a un conflit béant, le chef de l'État, son devoir,
24:54 c'est de demander au peuple de trancher. C'est ce qu'a fait de Gaulle le 30 mai,
24:58 quand il a dit sous l'Assemblée nationale, 17 jours après.
25:01 Nous, on a eu la première manifestation immense sur les retraites,
25:06 après des semaines et des semaines de protestation, le 19 janvier.
25:09 Si Macron s'était comporté comme de Gaulle, 19 janvier + 17 jours, c'était le 5 février.
25:16 Il aurait dû y se souder.
25:18 Nous voici maintenant, le 9 mai. Ça fait bientôt 4 mois, et on ne voit pas la possibilité de sortir,
25:26 puisque Macron s'entête. En fait, Macron veut se payer le peuple français.
25:31 Il veut faire plier le peuple français. C'est ça qu'il habite.
25:35 Et maintenant, on n'est plus dans la réforme des retraites.
25:37 Je crois que maintenant, c'est autre chose. C'est un combat entre Macron et 80% des Français.
25:43 Les Français veulent faire mordre la poussière à Macron. Et Macron veut faire mordre la poussière au peuple.
25:48 Il est là. On est dans un conflit de politique, une crise politique extrêmement grave.
25:54 — J'ai envie de les emmerder. — Oui, c'est ça. C'est ça.
25:57 D'ailleurs, lorsque vous avez un Français, là, qui a mis « Macron nous emmerde »,
26:02 vous avez vu, il a maréchaussé, a débarqué là-dedans.
26:05 D'ailleurs, c'est triste, parce que j'ai entendu... Il a été interviewé sur BFM TV, ce monsieur.
26:09 Et il a dit « Pourtant, j'avais voté Macron parce que je pensais qu'il fallait lui donner sa chance ».
26:13 Et là, je voudrais indiquer ici à tous les jeunes auditeurs qui m'écoutent pourquoi il y a tant de Français
26:18 qui ont dit « Bah, il faut donner sa chance à Macron », parce qu'ils avaient été mis en conditionnement par les grands médias.
26:24 Pourquoi les grands médias n'ont pas dit « Il faudrait donner sa chance à Asselineau » ?
26:27 Parce que moi, je m'attaque de front à l'intérêt, aux intérêts financiers de l'oligarchie.
26:32 Parce qu'au bout du compte, derrière tout ça, il y a quand même ce phénomène qu'en France, on a...
26:37 Vous avez vu, c'est pas moi qui l'ai dit. La France a cette particularité d'avoir moins de 1% de la population mondiale
26:45 et d'avoir l'homme le plus riche du monde et la femme la plus riche du monde.
26:49 Tous les économistes savent... C'est Bernard Arnault dans un cas et Madame Bettencourt-Meyers dans l'autre cas, l'héritière de L'Oréal.
26:56 Donc tous les économistes savent, ça a été dit, que les ultra-riches sont dans une situation de paradis fiscal en France.
27:05 Ça ne va plus. - Pas seulement en France. - Mais quand même en France !
27:09 - Mais vous n'allez pas réduire l'opposition ? Enfin, il faut quoi ? Ces ultra-riches, ces pelées, ces galettes d'où vient tout le mal ?
27:16 - Non, c'est pas ce que je veux dire. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut rétablir le peuple français à soif de justice sociale.
27:23 Et le peuple français... - Donc il faut des référendums ou des dissolutions ?
27:27 - Bien sûr. Mais vous savez, j'ai vu une statistique qui est sortie récemment.
27:31 On accepte les référendums sous le nazisme, sous le communisme, etc. en Europe.
27:36 J'ai vu une statistique qui a montré qu'il y a eu 19 référendums depuis deux siècles.
27:40 Il y en a eu 680 en Suisse et 74 en Italie. On n'a pas de culture de référendum et il faut aller vers plus de référendum.
27:49 - Alors que c'est dans la Constitution, comme vous dîtes, ça vaut la représentation parlementaire.
27:53 - Mais bien sûr, puisque c'est le peuple qui décide. Ça n'est pas M. Macron. Il n'est pas le roi de France.
27:58 Il n'est pas monarque absolu. Il doit être le représentant du peuple. C'est ça qu'il est.
28:03 - Mais alors, François Asselineau, avant de donner la parole aux auditeurs et aux résistants de Sud Radio,
28:08 et ils sont très nombreux, de plus en plus nombreux, et je voulais les en remercier,
28:12 comment faire que secouer le fait que s'ils disent "oui, mais enfin, on ne peut rien faire, regardez,
28:21 la plupart des gens, il y a eu le référendum, etc.", la plupart des gens ont dit "oui, on s'est assis sur le référendum en 2005,
28:27 vous le savez mieux que personne". Et puis voilà à quoi ça sert de voter, à quoi ça sert tout ça.
28:32 Ça c'est pour les abstentionnistes, mais il y en a de plus en plus, on le sait.
28:36 Et puis pour les autres, ils ne savent pas très bien à quel sein se vouer. Comment faire pour soulever ça ?
28:41 - Déjà, il faudrait, alors ce n'est pas forcément à vos auditeurs, parce que je pense que vous avez,
28:45 par votre personnalité, le succès de votre émission, vous avez des auditeurs qui sont particulièrement éveillés politiquement.
28:52 Mais malheureusement, pour vous, ça n'est pas de toute la France. Il y a énormément de Français qui se contentent
28:58 du prêt à voter qu'on leur donne sur TF1 ou sur BFM. Donc il faut que les Français fassent preuve d'esprit de curiosité
29:06 qu'ils aillent, par exemple, sur le site de l'UPR, où j'ai un programme que je présente depuis des années,
29:12 qui va bien au-delà de la sortie de l'Union Européenne. J'ai vu des gens qui disent "mais lui, l'accès à la tête".
29:16 Non, non, non, j'avais le programme le plus détaillé de tous les candidats, sauf qu'on ne le présente pas.
29:21 Et je voudrais dire encore une autre chose, si vous me le permettez, sur la question européenne.
29:25 C'est qu'il y a un grand malaise, en fait, sur l'Europe. L'Europe, elle a été construite dans les années 50 sous deux influences.
29:34 D'une part, le Vatican et les partis démocrates chrétiens, Robert Schuman, Alcide de Gasperi en Italie, Adenauer en Allemagne, etc.
29:44 Et puis d'autre part, les États-Unis d'Amérique. Et tant que l'URSS existait, les deux forces convergeaient vers la même situation.
29:52 Depuis l'effondrement de l'URSS, les deux ont divergé, puisque désormais les États-Unis ont pris le pas,
29:59 imposent d'ailleurs des valeurs comme les valeurs woke, LGBT, qui sont, excusez-moi de le dire, le contraire même des évangiles.
30:06 Et l'Église catholique, depuis Vatican II, a beaucoup, beaucoup perdu de son poids, de sa valeur.
30:13 Et on est dans cette situation extraordinaire. Je vous ai apporté un petit cadeau.
30:18 - Dites-moi, dites-moi. - Je vais vous le faire, je vais le montrer à l'antenne, je ne sais pas si on le voit.
30:23 - Oui, on va le voir, oui. - C'est une neuvelle au serviteur de Dieu Robert Schuman.
30:28 C'est disponible en ligne par le diocèse de Metz. Et vous y apprenez que pendant neuf jours...
30:34 - La nouvelle, c'est qu'il faut faire neuf jours de prière, c'est bien ça. - Voilà. Et une prière différente tous les jours,
30:38 notamment pour cet artisan de la paix... - Pour Robert Schuman. - Oui, parce qu'en attendant sa canonisation,
30:44 pour le 9 mai 1950, il présente la construction européenne comme une œuvre de paix.
30:48 Lorsque je vois que Thierry Breton essaye d'unifier la fabrication des obus et était en train de nous entraider avec d'autres
30:54 dans un conflit avec la première puissance nucléaire mondiale, la Russie, ça me fait grincer les dents.
31:00 - Donc ça c'est quoi ? En fait c'est l'Europe catholique qui les rend... - Oui. Et ce débat que je mets sur la table,
31:06 il est très important parce que regardez ce qui s'est passé en Hongrie il y a deux-trois jours.
31:10 On a vu Viktor Orban réunir autour de lui ce que les médias appellent l'extrême droite.
31:16 On a vu pour la France M. Bardella qui est pour l'Europe, Mme Marion Maréchal qui est pour l'Europe,
31:22 et qui défend en fait une Europe chrétienne. C'était le projet de Pi-12 de 1950.
31:30 D'ailleurs le drapeau européen c'est un drapeau marial, c'est la Vierge de l'Apocalypse.
31:34 Et par ailleurs il y a à l'autre bout de l'échelle, les partisans de l'Europe telle qu'elle se bâtit,
31:40 qui est une Europe qui favorise... - Autalienne... - Pas seulement, qui favorise aussi les valeurs LGBT,
31:47 la moque culture et qui favorise... Alors on est face à une contradiction insurmontable en fait,
31:53 y compris d'ailleurs, ça a été reproché, la Commission européenne qui subventionne
31:57 des organismes qui sont proches des frères musulmans, etc. On est devant une contradiction insurmontable
32:03 sur l'objet même du projet. Et vous me permettrez de conclure pour les historiens,
32:08 que ce qui est extraordinaire dans cette histoire c'est qu'on retrouve un conflit entre trois acteurs
32:13 qu'on a connus tous au long du Moyen-Âge et à l'âge classique. D'une part les partisans de la papauté,
32:18 ici le Vatican, d'autre part les partisans du Saint-Empire romain germanique, ici les États-Unis et l'Allemagne,
32:25 et enfin le roi de France, de Philippe le Bel à Louis XIV, qui comme disait Philippe le Bel,
32:32 voulait être empereur en son royaume et qui rejetait et le Pape et le Saint-Empire pour avoir une France
32:38 qui soit souveraine et indépendante. - Comme quoi l'histoire continue, demeure, il faut toujours se replonger
32:43 dans l'histoire. On va recevoir tout de suite les auditeurs du Sud Radio, Lucien.
32:48 - Oui, vous nous appelez au 0826-300-300, on a le plaisir d'accueillir Djamel de Châteaurenard. Bonjour Djamel.
32:54 - Bonjour Djamel. - Bonjour M. Bercov, bonjour M. Asselineau, c'est un plaisir immense et un honneur incomparable.
33:02 Je voudrais vous demander, M. Asselineau, vous aviez évoqué 65 ans de recul sur l'UE et qu'on pouvait effectivement
33:10 s'interroger sur son efficacité, en tout cas s'interroger sur l'UE. Je pense aussi qu'on a 234 ans de recul sur la démocratie représentative.
33:19 N'est-il pas aussi l'occasion de s'interroger dessus ? Un de ces deux combats, vous me comprenez, un de ces deux combats
33:27 développe-t-il pas l'autre ? Est-ce que le problème de l'UE n'est pas vraiment la démocratie représentative qui l'a mis en place ?
33:33 Et je me demande également, et je vous demande également, quelles solutions avons-nous ? Parce que le référendum n'est-il pas
33:41 une façon de demander à nos preneurs d'otages si nous avons le droit de nous libérer ? Effectivement, M. Bercov, vous avez raison,
33:48 nous ne sommes pas en dictature. Y allons-nous ? Vous parliez de cynisme il y a quelques temps, effectivement l'horreur prend des habits de bienveillance
33:55 et vous donnez la parole à des voix dissidentes. Je tiens à préciser que je suis autodidacte, je ne me compare pas à Ramounadjan,
34:05 mais j'ai une approche singulière. Et s'il existait une possibilité de redonner le pouvoir au peuple pacifiquement, est-ce que cette voix
34:15 qui n'est entendue nulle part et dont on ne veut pas, qui est peut-être un peu trop précoce, trop en avance, est-ce que cette voix mériterait d'être entendue ?
34:23 Est-ce que ça mériterait le débat sur les questions des nouveaux otages ?
34:27 - On vous a entendu, je voudrais que François Asselineau réponde brièvement parce que nous avons beaucoup de litteurs qui nous appellent.
34:34 - Alors si je comprends bien, quand il parle de 234 ans, il fait allusion à 1789. Alors c'est un débat infini, on n'a pas le temps.
34:42 J'essaierai de répondre d'une façon très très brève. Les meilleures institutions du monde dépendent fondamentalement de la qualité des hommes
34:51 qui les appliquent. Voilà, c'est aussi simple que ça. On dit la même chose d'ailleurs de l'Église, c'est une œuvre de Dieu mise dans la main des hommes.
34:58 Et bien c'est pareil pour les institutions. Les institutions françaises, ça peut être le meilleur comme le pire. Et il en est de la même façon.
35:05 Par exemple, on a vu le sacre de Charles III, c'est vrai que ça paraît extraordinairement désuet, un petit peu ringard, mais d'un autre côté,
35:12 c'est une marque d'identité dans laquelle se retrouve une partie du peuple britannique, pas tous, mais il n'en demeure pas moins que le Royaume-Uni reste quand même
35:20 une grande démocratie. La Suisse est une très grande démocratie. Donc, dans mon programme présidentiel, j'avais présenté des propositions.
35:29 On peut singulièrement améliorer, je pense, un certain nombre de choses dans la Constitution française actuelle.
35:34 On en reparlera. Lucien, restez bien avec nous, on se retrouve tout de suite. Vous avez la parole au 0826-300-300, vous nous appelez.
35:43 On ira en Corrèze avec Louis. A tout de suite sur Sud Radio.
35:46 Français, je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
35:53 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
35:56 Vous êtes bien sur Sud Radio dans le face-à-face d'André Bercov avec François Asselineau, le président fondateur de l'UPR.
36:02 Et vous avez la parole pour l'interpeller au 0826-300-300. On va en Corrèze avec Louis. Bonjour Louis.
36:09 Bonjour André, merci de nous permettre de parler à monsieur Asselineau et tout notre soutien dans la résistance face à l'oligarchie.
36:18 Parce qu'on a besoin de vous, vous savez, on a vraiment besoin de vous dans ce pays.
36:21 Alors ma question s'adresse à monsieur Asselineau. Je suis très heureux de vous la poser en ce jour de l'Europe parce qu'il nous faut aussi l'UPR pour faire la fête de l'Europe.
36:30 Et ma question concerne la Cour européenne des droits de l'homme et l'espace Schengen.
36:34 Vous parliez du drapeau Marial monsieur Asselineau et ce drapeau est exactement le même pour le Conseil de l'Europe que pour l'Union européenne.
36:42 Alors est-ce que de facto il ne faudrait pas dénoncer la Convention européenne des droits de l'homme qui a été ratifiée par Allen Power en 1974 sans aucun débat démocratique
36:54 alors que Foyer disait au Conseil des ministres au général de ne pas la ratifier eu égard au relèvement de souveraineté qu'elle...
37:03 qui en découlait et ne faudrait-il pas aussi sortir de l'espace Schengen étant donné que Schengen a été intégré au traité européen ?
37:12 Et voilà.
37:14 Alors Louis, merci.
37:15 Alors merci. Déjà je félicite cet auditeur d'abord pour les propos aimables qu'il a tenus mais aussi il est le témoignage de ce que de plus en plus de Français, je le vois sur le terrain,
37:25 commencent à bien comprendre des mécanismes assez compliqués mais qui sont les mécanismes de notre asservissement.
37:31 Parce que je l'ai dit depuis 16 ans, le plus grand génie de la construction européenne c'est que c'est compliqué et emmerdant.
37:39 Et donc les gens ne viennent pas s'y intéresser.
37:41 Alors il pose deux questions très intéressantes.
37:43 La première c'est que la Cour européenne des droits de l'homme n'a aucun rapport avec les traités européens.
37:48 Ça c'est le premier point.
37:49 Deuxièmement, effectivement, ils ont quasiment le même drapeau.
37:52 Troisièmement, dans mon programme politique, j'avais proposé justement la dénonciation de toute une série de clauses de la Cour européenne des droits de l'homme
38:00 qui d'ailleurs, et c'est un secret de Paul Hichinon, puisqu'il y a eu un rapport, ça a même été repris par le journal Le Figaro,
38:06 est infiltré désormais par des proches de Georges Soros et de l'Open Society.
38:10 On l'a dit, on a eu un rapport dessus.
38:12 Donc il y a maintenant la Cour européenne des droits de l'homme et je pense qu'il a à l'esprit effectivement des positions qui ont été prises,
38:18 qui ont des positions très politiques sur notamment les questions migratoires.
38:22 Le deuxième point c'est sur l'affaire de Schengen.
38:25 Oui, je suis d'accord avec lui.
38:28 Je l'ai dit depuis des années.
38:30 Il y a trois articles, notamment l'article 67, 77 et 78 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne,
38:36 qui en fait ligotent les pays de l'Union européenne et qui empêchent d'avoir les marges de manœuvre pour maîtriser notre immigration.
38:43 Moi je ne suis pas anti-immigrés, mais je comprends qu'il y a en France maintenant un mouvement très majoritaire de gens qui disent ça suffit,
38:51 il y en a trop, maintenant c'est notre identité nationale.
38:54 Et ça on est des démocrates, c'est le peuple qui a raison, donc il faut appliquer ce qu'il y a le peuple.
38:58 Et ce que je regrette, c'est qu'il y a des enfumeurs professionnels, excusez-moi de faire un petit peu de politique,
39:04 mais je vise notamment M. Zemmour, notamment Mme Le Pen ou M. Bardella, qui prétendent lutter contre l'immigration clandestine,
39:14 qui se fritent, M. Darmanin c'est pareil, il se frite avec Mme Meloni en Italie en disant « Vous savez pas gérer vos problèmes migratoires ».
39:21 Mais aucun de ceux-là ne disent que tant qu'on reste dans l'Union européenne, or ils ne veulent pas en sortir,
39:26 tant qu'on reste dans l'Union européenne, on est obligé d'appliquer l'article 67, qui est un article extraordinaire.
39:31 L'Union européenne assure l'absence de contrôle aux frontières intérieures. C'est écrit noir sur blanc.
39:37 – L'Union européenne assure l'absence de contrôle aux frontières intérieures.
39:41 – D'habitude quand vous avez des traités, c'est « assure des contrôles », non, là c'est « assure l'absence de contrôle ».
39:47 C'est-à-dire qu'à partir du moment où quelqu'un entre en Italie, il vient en France directement sans aucun problème.
39:53 Donc déjà, s'il faut rétablir, de toute façon on n'y échappera pas, pas seulement sur les questions migratoires,
39:58 sur les questions industrielles, sur les questions de niveau de vie.
40:01 On n'échappera pas à la question que la France est en train de s'appauvrir,
40:05 parce que nous sommes mis sans aucune protection en concurrence,
40:09 avec des pays qui comptent des milliards d'êtres humains, vous voyez que l'Inde vient de dépasser la Chine d'ailleurs,
40:14 et dont le niveau de vie est très très inférieur. Donc c'est le phénomène des vases communiquants.
40:18 Si on continue comme ça, la France va progressivement, du moins les classes moyennes françaises vont devenir,
40:24 vont atteindre le niveau de la classe moyenne indienne.
40:28 - Vous parliez de référendum, M. Asselineau, les Pays-Bas, un député aux Pays-Bas a déposé aussi une initiative
40:34 pour une votation qui doit être votée par la Chambre haute encore.
40:38 - Louis, on va arrêter là parce qu'il y a plusieurs auditeurs,
40:42 mais on va refaire des émissions avec François Asselineau et avec vous bien sûr.
40:48 - Merci beaucoup Louis.
40:49 - On va en Gironde avec Martine. Bonjour Martine.
40:52 - Bonjour. Oui alors voilà, félicitations à André Bercoff, on adore son émission.
41:00 Merci aussi à M. François Asselineau.
41:04 En fait, M. Asselineau, moi aux dernières élections, je scrutais vos 100 signatures,
41:13 parce que j'étais prête à voter pour vous.
41:17 Et on a été bien déçus de se rendre compte que malheureusement vous n'avez pas eu vos signatures.
41:22 Et ce que je voulais vous demander, parce qu'en fait, moi je ne suis pas une personne
41:28 qui ait souvent fait la grève ou manifesté pendant ma vie professionnelle.
41:32 Je suis retraitée depuis 2015.
41:34 Mais à partir du moment où le Covid est arrivé, les confinements, etc.,
41:39 je me suis rendu compte qu'il y avait manipulation, grave manipulation.
41:43 Et n'ayant jamais étudié la géopolitique, je me suis mise à regarder un petit peu partout,
41:48 à m'informer, etc. J'ai découvert tout ce qui se passe.
41:52 Et voilà comment j'ai découvert également votre parti et vous-même.
41:59 Alors ma question c'est, comment faire pour avoir vos 100 signatures, M. Asselineau ?
42:06 On vous attend.
42:08 - Merci Madame.
42:09 - En moins d'un 4 ans.
42:10 - Merci pour votre soutien. Alors déjà, il ne s'est pas 100, malheureusement c'est 500.
42:16 Deuxièmement, j'avais réussi à les avoir en 2017.
42:21 Là, en 2022, il s'est passé toute une série de traquenards dont j'ai été victime,
42:26 y compris des gens qui sont intervenus, je ne vais pas citer des noms,
42:30 je ne veux pas vous entretenir une polémique, mais demandant, y compris dans les milieux souverainistes,
42:34 j'entends, pour que je n'ai pas mes parrainages.
42:37 - La concurrence, la concurrence.
42:39 - Bien sûr, et puis aussi, n'oublions pas le rôle incroyable joué par Berroux.
42:43 Berroux qui s'est attribué un pouvoir totalement inconstitutionnel,
42:47 qui a été de collationner des signatures de maires en blanc et de les attribuer selon son bon vouloir.
42:53 Je l'ai eu deux fois au téléphone, François Berroux, et il m'a dit "oui, vous comprenez, etc."
42:58 C'était quasiment "j'hésite".
43:00 En fait, il a donné des quantités de parrainages à Poutou pour avoir un deuxième candidat trotskiste,
43:05 à part madame Nathalie Arthaud, et moi, non.
43:10 C'est-à-dire que celui qui eut été le seul porte-parole de la sortie de la France de l'Union Européenne,
43:15 de l'euro et de l'OTAN, conformément à 1500 ans d'histoire de France, n'a pas eu le droit à la parole.
43:21 Alors moi, j'ai un conseil à vous donner, à tous les auditeurs.
43:25 Premièrement, informez-vous.
43:27 Deuxièmement, allez sur notre site upr.fr, regardez notre programme,
43:31 écoutez mes émissions, mes vidéos, qui font d'ailleurs des centaines de milliers de vues,
43:35 et puis décidez en toute indépendance.
43:40 Et enfin, le moment venu, il faut se mobiliser pour aller chercher les parrainages.
43:47 Et je pense que, vous savez, actuellement, on a énormément de gens qui nous rallient,
43:51 parce que, pour une raison simple, depuis que j'ai créé l'UPR, on m'a toujours objecté en fait deux, trois choses.
43:57 On m'a dit "Oui, vous avez raison, l'Europe c'est une dictature", mais bon, c'est pas grave, l'Europe c'est la paix.
44:02 Deuxièmement, l'Europe c'est la liberté, et troisièmement, l'Europe c'est le niveau de vie et la prospérité.
44:07 - Mais vous avez expliqué que c'était pas ça, cher Alfranço Asselineau.
44:09 - On constate que c'est fini. L'Europe c'est la guerre, l'Europe c'est la dictature, et l'Europe c'est l'appauvrissement.
44:15 - En tout cas, vous vous êtes exprimé ici, et vous vous exprimez encore.
44:19 En tout cas, si M. Zemmour, Mme Le Pen, M. Bardella et autres veulent répondre "Quelles sont leurs conceptions de l'Europe ?"
44:26 ils sont évidemment les bienvenus, et effectivement, c'est un horizon incontournable.
44:32 On en parlera encore. Merci.
44:34 - Merci beaucoup, chers auditeurs, d'être toujours aussi nombreux à nous écouter, à nous appeler.
44:39 Merci beaucoup à François Asselineau, président fondateur de l'UPR.
44:42 Tout de suite, l'émission de Brigitte Lahaie, à tout de suite sur Sud Radio.
44:46 - Sud Radio. - Parlons vrai.