• il y a 6 mois
Avec Pierre de Gaulle, Président Fondation Pierre de Gaulle pour la Paix, la Concorde et l'Amitié entre les Peuples

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Transcription
00:00Aper, la marque de vêtements qui respecte votre identité, en vente exclusive sur aper-mod.com, présente
00:08Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face à face.
00:14Vous écoutez Sud Radio, nous sommes ensemble jusqu'à 14h aujourd'hui. André Bercov pour ce face à face.
00:18Vous recevez Pierre de Gaulle, le président de la fondation Pierre de Gaulle pour la paix, la concorde et l'amitié entre les peuples. Bonjour Pierre de Gaulle.
00:25Bonjour, merci de votre accueil.
00:27Économiste, financier, nous avons reçu avec plaisir Pierre de Gaulle en janvier 2023, sur cette antenne et dans cette émission.
00:35Et on peut dire que, on en parlait un peu, les choses se sont accélérées dans tous les domaines.
00:41Peut-être pas les meilleurs et peut-être pas dans la bonne direction, en tout cas on sent quelque chose qui est en train vraiment de, allez, quelque part de se décomposer, quelque part de changer,
00:54parce que le bouleversement du monde, on le connaît aussi.
00:56Alors, je voudrais quand même, Pierre de Gaulle, qu'on parle un peu de la France, vous en avez souvent parlé, et de ce qui se passe en ce moment dans ce pays.
01:06Comment vous le ressentez, ce qui est la situation ?
01:10Alors, ce qui me frappe et ce qui me désole, c'est le vide, le vide politique, le vide de programme, le vide en termes de conception d'un gouvernement et d'un président
01:24qui est habitué à mentir aux français, est habitué à faire croire en de belles histoires, en des mythes, plutôt que de s'attaquer véritablement aux réalités.
01:36Un président qui n'aime pas la France, visiblement, qui n'aime pas les français, il l'a dit, j'ai appris à aimer les français, et surtout une absence totale de vision stratégique, de programme.
01:47C'est-à-dire que l'impression que j'ai, c'est que le gouvernement passe l'essentiel de son temps à communiquer, à courir après les sondages, après les élections,
01:58au lieu de s'attaquer au vrai problème, de réfléchir, d'avoir une réflexion véritablement profonde sur comment on gère notre pays, comment on le redresse,
02:08comment on fait face à une situation économique, politique et diplomatique catastrophique, et comment on s'attaque au vrai problème.
02:16C'est-à-dire, je souhaiterais que ce gouvernement puisse établir, région par région, département par département, collectivité locale par collectivité locale,
02:27des discussions avec les entrepreneurs, des discussions avec les artisans, pour lancer des programmes, des programmes locaux, des programmes nationaux, des grands projets,
02:36et établir ce qu'on fait, et demander des résultats, concrètement, sur le terrain, aux politiques, pour que les choses avancent, pour que le pouvoir d'achat des français soit défendu,
02:47pour que leur sécurité soit véritablement garantie, elle ne l'est pas, ni dans les rues, ni sur le plan international, ni vis-à-vis du terrorisme.
02:56Et à cet égard, je suis frappé, lorsqu'on commence à préparer l'opinion publique à d'éventuels attentats, en ce qui concerne les Jeux Olympiques,
03:04où on dira, ah mais c'est la faute des Russes. C'est la faute d'un gouvernement et d'un président qui ne sait pas tenir son pays,
03:11qui a fait des erreurs diplomatiques considérables, notamment vis-à-vis du conflit Israël-Palestine, et qui nécessairement devra faire face à un terrorisme.
03:21Alors forcément, c'est la faute des autres. Il y a cet esprit d'abandon et cette trahison qui visent à faire croire aux français qu'on peut confier les intérêts de la France,
03:33qu'on peut confier leurs intérêts à des étrangers, à des intermédiaires, à une commission européenne, tout ça parce qu'on ne veut pas, ou qu'on ne peut pas régler ses propres problèmes.
03:44Ça me scandalise et je pense qu'il faut complètement revoir la façon de gouverner et la façon d'établir un rapport avec les français pour les protéger et les défendre.
03:53Alors Pierre de Gaulle, juste pour l'histoire, la question européenne, vous dites justement, on délègue à des étrangers, mais que répondez-vous à ceux qui vous disent,
04:02mais attendez, la France est très très bien, mais la France est trop petite aujourd'hui dans le concert mondial pour ne pas être absolument en concert avec l'Europe,
04:11avec l'Union Européenne pour avoir la puissance, c'est l'Europe, c'est ce qu'on nous répète en tout cas à certains nombres à longueur de médias et à longueur de journée.
04:19La France seule, comment voulez-vous qu'elle se débrouille ?
04:23Mais c'est la France qui fait l'Europe et non pas l'inverse. Ce n'est pas en confiant à une technocratie européenne nos intérêts qu'on va défendre notre propre position.
04:33La France est un grand pays, la France est une grande puissance économique, une grande puissance en termes d'innovation, en termes de savoir-faire, en termes de capital culturel, en termes de capital scientifique.
04:45Nous avons les meilleures écoles du monde, nous avons un savoir-faire, une technologie considérable, nous bénéficions toujours d'un, comment dire, d'une étendue en termes d'influence, d'une action internationale.
05:01Nous sommes le deuxième territoire maritime mondial et je pense que c'est une grave erreur et c'est d'ailleurs le vœu des Américains de vouloir réduire la France à un rôle continental et de meilleurs élèves des Américains et de nous, comment dire, circonscrire au glacis européen, au glacis continental.
05:19Et alors justement, ceci m'amène, on va parler évidemment de tout cela, on va parler de ce qui se passe à l'étranger, de la politique étrangère de la France, la politique intérieure.
05:29Mais la question que je vais vous poser tout de suite, je viens de vous entendre et on vous avait entendu il y a un an et demi, pourquoi n'entrez-vous pas en politique ?
05:38Pourquoi justement, et je ne parle même pas de votre nom, je ne parle même pas de ce qui vous engage ou vous oblige, mais pourquoi vous ne dites pas, bon bah écoutez, moi, voilà, avec mes moyens, je vais essayer de participer à cette volonté, cette lucidité, ce réveil ?
05:56Je ne suis pas là pour faire de la politique, je suis là pour défendre la France et les Français, parler de la France et faire en sorte que son prestige, son rang, soit restauré sur la scène internationale, qu'elle devienne une grande nation, redevienne une grande nation, entendue et qu'elle soit un pays prospère, sécurisé, que les Français soient épanouis, que les Français croient de nouveau en leur avenir.
06:21Et je voudrais porter un message d'espoir, c'est pour ça que j'ai créé cette fondation, mais je ne suis pas là pour faire de la politique, je ne suis pas attaché à des échéances électorales, ce qui m'intéresse c'est la France et les Français.
06:32Alors justement, à votre avis, parlons de ça, on va parler évidemment de la fondation, comment, je veux dire, même si vous ne faites pas de politique, on est chacun d'entre nous, on est concerné par cela, la politique s'occupe de vous.
06:44A votre avis, ce n'est pas un combat perdu, vous avez dit les avantages, effectivement, que la France était encore et heureusement un grand pays, mais vous avez vu la désinstauration, vous avez vu la vente des bijoux de famille, vous avez vu la délocalisation un peu partout, vous avez vu effectivement que l'on confie d'un côté à des conseillers américains la communication, mais beaucoup plus grave,
07:08tout le problème, je veux dire, qu'on est en train d'acheter de gaz de schiste aux Etats-Unis, du pétrole indien qui est du pétrole russe raffiné, etc., etc., on pourrait passer deux heures à en parler, c'est-à-dire qu'on a l'impression qu'on a délocalisé beaucoup de choses, pas tout heureusement, mais beaucoup de choses, et on a l'impression que...
07:28Il dit, bon, écoutez, ce n'est pas pour nous, l'agriculture, vous savez dans quel état c'est, l'industrie, on a vu la désindustrialisation, le tertiaire, nous sommes le tertiaire, sauf que, est-ce que la France est un pays uniquement de services et de tourisme ?
07:40Je pense que notre pays est en grand danger, justement, de se transformer en industrie de services et en secteur tertiaire. On a vu les dégâts de cette désindustrialisation, notamment en Grande-Bretagne, poussé par Margaret Thatcher à l'époque qui disait que la société, ça n'existe pas.
08:00Le fait de désindustrialiser un pays, de retirer ses forces productives, ses capacités industrielles, je parle aussi bien de l'industrie lourde que la sidérurgie, que l'innovation, que nos technologies agricoles, l'agriculture même, nos métiers, nos artisans, tout ce qui fait la richesse et la diversité des Français, c'est ça qui fait la stabilité et la continuité d'un pays, à la fois d'un point de vue économique, mais en même temps en termes de structure de société.
08:28Le fait d'avoir désindustrialisé un pays rend vulnérable notre société parce que ça crée une fracture. Et surtout, une société de services est bien plus indépendante, et d'ailleurs c'est le concept économique, elle est dépendante d'une industrie de demande, c'est-à-dire qu'on s'adapte à la demande et donc on s'adapte également aux spéculations et aux marchés financiers.
08:50Plutôt que d'avoir une économie basée sur l'offre, alors c'est vrai que l'inspiration gaulliste derrière tout ça est colbertiste, c'est-à-dire que l'État intervient là où il n'y a pas d'autres initiatives, mais elle s'appuie sur des compétences industrielles, techniques, solides et profondes, c'est d'ailleurs ce que font certains pays comme la Chine, comme aussi la Russie.
09:10Mais dans ces pays-là, les gouverneurs de régions doivent rendre des comptes au gouvernement en ce qui concerne les résultats, en ce qui concerne le développement de leur politique, en ce qui concerne les créations d'emplois, en ce qui concerne le pouvoir d'achat, en ce qui concerne les grands programmes, en ce qui concerne la formation, en ce qui concerne la recherche scientifique.
09:32Et c'est ça complètement, à mon avis, qu'il faut remettre en place. Notre société est déstructurée, c'est une société beaucoup trop dépendante, je vous l'ai dit, de la demande et des marchés, comme la France est dépendante d'ailleurs en se désindustrialisant, mais aussi en s'en détend considérablement.
09:48Vous avez rappelé effectivement l'état de notre pays qui s'est aggravé depuis de nombreuses années et depuis nos derniers entretiens. L'endettement de la France dépasse 3 000 milliards, l'endettement hors-bilan, c'est-à-dire décommissionnement des centrales nucléaires, les retraites des fonctionnaires, tous les postes qui ne sont pas directement comptabilisés, c'est 8 000 milliards de dollars.
10:10Ça rend notre pays dépendant, puisque cette dette, il faudra bien la refinancer, il faudra bien surtout la rembourser. Et à l'époque, on a créé une croissance artificielle en inondant les marchés d'argent gratuits, puisque la planche à billets pour cibler une croissance artificielle battait son plein.
10:31Il fallait 8 mois de production française, de produits à intérieur brut pour rembourser uniquement les intérêts de la dette. Avec des taux d'emprunt qui sont maintenant vers 1,80 ou 2% sur 10 ans, une année ne suffit même plus pour rembourser les intérêts.
10:47Alors on se lance dans des grands programmes, on se lance dans un soutien je dirais débridé sur la future gestion des pandémies, sur l'aide à l'Ukraine, qui est une guerre qui ne nous concerne pas.
11:01Au détriment des français, on va faire rentrer l'Ukraine, on en parlera largement, dans l'Europe et dans l'OTAN, ça coûtera 180 milliards de plus, et déjà le Président Zelensky a dit, à ma foi, la reconstruction de mon pays ça va coûter 700 milliards.
11:16La France participe à autour de 20% dans le budget européen, je pense qu'on n'a absolument pas ni les moyens ni les capacités de continuer cette surenchère, il est grand temps de se redresser plutôt que de communiquer, de passer d'un thème à un autre, de changer d'opinion en fonction des sondages, en fonction des élections à gagner.
11:37On va en parler après cette toute petite pause, on va parler de l'Ukraine, de la Russie, on va parler du Proche-Orient, mais on va parler aussi de quelle volonté et quel courage il faudrait pour aller à revers d'une certaine communication très régnante.
11:54Ici Sud Radio, les Français parlent au français, je n'aime pas la blanquette de veau, je n'aime pas la blanquette de veau.
12:09Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
12:12Pierre de Gaulle, nous avons parlé de la situation de la France, effectivement, votre diagnostic n'est pas très encourageant.
12:20Est-ce qu'au fond, on peut se dire, parce que ça fait quand même des décennies qu'il y a une courbe qui suit son cours, mais peut-être pas en remontant, est-ce que c'est une question d'homme, quand je dis une question d'homme, une question de volonté, de courage, sans parler de ce qu'il faudrait faire ?
12:42On a l'impression, si vous voulez, aujourd'hui, que les choses suivent leur cours et que personne, à part quelques-uns heureusement, ne s'y oppose vraiment.
12:52Alors, il va y avoir l'échéance des européennes, juste un mot, est-ce qu'à votre avis, ces élections européennes vont changer quoi que ce soit, ou pas ?
12:58Je pense que non. Ce qui est certain, c'est que le parti qui sortira gagnant ces élections européennes sera, encore une fois, l'abstention, c'est-à-dire le refus d'un système.
13:09Je suis attaché à dire la vérité aux Français, dénoncer l'existence d'une technocratie européenne qui fait que la nation, la France, n'existe plus.
13:20Le droit européen est supérieur au droit français. Il n'existe plus que dans la constitution française, à travers une structure de pays européens, où plus on est nombreux, mieux c'est,
13:34ce qui fait que tout le monde se dilue dans un ensemble où les contours sont incertains, où il n'y a pas de politique véritablement précise, et surtout, où l'on confie à des étrangers les intérêts de la France,
13:47et notamment les intérêts vitaux, en termes de politique énergétique, de politique sanitaire.
13:52Vis-à-vis de la politique sanitaire, ça va d'ailleurs encore un peu plus loin, puisqu'on est en train de préparer un traité, je dirais, de la santé internationale,
14:01qui fait que la politique sanitaire des États sera confiée à l'OMS. Il en est ainsi de la santé, mais aussi de la défense nationale.
14:10Sans l'Europe, nous sommes perdus, mais je crois que la France a largement les capacités de se défendre, d'exister et de se développer.
14:17L'idée d'une armée européenne, pour moi, c'est une utopie. Vous ne verrez jamais, ni les Suédois, ni les Allemands, ni les Italiens,
14:27véritablement défendre strictement les intérêts de la France, mais évidemment les intérêts de leur propre nation.
14:33Alors, il y a beaucoup de manipulation autour de ça. Je pense que les élections européennes et la part, je dirais, belliqueuse du discours du président Macron,
14:46d'autres d'ailleurs responsables, d'autres chefs d'État européens, c'est pour masquer un vide politique, un vide social, un vide économique, un vide de programme.
14:56Donc, on est belliqueux, on dit, pour sauver l'Europe, il faut faire la guerre, surtout la guerre vis-à-vis de la Russie.
15:04La Russie, qui a dit, plusieurs fois et répétée, par l'intermédiaire du président Poutine, par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, M. Lavoff,
15:13et d'autres responsables, qu'elle n'avait aucune intention d'envahir l'Europe, aucune intention de porter la guerre dans l'espace,
15:21et qu'elle se contentait, entre guillemets, de la guerre en Ukraine pour, je dirais, réaliser ses objectifs qui sont, je le rappelle, la protection des populations pro-russes du Donbass.
15:35Alors, il est clair qu'il y avait des opportunités de paix. Ces opportunités de paix étaient présentes dès, on en a déjà parlé André, dès le 25 février 2022,
15:45étaient présentes lorsque les Russes ont accepté de se retirer des environs de Kiev, en échange de contreparties qui n'ont pas été respectées, ni par l'OTAN, ni par les Occidentaux.
15:56Vous parlez effectivement de Boris Johnson. Le plan de paix, il y avait jusqu'à 7 à 8 versions, étaient prêts, prêts à être signés par les Ukrainiens,
16:07prêts à être signés par les belligérants, avec, sous l'influence d'Erdogan, donc Premier ministre turc, mais également de l'ancien Premier ministre israélien Bennett,
16:17et Boris Johnson est arrivé à tout casser en disant, on ne veut pas faire la paix. Il est clair que l'influence américaine est extrêmement forte.
16:25Ce sont eux qui font la guerre jusqu'aux derniers Ukrainiens et par Ukraine interposée. C'est une guerre contre la Russie, c'est une guerre parce que les Américains ne veulent pas que l'Europe s'allie à la Russie,
16:38la Russie qui est un réservoir fantastique de matières premières, mais qui est aussi une grande puissance, qui est un pays de grands projets, notamment à travers les BRICS, qui sont une opportunité pour la France.
16:48Je souhaite personnellement, je l'ai dit plusieurs fois, que la France rejoigne les BRICS, bien entendu, comme elle a rejoint la route de la soie.
16:58C'est une alternative extrêmement intéressante où nos industries, nos scientifiques, nos universitaires peuvent s'exprimer pour participer à ce développement.
17:09Les BRICS représentent, pour la petite histoire, 80% des routes du pétrole. C'est donc absolument stratégique et c'est encore une fois un enjeu considérable aujourd'hui.
17:18C'est clair que c'est un des bouleversements du monde qui s'ouvre sous nos yeux.
17:22Juste un mot, Pierre de Gaulle, je voudrais juste revenir à quelque chose que votre grand-père pratiquait et pratiquait avec, je ne dirais pas assiduité, mais de façon très forte et très démocratique, c'est le référendum.
17:35Pourquoi je vous en parle ? Parce que récemment, vous savez, que certains députés républicains ont proposé une position de référendum sur l'immigration.
17:47Et le président du conseil constitutionnel, Laurent Fabius, a dit non, non, non, ça ne s'appliquait pas à l'article 11.
17:54Il ne faut parler que si c'est économique ou social. L'immigration, bon, ça n'a rien d'économique ou de social.
18:02Et on a rappelé comment le général de Gaulle lui-même avait effectivement utilisé l'article 11 quand il a décidé des premiers référendums, quand il est arrivé au pouvoir.
18:12Qu'est-ce que vous pensez de cette espèce de non-application absolue du référendum depuis une certaine année 2005 ?
18:20Je pense qu'on se trouve face à un système qui devient de plus en plus autocratique.
18:24Alors que mon grand-père avait institué dans l'esprit de la Vème République effectivement un pouvoir présidentiel fort, mais également des contre-pouvoirs.
18:34C'est-à-dire que l'élection présidentielle était soumise à un mandat de 7 ans, celui des parlementaires 5 ans et celui des sénateurs 9 ans.
18:45Ça aboutissait à un certain équilibre et on l'a vu qu'il fonctionnait très bien, notamment au moment des cohabitations sous François Mitterrand.
18:52Petit à petit, par démagogie agenda personnel, les politiques ont déjà institué des doses de proportionnel pour favoriser, je dirais, les partis les plus importants et éviter que les autres partis puissent avoir des représentations.
19:06Et ensuite, ont aligné les élections, les institutions, selon leurs propres programmes.
19:13C'est-à-dire, banzai présidentiel à 5 ans, c'est vrai que les Français se sont exprimés favorablement, élection des parlementaires à 5 ans avec un agenda qui suit exactement celui des présidentielles, et élection sénatoriale ramenée à 6 ans.
19:27Il n'y a pu, non plus, de respect des élus, de la voix de la population française, puisque le président l'a montré, notamment à travers son ancien premier ministre Elisabeth Borne.
19:41Pour éviter le débat, on fonctionne à coup de 49-3, ce que Gabriel Attal n'a pas encore mis en place.
19:47Pour l'instant, le discours est détourné, mais je pense qu'il ne pourra pas faire l'économie de ce genre de mesures.
19:53Et donc, je suis pour que les Français puissent s'exprimer sur les questions fondamentales, économiques, de société, ou en ce qui concerne les institutions ou la Constitution, comme le prévoient les articles 11 et les articles 89 de la Vème République.
20:07Je précise aussi qu'il y a un esprit de contrôle de l'expression de la liberté des Français qui va croissant.
20:16On ne parle pas suffisamment du Digital Service Act qui a été adopté au début janvier de cette année par la Commission européenne, qui vise à créer un ministère de la vérité.
20:29C'est-à-dire que tout ce qui n'est pas conforme aux valeurs européennes sera sanctionné et puni.
20:35On est en train de sortir maintenant une loi d'ingérence qui est juste. Moi, je pense que c'est une bonne chose.
20:41Ce sera aussi l'occasion de décrire à quel point les think tanks américains et l'influence anglo-saxonne est présente au sein de notre société, au sein de notre gouvernement.
20:51La plupart des conseillers de Macron sont des anciens McKinsey, à qui on a confié des mandats de 2 milliards d'euros pour la gestion des réseaux sociaux sur les deux dernières élections présidentielles, mais également la gestion du Covid.
21:08McKinsey, d'ailleurs, n'a pas payé d'impôts pendant près de 10 ans.
21:12Nos élites politiques sont formées par le programme des Young Leaders américains, les Young Global Leaders.
21:21Gabriel Attal, notamment, en fait partie. Sarkozy, évidemment, en faisait partie.
21:26Donc tout ça s'inscrit dans un programme de contrôle d'influence et d'ingérence.
21:34Les think tanks les plus connus sont Aspen, sont Berggruen, sont Mildenberg, et nombre de nos élites politiques sont issues et payées directement par ces centres d'influence.
21:46Payées directement à l'époque, pas maintenant, quand même.
21:50Oui, je pense que celui qui était, je ne me souviens plus du nom de cette personne qui était à l'initiative de cette loi d'ingérence, mais il a été rémunéré par Berggruen à l'auteur de 12 000 euros par mois.
22:04Donc où est la liberté de penser, la liberté d'agir ? Où est notre souveraineté ? Je pense qu'elle a disparu.
22:09Le référendum est un bon moyen de donner au peuple la possibilité de s'exprimer sur les questions fondamentales.
22:15L'article 3 de la Constitution française a égalité avec le pouvoir représentatif, la démocratie représentative. C'était par voie des députés et par voie de référendum.
22:27Oui, bien entendu.
22:28L'article 3.
22:29D'ailleurs, cet esprit d'équilibre a été bafoué, puisque je cite souvent cette loi de programmation militaire qui est passée le 14 juillet de l'année dernière, pendant que tout le monde était parti en week-end,
22:43et qui stipule très clairement que si les réalités essentielles de la nation sont menacées, qui est une définition extrêmement vague, on peut saisir toute personne ou ses propriétés,
22:56donc sans contrôle ex post ni a priori, ni a posteriori, sans consultation des assemblées selon le principe que vous venez d'évoquer dans l'article 3, et sans contrôle aucun.
23:10Tout ça vise à réduire la liberté des français, et est un frein à notre souveraineté, à notre libre expression. Et c'est quelque chose qu'il faut dire aux français.
23:20Et comme par hasard, c'est passé le 14 juillet. On reprend tout de suite après cette petite pause avec Pierre de Gaulle.
23:26Et puis avec vous, évidemment, 0826-300-300 pour poser vos questions, pour réagir, ou tout simplement pour donner votre avis. A tout de suite sur Sud Radio.
23:35Ici Sud Radio.
23:39Les français parlent au français.
23:43Les carottes sont cuites.
23:45Les carottes sont cuites.
23:48Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
23:51Pierre de Gaulle, avant que l'on parliont effectivement, on en a parlé de Russie et d'Ukraine, on parle de politique étrangère, on parle justement des BRICS et de l'évoluation du monde,
24:01je voudrais vous faire entendre ceci.
24:04La voix drôle de voix, profonde et saccadée.
24:19La voix qu'on écoutait tout bas, les portes bien fermées.
24:27La voix qui racontait une France à ton goût.
24:35Quand elle va se taire, je te parie 100 sous.
24:43Le nom drôle de nom, écrit sur l'ouragan.
24:50Quatre murs de l'horizon, claquant comme un slogan.
24:58Ce nom qui te parlait de chez toi, de chez nous.
25:06Ce nom qui sent clair, je te parie 100 sous.
25:12Que tu le regretteras.
25:16Tu le regretteras, Gilbert Bécaud.
25:19La question que je voulais vous poser, c'est quand on s'appelle de Gaulle, est-ce que ça engage, ça oblige ou pas spécialement ?
25:28Forcément. C'est un engagement, c'est un devoir, c'est une mission, c'est une responsabilité de porter une voix, de porter un idéal et de l'exprimer.
25:42Une responsabilité vis-à-vis de la France et des Français, de dire que la France est un beau pays, que les Français sont un peuple fantastique,
25:53et d'avoir le devoir de restaurer cette France, de porter ses valeurs.
25:58Vous m'avez fait entendre Gilbert Bécaud, monsieur 100 000 volts, quelle ferveur, quelle simplicité, que de belles choses, que de fondamentaux.
26:09Et ce sont ces fondamentaux qu'il faut restaurer, qu'il faut redonner à la France.
26:13Et j'aimerais qu'il y ait autant de force, de contenu, de chaleur, d'énergie, dans le discours du gouvernement d'aujourd'hui et de son président, qu'il y a dans les chansons de Gilbert Bécaud.
26:27Voilà la belle France, c'est la France que j'aime. C'est celle de nos traditions.
26:31Je pense que la souveraineté de la France, c'est aussi le maintien de ses traditions et de ses valeurs.
26:35Et qu'un pays qui ne respecte pas ses traditions, qui les perd, perd son identité.
26:41Et c'est justement le problème.
26:43Et oui, c'est justement le problème, effectivement, qu'on laisse faire.
26:46Comment préparer l'avenir si on ne comprend pas le passé, si on ne respecte pas, on n'intègre pas le passé ?
26:53C'est le discours du général, puisque tout recommence toujours.
26:57C'est l'homme qu'il s'agit de sauver, de faire vivre et de développer.
27:00Je pense que tous les grands hommes, tous les grands chefs d'État ont justement la connaissance de l'histoire.
27:07Lors, si vous lisez une des citations, un des passages du livre posthume de mon père,
27:17Derniers souvenirs, de l'amiral Philippe de Gaulle,
27:21il dit la Chine pense à 500 ans, la Russie à 100 ans,
27:28la France à 50 ans, j'espère que c'est encore le cas, puisque pour moi le gouvernement actuel pense plutôt à l'horizon d'une semaine,
27:34et les Américains à 5 ans.
27:37C'est justement le temps long qu'il faut travailler, c'est justement les grands programmes,
27:41la perspective d'évolution des peuples en les assoyant sur l'économie,
27:45en les assoyant sur une économie d'offres et non pas de demandes,
27:49non pas les rendre dépendants d'une spéculation,
27:52mais concevoir ce que la France, ce que le pays va être et le positionner pour les dizaines d'années à venir.
28:01La capacité, ce que je dénonce vis-à-vis des gouvernements qui nous ont succédé depuis si longtemps,
28:08c'est qu'au lieu de se perdre dans des communications, des meetings électoraux ou des sondages,
28:13il devrait véritablement prendre le temps de réfléchir aux grandes questions, aux grands problèmes,
28:18comme mon grand-père le faisait, nous avons besoin d'idées, des idées, toujours d'idées disait-il,
28:23et d'avoir cette réflexion, se véritablement creuser les méninges pour la France, pour les Français,
28:30et pour faire en sorte qu'elle se redresse et qu'on donne aux Français des conditions de prospérité et de sécurité
28:38qui font malheureusement cruellement défaut.
28:40Mais justement on revient toujours au même point Pierre de Gaulle,
28:43qui pour faire cela, qui pour acter cela, qui pour rappeler,
28:48bon vous vous le faites effectivement et un certain nombre de gens le faitent,
28:52mais qui au pouvoir, parce que si on n'a pas le pouvoir on a le ministère de la Parole,
28:58mais qui pour acter tout cela, je veux dire, est-ce que pour vous, alors vous suivez cette situation depuis longtemps,
29:05est-ce qu'il n'y a pas un jour où ça a basculé, mais qu'est-ce qui a fait qu'à un moment donné,
29:10cette ardente obligation du plan, cette ardente considération de considérer,
29:15alors il y a les souverainistes aujourd'hui effectivement, il y a les partis souverainistes,
29:19mais regardez ce qu'ils font aux élections, heureusement ou malheureusement, enfin chacun a son opinion,
29:24qu'est-ce qui fait que la sève s'est un peu tarie, pas complètement heureusement ?
29:30Je pense qu'il y a une absence, je dirais, de morale, je reprends un peu les thèses qu'a développées Emmanuel Toth
29:41dans la défaite de l'Occident, c'est-à-dire qu'on est face à une élite dirigeante qui est issue de la finance,
29:52qui est issue des grands cabinets d'avocats, et qui poursuit un agenda personnel et un intérêt personnel.
29:58En plus, cette classe politique est habituée à mentir aux français constamment.
30:03On dit une chose et son contraire la semaine suivante.
30:06On a cité souvent Bruno Le Maire qui a dit je vais mettre l'économie russe à genoux,
30:11je vais mettre l'économie chinoise à genoux, on a l'impression qu'il n'a jamais regardé une carte de sa vie
30:17et qu'il ne s'est jamais posé la question de savoir quels sont les vrais fondamentaux
30:22en ce qui concerne les positions géopolitiques de ces pays et de la France par rapport à ces pays.
30:27Résultat, effectivement, la Russie est à genoux, elle a eu 3,4% de croissance en 2023,
30:34ça sera sans doute un peu plus cette année, le FMI l'a confirmé,
30:38avec une balance des paiements qui est quasiment équilibrée,
30:43elle de dire ah mais oui on a prévu que le déficit de la balance commerciale serait 4,9%,
30:48ah bah oui finalement c'est 5,5% et c'est pas grave, quoi qu'il en coûte,
30:52on dépense, ce qui nous rend encore à chaque fois un peu plus dépendants,
30:56cette année la France devra émettre, corrigez-moi si je me trompe,
31:00mais je crois 250 milliards environ d'obligations pour refinancer sa dette,
31:05elle le fera à des conditions de marché qui sont défavorables,
31:11et parce qu'on ne sait plus comment sortir de cette situation,
31:14qu'on ne sait plus quoi raconter aux français,
31:16on fait un discours de guerre parce que ça permet de rassembler
31:19et de combler un vide de programme, un vide politique, un vide d'idées,
31:23et simplement un vide tout court,
31:25je crois que les élites politiques d'aujourd'hui n'ont plus aucune morale.
31:29Ils préfèrent vous dire que ce sont les intérêts particuliers qui l'emportent sur l'intérêt général,
31:35de façon absolue.
31:37Oui, mais vous savez c'est la théorie microéconomique de la spécialisation,
31:41c'est-à-dire qu'on essaie de maximiser le comportement de l'individu,
31:44on fait une optimisation sous contrainte,
31:46et on essaie de réduire une politique économique à long terme,
31:51en fonction de cette optimisation à court terme,
31:53c'est-à-dire soumettre l'économie à une politique de demande,
31:57en fonction d'algorithmes qui vont prévoir le comportement des individus,
32:01donc la demande et le refinancement qui va avec.
32:04Nous n'avons plus les moyens de notre politique,
32:06et je pense qu'il faut commencer par se remettre en question,
32:08profondément, d'avouer qu'on s'est trompé,
32:11de remettre les choses à plat,
32:13et de reconstruire une politique systématique, sectorielle, de programme.
32:18Au moins les Russes, au moins les Chinois ont une planification,
32:21nous n'en avons absolument aucune.
32:23Elle est critiquable, mais elle a le mérite d'exister.
32:26Retrouver l'ardente obligation du plan, quelque part ?
32:29Oui, mais je pense que le plan permet de fixer les objectifs,
32:33de fixer les esprits, de fixer les responsabilités.
32:37Je vais revenir sur l'Europe.
32:39On applique des directives européennes,
32:41dont les Etats membres sont obligés de transposer en droit national,
32:47sous peine de sanction,
32:49sachant que le droit des nations n'existe plus.
32:52Mais il n'y a aucun contrôle ex post et a posteriori,
32:55aucun, je dirais, système,
32:58qui permet de mettre les dirigeants européens,
33:05les commissaires européens, face à leurs responsabilités,
33:08et faire en sorte qu'ils rendent compte.
33:10Je crois qu'il faudrait, à chaque fois,
33:13quand les intérêts de la France sont menacés,
33:16rendre des comptes et refuser de voter des directives
33:19qui sont contraires à nos intérêts,
33:21c'est-à-dire provoquer d'une certaine manière,
33:23avec d'autres pays qui pensent comme nous,
33:25une crise institutionnelle,
33:27pour forcer les commissaires européens,
33:30la Commission européenne à se responsabiliser et à rendre des comptes.
33:34Vous prenez la révolution, mon cher Pierre de Gaulle.
33:36Ce n'est pas une révolution, c'est une remise à plat des choses,
33:39et un retour aux fondamentaux, et surtout à la responsabilité.
33:42Je pense que les hommes politiques d'aujourd'hui
33:44n'ont aucun sens de la responsabilité,
33:46je dirais même de responsabilité intellectuelle,
33:49vis-à-vis de leurs obligations,
33:50vis-à-vis du peuple français et de la nation.
33:52C'est justement là le problème.
33:53Honnêteté intellectuelle d'abord, c'est clair.
33:55Je crois que nous avons des auditeurs à la question.
33:58Ça réagit pas mal aux 0,826, 300, 300.
34:00C'est Julien que nous avons depuis Marseille.
34:02Bonjour Julien.
34:03Bonjour Julien.
34:05Bonjour André.
34:07Est-ce que vous avez trop enlevé votre parleur, Julien ?
34:11On va retrouver Julien dans un instant, André.
34:12Nous avons Jacques qui nous appelle depuis Laveyron, à Villefranche-de-Rouaire.
34:15Bonjour Jacques.
34:17Oui, bonjour.
34:18Bonjour Jacques.
34:19Je suis ravi d'entendre ce monsieur.
34:22Je me dis, le pays est en train de couler.
34:28Si les Français lui demandaient de faire ce qu'il a envie de faire,
34:33est-ce qu'ils le feraient ?
34:36Parce que l'avenir me fait peur.
34:38Moi, bon, je m'en fous, j'ai 68 ans.
34:44Mais pour les jeunes, moi je sais pas.
34:46Ce pays me fait peur.
34:48Pierre de Gaulle, il vous repose la même question que moi.
34:50Merci monsieur.
34:51Bien sûr, je répondrai à l'appel qui me sera fait.
34:56Monsieur, vous avez 68 ans,
34:57mais je voudrais valoriser tout ce que vous avez fait,
35:00ce pour quoi vous avez travaillé, vos idéaux,
35:03et je voudrais vous redonner un message d'espoir,
35:05parce que la France a de grandes capacités,
35:07la France est un beau pays,
35:09les Français portent leur devenir.
35:11Je pense qu'il faut redonner cette capacité,
35:15cette potentialité à nos compatriotes,
35:21à nos citoyens,
35:22de participer ensemble à un grand dessin,
35:25à un grand programme,
35:26et j'y crois profondément.
35:29Merci Jacques pour votre remarque.
35:31On a Bruno qui nous appelle depuis Paris.
35:33Bonjour Bruno.
35:35Bonjour Bruno.
35:37Oui, bonjour.
35:38On vous écoute.
35:40Oui, mais j'aurais voulu poser une question simple à Pierre de Gaulle,
35:44en le remerciant vraiment de son témoignage,
35:47parce que c'est vrai qu'on ne lit que des idées torio,
35:50des tribunes favorables à l'Ukraine,
35:52c'est-à-dire favorables à la guerre,
35:54et on ne voit presque jamais,
35:56on ne lit presque jamais le point de vue russe,
35:59le point de vue de l'autre côté.
36:01Alors comme Pierre de Gaulle s'est rendu récemment à Stalingrad,
36:04je voulais savoir ce qu'il gardait en mémoire de ces échanges
36:09avec les Russes qu'il a pu rencontrer.
36:12Merci de votre question.
36:14Je me suis effectivement rendu deux fois à Stalingrad,
36:17pour honorer la mémoire des combattants,
36:19des patriotes qui ont donné leur vie pour leur patrie,
36:23aussi bien des Russes que des Allemands.
36:25Il y a quand même deux millions de personnes
36:27qui sont mortes sur le champ de bataille.
36:31Les Américains ont tendance à effacer ce fait historique,
36:36mais sans les Russes, on aurait eu énormément de mal
36:38à gagner la Deuxième Guerre mondiale,
36:40puisque Stalingrad est une défaite retentissante
36:43pour l'armée allemande,
36:45qu'avait prévu mon grand-père.
36:47Ce que j'ai trouvé chez les Russes,
36:48c'est beaucoup d'authenticité,
36:50beaucoup de valeurs fondamentales qu'on a perdues.
36:53Ils ne comprennent pas que la France ne les aime pas.
36:56J'ai fait des conférences dans des universités, dans des écoles,
37:00et les étudiants me disaient,
37:02l'élite politique, l'élite parle français là-bas,
37:05mais nous sommes 500 000 à aimer, à travailler,
37:08à vouloir la culture française.
37:10Il n'y a que 15 000 Français qui apprennent le russe.
37:13Ils ne comprenaient pas pourquoi.
37:15Je pense que ce sont les gens qui disent la vérité,
37:17qui ne savent peut-être pas communiquer,
37:19mais qui disent la vérité.
37:21Et malheureusement, l'information ici,
37:25en France et en Occident,
37:27est manipulée, est censurée.
37:29Je suis venu là-bas pour trois choses.
37:32Dire, je suis venu pour constater que les Russes vivent normalement,
37:35c'était en janvier 2023.
37:38Rendre mémoire aux combattants,
37:41et surtout, dire que les Russes voulaient la paix.
37:44J'étais totalement censuré par les deux premières chaînes
37:47qui ont juste mis en place
37:50mon adoration pour Poutine.
37:54C'est vrai que c'est un chef d'Etat que je respecte,
37:57tout simplement parce qu'il a tiré son pays de la ruine.
37:59On ne peut pas dire la même chose de Macron,
38:01qui justement précipite son pays de la ruine.
38:04Qu'est-ce que c'était la Russie ?
38:05Comparaison audacieuse.
38:07Oui, mais je la fais.
38:08Comparaison audacieuse, mais certes réelle,
38:10parce que quand vous regardez les résultats économiques de la Russie,
38:13qui, après la chute du mur,
38:17était dans un état de déliquescence sociale-économique,
38:20d'effondrement,
38:21avec des oligarques qui ont pillé leurs entreprises et leurs industries
38:26pour s'introduire en bourse,
38:28en Israël, en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis.
38:32Poutine a redonné la fierté de son pays,
38:36a fait de son pays une grande puissance,
38:38reconnue à l'international.
38:40Trois quarts de la population mondiale soutient la Russie
38:43et participent à son développement économique.
38:45Ça, on ne le dit pas suffisamment.
38:47Et je ne voudrais pas, surtout pas,
38:49que la France soit exclue des négociations futures
38:52qu'on commande déjà à mettre en place,
38:54parce que, aussi bien les OTAN que les Etats-Unis que l'Europe,
38:58ne sait pas comment sortir de cette situation
39:00et n'a absolument pas les moyens de poursuivre ce conflit.
39:03Je le disais, l'entrée de l'Ukraine dans l'Europe,
39:05ça va être 180 milliards.
39:07Zelensky demande 700 milliards.
39:09Ce n'est pas demain la veille.
39:10Ce n'est pas demain la veille.
39:11Et Zelensky a donné mandat exclusif à BlackRock
39:14pour reconstruire son pays.
39:15Je rappelle que la moitié des terres agricoles ukrainiennes
39:19ont été vendues à des fonds anglo-saxons.
39:22Oui, c'est ça. BlackRock et Bonsanto.
39:24On va marquer une dernière petite pause
39:25avant de retrouver Sandrina tout de suite sur Sud Radio.
39:29Ici Sud Radio.
39:33Les Français parlent au français.
39:37Je n'aime pas la blanquette de veau.
39:39Je n'aime pas la blanquette de veau.
39:42Sud Radio Bercov dans tous ses états.
39:45Toujours avec Pierre de Gaulle qui est notre invité aujourd'hui.
39:47Et nous avons Sandrine qui nous appelle au 0826-300-300.
39:50Bonjour Sandrine.
39:51Oui, bonjour.
39:52Bonjour Sandrine.
39:53Bonjour André et bonjour Pierre de Gaulle.
39:56Je vous appelle parce que,
39:58par rapport à ce que vous avez dit tout à l'heure,
40:00par rapport à ces élections européennes
40:03qui sont vraiment friturées
40:06et qu'il n'y a qu'eux sur le devant de scène
40:09et qu'ils ne parlent que d'eux effectivement.
40:11Comme vous dites, ça devient autocrate
40:13si même plus on ne parle même pas du peuple,
40:14on ne parle que de l'Europe,
40:15mais même plus de la France, ni rien.
40:17Et moi, ma question,
40:20ça fait très longtemps que c'est comme ça.
40:22Ça a commencé en Jospin où les entreprises sont parties.
40:24On est bien d'accord.
40:26Il y a eu un cheminement qu'en Tarno-Montenbourg,
40:29au niveau de Hollande,
40:30il a été padié et M. Macron a repris sa place.
40:35Alors à partir de là,
40:37tous les problèmes ont commencé.
40:39On est bien d'accord là-dessus.
40:40Au niveau financier, pouvoir,
40:43les cabines évacuées,
40:44tout ce qui s'ensuit jusqu'à nos jours.
40:46Aujourd'hui, ils ont fissuré l'antenne d'encoûte
40:48et j'écoutais justement votre colère, M. André,
40:51par rapport à ce que vous disiez hier,
40:53que les souverainistes qui sont au niveau droite,
40:55mais bon, il y a d'autres souverainistes gauches
40:57qui sont capables de venir.
40:58On n'est pas gauches, peu importe.
41:00Qui viendront avec grand plaisir
41:02parler de leur programme.
41:04Mais simplement, oui, ça sera dur.
41:07Je pense que nous, on voudrait relever cette France.
41:10Moi, je suis agricultrice.
41:12Je connais beaucoup.
41:14On veut relever cette France
41:15parce qu'on est en train de nous...
41:17Petit à petit, on nous vole...
41:22On se sent...
41:24J'arrive pas à trouver les mots.
41:26On se sent...
41:28Vous vous sentez volé.
41:30Oui, volé.
41:31Avec ton accent d'aiguilleux muet.
41:33Oui, voilà.
41:34Et après, au niveau des BRICS,
41:35je trouvais que c'était très intéressant,
41:37sa vision.
41:39Et ma foi, écoutez,
41:41s'il y a les élections européennes
41:42et qu'après, par la suite,
41:44si on a un groupe et qu'on continue sur les présidents,
41:46et un groupe se continue à se battre
41:48pour les futures présidentielles,
41:50est-ce qu'on peut, à un moment donné,
41:51en arrivant, ce sera très difficile,
41:53parce qu'on a très peu de moyens financiers
41:54et très peu de moyens d'écoute,
41:55est-ce qu'on pourra, à ce moment-là,
41:57je veux dire, re-renverser la situation ?
42:00Et qui pourrait être très intéressante,
42:01parce qu'au lieu de nous parler
42:02que c'est à cause des réseaux sociaux,
42:03au problème de la...
42:04Voilà.
42:05Voilà, excusez-moi de parler un peu trop.
42:06Non, non, merci.
42:07Est-ce qu'on peut...
42:08Alors, c'est vrai, on a posé la question,
42:09mais c'est intéressant que Sandrine agricultise.
42:11Est-ce qu'on peut encore renverser la situation ?
42:14Oui.
42:15Je pense qu'il faut se redresser, combattre,
42:18dire la vérité aux Français.
42:20Je remercie Madame de votre question.
42:22Je voudrais dire un mot aux agriculteurs
42:24qui sont des gens pour qui j'ai beaucoup de respect,
42:27parce que ce sont des gens qui travaillent beaucoup,
42:29ce sont des gens qui nous nourrissent,
42:31ce sont des gens qui sont confrontés
42:33à des horaires extrêmement lourds et difficiles,
42:36qui sont écrasés par une réglementation européenne
42:40qui va de mal en pied,
42:42qui sont soumis à des quotas de production.
42:46La plupart, les agriculteurs,
42:49étaient 1 400 000 dans les années 70,
42:52ils ne sont guère que 500 000 aujourd'hui.
42:55Corrigez-moi si je ne me trompe.
42:57Oui, même moins.
42:58Même moins.
42:59Qui sont, comment dire,
43:02exclus des programmes européens
43:04si les exploitations sont trop petites,
43:06et or, la France est faite de petites exploitations,
43:08et à qui on va soumettre des directives européennes
43:12en disant que les programmes d'exportation
43:16sauvage, agricole, ukrainien,
43:20c'est-à-dire le dumping de céréales,
43:22de maïs ou de poulet ukrainien,
43:25échappent complètement à ces réglementations.
43:27Elles sont imposées au marché français,
43:31et les agriculteurs doivent supporter en plus
43:34les accords du Mercosur
43:36où on importe des produits agricoles
43:39de l'Amérique latine.
43:42Donc il faut se défendre,
43:44je crois en cette capacité,
43:45il faut se redresser.
43:47L'industrie agroalimentaire
43:49et ce que vous représentez, madame,
43:51c'est la bouche de la France,
43:54c'est ce qui nous nourrit.
43:56Sachez que je vous soutiens dans votre combat,
43:58et il faut vous défendre.
44:00Il faut refuser, encore une fois,
44:01de telles directives qui sont contraires
44:03à nos intérêts vitaux.
44:04On va en parler, Pierre de Gaulle,
44:05mais je voudrais, parce que nous arrivons
44:07hélas en fin d'émission,
44:08on pourra encore en parler pendant des heures,
44:10mais je voudrais parler de cette fondation,
44:13Pierre de Gaulle.
44:14De quoi s'agit-il,
44:15pourquoi vous avez créé cette fondation,
44:16et quel est son domaine,
44:19quel est son objectif ?
44:22J'ai créé cette fondation
44:23pour dire la vérité aux Français.
44:25Sur la France,
44:27sur la situation en Europe,
44:29sur la situation mondiale,
44:31sur les dangers que court notre pays,
44:35que court l'Europe et que court le monde.
44:38Le président Macron a voulu envoyer des troupes
44:42en Ukraine, vous me direz,
44:43ce n'est pas nouveau,
44:44c'est un constructeur là-bas depuis très longtemps.
44:46Il a été discrédité et désavoué
44:49par tous ses alliés européens,
44:51même par les Polonais.
44:53Pourtant, Dieu sait,
44:54si les Polonais sont antirusses et belliqueux,
44:56y compris par les Américains,
44:58tout ça pour combler un vide politique.
45:00La guerre, ce n'est pas un dessin animé,
45:02ce n'est pas de la communication.
45:04En fait, il y a des gens
45:05qui prennent les choses extrêmement au sérieux,
45:07qui voient l'OTAN se renforcer
45:11sur leurs frontières,
45:12près de 2000 kilomètres,
45:14et qui sentent que leur pays
45:18est menacé dans ses intérêts vitaux.
45:19L'activité de la Fondation,
45:20ce sera l'information, c'est ça ?
45:22C'est rétablir la France de mon grand-père
45:24dans ses valeurs traditionnelles,
45:26c'est dire la vérité aux Français,
45:28c'est défendre cet idéal de France
45:32et c'est de rétablir aussi sa souveraineté
45:34à l'international.
45:36On a détruit des dizaines et des dizaines d'années
45:38de présence à l'international,
45:40de diplomatie.
45:41Le président Macron a réussi à se fâcher
45:43avec tous les pays de la planète,
45:45ce qui nous rend maintenant extrêmement dépendants.
45:48On a, je dirais,
45:51mis la France sous tutelle financière, économique,
45:54parce qu'encore une fois,
45:55il faut refinancer la dette.
45:56Ce n'est pas le gaz américain
45:58qui va nous sauver,
45:59que les Américains nous vendent
46:01quatre à sept fois plus cher
46:02que dans leur propre pays,
46:03surtout que les Américains ne veulent pas la paix.
46:05L'objectif de ma Fondation,
46:07c'est de se battre pour la paix
46:09et la prospérité de la France
46:11et je remercie tous ceux qui m'ont soutenu,
46:14tous ceux qui m'écrivent.
46:16J'appelle évidemment aux dons de chaque Français.
46:19C'est où, si on veut vous adresser des dons ?
46:21Vous avez le site dans la Fondation,
46:23fondationpierredegaule.com
46:26Nous sommes une petite équipe,
46:28je n'ai pas toujours le temps,
46:29ni mes équipes,
46:30de répondre à tous les messages,
46:32mais sachez que cette Fondation
46:34va se développer grâce à vous,
46:35avec votre concours,
46:37et c'est pour la France et les Français,
46:39encore une fois, je n'ai pas d'agenda politique,
46:41mon agenda, c'est mon pays,
46:43c'est le peuple de France que j'aime.
46:45La souveraineté n'est pas un vilain mot,
46:47vous savez,
46:48on pose la question à des grands leaders,
46:50qu'est-ce que c'est que la grandeur ?
46:51Ils vont répondre toujours,
46:52c'est la souveraineté
46:53et c'est l'indépendance.
46:54Merci, Pierre de Gaulle.
46:56Merci, Pierre de Gaulle,
46:57d'avoir été avec nous,
46:58président de la Fondation Pierre de Gaulle.
47:00On va se retrouver demain, André Bercoff,
47:02entre midi et 14h,
47:03on sera avec Nadir Kaya,
47:04pour le Face à Face,
47:05et tout de suite, c'est Brigitte Laéga.
47:09Sud Radio Bercoff,
47:10dans tous ses états,
47:11midi 14h.
47:12André Bercoff.

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