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00:00 Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle émission dans laquelle on va parler d'un sujet qui est
00:15 vraiment très très important puisque c'est le sujet des ratios financiers, l'utilisation des
00:19 ratios financiers en bourse. Alors une seule émission ne va pas suffire, il y aura trois
00:23 émissions pour vous parler de tout ça. En fait mon but principal ici c'est de vous faire passer
00:28 le message qu'on ne peut pas utiliser un seul ratio voire même deux ratios voire même trois ratios
00:34 comme critères principales de décision. En fait quand on regarde les ratios financiers on apprend
00:39 énormément de choses mais surtout on a tendance à tomber dans énormément de pièges. Ça fait
00:43 maintenant plus de 20 ans que j'investis, je suis tombé dans tous ces pièges donc mon but c'est de
00:48 vous passer toutes les erreurs que j'ai faites dans ces différentes émissions. Donc on va parler
00:54 ratio financier et donc mon but c'est que vous ne tombiez pas dans ces pièges là et surtout que
00:58 vous compreniez la manière dont tous ces ratios s'imbriquent entre eux parce qu'on va le voir il
01:03 faut utiliser un petit peu tous ces ratios pour comprendre comment fonctionne une entreprise.
01:07 Et dans cette première émission j'aimerais qu'on s'imagine deux entrepreneurs qui créent deux
01:13 entreprises différentes. En fait je dis différentes mais ces entreprises elles sont dans le même
01:17 business, elles font exactement la même chose, les mêmes produits, les mêmes services et puis
01:21 elles ont le même chiffre d'affaires. Si vous devez prendre une image, imaginez vraiment deux
01:25 restaurants qui ont le même menu, le même chef, la même déco, qui sont placés au même endroit
01:29 etc. En fait il y a une seule chose qui va différencier ces deux entreprises c'est la
01:35 structure du capital. C'est à dire que la première entreprise, on va l'appeler entreprise A, elle est
01:40 financée uniquement par le capital qui a été amené par son fondateur, disons 100 euros, alors
01:45 que la deuxième entreprise, l'entreprise B, est financée à 33% par l'apport du fondateur et à 67%
01:51 par la dette. Donc le fondateur, pour simplifier les choses, a amené 33 euros et il a emprunté en
01:57 dette à long terme 67 euros. Et comme je le disais, après économiquement ces entreprises sont les mêmes
02:02 et ces 100 euros elles vont les utiliser de la même manière. Elles vont donc avoir le même
02:07 chiffre d'affaires, on peut dire 50 euros, elles ont les mêmes coûts d'exploitation, disons 30 euros,
02:12 donc ces deux entreprises auront le même résultat d'exploitation. On prend le chiffre d'affaires,
02:17 50, on enlève les charges d'exploitation, 30, et on obtient donc 20 euros, ce que les américains
02:23 appellerait EBIT pour "Earnings Before Interest and Tax" et ce qu'on va plutôt appeler "résultats
02:28 d'exploitation" ou "résultats opérationnels" en français. Donc 20 euros de chaque côté.
02:33 Ensuite si on descend dans le compte de résultats, on va avoir une première différence puisque
02:38 l'entreprise B a des intérêts à payer sur sa dette, disons 4 euros, ce que n'a pas l'entreprise
02:44 A puisque l'entreprise A n'a pas de dette, c'est l'actionnaire qui a amené tout le capital.
02:48 L'entreprise A va donc avoir un résultat net qui va être égal à son résultat d'exploitation de
02:53 20 euros alors que l'entreprise B elle ne va avoir que entre guillemets 16 euros. Et là on voit déjà
02:59 une première tendance qu'on pourrait avoir, c'est de se dire que basé uniquement sur ce résultat
03:05 net, on pourrait penser que l'entreprise A est meilleure, elle va avoir un résultat net plus
03:10 élevé pour un même chiffre d'affaires, donc une marge nette plus élevée. On va avoir 20% d'un côté
03:16 contre 16% de l'autre. Mais là on n'est pas encore dans les ratios, on est juste sur un résultat net
03:21 standard. On va maintenant passer aux ratios et j'aimerais démarrer cette émission sur les ratios,
03:28 cette série d'émissions plutôt, par des ratios de rentabilité parce que pour moi ce sont vraiment
03:33 des ratios qui sont extrêmement importants. La rentabilité c'est ce que représente le résultat
03:38 dégagé par rapport aux ressources utilisées. Donc le résultat, on va parler en général soit
03:43 de résultats d'exploitation soit de résultats nets et ensuite les ressources, on va voir,
03:47 on va utiliser soit les capitaux propres soit les capitaux dans un sens plus large. Et on va parler
03:54 en général de trois ratios, alors je vais les franciser un peu, on va dire le ROCE, le ROIC et
03:59 le ROE. Le ROCE c'est le Return on Capital Employed, on va donc prendre tout simplement
04:05 le résultat opérationnel et le diviser par le capital au sens large, donc tout le capital long
04:11 terme. On va avoir un ratio de 20% donc c'est tout simplement le résultat d'exploitation de 20 euros
04:16 qui est divisé par les capitaux propres, donc ceux amenés par l'actionnaire, plus les dettes à long
04:21 terme, donc les 100 euros. Voilà 20 sur 100, on a 20% de ROCE et ça va être la même chose pour
04:26 les deux entreprises puisque le résultat d'exploitation est le même pour les deux entreprises
04:31 et le capital long terme est le même pour les deux entreprises. Et puis vu que là on parle de
04:37 rentabilité économique, c'est normal en fait que ces deux entreprises aient la même rentabilité
04:42 économique puisqu'elles emploient le même capital, 100 euros, de la même manière avec les mêmes
04:47 machines, les mêmes employés et donc avec le même résultat opérationnel. Donc même rentabilité
04:53 économique c'est tout à fait logique, la seule différence entre ces deux business, je vous le
04:56 rappelle, c'est le financement. Mais il y a une personne pour qui le financement a une énorme
05:01 importance, c'est évidemment l'actionnaire. Parce que si on regarde sa rentabilité à lui,
05:07 alors on va prendre cette fois-ci le résultat net et le diviser par les capitaux propres,
05:12 donc l'argent amené par les actionnaires. C'est un ratio qui est extrêmement connu,
05:17 qui s'appelle le ROE, c'est-à-dire le Return On Equity ou en français le retour sur capitaux
05:22 propres. Et ce ROE, il sera donc de 20 sur 100, donc 20% pour l'entreprise A, ça ne change pas,
05:28 c'est similaire, mais attention il va être de 16 sur 33, donc 48% pour l'entreprise B. Et c'est
05:37 logique en fait que sa rentabilité d'actionnaire explose puisque l'entreprise B a utilisé l'effet
05:43 de levier, il prend plus de risques. L'actionnaire a donc un meilleur rendement dans cette entreprise
05:48 B, mais bien sûr il y a un gros mais, si les résultats ne permettent pas de rembourser sa
05:52 dette, alors il fera faillite, il prend donc plus de risques. Il y a maintenant un troisième ratio,
05:57 donc on a vu le ROCE, on a vu le ROE, il y a aussi le ROIC, pour Return On Invested Capital ou
06:05 Retour sur Capitaux Investis. Alors honnêtement, il est très très proche du premier ratio qu'on a
06:11 vu, le ROCE, vous pouvez donc utiliser l'un ou l'autre, mais c'est vrai que le ROIC c'est un
06:16 ratio qu'on voit très souvent. Pour le calculer, on prend le résultat opérationnel, mais petite
06:21 subtilité, après impôt. Alors oui je sais c'est un peu bizarre d'enlever les impôts à un résultat
06:25 opérationnel, d'habitude c'est plutôt au niveau du résultat net, mais en fait ce qu'on fait c'est
06:30 qu'on prend le taux d'imposition et on l'applique donc à ce résultat opérationnel. C'est ce que
06:34 les anglais appellent le NOPAT pour Net Operating Profit After Tax et qu'on va diviser cette fois-ci
06:39 par le capital investi. En fait ce qu'il faut retenir c'est que c'est un ratio qui est très
06:43 proche du ROCE, donc ROCE ou ROIC à quelques détails comptables près, c'est la même chose,
06:49 on mesure la rentabilité économique sans prendre en compte le type de financement utilisé. Je
06:56 pourrais vous mentionner, je le fais très rapidement, un dernier qui est le ROA, le Return
07:00 On Asset, donc qu'on pourrait traduire par rendement sur l'actif investi. Moi je ne regarde
07:04 pas du tout ce type de ratio, ça fait beaucoup de moins de sens dans le monde d'aujourd'hui. Ce
07:07 qu'il faut savoir c'est qu'il y a 90% des actifs, des entreprises, en tout cas des actifs, des
07:13 entreprises cotées aujourd'hui, qui est intangible, qui est immatériel. Donc ce sont des marques,
07:17 des fichiers clients, des logiciels, des brevets, voilà. Donc la valorisation au bilan elle n'est
07:23 absolument pas fiable, sauf bien sûr des secteurs bien spécifiques, peut-être plus industriels ou
07:29 immobiliers ou autres. Mais donc voilà, moi je laisse de côté le ROA. C'est le moment maintenant
07:34 de faire une petite pause. Nous avons vu pour le moment uniquement trois ratios, si j'enlève le
07:40 ROA, et donc trois ratios qui sont très proches, qui mesurent la rentabilité de l'entreprise. Donc
07:45 on l'a vu, soit la rentabilité économique pour le ROCE/ROIC, soit la rentabilité de l'actionnaire
07:51 pour le ROE. Et déjà, juste avec trois ratios très très similaires, on voit qu'on ne peut pas
07:56 utiliser l'un de ces ratios seul. Par exemple si vous n'utilisez que le ROE, donc la rentabilité
08:02 de l'actionnaire, on parle souvent comme critère de prendre un ROE de plus de 15%, vous pouvez avoir
08:08 un chiffre très attirant, comme on l'a dans nos deux cas. Là on a une entreprise qui a un ROE de
08:13 20%, l'autre de 48% qui sont des très bons chiffres. Mais en fait cette rentabilité de l'equity, ça
08:20 peut être soit une bonne rentabilité économique, ou bien à l'effet de levier, ou aux deux effets.
08:27 En fait dans notre cas c'est les deux. On a à la fois une bonne rentabilité économique de 20% et
08:32 puis on a un effet de levier, ce qui fait qu'on termine pour l'entreprise B avec un ROE de 48%.
08:37 Mais si je bidouille un petit peu les chiffres de notre entreprise B, celle qui est endettée,
08:41 on peut facilement lui mettre 90% d'endettement, on lui baisse sa rentabilité économique, par
08:46 exemple en augmentant ses coûts d'exploitation, pour terminer avec un retour sur capitaux propres,
08:52 un ROE de 100%. Mais cette fois vous voyez le danger, en fait ce très bon ROE est uniquement
08:57 dû à l'effet de levier, avec une rentabilité économique qui est plutôt moyenne. Donc voilà,
09:03 on voit que ça n'a pas du tout... on passe de 48% à 100% alors qu'on a une entreprise de moins bonne
09:08 qualité, avec un résultat qui est beaucoup plus... qui va être probablement beaucoup plus chaotique
09:13 en fait, et qui est surtout beaucoup plus risqué. Si vous voulez aller plus loin sur ce sujet,
09:17 de détailler un peu la rentabilité, je vous conseille de vous renseigner sur ce qu'on
09:21 appelle la Dupont Analysis. Voilà mais bon ça c'est pour un autre niveau. Donc ici je vous
09:26 ai parlé rapidement des biais du ROE, mais tout ce qui mesure la rentabilité économique, le ROCE ou
09:34 le ROIC, ils ne sont pas parfaits non plus. Si vous regardez la rentabilité économique, vous pouvez
09:38 penser que les deux entreprises se valent, dans mon exemple les deux ont des rentabilités économiques
09:42 de 20%, alors que la deuxième est beaucoup plus rentable pour l'actionnaire, mais aussi on l'a vu
09:47 beaucoup plus risqué. A ce niveau là, donc juste avec ces quelques ratios de rentabilité, on peut
09:52 voir deux faiblesses, deux faiblesses d'ailleurs qui vont nous suivre dans nos autres... dans les
09:56 autres ratios qu'on verra pour plus tard. La première faiblesse c'est dès qu'on utilise le
10:00 résultat net, donc vraiment le résultat qui est tout en bas du compte de résultats, on a souvent
10:06 deux problèmes. Le premier problème c'est que le résultat net, comme c'est celui qui est tout en
10:09 bas, il va contenir des résultats exceptionnels, soit des profits exceptionnels, soit des pertes
10:13 exceptionnelles, donc ça peut complètement biaiser nos chiffres, ça c'est la première chose. Et puis
10:18 ce résultat net, il va comprendre des décisions comptables comme des provisions, des amortissements,
10:24 des reprises sur provision, etc. qui vont être des décisions, comme je disais, comptables sur
10:29 lesquelles le management peut avoir une prise si vous voulez, donc c'est beaucoup plus manipulable.
10:34 Donc là on voit déjà deux faiblesses dès qu'on utilise le résultat net. Et l'autre faiblesse,
10:39 c'est qu'on ne mentionne pas ici le risque. Je vous ai dit que l'entreprise B était plus risquée
10:44 parce que plus endettée, mais là on n'a utilisé aucun ratio qui peut nous donner des pistes,
10:49 en fait, pour savoir si l'endettement utilisé, l'effet de levier, il est trop élevé ou bien
10:54 s'il est correct. Donc on voit qu'ici il nous manque, voilà, il y a des petits ajustements à
11:00 faire. Donc quand on utilise le résultat d'exploitation, déjà on enlève des risques
11:04 par rapport au résultat net, donc des risques de manipulation, des risques d'événements
11:08 exceptionnels, mais on a ce problème du risque, notamment du risque financier, qu'on n'a pas du
11:13 tout vu pour le moment. Donc on voit qu'on a encore un petit peu de travail à faire. Ces ratios de
11:18 rentabilité, c'est vraiment très important de les utiliser, mais ils ne peuvent pas s'utiliser
11:20 seuls. Je vous ai parlé du résultat d'exploitation pour éviter les manipulations du résultat net,
11:26 mais il y a un autre moyen qui est d'utiliser les cash flows. Je vous laisse aller regarder mon
11:30 émission, regardez ou écoutez mon émission sur les cash flows que j'ai déjà fait il y a un
11:33 certain moment. Je vous mettrai le lien en commentaire, mais voilà, c'est un autre moyen.
11:38 On utilise aussi beaucoup les cash flows pour éviter justement toutes ces manipulations.
11:42 Maintenant, point très très très important, je ne sais pas si vous l'aviez noté, mais on a
11:47 oublié quelque chose d'énorme en fait. On a oublié un point extrêmement important. Je ne sais pas si
11:53 ça vous parle, vous voyez de quoi, non ? C'est qu'en fait ici, nous n'avons utilisé que des
11:57 chiffres comptables. De quoi est-ce qu'on a parlé ? On a parlé de capital, on a parlé de dette,
12:02 on a parlé de chiffre d'affaires, résultat d'exploitation, résultat net, etc. On n'a pas
12:07 parlé de bourse encore. On a parlé de flux, de flux comptables, éventuellement de cash flow,
12:12 on a parlé de bilan, mais tous nos ratios ont été construits de la même manière,
12:17 c'est-à-dire des flux comptables, cash flow, résultat net, divisé par des données du bilan.
12:23 Et c'est ça qui nous manque. Il nous manque ce truc très très important, c'est qu'on n'a pas
12:29 parlé de bourse, on n'a pas parlé encore du cours de l'action. Ça c'est dans la prochaine émission
12:33 qu'on va parler de cette notion de valorisation. On aura donc non plus une interaction entre des
12:40 chiffres du bilan et des chiffres du compte de résultat ou du cash flow statement. On va
12:45 introduire une nouvelle notion qui va être la valeur boursière. Et maintenant on aura donc un
12:50 triangle entre le bilan, les résultats et puis la valeur boursière. Et on va voir que les ratios
12:57 en fait vont tout le temps se retrouver. Alors il y a des ratios purement bilanciels, des ratios
13:02 purement compte de résultat, par exemple les marges qui vont être le résultat net divisé par le chiffre
13:09 d'affaires. Ça c'est donc la marge nette qui va être purement au niveau du compte de résultat.
13:12 Mais on va voir qu'il y a souvent les ratios, ça va être des mix entre le bilan, le compte de
13:17 résultat ou de cash flow et la valeur boursière. Mais tout ça je vais vous l'expliquer dans une
13:20 prochaine émission. Et là vous pouvez vous poser la question pourquoi est-ce qu'on n'a pas parlé
13:25 de valorisation ou des cours de bourse en premier ? Ça a l'air d'être quelque chose de très important.
13:29 Mais justement non, le plus important c'est de trouver une bonne entreprise, de trouver une
13:35 entreprise de qualité. Et après et seulement dans un deuxième temps, on regarde sa valorisation en
13:41 bourse. Parce que si vous faites l'inverse, qu'est ce qui va se passer ? Vous allez identifier en
13:46 bourse, vous allez essayer de trouver des valeurs sous-valorisées. Donc vous allez trouver plein de
13:49 valeurs qui ne paraissent pas chères. Et quand vous allez les analyser, vous allez vous rendre
13:53 compte que la plupart, la très très grande majorité de ces boîtes, 90, 95 % voire plus, en fait ce
13:59 sont des valeurs de mauvaise qualité, des valeurs qui n'ont pas de croissance, qui sont trop endettées,
14:04 peu importe. Et vous allez perdre énormément de temps. Alors que si vous trouvez d'abord des bonnes
14:10 entreprises, des entreprises rentables, puisque c'est ce qu'on a regardé aujourd'hui, on a regardé
14:14 des entreprises, on a regardé la rentabilité des entreprises. Si vous avez d'abord une entreprise
14:20 rentable, vous l'avez identifiée et que vous allez regarder si en bourse elle est correctement
14:25 valorisée, sous-valorisée ou survalorisée, même si vous trouvez qu'elle est survalorisée, qu'elle
14:29 est trop chère, c'est pas grave, vous la mettez dans votre liste, dans votre waiting list, vous
14:33 allez la surveiller à un moment, une crise, peu importe, où cette valeur va se retrouver moins
14:39 chère. Et donc vous n'aurez jamais perdu votre temps en trouvant une entreprise de qualité,
14:42 jamais. Donc le mieux qui puisse vous arriver, c'est que vous la trouviez au prix ou sous-valorisée
14:48 en bourse et même si elle est survalorisée, à nouveau, je vous le dis, vous le mettez dans
14:52 la waiting list et vous attendez de voir si à un moment elle revient sur des cours plus intéressants.
14:57 Donc c'est extrêmement important de d'abord regarder par exemple ces notions de rentabilité
15:01 et pour ne prendre la valorisation que dans un deuxième temps. Alors vous l'avez compris,
15:05 on a parlé de rentabilité aujourd'hui, vous avez compris rentabilité économique ou bien rentabilité
15:10 de l'actionnaire, sujet extrêmement important et le sujet de la prochaine émission, ça va être la
15:15 valorisation de l'entreprise. Vraiment un point sur lequel il faut jamais faire l'impasse. Si vous
15:20 investissez un jour dans une entreprise survalorisée, il faut au minimum le savoir, même si vous prenez
15:25 vraiment le choix de le faire, parce que le risque est décuplé quand vous payez cher pour une boîte.
15:30 Donc n'oubliez pas, on étudie d'abord la rentabilité, ensuite la valorisation et il y a
15:35 d'autres sujets dont on a un petit peu parlé aujourd'hui, on a un petit peu parlé mais de
15:39 loin de profitabilité, on a parlé des risques d'endettement, il y en a d'autres et ça ce sera
15:44 le sujet de la troisième émission mais on va prendre les choses dans l'ordre, on va d'abord
15:47 parler la prochaine fois de valorisation. Voilà, si cette vidéo vous a plu, n'hésitez pas à me le
15:52 mettre en commentaire, à mettre un like évidemment, à mettre un commentaire sur le podcast, c'est
15:56 super important pour la visibilité, pour les algos etc. vous le savez. Voilà, dites-moi et comme ça,
16:01 ça me motive pour faire des vidéos pédagogiques de ce type-là. Voilà, merci encore pour votre
16:05 confiance, votre fidélité et moi je vous dis à bientôt pour cette prochaine émission sur les
16:09 valorisations boursières.