SMART BOURSE - Emission du lundi 15 mai

  • l’année dernière
Lundi 15 mai 2023, SMART BOURSE reçoit John Plassard (Spécialiste en investissements, Mirabaud & Cie) et Vincent Boy (Analyste, IG)
Transcript
00:00 [Musique]
00:07 Bienvenue dans Smart Bourse, votre double dose quotidienne de marché en direct sur Bismarck,
00:12 chaque jour à la mi-journée 12h30-13h et en fin d'après-midi la grande édition
00:16 pendant une heure à partir de 17h, rediffusée à 20h sur Bismarck TV,
00:20 émission que vous retrouvez chaque jour en replay sur Bismarck.fr
00:23 et en podcast sur l'ensemble de vos plateformes.
00:25 Au sommaire de cette édition de la mi-journée,
00:28 le démarrage d'une semaine qui sera marqué par les enjeux techniques de l'échéance mensuelle
00:33 avec l'expiration de différents produits dérivés,
00:36 contrats futurs sur indices notamment, qui interviendront ce vendredi en fin de semaine.
00:41 Entre temps, les investisseurs suivront les différents développements
00:45 sur les fronts politiques et géopolitiques du moment,
00:49 le front politique du plafond de la dette aux Etats-Unis
00:52 avec un nouveau round de négociations qui est prévu a priori à partir de demain
00:56 entre la Maison-Blanche et les leaders du Congrès.
01:00 Les marchés suivront d'un oeil l'entre-deux-tours des élections en Turquie
01:05 avec un second tour qui devra déterminer qui sera le prochain président turc.
01:12 Le second tour est fixé au 28 mai,
01:15 alors que Recep Tayyip Erdogan a engrangé un peu plus de 49% des suffrages
01:20 avec quasiment la totalité des bulletins dépouillés désormais.
01:24 Et puis également sur le front politique mondial,
01:28 les sommets du G7 qui se sont enchaînés ces derniers temps
01:33 avec les aspects thématiques, ministériels et le sommet global des leaders politiques du G7
01:38 qui se tiendra en fin de semaine à Hiroshima au Japon.
01:42 Voilà donc pour la séquence politique et géopolitique devant nous.
01:46 Les enjeux techniques, nous en parlerons dans un instant
01:48 à l'occasion du plan de trading de Smart Bourse
01:50 chaque lundi à 12h30 avec les équipes d'IG.
01:53 Vincent Bois qui sera avec nous en plateau pendant cette demi-heure.
01:56 Et puis la semaine sera marquée également par différents éléments d'indications
02:00 sur la résilience, l'appétit de consommation des ménages aux Etats-Unis.
02:05 Les ventes au détail pour le mois d'avril seront publiées demain à 14h30 aux Etats-Unis.
02:11 Et puis nous aurons également pour la partie microéconomique
02:13 les publications trimestrielles des grandes chaînes de distribution
02:17 généralistes ou spécialisées aux Etats-Unis.
02:20 Comme dit Bode, Walmart figure parmi les leaders
02:23 qui publieront leurs résultats au cours de cette semaine.
02:26 Voilà donc pour le topo, les marchés qui sont plutôt statiques en ce début de semaine.
02:31 Le CAC 40 tourne toujours autour de 7450 points,
02:34 un niveau qu'on préserve encore à mi-séance avec une progression de 0,5% à la Bourse de Paris.
02:40 Identifier, analyser, planifier, trader.
02:43 Votre rendez-vous avec IG, investissez avec les Turbo 24.
02:47 Discutons effectivement de la situation technique des marchés
03:01 en cette semaine d'échéance mensuelle.
03:03 Le plan de trading de Smart Bourse chaque lundi à 12h30 avec les équipes d'IG
03:06 et Vincent Bois, analyste chez IG, qui est avec nous en ce début de semaine.
03:10 Bonjour et bienvenue Vincent.
03:11 Bonjour.
03:12 Ravi de vous retrouver. La fête est en pause.
03:14 Les marchés aussi semble-t-il.
03:16 C'est vrai que les variations sur les marchés actions, sur les grands indices
03:20 sont de plus en plus limitées avec un niveau de volatilité aussi
03:23 qui reste relativement bas quand on regarde le VIX américain par exemple.
03:27 Tout à fait, un des marchés qui pour le moment hésite
03:29 et même depuis un an sur certains indices on reste dans ce range.
03:32 Les mouvements haussiers sont de moins en moins importants
03:35 mais ça ne pousse pas vers le bas.
03:37 Donc un maintien des indices malgré tout de même les nouvelles,
03:40 certaines positives mais beaucoup de négatives.
03:43 La pause de la fête, pourquoi ? Est-ce que l'économie ne peut pas tenir ?
03:47 Ou au contraire, tout va bien ?
03:49 Ou le rebond chinois également, de l'économie chinoise qui est surveillée avec attention.
03:53 On aura certaines données demain qui devraient être extrêmement positives
03:56 mais du fait d'un effet de base qui est positif.
04:00 Et encore l'Europe, on l'a vu ce matin avec la production industrielle
04:04 qui est au plus bas depuis juin 2020.
04:06 Et pour autant, des indices qui se maintiennent, on le voyait,
04:09 parce que de l'autre côté il y a les perspectives de PIB qui augmentent.
04:13 Donc des nouvelles positives, des nouvelles négatives,
04:15 plutôt les positives qui prennent toujours le lead sur les marchés.
04:18 Et donc toujours, on va le voir notamment sur le Dow Jones,
04:20 un blocage des indices actuellement.
04:22 C'est ça quand on regarde le graphique du Dow Jones que vous nous apportez Vincent.
04:26 On voit un marché qui est quand même de plus en plus comprimé d'une certaine manière.
04:29 C'est vrai, avant des forts mouvements qu'on voyait encore l'année dernière,
04:32 des fortes baisses, des rebonds également.
04:34 Et puis depuis le rebond de début d'année ou de fin d'année de l'année dernière,
04:38 en octobre, on voit bien un indice qui évolue dans un petit range,
04:42 qui ne veut pas casser sous les 31 800, qui est un niveau à surveiller.
04:45 A plus court terme, on le voit, cette oblique également,
04:48 qui est une résistance importante, un peu au-delà des 34 000,
04:51 qui fait office depuis maintenant un an, puisque le premier point date de mai 2022,
04:56 qui fait office de résistance à nouveau.
04:58 Et donc, techniquement et également du fait des risques qu'on avait,
05:02 ou plutôt des incertitudes, on va le voir avec ces discussions autour de la dette aux Etats-Unis.
05:06 On va le voir également, comme vous l'avez dit, sur les résultats d'entreprise,
05:10 sur la consommation américaine, qui pourrait nous donner un peu de volatilité.
05:13 Techniquement, on est plutôt sur une poursuite de la baisse.
05:16 Et aller chercher nos 32 600, qui a servi de support les 23 6 de Fibonacci,
05:22 qui est également ce support oblique.
05:24 Donc, un niveau tout de même qui semble vouloir être réclamé pour le moment,
05:27 parce qu'il n'y a pas de cassure des 34 000.
05:29 Voilà un peu toujours les mêmes niveaux, avec une amplitude qui se serre de plus en plus,
05:34 qui devrait donner lieu à un mouvement important.
05:36 Étant donné que les marchés sont plutôt haussiers, le mouvement pourrait être à la baisse,
05:40 pour essayer de rattraper certaines valorisations, peut-être au travers de la consommation américaine,
05:45 qui donne à peu près 70 % de la croissance du PIB, donc qui est très importante,
05:50 et qui se fait par le crédit.
05:52 On a vu également des resserrements dans, justement, les octrois de crédit.
05:55 Donc tout de même un cocktail qui pourrait nous donner, à court terme, un retour vers le bas.
06:00 32 600, qui reste un niveau très élevé.
06:05 En cas de cassure, attention en revanche à la remise en cause de cette tendance haussière,
06:10 que l'on voit depuis octobre.
06:11 Mais il faudrait tout de même de mauvaises nouvelles,
06:13 parce que les marchés restent extrêmement résilients actuellement.
06:15 Et à la hausse, de la même façon, il faudrait quand même de bonnes nouvelles
06:18 pour venir casser ces 34 100 $, qui peut-être effacerait ces mauvaises nouvelles.
06:23 La séquence va être intéressante, du fait qu'on a dépassé les réunions de Banque Centrale.
06:28 Les prochaines sont attendues mi-juin, désormais.
06:31 La saison des publications de résultats va se terminer tranquillement.
06:34 Il y a encore quelques poids lourds américains qui vont publier cette semaine,
06:37 mais le gros des résultats est passé.
06:39 Donc c'est vrai que dans cette phase un peu d'entre-deux,
06:41 ce serait intéressant de voir comment le marché peut évoluer,
06:45 en l'absence de grands événements, en tout cas du côté des Banques Centrales.
06:49 Oui, c'est vrai. On attend moins de grands événements,
06:51 comme la saison des résultats, les GAFA qui sont passés,
06:53 et les deux Banques Centrales, voire même la BOE également en Angleterre, qui sont passées.
06:57 Mais on a quand même plus de 10 à 15 membres de la Fed et du FOMC qui vont parler cette semaine.
07:03 On a 6 membres de la BCE, on a Christine Lagarde également,
07:06 et puis on aura Jérôme Poel tout de même qui ferme le bal,
07:09 il interviendra vendredi.
07:11 Donc on attend quand même de la volatilité,
07:13 même si les marchés sont moins à l'écoute de la politique monétaire.
07:16 En tout cas, il voit déjà une baisse de taux, voire trois baisses de taux d'ici la fin de l'année.
07:20 Donc voilà, les commentaires sont un peu moins écoutés,
07:23 mais on va regarder tout cela, qui pourrait donner lieu à une hésitation tout de même sur les marchés.
07:27 Du côté des grands indicateurs macro, on a eu l'emploi américain, l'inflation,
07:31 des données mensuelles bien sûr, qui reviennent toutes les quatre semaines.
07:35 On aura cette semaine les ventes au détail pour le mois d'avril,
07:38 qui seront publiées demain au début d'après-midi.
07:40 Sur le front des matières premières, intéressant de noter que,
07:43 déjà le risque d'une reprise chinoise très inflationniste semble complètement écarté aujourd'hui,
07:51 au point d'ailleurs qu'on s'interroge même sur la soutenabilité des prix sur certaines matières premières clés.
07:58 Là on peut regarder le pétrole aujourd'hui avec vous Vincent,
08:01 mais sur des métaux industriels, on a vu des retracements assez significatifs également.
08:04 Oui, sur le cuivre également, qu'on ne regardera pas là,
08:07 mais qui donne un peu les mêmes informations.
08:10 Le rebond sur le cuivre a été un peu plus important que sur le pétrole,
08:13 mais entre ces deux matières premières, c'est tout de même l'énergie,
08:16 une des plus utilisées au monde, et puis le métal,
08:19 la matière première, le métal qui est utilisé également dans tous les secteurs d'activité,
08:22 le baromètre de l'économie, qui eux n'ont pas rebondi de façon extrêmement importante.
08:26 Recul sur le cuivre et sur le pétrole, le rebond de la réouverture chinoise,
08:30 premier importateur de pétrole, on ne la voit pas vraiment depuis novembre,
08:34 et puis ce discours finalement de rebond économique,
08:37 la baisse également de la production de l'OPEP, principale cartelle,
08:41 eh bien tout cela on ne le voit pas dans le graphique,
08:44 on est revenu même sous le niveau juste avant la baisse de la production.
08:47 Donc cette baisse de la production, ça montre quand même que le marché en avait besoin,
08:52 ça veut dire que la demande n'est pas forcément au rendez-vous,
08:54 puisque les marchés n'ont pas progressé davantage.
08:56 Il y avait bien une substance, mais c'est intéressant Vincent,
08:59 début avril quand l'OPEP+ coupe à nouveau sa production,
09:02 on plaque tout de suite le filtre géopolitique,
09:05 c'est une forme de nouvel affrontement entre le cartel et les Américains et la Maison Blanche,
09:12 sans doute, mais il y avait aussi de la substance macro derrière cette décision.
09:15 Probablement, on va être redonnés l'évolution en effet.
09:17 Donc on peut aussi se dire que l'OPEP agira à nouveau,
09:21 probablement une nouvelle baisse si celle-ci n'a pas eu d'impact sur le prix,
09:25 qui est même bien en dessous de ce qu'on avait vu,
09:27 elle va probablement annoncer de nouvelles baisses,
09:29 ce qui serait une inquiétude supplémentaire pour la demande également.
09:32 Parce que du côté des Etats-Unis, ce sont les deux points qui pourraient peut-être faire rebondir à court terme le pétrole,
09:36 une décision de l'OPEP d'une nouvelle baisse de la production,
09:39 ce qui n'est pas forcément positif pour le marché, mais à court terme pour le prix.
09:42 Et puis les Etats-Unis, on attend toujours le début de la reconstruction des stocks stratégiques,
09:46 qui ne semblent pas être tout de suite, ils ont prévenu peut-être après juin.
09:51 Donc pour le moment ils sont dans un débat politique qui est concentré sur la dette,
09:54 et donc sur les dépenses.
09:56 Pour le moment le pétrole s'est un peu mis de côté,
09:59 mais les Etats-Unis ne semblent pas vouloir encore reconstruire leurs stocks,
10:03 pourtant les prix sont assez bas.
10:05 - Vous avez dit 70 dollars au tour, c'est ça ?
10:07 - 67, 72.
10:09 C'était il y a quelques semaines déjà.
10:11 Probablement, on y est tout de même, depuis quelques temps,
10:13 il n'y a pas de rebond significatif,
10:15 et donc ils attendent peut-être un prix un peu moins élevé.
10:19 Malgré tous ces facteurs propres au marché du pétrole, il n'y a pas de rebond significatif.
10:23 Le rebond de la Chine également est remis en question,
10:26 et donc la baisse est plutôt à nouveau privilégiée finalement.
10:29 On l'a vu sur les graphiques, si on parle le prix,
10:31 puisqu'on est ici pour l'analyse technique,
10:33 les 72,50 qui ont à nouveau échoué,
10:36 on voyait c'était le support début 2023,
10:38 une tentative, l'oblique également qui est un peu plus ancien,
10:42 quand on remonte en juin de l'année dernière,
10:44 on retourne sous les 70 dollars.
10:46 On est actuellement sur ce niveau,
10:48 mais à court terme, soit les marchés ne voient pas de risque en début de semaine,
10:51 on voit les marchés qui semblent ouvrir sur les futurs plutôt positivement,
10:54 pourrait permettre de se maintenir sur les 70,
10:57 mais tant qu'on est en échec sous les 72,50,
11:00 c'est un risque tout de même,
11:01 et donc on pourrait voir une accélération baissière plus importante.
11:04 Le niveau que l'on surveille, qui a bien servi de support,
11:07 proche des 65 dollars,
11:08 et bien c'est à surveiller à nouveau.
11:10 Ça pourrait permettre, si on cassait justement,
11:12 et on accélérait sous les 70,
11:14 une nouvelle annonce de l'OPEP.
11:16 Donc voilà, il faut voir qu'on a un profil plutôt baissier,
11:19 mais une annonce de l'OPEP pourrait être décidée à ces moments-là,
11:21 lorsqu'il y a justement une pression baissière sur les prix.
11:24 Pour le moment, les Etats-Unis, on va le mettre probablement de côté,
11:27 mais les annonces de l'OPEP pourraient permettre de soutenir le prix,
11:30 mais au niveau macro, on est plutôt sur un risque qui est lié à l'économie.
11:33 Oui, bien sûr.
11:35 Côté des échanges, intéressant de noter,
11:37 alors ça fait deux, trois séances, peut-être en fin de semaine dernière,
11:40 qu'on a vu le dollar arrêter de baisser,
11:43 et même repartir un peu de l'avant.
11:45 L'euro/dollar est sous 1,09.
11:47 On est plutôt, au début du mois de mai,
11:49 entre 1,10 et 1,11, 1,60 sur l'euro/dollar.
11:53 On se retrouve 200 pips plus bas.
11:56 Rien de dramatique, mais c'est vrai qu'on est surpris
11:59 de voir le dollar se raffermir dans les conditions qu'on évoque,
12:03 et notamment le risque, ou en tout cas le sujet du plafond de la dette,
12:06 qui cristallise quand même beaucoup de stress à court terme.
12:09 Oui, tout à fait.
12:10 Et puis on voit les indices qui, eux, ne baissent pas,
12:12 parce que d'habitude, c'est plutôt synonyme,
12:14 lorsqu'on a un dollar américain, les investisseurs sont un peu inquiets,
12:16 donc les indices retournent en arrière.
12:18 Pour le moment, toujours un maintien, même si on a eu quelques baisses vendredi.
12:21 Ça a été racheté en fin de séance, ce qui a permis un peu de réduire cela.
12:24 Et donc, cette hausse du dollar américain,
12:26 qui s'est finalement maintenue, parce que depuis des mois,
12:29 on voit des rebonds, des tentatives qui sont vite mis à mal,
12:32 et un maintien du dollar américain toujours sur son support.
12:35 Et donc, on attend probablement un mouvement aussi important,
12:37 mais c'est vrai qu'en fin de semaine, il n'y avait pas forcément d'informations
12:41 qui justifiaient directement cette hausse du dollar.
12:44 Elle se maintient encore, même si aujourd'hui, c'est un peu délicat.
12:47 L'euro progresse un petit peu plus, parce qu'il y a eu les prévisions du PIB en zone euro.
12:52 On a un peu écarté le risque sur la production industrielle, -4,1%,
12:57 mais il y a un maintien.
12:59 Mais si le dollar américain venait à se raffermir,
13:01 on l'attend tout de même, pour prise en compte un peu des risques,
13:04 il y a la dette, oui, ou au ralentissement économique, surtout.
13:07 Le cours du dollar, qui ne veut pas baisser davantage,
13:10 pourrait rebondir et amener à une tendance qui se poursuit.
13:14 À court terme, pas de risque sur ce début de semaine, pour le moment,
13:18 peut-être avec la dette demain ou les résultats sur la consommation américaine.
13:22 Et donc, un maintien à très court terme.
13:24 Mais attention, le dollar américain, s'il maintient son rebond haussier,
13:28 on pourra aller voir des niveaux qu'on n'a pas vus depuis quelques mois déjà.
13:31 Et donc, une baisse un peu plus importante sur l'euro/dollar.
13:34 Ici, on a ce niveau sur les 1,0765,
13:37 qui a servi de résistance, mais qui a été également un support important il y a un certain temps.
13:42 Donc, attention, sous la moyenne mobile 50 période,
13:45 le dernier franchissement qu'on a vu, c'était en février,
13:48 ça avait amené une accélération plus importante.
13:50 On peut aller chercher nos 1,0765.
13:52 Bien entendu, ça va dépendre un peu de la psychologie des marchés,
13:55 est-ce qu'ils prennent en compte qu'il y a plus de risques tout de même,
13:58 ou au contraire, un retour haussier sur les indices.
14:01 Il faut bien regarder le dollar, comme souvent d'ailleurs,
14:03 comme une mesure de l'aversion au risque,
14:05 ou non, voire un renforcement du dollar aujourd'hui dans le contexte actuel.
14:09 Oui, ce serait un signe de refuge recherché par les investisseurs.
14:12 Oui, probablement, on le voit effectivement,
14:14 le cours de l'or, lui, sert encore,
14:15 mais le cours du dollar et le VIX,
14:17 également l'indice de volatilité, qui est pareil assez en baisse.
14:21 Il n'y a pas de tentative de rebond.
14:23 Ces deux indicateurs, le dollar américain et le VIX,
14:25 sont plutôt sur, eh bien, pas forcément beaucoup de risques.
14:28 Donc, lorsqu'on le voit, un, voire les deux, progresser,
14:31 c'est tout de même à surveiller avec attention,
14:33 si le rebond du dollar, eh bien, se maintient.
14:35 Bon, on verra comment l'ambiance évolue,
14:37 effectivement, notamment autour de cette question du plafond de la dette,
14:40 qui bloque un petit peu, on va dire, les prises d'initiatives à très court terme.
14:43 La date du 1er juin, c'est la date fatidique,
14:46 qui a été communiquée par le Trésor américain.
14:48 Et de nouvelles discussions sont prévues, évidemment, cette semaine,
14:51 entre la Maison Blanche et les différents leaders du Congrès.
14:54 Merci beaucoup, Vincent.
14:55 Vincent Bois, qui est avec nous en plateau,
14:57 chaque lundi à 12h30, le plan de trading de Smart Bourse,
15:00 avec les équipes d'IG sur Bsmart.
15:03 Identifier, analyser, planifier, trader,
15:07 votre rendez-vous avec IG, investissez avec les Turbo 24.
15:10 Revenons sur les enjeux de marché, bien sûr,
15:23 avec John Plassard, qui est avec nous en vidéoconférence
15:25 pour poursuivre cette discussion spécialiste en investissement,
15:28 chez Mirabeau.
15:29 Bonjour et bienvenue, John, ravi de vous retrouver.
15:32 Effectivement, on regardait un petit peu les niveaux techniques d'indices
15:34 avec Vincent Bois d'IG.
15:36 On a pris le Dow Jones comme référence aux États-Unis,
15:39 mais on peut regarder le S&P 500.
15:41 Effectivement, vous le constatez comme tout le monde, John,
15:43 le S&P 500, qui est un peu sur sa zone de plafonnement,
15:47 autour de 4 150 points.
15:49 C'est un niveau que le marché américain n'a pas redébordé
15:53 depuis plusieurs mois et plusieurs trimestres, maintenant.
15:57 Oui, tout à fait. Bonjour, Grégoire.
15:59 On voit qu'il n'y a pas de conviction,
16:01 mais vous l'avez dit avant,
16:03 souvent, lorsqu'on regarde les résultats des entreprises
16:05 et surtout les statistiques économiques,
16:07 on a l'impression que les investisseurs
16:09 regardent le verre à moitié plein
16:11 et pas le verre à moitié vide,
16:13 puisqu'on peut avoir,
16:15 et on l'a vu lors de ces dernières semaines,
16:17 on peut interpréter les statistiques économiques
16:19 comme on le veut,
16:21 et même les réunions des banques centrales.
16:24 Puisque je vous rappelle quand même, Grégoire,
16:26 que absolument tous les analystes avaient dit
16:28 qu'avant la réunion de la Fed,
16:30 avant la réunion de la BCE,
16:32 c'était un "game changer",
16:34 c'est-à-dire que ça allait déterminer
16:36 si on allait rentrer dans une pause
16:38 qui, potentiellement, pouvait être une pause
16:40 qui allait redynamiser les valeurs cycliques,
16:43 ou si on allait continuer, aux États-Unis,
16:45 de monter les taux comme en Europe,
16:47 et que ce serait extrêmement négatif pour les marchés.
16:50 Mais en définitive, on voit que
16:52 on est dans une situation
16:54 où depuis août 2022,
16:56 on n'arrive pas à casser ce plafond de verre,
16:59 et la chose est toujours assez intéressante,
17:02 c'est que, vous en parliez juste avant,
17:04 le plafond de la dette américaine,
17:06 mais, vous savez,
17:08 lorsque l'on cherche le signe noir, Grégoire,
17:10 c'est évidemment pas en le nommant
17:12 que c'est un signe noir,
17:14 puisque le signe noir, selon la définition,
17:16 c'est évidemment un sujet,
17:18 un événement auquel on ne s'attend pas.
17:20 Donc ici, évidemment,
17:22 on peut donner plusieurs exemples,
17:24 chacun se focalise sur 2011,
17:26 lorsque les États-Unis avaient perdu le triple A,
17:29 ce qui avait fait baisser fortement le S&P 500,
17:32 et on était entrés dans une zone
17:34 de volatilité extrêmement forte
17:36 pendant plusieurs semaines,
17:38 voire plusieurs mois.
17:40 Alors évidemment, il y a ça,
17:42 on sait qu'il y a une réunion,
17:44 vous en parliez, demain,
17:46 entre McCarthy, des Républicains,
17:48 et le président démocrate,
17:50 plus qu'économique,
17:52 puisque l'on a les élections présidentielles l'année prochaine.
17:54 Donc aujourd'hui, dire quel est l'événement
17:56 qui va nous faire sortir de ce canal,
18:00 c'est extrêmement difficile de le dire,
18:02 parce que potentiellement,
18:04 comme l'histoire nous l'a appris,
18:06 on pourrait rester là plusieurs trimestres,
18:08 alors que, évidemment, c'est une frustration,
18:10 mais au moins, on n'est pas dans une zone baissière.
18:12 - Est-ce que ce ne serait pas
18:14 le meilleur des scénarios ?
18:16 D'ailleurs, il y en a plusieurs,
18:18 il y a des scénarios possibles devant nous,
18:20 mais l'idée qu'on ait un marché un peu ennuyeux,
18:22 c'est comme ça que je le qualifie,
18:24 qu'il soit rangé,
18:26 qui évolue dans des bornes de fluctuation
18:28 plutôt bien identifiées,
18:30 peut-être du +10/-10,
18:32 d'ailleurs, c'est la vie normale
18:34 des marchés actions,
18:36 mais cet entre-deux, finalement,
18:38 c'est peut-être le meilleur qu'on puisse espérer
18:40 pour quelques semaines, quelques mois,
18:42 devant nous.
18:44 - Oui, tout à fait, vous savez,
18:46 il y a un aspect humain dans l'investissement, Grégoire,
18:48 c'est-à-dire que l'année passée,
18:50 ça paraît très lointain,
18:52 mais toutes les classes d'actifs ont baissé,
18:54 le fameux 60/40 qu'on évoque quelques fois ensemble,
18:56 il est baissé de plus de 14%,
18:58 c'est une des plus fortes baisses
19:00 de l'histoire de cette mesure,
19:02 et en fait, lorsqu'on a une forte baisse,
19:04 on s'attend, l'année d'après,
19:06 à avoir une forte hausse,
19:08 alors que foncièrement,
19:10 après ce choc,
19:12 parce que c'était un choc sur les marchés,
19:14 en Ukraine, d'avoir un marché,
19:16 comme vous le dites, qui peut
19:18 ne pas vraiment bouger et être
19:20 assez frustrant, mais sans connaître
19:22 une baisse, c'est le meilleur des scénarios
19:24 pour potentiellement,
19:26 en fin de cette année ou en 2024,
19:28 repartir à la hausse, ça, ce serait le scénario idéal,
19:30 mais évidemment, il y a la frustration
19:32 des investisseurs qui, l'année passée,
19:34 pour la majeure partie, ont perdu
19:36 de l'argent sur leur portefeuille et voudraient
19:38 évidemment récupérer
19:40 ce qu'ils ont perdu, au moins.
19:42 Un des indicateurs techniques
19:44 qui est très suivi sur les marchés,
19:46 sur les marchés actions, c'est ce qu'on appelle
19:48 la largeur de la participation,
19:50 le breadth du marché
19:52 américain, notamment,
19:54 et force est de constater, c'est pas
19:56 un sujet nouveau, mais c'est un sujet
19:58 qui est toujours plus exacerbé
20:00 année après année, John.
20:02 L'idée que la performance du marché américain,
20:04 du S&P 500, depuis le 1er janvier,
20:06 repose sur un groupe toujours
20:08 plus limité de valeurs. Alors, évidemment,
20:10 ce sont les plus grosses valeurs du monde,
20:12 ce sont les plus grosses capitalisations boursières
20:14 du monde, Apple étant
20:16 l'emblème de ces valeurs-là,
20:18 mais ce manque de participation
20:20 continue d'interpeller les investisseurs.
20:22 Oui, tout à fait,
20:24 parce que, lorsqu'on regarde, on voit
20:26 qu'aujourd'hui, les 10 premières positions
20:28 du S&P 500, elles pèsent plus de 30%
20:30 de l'indice
20:32 et que Apple
20:34 pèse 7,2%
20:36 de l'indice en termes de poids.
20:38 Donc, si vous regardez ici,
20:40 depuis près de 40 ans,
20:42 c'est le poids le plus élevé
20:44 qu'a jamais eu l'indice pour une valeur
20:46 du S&P 500, parce que si vous revenez
20:48 par exemple en 1980,
20:50 le poids le plus élevé, c'était IBM
20:52 et c'était 4,3%.
20:54 Et on était monté
20:56 en 1985
20:58 à 6,4%
21:00 de l'indice, le poids
21:02 d'IBM, donc on était encore loin
21:04 des 7,2%. Alors, si on retourne
21:06 encore en arrière, on a des
21:08 pondérations qui sont plus élevées pour une valeur,
21:10 mais on voit que depuis
21:12 40 ans, c'est assez exceptionnel. Alors, on se
21:14 dit, évidemment, que si
21:16 on a un indice qui repose seulement sur
21:18 quelques valeurs, c'est risqué,
21:20 mais aux Etats-Unis,
21:22 comme en Europe d'ailleurs, mais aux Etats-Unis,
21:24 vous voyez que plus la valeur est
21:26 élevée, plus les fonds de pension
21:28 notamment, eh bien, sont obligés
21:30 d'une certaine manière d'investir dans ces
21:32 valeurs et on voit que le poids
21:34 des investissements
21:36 dans ces valeurs, c'est pas
21:38 quelque chose de spéculatif,
21:40 mais c'est quelque chose d'assez fondamental.
21:42 Alors, évidemment, ça pose la question
21:44 de dire quels sont les
21:46 relais de croissance, quelles sont les valorisations
21:48 de ces entreprises, mais on voit
21:50 qu'une société comme Apple, si on parle d'Apple,
21:52 eh bien, on voit qu'une société
21:54 qui a toujours
21:56 des très bonnes croissances dans le secteur
21:58 des services, et même dans les iPhones,
22:00 vous savez, Grégoire, on parlait beaucoup
22:02 des iPhones et de la baisse
22:04 de la croissance des iPhones, eh bien,
22:06 lors de la publication qu'on a eue il y a
22:08 deux semaines, on a vu que la croissance était
22:10 de 2%, alors vous me direz, 2%, c'est pas
22:12 beaucoup, mais les projections pour
22:14 l'ensemble du secteur des iPhones
22:16 étaient plutôt de -10%.
22:18 Et il y a une autre chose aussi, où il y a une espèce
22:20 de dépendance, et il y a un graphique très
22:22 intéressant qui a été publié
22:24 ce week-end par la Société Générale,
22:26 qui a fait la distinction
22:28 entre les valeurs du S&P 500
22:30 et la distinction entre les valeurs
22:32 du S&P 500 si vous enlevez
22:34 le boom de la
22:36 thématique de l'intelligence
22:38 artificielle. Vous savez qu'il y a beaucoup de valeurs
22:40 qui sont évidemment impliquées dedans
22:42 depuis très longtemps, mais qui
22:44 ont plus évoqué
22:46 ce terme "intelligence artificielle"
22:48 dans la publication de leurs résultats,
22:50 et on a vu qu'il y avait eu un
22:52 boom
22:54 de l'avancée
22:56 du cours de bourse,
22:58 et donc ici, si
23:00 - alors c'est les calculs de la Société Générale -
23:02 si on enlève
23:04 ce boom de l'intelligence artificielle,
23:06 eh bien on voit que le S&P 500
23:08 aurait fait -2%, au lieu de +7%.
23:10 Donc on voit qu'il y a aussi
23:12 une concentration sur les valeurs, mais aussi
23:14 une concentration sur les thématiques,
23:16 un peu les mêmes qu'on avait eues sur
23:18 le Métaverse, même si c'est différent, évidemment,
23:20 les thématiques, mais on voit que
23:22 les gens se focalisent, non pas
23:24 sur juste quelques valeurs,
23:26 mais aussi sur des thématiques très précises.
23:28 - Oui, les grandes valeurs qui profitent
23:30 du buzz ou du thème
23:32 de l'IA, c'est alors pas forcément
23:34 Apple, mais plutôt du Microsoft,
23:36 du Google, du Nvidia, du Salesforce,
23:38 grosse capitalisation, effectivement,
23:40 qui connaissent des avancées spectaculaires
23:42 là aussi depuis le 1er janvier.
23:44 Je note également, dans les
23:46 petits éléments techniques qui soutiennent
23:48 des valeurs comme Apple ou comme Microsoft,
23:50 les programmes de rachat d'actions.
23:52 On est toujours sur des rythmes
23:54 spectaculaires, massifs en matière
23:56 de rachat d'actions. Apple, Microsoft
23:58 font partie des entreprises qui
24:00 rachètent le plus d'actions
24:02 au monde et qui offrent un retour aux actionnaires
24:04 parmi les plus
24:06 favorables, on va dire ça comme ça,
24:08 John. - Oui, tout à fait,
24:10 90 milliards pour Apple,
24:12 vous parliez d'Apple, les rachats d'actions,
24:14 donc c'est absolument extraordinaire, bien évidemment,
24:16 et on sait que ces sociétés
24:18 sont des sociétés qui ont plein de
24:20 liquidités, plein de cash, et puis
24:22 alors, on avait vu que
24:24 durant la crise, la partie
24:26 recherche et développement, il n'y avait pas
24:28 énormément d'argent qui avait été mis dedans,
24:30 donc ils préfèrent faire des rachats d'actions,
24:32 en tout cas sur le court terme, que
24:34 de faire des acquisitions ou d'accélérer
24:36 la partie recherche et
24:38 développement et évidemment,
24:40 au niveau technique, comme vous le disiez Grégoire,
24:42 eh bien ça a un impact très positif
24:44 sur ces valeurs. - Au-delà de ces
24:46 événements et de ces enjeux techniques,
24:48 John, il y a aussi la réalité fondamentale,
24:50 on va clore dans les prochains jours
24:52 la saison de publication des résultats du premier trimestre,
24:54 notamment aux Etats-Unis, mais également
24:56 en Europe, les résultats sont
24:58 bons, dans quelle mesure ? Est-ce que les résultats
25:00 sont encore bons, John ?
25:02 - Vous savez, c'est assez amusant
25:04 Grégoire, parce qu'à chaque fois qu'on a
25:06 ces derniers trimestres, à chaque fois qu'on a
25:08 la publication des trimestres réels,
25:10 on se dit cette fois-ci, c'est vraiment
25:12 cette fois où
25:14 les sociétés vont nous donner un message extrêmement
25:16 négatif pour la suite, à cause de
25:18 la récession, à cause de l'inflation, à cause des
25:20 taux d'intérêt, etc.
25:22 Si on fait un bref bilan,
25:24 on n'est pas tout à fait terminé, mais si
25:26 on fait un bref bilan, vous prenez les
25:28 bénéfices des sociétés du S&P 500,
25:30 elles ont baissé de 3%
25:32 d'une année sur l'autre, alors qu'on
25:34 attendait, le consensus avant la publication
25:36 des résultats, attendait du -7%.
25:38 Donc on voit que
25:40 c'est nettement meilleur qu'attendu,
25:42 ou moins mauvais qu'attendu, et
25:44 en Europe, on attendait des bénéfices
25:46 en augmentation de 3%, ça
25:48 c'est supérieur de 10%
25:50 à ce qu'on attendait. Alors évidemment,
25:52 il faut faire attention aux secteurs,
25:54 lorsqu'on parle de
25:56 résultats d'entreprises,
25:58 et on voit notamment qu'aux Etats-Unis,
26:00 ce qui a mieux marché, c'est l'énergie,
26:02 l'industrie, la consommation discrétionnaire,
26:04 qui ont connu des croissances à deux
26:06 chiffres de leurs bénéfices par action,
26:08 et de l'autre côté, le reste
26:10 des entreprises, des secteurs
26:12 qui constituent le S&P
26:14 500, étaient un peu
26:16 en baisse. En Europe, c'est un
26:18 peu différent, puisqu'on avait
26:20 la consommation discrétionnaire,
26:22 les biens de première nécessité, la finance
26:24 et la technologie, qui ont bien fait,
26:26 et de l'autre côté, les services de communication,
26:28 l'énergie et les matériaux,
26:30 qui ont un peu moins bien fait.
26:32 Et il y a un facteur un peu
26:34 technique, qui est assez intéressant de regarder,
26:36 ce que regarde notamment J.P.Morgan
26:38 dans certaines de
26:40 ses analyses, en fait,
26:42 c'est de regarder quelle est la réaction
26:44 à une bonne ou à
26:46 une mauvaise surprise en
26:48 termes de bénéfices
26:50 pour les trimestriels
26:52 des entreprises, et on voit que
26:54 cette fois-ci, lorsque une société
26:56 a publié des bénéfices,
26:58 des résultats supérieurs aux attentes,
27:00 eh bien, la réaction
27:02 de l'entreprise
27:04 en bourse était moins forte qu'attendue,
27:06 alors que de l'autre côté,
27:08 les entreprises qui ont publié
27:10 des résultats en dessous
27:12 des attentes, eh bien, ont été
27:14 beaucoup plus sanctionnées que d'habitude.
27:16 Donc, on voit ici que
27:18 c'est certainement cette frustration
27:20 de l'investisseur en se disant
27:22 que cette fois-ci, c'était évidemment
27:24 le cas où les entreprises allaient
27:26 faire des profit warnings à tout va, mais pas du tout.
27:28 Donc, on voit qu'ici,
27:30 on va avoir Wal-Mart, vous l'avez
27:32 dit, on va rentrer dans le cœur
27:34 de la consommation américaine, et Home Depot,
27:36 et là, on aura évidemment
27:38 des indications, mais
27:40 pour l'instant, je dirais, et ça devrait
27:42 continuer, eh bien,
27:44 meilleure qu'attendue. Alors, on attendra
27:46 le prochain trimestre pour dire
27:48 que c'est cette fois-ci
27:50 qu'on aura des warnings
27:52 plus importants que prévus, mais j'en suis
27:54 même pas sûr. - Merci beaucoup, John.
27:56 Merci pour votre éclairage de début
27:58 de semaine sur les enjeux du moment
28:00 sur les marchés, notamment sur les marchés américains.
28:02 John Plassard, spécialiste en investissement
28:04 de la Banque Mirabeau, qui est avec nous en géoconférence.
28:06 Voilà pour cette édition de la mi-journée
28:08 de Smart Bourse. On se retrouve bien sûr à 17h
28:10 en direct sur Bismarck.
28:12 (indicatif musical)
28:14 ♪ ♪ ♪
28:16 ...

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