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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 Gilles-William Golnadel, Geoffroy Lejeune, Olivier D'Artigolle et Jérôme Béglé sont avec nous.
00:05 On attend ce que dira Emmanuel Macron qui s'exprime ce soir.
00:10 Et dès qu'il aura parlé, nous analyserons, décrypterons ce qu'il a dit.
00:16 On va parler de Marine Tondelier.
00:17 C'est vrai qu'aujourd'hui sur CNews, on a beaucoup parlé de Mme Tondelier.
00:21 Avant cela, la dernière fois qu'il était à Paris aux antennes, notre ami Jérôme Béglé,
00:24 vous étiez en direct du Walk of Fame à Los Angeles.
00:28 Donc vous êtes de retour ici.
00:30 Et c'est toujours intéressant d'écouter ceux qui se déplacent, qui reviennent.
00:34 Ce qui vous a frappé là-bas, il y a beaucoup de choses évidemment frappantes à Los Angeles,
00:37 mais c'est la vie, le prix de la vie.
00:41 C'est la cherté de la vie.
00:42 C'est l'hypocrisie autour du climat.
00:47 C'est-à-dire qu'on pense climat toute la journée.
00:49 On vous dit dans les hôtels de faire attention, mais enfin, on roule dans des voitures qui consomment énormément d'essence.
00:55 L'essence n'est pas chère, la voiture n'est pas chère.
00:57 Il y a une American Way of Life en Californie qui est absolument dingue.
01:00 Il n'y a plus de limousines dans les rues.
01:01 C'est fini, elles ont été retirées.
01:02 Ça a été remplacé par des Suburban qui sont des gros SUV.
01:06 Ce qui m'a frappé, c'est que voilà, tout est possible.
01:09 Il y a une grande énergie, il y a beaucoup de Français.
01:12 Ce qui m'a frappé aussi, c'est que bon, effectivement, il faut gagner deux fois plus.
01:15 C'est ça.
01:16 En France, c'est ça.
01:17 C'est-à-dire que vous prenez un voiturier, vous allez dîner.
01:19 Vous mettez une voiture quelque part.
01:22 Vous déjeunez deux, trois salades et ça vous coûte 200 dollars.
01:25 C'est-à-dire qu'il faut être riche.
01:27 Il faut être très riche.
01:28 On est des gagnantes là, non ?
01:29 Non.
01:30 Il n'y a pas la misère française, il n'y a pas l'envie, la jalousie qui est un travers français.
01:35 Alors ça, c'est très intéressant parce que vous avez rencontré beaucoup de Français
01:37 là-bas qui sont très heureux de vivre à Los Angeles et qui ont du mal à revenir en France.
01:42 Non, mais non, pas en France.
01:43 Voilà, parce que ce climat de rancœur, de passion triste, de ressentiment qui anime
01:48 la France n'existe pas aux États-Unis.
01:50 Pas du tout.
01:51 Tout le monde le dit, donc ça doit être vrai.
01:52 Mais je vois que comme à Los Angeles, comme à Las Vegas, ces trois villes que j'ai fréquentées,
01:56 vous voyez beaucoup de homeless, c'est-à-dire de sans-abri, qui sont dans des états absolument
02:01 pitoyables, bien pire que ceux qu'on voit en France.
02:04 Mais cette passion française, ces passions tristes qui sont des passions françaises,
02:08 semblent être la caractéristique aujourd'hui de notre pays.
02:11 Malheureusement, oui, absolument.
02:12 Vous parlez de la passion de l'égalité, par exemple ?
02:15 La passion de l'égalité, ça mène à quoi à la fin ?
02:18 Si, c'est une passion française qui reste vivante.
02:20 Non mais c'est pas mal.
02:22 Ça mène à quoi à la fin ?
02:23 Moi, j'aime bien...
02:25 Le fait d'essayer de rééquilibrer les inégalités, c'est pas mal.
02:28 En Californie, on estime que puisque mon voisin est riche, sa richesse va me profiter à moi.
02:32 Rue Selmon ?
02:33 Oui.
02:34 On va pas entamer ce thème-là, mais bon...
02:37 Il est rentré, il est rentré.
02:38 Oui, et puis il est bien habillé, vous avez vu, j'ai l'impression qu'il a gagné au casino
02:42 parce que d'abord, il a trouvé un coiffeur, ce qui est une bonne chose.
02:46 Et puis, c'est vrai qu'il est élégant.
02:48 D'habitude, c'est moi qui morfle.
02:50 Marine Tondelier, à La Tech et ses news valeurs actuelles.
02:53 Alors, c'est vrai qu'on en a assez beaucoup parlé ce matin.
02:57 C'est effrayant ce qu'elle dit, puisque là encore, elle va prendre ce plateau à témoin.
03:04 D'abord, elle parle de ses news.
03:06 Donc, Jérôme Béglé, je ne savais pas que vous étiez un néofasciste.
03:09 Non, bien sûr que je ne l'étais pas.
03:10 Vous dirigez le journal du dimanche ?
03:13 Je ne savais pas que c'était le journal du dimanche.
03:15 Dans lequel Marine Tondelier a parlé il y a 15 jours, 3 semaines.
03:19 Elle aurait bien fait de s'en souvenir.
03:22 Olivier Dardigolle, plutôt à gauche, sans doute.
03:27 Je ne suis pas vraiment néo-nazi.
03:29 Non, je ne pense pas.
03:32 Et puis, vous êtes également visé, puisque vous travaillez à Valeurs Actuelles.
03:36 Écoutez, comme William, le boulet n'est pas passé loin cette fois-ci.
03:40 On pourrait se sentir visé si on avait mauvais caractère.
03:43 Non, mais c'est-à-dire que…
03:45 Vous pouvez dire que c'est tellement fausse.
03:47 Oui, bien sûr que c'est faux, on le dit depuis ce matin.
03:49 Écoutez Marine Tondelier, après je vous donne la parole.
03:51 Sur CNews, dans Valeurs Actuelles, on laisse cette idéologie prospérer
03:56 en ne respectant pas les règles du pluralisme.
03:58 Vous mettez en cause des médias, là, clairement.
04:00 Comment ?
04:01 Vous mettez en cause des médias.
04:02 CNews, Valeurs Actuelles.
04:03 Je les mets en cause, et pas juste les médias.
04:04 Eux, on sait quelle est leur stratégie, on sait quelle est la stratégie de Bolloré.
04:07 Je mets en cause aussi l'Arcom, qui ne prend pas ses responsabilités
04:10 et qui les laisse faire, quand toute la journée sur CNews…
04:12 C'est l'ex-CSA qui gère les temps de parole, notamment dans les émissions de télévision.
04:16 C'est ça. Quand toute la journée, vous n'avez que des débats
04:19 entre des gens d'extrême droite et de droite extrême,
04:21 sans aucune pluralité, sur aucun plateau et aucun éditorialiste,
04:25 toute la journée sur des chaînes où personne ne leur dit rien.
04:27 Valeurs Actuelles qui… Il faudrait regarder aussi combien d'argent public
04:30 touche Valeurs Actuelles pour répandre aussi ces idées nauséabondes
04:33 qui nuisent à la société à la fin.
04:35 Il faut interdire Valeurs Actuelles et CNews ?
04:37 Je pense que la question se pose de l'argent public qui finance Valeurs Actuelles,
04:41 d'une chaîne comme ça qu'on laisse prospérer sans ne rien dire.
04:45 Il y a quand même des lois, des réglementations qui existent sur le sujet.
04:48 Donc oui, on a un problème et ça a conduit à la fin à ce genre de manifestation,
04:51 une impunité en tout cas ressentie par l'extrême droite de ce pays.
04:54 Vous pourriez réagir peut-être à Valeurs Actuelles ?
04:57 En fait, il n'y a pas une chose vraie dans ce qu'elle dit. Mais pas une en fait.
05:01 Vous pouvez chercher, vous prenez la phrase dans tous les sens,
05:03 il n'y a pas une chose vraie. Juste factuellement sur la question des aides,
05:06 puisque c'est mon sujet. En fait, nous, le gouvernement de François Hollande
05:10 avait trouvé un artifice pour qu'on soit exclu des aides à la presse.
05:12 Donc en fait, on n'en touche pas techniquement. Donc ça, c'est pour être un peu factuel.
05:16 Donc il n'y a pas d'argent public à Valeurs Actuelles ?
05:18 En fait, on bénéficie d'une ristourne sur les tarifs postaux. C'est la seule chose.
05:21 Comme tout le monde ?
05:22 Comme tout le monde. Mais bien sûr, Jérôme, pardon, j'ai oublié de le dire.
05:24 Comme tout le monde.
05:25 Mais les aides, par exemple, Libération, le Figaro, tout ça ?
05:29 Le Monde, bien sûr. Télérama, le JD. En fait, tout le monde.
05:33 Mais ce sont des sommes importantes d'ailleurs ?
05:35 Non, je ne voudrais pas dire de bêtises.
05:37 Je pense que pour le Journal du Dimanche, ça doit être 150 000 euros en tout,
05:40 y compris des aides à la presse. Donc ce n'est pas ça qui nous fait vivre.
05:43 Mais pour les quotidiens, c'est assez important quand même.
05:45 Pour Libération, c'est important.
05:46 Mais pas vraiment à quotidien.
05:47 Pour Libération, par exemple, ça pourrait être...
05:49 Je ne peux pas vous trouver les dates.
05:50 Je n'ai plus les montants en tête, mais on va vous les trouver.
05:52 Donc il n'y a pas d'argent public, sauf effectivement, le ristourne pour les envois postaux.
05:56 Et puis...
05:58 Non mais vous vous rendez... Pascal, on s'arrête sur le terme "néo-nazi" quand même, une seconde.
06:01 Qu'est-ce que ça veut dire ? Enfin, je veux dire...
06:03 Alors, moi, je suis choqué par trois trucs.
06:05 Le reproche d'absence de pluralisme.
06:07 Il n'y a pas plus motivé pour donner la parole à ces gens-là dans un contexte de contradiction
06:12 que nous. Je dis "nous" parce que je vous mets dedans.
06:14 Vous n'arrêtez pas, vous, d'inviter Sophie Binet, des gens de la CGT, etc.
06:18 - D'Artigolles ! - D'Artigolles, qui est là encore ce soir.
06:21 Mais c'est eux qui ne viennent pas.
06:22 - Bien sûr, ils rejoignent. - Première chose.
06:24 Deuxièmement, le terme "néo-nazi".
06:26 Je veux dire, les mots ont un sens.
06:28 Les mots ont un sens.
06:29 - Je me demande si ce mot ne passe pas sous le coup de la loi pour tout vous dire.
06:32 - Alors, posons la question. - Je me demande si ce qu'elle dit...
06:35 - Ah, mais si ! - C'est de la diffamation ?
06:37 - C'est injurieux. C'est injurieux. - C'est injurieux ?
06:40 - Ah oui, d'expliquer que ces news et valeurs actuelles diffusent ou propagent,
06:47 ou sont à côté du néo-nazisme, c'est purement et simplement injurieux.
06:51 - Donc, si on va de... Si, par exemple, la chaîne décidait de...
06:53 - Mais nous y réfléchissons, sans vouloir... - Non, parce qu'on a eu...
06:56 - ...demander au tribunal, par exemple. - On a eu la conversation, figurez-vous.
06:58 - On a eu une conversation. - Depuis même une dizaine de jours.
07:00 - En fait, ça a commencé la semaine dernière, avec Papay.
07:02 - Chez le même journaliste de Service Public. - On va en dire un petit mot après.
07:05 - Mais lui, manifestement, tout va bien. - Ah non, il incite. Il incite.
07:11 Voyons, il montre... Je t'en prie. Il montre la couverture du dernier Valeurs Actuelles
07:18 avec la photo de Pap Diaille, avec le ministre de la Déconstruction.
07:24 C'était un exemplaire daltonien. Aucune référence à la couleur de peau de M. Pap N'Diaye.
07:32 Et le journaliste de Service Public, d'interroger Pap N'Diaye en disant que c'est un numéro raciste.
07:38 Si ça, c'est pas une incitation, justement... Non, qu'est-ce que je vous dis ?
07:42 - Mais parce que... Voilà, chacun... Ces jeunes gens veulent montrer, envoyer des signes,
07:48 de quel côté ils soient dans la commun... - Mais c'est obsessionnel.
07:51 - C'est quand même obsessionnel, sur la couleur de peau.
07:53 - Vous avez une responsabilité quand vous interrogez quelqu'un ?
07:55 - Dans l'espace médiatique, ils veulent envoyer des signes pour bien montrer dans quel côté ils se trouvent.
08:00 Voilà, ils sont fabriqués comme ça, si vous voulez que je vous dise.
08:03 Ils ont généralement pas beaucoup de courage, donc c'est plus facile d'être avec la majorité.
08:08 - Pour en revenir à Adam Tondelier, c'est le dernier degré de la pensée humaine.
08:14 - Oui... Non, bah... - Non. Je vous parle de la pensée, je parle de la personne humaine.
08:20 Non, mais on peut quand même dire, sans... - Ne soyons pas caricaturals non plus, si vous voulez.
08:25 - Mais... Non, pardon... - Mais c'est lui une chance, ce dernier.
08:27 - J'aimerais pouvoir dire, sans être modéré d'une quelconque manière, au niveau de sa pensée, c'est zéro.
08:33 Pardon. Quand même, moi j'ai commis aujourd'hui un article dans le Figaro,
08:38 où j'explique que ça s'appelle la grande diversion.
08:41 Jamais l'extrême-gauche n'a été autant contestée, et comme par hasard,
08:46 il ne parle que de la prétendue extrême-droite. - Oui...
08:49 - À part ça, Mme Tondelier, pourquoi je n'arrange pas très haut dans la réflexion,
08:53 c'est quand même la destructrice du nucléaire propre, et la promotrice du charbon sale.
09:01 Donc c'est pour ça que je... - Mais c'est pour ça qu'il ne vienne pas sur ces plateaux,
09:05 parce que je pense que dans la contradiction, elle est en difficulté.
09:09 Alors elle préfère aller là où elle était hier, où effectivement, quelqu'un très gentiment...
09:13 - Pardon, néo-nazisme... - Ne la met pas...
09:16 - Non mais M. Prot, néo-nazisme, appliqué à celui qui vous parle, c'est quand même assez insulté...
09:23 - Mais on n'a pas le droit d'en prendre les termes !
09:25 - C'est quand même... - À l'égard de qui que ce soit d'ailleurs,
09:27 qui que ce soit de civilisé ! - Pardonnez-moi, mon excellent confrère de France 3 peut lui répondre.
09:33 - Mais il est content de ce qu'il entend ! Pourquoi voulez-vous qu'il la contredise ?
09:38 - Alors, il faut expliquer ce qu'est l'ARCOM. - Oui, on sait ce que c'est l'ARCOM.
09:41 - Non mais l'ARCOM, qu'on trouve 15 jours après 15 jours, les invités de chaque chaîne d'information,
09:46 de chaque chaîne d'ailleurs en général, et donc elle envoie des messages pour dire
09:50 "vous avez fait trop de gauche, trop de droite, pas assez de droite..."
09:52 - Alors Julien Bayou ! - Et toutes les chaînes sont logées à la même enseigne !
09:54 - Julien Bayou s'est exprimé, il est également d'Europe Ecologie Les Verts, il n'est pas rancunier d'ailleurs sur son parti,
10:00 et il s'est exprimé sur France Info, "j'ai pas entendu ce que nous allons entendre à l'instant,
10:05 Benjamin Nome me dit qu'il attaque une nouvelle fois CNews, manifestement c'est quand même plus mesuré,
10:10 mais écoutez, écoutons ce que dit... - Pas difficile non plus !
10:14 - Comment ? - Pas difficile non plus de plus mesurer...
10:16 - Ecoutons ce que dit monsieur... - On est au-dessus du nazisme et il n'y a pas grand-chose !
10:19 - Ecoutons ce que dit monsieur Bayou !
10:21 - Sur CNews, c'est pas de l'argent public mais c'est une autorisation d'émettre.
10:27 Moi je crois qu'on doit pouvoir émettre, c'est la liberté d'expression,
10:31 et qu'il faut par contre un contrôle à postériori.
10:33 - Vous estimez que oui, il faut les interdire ?
10:36 - Ça peut aller jusqu'à la sanction interruption d'antenne,
10:40 ça c'est pour le coup à la justice de tranchée ou à l'ARCOM.
10:43 Il y a un autre élément concernant CNews, c'est qu'ils sont partis sur une chaîne d'information,
10:49 et aujourd'hui c'est plutôt une chaîne d'opinion.
10:51 Le cahier des charges n'est pas rempli, on va le dire comme ça.
10:55 Il doit y avoir une clause de revoyure régulière,
10:57 et je pense qu'à un moment l'ARCOM doit pouvoir dire "écoutez, vous nous aviez promis
11:01 tels éléments d'information, et pour le coup vous êtes sur l'opinion, assumez".
11:05 - Ce que dit M. Bayou est faux, c'est-à-dire que c'est une chaîne d'information,
11:09 bien sûr, nous avons d'ailleurs des rendez-vous d'information
11:13 toutes les demi-heures sur cette chaîne,
11:16 et nous avons effectivement une partie également de débat,
11:19 que je ne qualifierais pas d'opinion, bien sûr,
11:21 la preuve en est ce soir, où nous pouvons échanger sur ces sujets.
11:25 Mais là encore, ce confrère, ils vont tous poser des questions en fait, tous les confrères.
11:31 Tous, parce que ça les amuse, parce qu'il y a de la reprise,
11:34 parce qu'en fait, quelqu'un disait, c'est Jacques Ségué là, qui disait ce matin,
11:39 "CNews est victime de son succès", c'est aussi simple que ça.
11:42 C'est-à-dire que le journaliste qui est sur cette chaîne, je crois que c'est France Info,
11:48 c'est une chaîne que personne ne regarde, et c'est avec de l'argent public.
11:51 Il n'y a pas que personne ne la regarde d'ailleurs,
11:53 mais je crois que sur les chaînes Info, elle est quatrième chaîne Info.
11:56 - Sur quatre, les dirigeants.
11:57 - Quatrième chaîne Info, France Info, et le journaliste qui est là.
12:00 Donc ça les ennuie un peu, parce qu'ils n'ont pas trouvé leur public,
12:04 et ils vont le trouver d'ailleurs, je l'espère, mais le succès de CNews les ennuie manifestement.
12:12 - Les dirigeants de l'écologie des Verts se trompent sur un point.
12:13 D'abord, on peut aimer ou pas CNews comme on peut aimer ou pas d'autres médias,
12:17 ils se trompent sur un point, et ils pourraient facilement le vérifier
12:20 auprès des personnes qu'ils peuvent rencontrer dans la rue.
12:23 C'est ce qui m'arrive de faire, c'est-à-dire que les personnes nous parlent de CNews,
12:26 et on se rend compte qu'elles sont de toutes les sensibilités politiques,
12:30 de toutes les catégories sociales, et qu'elles regardent les débats,
12:33 elles y trouvent du pluralisme.
12:35 Donc ils devraient confronter leur analyse aux personnes qui sont dans la rue,
12:39 avec qui ils peuvent parler.
12:40 - Et je vous dis, la phrase de Jacques Segué là était juste,
12:43 CNews est victime de son succès, ça s'appelle la rançon de la gloire.
12:47 Effectivement, il y a des gens qui font de la télévision,
12:50 pendant des années, personne ne s'en aperçoit.
12:52 - Sur Julien Bayou, il y a trois mois, il a été dans la tourmente,
12:54 il a d'ailleurs perdu son poste de patron des Verts,
12:56 parce qu'il était accusé de violences conjugales par une ancienne compagnie.
12:59 - A Sandrine Rousseau. - Sur le service public.
13:01 - Alors justement, à l'époque, ça a provoqué une espèce de chasse à l'homme,
13:06 dont tous les médias et notamment les chaînes infos
13:08 qui se sont fait un plaisir de se jeter sur cette thématique-là.
13:11 Moi j'étais ici tous les jours, ici je peux témoigner qu'on a eu des débats.
13:14 - On l'a plutôt défendu !
13:17 - En tout cas on l'a plutôt défendu !
13:19 - Mais vous avez raison !
13:21 - Monsieur Bayou, on l'a défendu !
13:23 - Moi je l'ai défendu !
13:25 - Ça s'appelle la reconnaissance du ventre.
13:27 - Mais non, on ne demande rien !
13:29 - On ne demande rien !
13:31 - Bon, un mot encore, parce que c'est une fois de plus le service public qui se fait le vecteur de ça.
13:39 J'annonçais ce matin que j'étais obligé, sur des faits concrets,
13:44 de saisir France 24, de saisir l'Arkham contre France 24,
13:49 qui non seulement a utilisé quatre journalistes arabophones,
13:54 utilisant cette fois-ci des discours nazis,
13:57 sanction, rappel à l'ordre,
13:59 ils viennent d'en engager un cinquième qui a été viré par la BBC,
14:04 non mais c'est intéressant, parce que, bon,
14:06 très intéressant, ça intéresse le public,
14:08 qui a été viré par la BBC pour avoir approuvé le terrorisme.
14:13 Ça c'est du concret, c'est pas de la parlotte !
14:15 - Mais c'est pas non plus, le service public n'est pas non plus responsable...
14:18 - Ah bon, la France 24 c'est pas le service public ?
14:20 - Non mais... - Ah bah là vous êtes un drôle de modérateur !
14:22 - Non mais... - Ah bah là c'est formidable !
14:24 - Ne leur appliquez pas un discours qu'en reproche que d'autres tiennent pour ses lois !
14:30 - En tout cas, ce journaliste qui pose la question "Est-ce qu'il faut le l'interdire ?"
14:33 je comprends que ça l'intéresserait si on n'y mettait pas,
14:36 mais il se trompe parce que je pense qu'il ferait pas plus de téléspectateurs.
14:41 Bon, alors, j'ai un petit témoignage qui m'intéresse,
14:45 et qui va apporter un peu de légèreté à notre discussion.
14:47 Néonazis c'est grave, mais il y a plus grave sur ces news.
14:50 Une chemise bleue à col blanc avec une cravate marron, ça c'est très grave !
14:53 - Ils vont trop loin, ça y est. - C'est pas moi !
14:56 - C'est pas moi ! - C'est pas moi que vous lisez quand même !
14:58 - C'est moche, c'est moche, ça va trop loin !
15:01 - Vous m'avez suicidé pour mon look au début de l'émission, là, je sais qui...
15:04 - Il préférait être traité de néonazi ! - Il y a eu un renversement de permanence !
15:07 - Alors c'est pas non plus !
15:08 - Il y a quelqu'un qui ne dit pas à l'heure actuelle,
15:09 et ces news doivent évidemment porter plainte, diffamation, jure, aux avocats de choisir la meilleure voie.
15:13 Si j'étais encore parlementaire, je penserais à une PPL
15:16 sur l'incitation à porter atteinte aux libertés fondamentales inscrite dans la Constitution.
15:22 Et c'est manifestement cité d'un ancien parlementaire que je ne citerai pas,
15:26 mais qui m'envoie... bon je peux le citer si je le veux...
15:30 - En tout cas, traiter quelqu'un d'institution de néonazi, je trouve ça grave,
15:33 et ça ne peut pas rester impuni.
15:35 C'est une... c'est une... c'est une...
15:37 C'est une... c'est une...
15:38 - Mais c'est... - C'est une...
15:39 - Mais c'est rester impuni, le journaliste en face, il n'a pas répondu !
15:42 - Oui, ben il faudrait... il faudrait...
15:44 - C'est Jean qui nous donne des leçons !
15:46 - Il existe des juges... - Il est en face, il ne répond même pas !
15:48 - Il existe des juges qui sont très sensibles sur certaines questions,
15:50 et beaucoup moins sur d'autres, j'aimerais qu'il soit sensible à...
15:52 - J'ai passé la semaine à m'engueuler avec William, la semaine dernière,
15:54 parce qu'on s'est posé la question sur la comparaison avec un journal antisémite de Valeurs Actuelles,
15:58 et à la fin, quand même, tu me disais, William, qu'à priori, devant un tribunal,
16:01 ce n'était pas facile de gagner !
16:03 - Bon... - Quand même, l'état... l'état de...
16:04 - Tu as mal interprété ma... - En tout cas !
16:06 En tout cas, c'est une injure faite à Romain Désarbes, à Jean-Marc Merandini, à Laurence Ferrari,
16:12 à Sonia Mabrouk, à Clély Mathias, à Nelly Dénac, à Christine Kelly, à Eliott Deval, à Julien Pascquet,
16:17 à Frédéric Taddy, à tous ceux qui sont sur cette chaîne au quotidien,
16:22 et puis, effectivement, c'est aussi le succès de Serge Meudjar depuis 2016,
16:27 donc, voilà, cette chaîne est victime de son succès.
16:31 Foot et homophobie, c'est un autre sujet qui nous intéresse beaucoup, puisque vous savez que...
16:37 Alors, il y a deux manières de voir ça.
16:40 Hier, il y avait donc une journée de Ligue 1.
16:44 Il y avait donc une action de lutte contre l'homophobie.
16:47 Bon. Il y a cinq ou six joueurs, simplement, qui n'ont pas voulu porter le maillot arc-en-ciel.
16:53 Ça veut dire qu'il y a 99% des joueurs qui l'ont porté.
16:57 Alors, je veux bien qu'on se focalise sur ces cinq.
17:00 Mais, enfin, c'est un vrai sujet de principe, quand même.
17:02 Mais qui sont ces cinq ?
17:03 Mais on va le traiter, bien sûr.
17:05 Alors, ces cinq, vous avez notamment Mostafa Mohamed, qui est un joueur du FC Nantes.
17:09 Le FC Nantes, d'ailleurs, a communiqué.
17:11 Il a été sanctionné ?
17:13 Et pourquoi il serait sanctionné ?
17:14 Je ne sais pas s'il a été sanctionné, d'ailleurs.
17:16 Il a eu une sanction.
17:17 Il a eu une retraite salaire.
17:18 Exactement. Moi, ce qui m'intéresse, c'est la citation d'un joueur qui s'appelle Zakaria Boukal,
17:29 qui a dit "J'ai pris la décision de ne pas participer au match d'aujourd'hui.
17:32 Avant tout, je tiens à souligner que j'ai la plus grande estime pour chaque personne,
17:35 quelles que soient ses préférences personnelles, son sexe, sa religion et ses origines.
17:38 Le respect est une valeur que j'estime beaucoup.
17:40 Il s'étend aux autres, mais il englobe aussi le respect de mes convictions personnelles.
17:43 C'est pourquoi je ne pense pas être la personne la plus apte à participer à la rencontre."
17:47 C'est un début d'explication qui montre qu'il a un peu réfléchi.
17:54 Il faut qu'il continue.
17:56 Écoutons l'entraîneur de Nantes, Pierre-Aristouille,
18:00 qui a décroché un point hier de Matchenel à Toulouse.
18:07 Écoutez sur ces sujets.
18:08 "Il y a eu cette aléa qu'on pouvait imaginer avec Mostafa.
18:17 On a discuté toute la journée et il était très tiraillé par l'envie de jouer, lui.
18:27 Et puis d'autres problématiques plus lointaines, j'ai envie de dire,
18:32 qu'il avait déjà plus ou moins rencontré pendant la période du Ramadan.
18:36 Ce sont des questions et des sujets sensibles, je préfère ne pas m'y attarder.
18:41 Mais effectivement, il a fallu trouver des solutions."
18:45 "C'est un peu plus qu'un aléa."
18:47 "Non, c'est une contrariété. C'est ce que j'ai dit aux joueurs, c'est une contrariété."
18:51 "Je ne préfère ne pas m'y attarder.
18:54 Beaucoup de sportifs que j'ai rencontrés, beaucoup de footballeurs, beaucoup d'entraîneurs,
18:57 au fond considèrent que le sport n'est pas un vecteur politique."
19:04 "Il a toujours été."
19:06 "Non mais ils considèrent que, ils le font parce qu'on leur demande,
19:10 ça ne veut pas dire évidemment qu'il ne faut pas lutter contre l'homophobie.
19:13 Je vous rapporte une parole dominante dans le monde du football."
19:18 "Est-ce qu'il y a de l'homophobie dans le foot professionnel ou pas ?"
19:21 "Vous voulez que je réponde vraiment ?"
19:23 "Oui, oui, vous laissez, je pose une question vraiment, je n'ai pas de...
19:26 "Pascal, je vais au bout de votre raisonnement,
19:28 donc on n'exclut pas la Russie du compétition internationale."
19:30 "Bah non."
19:31 "Bah non."
19:32 "On va au bout."
19:33 "Non, mais on dit qu'il y a une bulle dans laquelle on ne peut pas croire jamais
19:37 qu'est le sport, aussi bien le sport national que le sport international."
19:41 "D'abord Paul Coté, Gio Mandela et l'OMI."
19:43 "Mais non, mais moi je suis très ennuyé sur la question que vous posez
19:45 parce que je pense qu'il faut lutter contre l'homophobie,
19:47 bien évidemment qu'il n'y a même pas de discussion,
19:49 mais est-ce que les footballeurs doivent être les premiers vecteurs de cette lutte ?
19:56 Bah la question peut se poser."
19:58 "D'abord, pour répondre à monsieur Béglé-Jérôme,
20:02 moi ce n'est pas d'exclure la Russie qui me gêne,
20:04 c'est d'exclure des athlètes russes dont certains sont peut-être très anti-Poutinien.
20:09 Il y a quelque chose qui me gêne là-dedans.
20:11 Maintenant ensuite, sur le principe, je ne pense pas du tout être homophobe,
20:15 je conseille.
20:17 La seule chose que je trouve très bien dans mes 68,
20:19 c'est d'avoir libéré la sexualité et notamment la sexualité homosexuelle.
20:24 Rien que pour ça, je suis content qu'il y ait eu d'une certaine manière mes 68.
20:29 Pardon, je ne considère pas...
20:32 Mais ?
20:33 Mais, mais, par exemple, le terme de communauté gay me gêne un peu,
20:37 je ne fais pas partie de la communauté hétérosexuelle,
20:40 je ne sais pas ce que ça veut dire.
20:42 Maintenant, je serais un athlète,
20:45 je n'aimerais pas qu'on me fasse porter un uniforme,
20:50 lequel qu'il soit...
20:51 Arrêtez, quand vous faites de la pub pour...
20:53 Je n'aimerais pas...
20:54 Quand vous faites de la pub, que vous êtes sportif,
20:56 vous avez moins de questions comme ça et c'est un uniforme.
20:59 Vous pourrez me dire tout ce que vous voulez,
21:01 et je ne vous demanderai pas de porter un maillot contre l'antisémitisme.
21:07 Voilà, c'est tout ce que je vous dis.
21:09 La pause, on revient dans une seconde, on est déjà très en retard, il est 20h28.
21:12 On ne peut rien dire ici.
21:13 Rien ?
21:14 Rien du tout.
21:15 Surtout quand c'est vous qui parlez.
21:16 Là, c'est votre chose.
21:20 C'est bien.
21:21 Il est 20h32, on est très en retard à cause de vous.
21:27 Oui, mais...
21:28 Non, mais je veux vous parler.
21:29 Je m'excuse.
21:30 Ça, c'est très désagréable.
21:32 On n'est pas là pour parler en plus, on est là pour l'écouter.
21:34 On est là pour écouter.
21:35 Religieusement.
21:36 Et faire tout le temps "oui, vous avez raison".
21:38 Voilà.
21:39 Isabelle Piboulot nous rappelle l'éditeur.
21:45 La France séduit les grands patrons étrangers.
21:48 13 milliards d'euros d'investissement ont été annoncés par Emmanuel Macron
21:51 lors de la 6e édition du sommet Choose France.
21:54 Des projets qui doivent permettre la création de 8000 emplois dans le pays.
21:58 Le chef de l'État a reçu plus de 200 investisseurs au château de Versailles,
22:02 dont le milliardaire américain Elon Musk.
22:05 Il y aura bien un second tour de l'élection présidentielle en Turquie.
22:09 Et outre-Atlantique, Joe Biden se réjouit de travailler avec le vainqueur,
22:13 quel qu'il soit.
22:15 Les Etats-Unis félicitent par ailleurs la population turque
22:18 pour sa mobilisation électorale hier.
22:20 Le second tour départagera le candidat à sa réélection,
22:23 Recep Tayyip Erdogan et Kemal Kiliç Darulu, le 28 mai prochain.
22:28 Le FC Nantes sanctionne le footballeur Mostafa Mohamed,
22:32 financièrement mais pas sportivement.
22:34 L'attaquant a refusé de jouer hier contre Toulouse
22:37 pour ne pas porter un maillot ou flocage arc-en-ciel,
22:40 en soutien à la communauté LGBTQIA+.
22:43 Le montant de la sanction n'a pas été communiqué,
22:46 mais la somme sera reversée à l'association SOS Homophobie.
22:50 Bon, revenons à foot et homophobie.
22:55 C'est vraiment délicat comme question, bien sûr.
22:58 Écoutez ce que dit Éric Roy.
23:00 Alors vous allez voir l'angle d'Éric Roy.
23:02 Lui, il reproche que cette manifestation arrive dans les trois dernières journées.
23:08 Pourquoi ? Parce qu'il y a un enjeu plus important
23:14 et il y a des joueurs qui parfois ne sont pas là dans certaines équipes.
23:19 Vous m'avez suivi, vous avez compris ?
23:21 Pas vraiment, mais on va mieux comprendre quand Éric Roy va parler.
23:23 Dès qu'on parle football, je ne comprends plus rien.
23:25 Voilà, c'était pas football.
23:26 Oui, mais l'écoutons quand même.
23:27 C'est attaché, c'est lié.
23:29 On le voit bien, il y a des joueurs à qui ça pose problème.
23:35 Après, chacun est libre de ses opinions et tout ça.
23:39 Moi, personnellement, ça ne me pose pas de problème.
23:41 Mais il y a des joueurs à qui ça peut poser problème.
23:42 Donc, quand tu sais que c'est un problème,
23:45 ça peut être un problème pour les joueurs,
23:47 on se rappelle, et ce n'est pas que cette année,
23:49 puisqu'on se rappelle de Ganaguay qui avait...
23:51 Donc, à partir de là, fais le pas dans les trois derniers matchs
23:55 ou tu as des matchs qui sont des matchs pour la survie des clubs.
23:59 Fais le mois de décembre, fais le mois de, je ne sais pas,
24:01 ce que tu veux, en septembre.
24:03 C'est très bien que la Ligue s'engage,
24:05 même si je pense qu'elle doit surtout s'occuper du football.
24:08 Mais, si tu le fais,
24:11 moi, je veux dire personnellement, je ne suis pas content que Toulouse,
24:14 il y a cinq joueurs qui ne jouent pas parce qu'ils jouent contre Nantes.
24:16 C'est normal, quelque part.
24:19 Cinq joueurs à Toulouse qui ne vont pas jouer
24:21 parce que cette problématique les gêne,
24:23 et ils jouent contre Nantes, qui se bat avec nous pour se maintenir.
24:26 Est-ce que c'est normal ? Est-ce que c'est équitable ?
24:28 Non, ce n'est pas équitable.
24:29 C'est une responsabilité de la Ligue
24:31 d'avoir placé cette journée à ce moment-là dans les derniers matchs.
24:34 Gautier Lebret est avec nous.
24:38 Qu'est-ce qui se passe, Gautier ? Pourquoi vous repartez ?
24:40 Il partait.
24:41 Juste un second.
24:44 Cette émission en direct.
24:45 Il est très susceptible.
24:47 Gautier Lebret, vous suivez le président de la République.
24:49 Il continue de parler ou il a fini de parler ?
24:51 Il continue de parler.
24:52 Est-ce qu'il a dit des choses ?
24:53 Parce qu'il parle tous les jours,
24:54 pour le moment, il ne dit jamais quelque chose de décisif.
24:56 Il a dit que nous allions former des pilotes ukrainiens.
24:59 Mais sans livrer d'avion.
25:01 Il a dit que nous allions baisser les impôts
25:04 C'est assez Macronien.
25:05 de 2 milliards pour les classes moyennes.
25:07 Et là, il est en train de baisser d'impôts de 2 milliards
25:09 sur le quinquennat pour les classes moyennes.
25:11 Oui, bon, ça c'est...
25:12 Là, il est en train de défendre sa réforme des retraites.
25:15 Mais il dit qu'il n'y avait pas une grève,
25:16 qu'il n'y avait pas de mouvement social.
25:17 Exactement.
25:18 Je pense que cette phrase va faire réagir.
25:19 Dans le privé.
25:20 Il a précisé dans le privé.
25:21 Il n'y a pas eu de grève dans le privé, ce qui n'est pas faux.
25:22 Il n'a pas tort.
25:23 Pour faire venir les investisseurs, comme vous le savez,
25:25 puisqu'il dîne avec eux à Versailles.
25:27 C'est tout ce qu'il a dit ?
25:28 Pour le moment, oui.
25:29 Bon, c'est pas...
25:30 Mais l'objectif, c'est d'occuper l'espace.
25:32 C'est de tourner la page d'un projet de d'autres sujets.
25:34 Il n'a pas dit son dernier mot.
25:36 Pas de procès d'impôt.
25:37 Mais sur la méthode de gouvernement ?
25:38 Il est sans doute qu'il est en train d'en parler.
25:41 Écoutez, monsieur Lebret, s'il vous plaît.
25:45 Vous pouvez y retourner, s'il vous plaît.
25:46 On m'a appelé, moi je suis venu.
25:48 Vous pouvez y retourner.
25:49 Frappez, on vous ouvrira.
25:50 On termine le sujet foot et homophobie.
25:54 Je voudrais qu'on écoute maintenant Julien Fontès,
25:56 qui représente Rouge Direct,
25:58 et qui lui, évidemment, regrette que le football n'adhère pas davantage
26:04 à cette lutte contre l'homophobie, dit-il.
26:06 Écoutez-le.
26:07 Cette opération arc-en-ciel, on sait très bien qu'elle est inefficace,
26:13 vu que nous, on recense l'effet d'homophobie dans les stades,
26:16 et on n'en a jamais eu autant.
26:17 Sur notre compte Twitter, on publie des vidéos
26:20 qui montrent ces manifestations d'homophobie dans les matchs,
26:22 juste sur les 18 derniers mois.
26:24 Jamais de sanctions.
26:25 Donc bon, l'homophobie, elle est en roue libre dans le foot français.
26:29 Et finalement, cette opération, nous, on la trouve médiocre.
26:33 Mais elle a au moins un mérite, c'est de mettre en évidence
26:36 l'inaction de la LFP, sa propre inaction,
26:39 dans la prévention de l'homophobie dans le football,
26:43 auprès des joueurs professionnels, auprès des entraîneurs.
26:45 C'est une action de prévention qui doit être menée toute l'année, tous les ans.
26:49 Finalement, on sort les maillots arc-en-ciel une fois par an pour le 17 mai,
26:53 et puis voilà, on va au clash inévitablement.
26:56 Évidemment, en France, il y a beaucoup de musulmans,
26:58 et on les retrouve dans le football.
27:01 Vous savez quoi ? On va être obligés de travailler ensemble,
27:04 de vivre ensemble, et c'est très bien.
27:05 Ils ont bien le droit d'être musulmans, catholiques, chrétiens, juifs,
27:08 ce n'est pas un problème.
27:09 Le problème, c'est de ne pas aborder les questions.
27:12 C'est de faire comme la LFP le fait.
27:14 Des maillots arc-en-ciel, c'est tout.
27:16 On ne dit rien, on n'a pas une parole tout au long de l'année sur la prévention.
27:20 Il y a quand même des opérations de prévention qui sont faites dans les clubs, M. Fontès.
27:24 On ne sanctionne pas l'homophobie toute l'année.
27:26 Donc, à partir de là, évidemment, il ne faut pas s'étonner
27:29 qu'il y ait des refus de maillots arc-en-ciel.
27:31 Moi, ce qui m'ennuie un peu dans ce que dit M. Fontès,
27:33 d'abord, c'est que l'homophobie n'est pas enroulée dans le football.
27:37 Je peux contester ça, j'ai un peu connu le football,
27:39 et ce n'est pas bien de dire ça.
27:40 Et puis, il y a une forme de radicalité dans le discours que moi, je n'aime pas beaucoup.
27:43 Par exemple, on a écouté Éric Roy, et sur le compte Twitter de Rouge Direct,
27:48 M. Fontès, qui doit être forcément responsable,
27:50 dit "les inepties homophobes de l'entraîneur de Brest".
27:54 En parlant d'Éric Roy.
27:55 Il y a quelqu'un de homophobe dans ce qu'il a dit ? Enfin, pas, j'entends.
27:58 Il n'est pas taxé.
28:01 C'est toujours pareil.
28:02 Taxer Éric Roy d'homophobe par rapport à ce qu'il a dit, moi, ça me choque.
28:07 Mais non, mais ça me choque.
28:10 On taxe les gens de nos asides.
28:12 Ça je suis d'accord.
28:13 Oui, mais c'est très grave, en fait.
28:16 C'est très grave de taxer les gens d'homophobes.
28:19 Bien sûr.
28:20 En fait, si on se dit les choses, c'est très très grave.
28:23 Vous avez raison totalement sur cette dimension-là.
28:26 Mais est-ce qu'il est vrai que quand des opérations de sensibilisation sont proposées à certains clubs,
28:32 que l'accueil est plutôt froid ou pas ?
28:34 Est-ce qu'il y a un problème ou pas ?
28:36 Dans ce sport particulièrement.
28:39 Mais je vais vous dire, vous parleriez de n'importe quel sujet de politique.
28:43 Les sportifs, quand vous les connaissez, ne veulent pas s'en mêler.
28:47 Mais c'est pareil.
28:48 C'est-à-dire que les sportifs, je veux dire, on est allé au Qatar.
28:53 Le monde entier est allé au Qatar jouer.
28:56 Et l'homosexualité.
28:57 Ce n'est pas à moi qu'il faut le dire.
28:59 Est-ce qu'il y a un problème plus spécifique dans le foot ou pas ?
29:03 C'est tout, c'est la question que je me pose.
29:05 Je ne sais pas, Pascal.
29:06 Est-ce qu'on a le droit de mettre les pieds dans le plat et de dire qu'il y a certaines cultures,
29:11 certaines civilisations, certaines générations,
29:14 pour lesquelles l'homosexualité est un sujet sur lequel ils ont des réactions gênantes ?
29:22 On a le droit de le dire ou pas ?
29:23 Et qu'on a la chance de mourir dans un certain milieu.
29:25 Et dans certains clubs, en France et j'imagine ailleurs,
29:30 les réactions de ces joueurs-là ne sont pas à l'unisson de ce que pourrait être celle de la société.
29:38 Et lorsqu'on leur demande de faire une espèce de cause commune,
29:42 ils se différencient parce qu'ils ne veulent pas relayer des propos,
29:46 des attitudes qui sont opposées à leur société.
29:51 Si vous demandez aux joueurs de football de porter un maillot
29:57 pour lutter contre les violences conjugales, je pense que vous aurez les mêmes soucis.
30:01 C'est-à-dire que traditionnellement, les joueurs aussi…
30:03 Mais ce n'est pas acceptable. Il ne faut pas l'accepter. Il faut mener…
30:05 Non, on ne peut pas. Ils sont joueurs professionnels.
30:08 Non, non, non. Parce que la violence conjugale n'est pas une opinion, comme l'homophobie d'ailleurs.
30:15 Mais alors le football doit mener toutes les batailles.
30:18 Mais quand tu es dirigeant…
30:20 Ils vont porter un maillot.
30:22 C'est pas n'importe quelle bataille non plus.
30:25 Je suis désolé, ce n'est pas n'importe quelle bataille.
30:27 Je suis hyper choqué par ce qui est en train de se passer.
30:29 Je suis d'accord avec ce qu'a dit Jérôme sur le milieu du foot,
30:31 mais je suis très choqué par ce qui se passe.
30:33 C'est quoi le drapeau arc-en-ciel en réalité ?
30:35 Je ne connais pas un seul homosexuel qui se sent représenté par ce drapeau.
30:38 C'est le drapeau d'un lobby, du lobby LGBT…
30:42 Quand tu dis qu'aucun homosexuel ne se reconnaît dans ce drapeau, c'est une bêtise.
30:46 Il n'a pas dit ça.
30:48 La vérité, c'est que ceux que je connais qui se sent représentés…
30:52 Je ne connais pas un qui se sent représenté par ce drapeau.
30:54 Et ceux que je connais qui se sent représentés par ce drapeau,
30:56 c'est ceux que j'ai connus à la télé parce que c'est des militants.
30:58 C'est un drapeau militant, c'est un drapeau militant politique.
31:00 Il y a une radicalité qui m'ennuie.
31:02 D'ailleurs, monsieur Fontès…
31:04 Ce drapeau, ça veut dire militer pour acquérir des nouveaux droits pour la communauté.
31:08 On n'est pas forcément d'accord.
31:10 Moi, les joueurs, je suis désolé, je ne suis pas musulman,
31:12 mais les joueurs qui refusent de porter un drapeau qui a un emblème politique,
31:14 je comprends et j'aimerais qu'on respecte leur liberté de conscience aussi.
31:18 Mais est-ce qu'on est… voilà.
31:20 Ce qui me gêne beaucoup…
31:22 Dernier sujet là-dessus, peut-être.
31:24 Ce qui me gêne beaucoup, c'est l'embrigadement.
31:26 Moi, j'ai un de mes cousins qui vit avec un homme depuis 20 ans.
31:30 Il n'aime pas la notion de mariage homosexuel.
31:34 Il n'aime pas la notion de LGBT.
31:36 Il considère qu'il ne fait pas partie de la communauté gay.
31:40 Il est représentatif. On connaît tous quelqu'un de gay.
31:42 Écoutons, monsieur Véran.
31:44 Tu m'autoriseras quand même ce témoignage ?
31:46 Oui, mais je peux t'en donner d'autres.
31:48 Je peux te donner aussi des couples homosexuels
31:50 qui se tiennent la main dans la rue, dans des villes de France,
31:52 qui se font tabasser.
31:54 Tout est là.
31:56 Il y a même des hétérosexuels qui se font tabasser en Branle-de-France.
32:02 Oui, d'accord, mais dis comme ça.
32:04 Je te le signale.
32:06 Moi, je pense que si on a une journée contre l'homophobie dans notre pays,
32:10 une journée,
32:12 je pense qu'on peut, y compris dans les clubs pro-foot,
32:14 et d'ailleurs, il faut qu'on le dise, on a commencé par ça,
32:16 ça se passe plutôt bien,
32:18 puisque 99% des footballeurs et des clubs disent que c'est très bien de faire ça.
32:22 Je vous répète, il faut que cette lutte...
32:26 Il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.
32:28 Je souligne une radicalité dans le discours qui ne me convient pas toujours.
32:32 C'est tout.
32:34 Ça, je peux entendre.
32:36 Mais en revanche, effectivement, les joueurs,
32:38 et je n'aime pas non plus les joueurs qui n'ont pas voulu porter le maillot.
32:40 Vous voyez, c'est une position très...
32:42 J'aime pas que les gens mettent un genou à terre.
32:44 Un genou à terre ?
32:46 Non, mais le genou à terre, il fait référence au racisme et à George Floyd.
32:50 Oui, ah d'accord.
32:52 Bon, écoutez, quand on parle de racisme ou d'homophobie
32:56 et qu'après on rajoute "mais",
32:58 mais, le "mais", moi, je le traque.
33:02 Je le traque, le "mais".
33:04 Parce que le "mais" derrière, voilà,
33:06 c'est l'ouverture à des exceptions.
33:08 Je dirais toujours un "mais" quand on veut m'en rejeter.
33:12 Mais pas sur le racisme.
33:14 Pas sur l'antisémitisme, pas sur l'homophobie.
33:16 Mais c'est pas le sujet. En fait, on parle pas de la même chose.
33:18 Non, on parle du...
33:20 On parle pas de la même chose.
33:22 Le sujet que je dis, c'est est-ce que
33:24 les sportifs doivent porter ce discours ?
33:26 Point.
33:28 Est-ce qu'on a le droit de poser cette question ?
33:30 Point.
33:32 C'est tout ce que je dis.
33:34 Évidemment qu'il faut lutter contre l'homophobie, contre l'antisémitisme, etc.
33:36 La seule question que je me permets de poser...
33:38 Est-ce que c'est le lieu ?
33:40 Est-ce que les sportifs...
33:42 Et je réponds à cette question en disant,
33:44 pour connaître les sportifs, pour leur parler depuis toujours,
33:46 ils rechignent à ça.
33:48 Dans leur écrasante majorité ?
33:50 Quelquefois les causes.
33:52 Non, ils l'ont accepté, mais ils rechignent au fond.
33:54 Ils le font, mais c'est pas leur truc.
33:56 Parce qu'ils sont obligés, c'est intéressant quand même.
33:58 C'est tout ce que je vous dis.
34:00 Sinon, ils vont se faire gourmander par M. Dartigold.
34:02 Je vous donne un témoignage.
34:04 Toutes les Coupes du Monde, les sportifs,
34:06 ils sont allés jouer en 78,
34:08 en Argentine,
34:10 sous une dictature.
34:12 Ils sont allés à Moscou en 1980.
34:14 Je peux multiplier.
34:16 Ils sont allés en Chine récemment.
34:18 Ils sont allés à Sochi récemment.
34:20 En fait, ces sujets-là,
34:22 les sportifs se vivent comme...
34:24 Ne veulent pas.
34:26 Ils ont une conscience, mais ils ne veulent pas
34:28 l'exprimer dans la très grande majorité.
34:30 - Votre exemple du Qatar était excellent.
34:32 - Je prenais le Qatar uniquement
34:34 parce que l'homosexualité est condamnée.
34:36 - Par ailleurs, ne pas vouloir le drapeau LGBT,
34:38 c'est pas être homophobe.
34:40 Et ne pas mettre un genou à terre au moment de l'affaire George Floyd,
34:42 ça ne veut pas dire qu'on est raciste.
34:44 On a le droit de décoder aussi les mouvements
34:46 et de ne pas céder à toutes les propagandes.
34:48 - Je salue Éric Roy qui nous écoute d'ailleurs.
34:50 En plus, moi, ces gens-là, je les connais quand même.
34:52 Franchement, je les connais tous,
34:54 depuis toujours.
34:56 Dire que des footballeurs sont racistes,
34:58 des entraîneurs sont racistes,
35:00 des éducateurs sont homophobes.
35:02 Quand je connais ces gens, comment peut-on...
35:04 Je vous assure, c'est une méconnaissance
35:06 des gens, du milieu
35:08 et de son fonctionnement.
35:10 - Pascal Praud.
35:12 - C'est terminé le président Macron ?
35:14 - Le président de la République a terminé de parler.
35:16 - Combien de temps ça a duré ?
35:18 - Il est en route pour Versailles.
35:20 - Ça a duré une trentaine de minutes.
35:22 - C'était enregistré ce midi à l'Elysée.
35:24 - A midi, vous voulez dire.
35:26 C'était interrogé par Gilles Boulot.
35:28 - Oui.
35:30 - Quel était le ton, la couleur de l'interview ?
35:32 - Je vous ai dit, les principales mesures...
35:34 - Au-delà de ça, est-ce que c'était offensif ?
35:36 - Non, pas du tout. C'était pas du tout offensif.
35:38 C'était un exercice de communication pour combler le vide.
35:40 Il multiplie.
35:42 Demain, il sera à l'Institut Curie.
35:44 À la fin de la semaine, il sera au Japon.
35:46 Il multiplie les interviews
35:48 et les entretiens. C'était ce matin dans l'Opinion.
35:50 Ce soir, sur TF1.
35:52 Il essaye d'occuper l'espace.
35:54 Dernière question de Gilles Boulot, très intéressante.
35:56 Est-ce qu'Elisabeth Borne sera-t-elle là dans un an ?
35:58 Puisque vous savez que demain, elle va fêter ses un an.
36:00 - Il l'a mieux posé que ça, j'espère.
36:02 - Oui, il l'a mieux posé que ça.
36:04 - Belle faute de français, mais c'est pas grave.
36:06 - Il n'a pas répondu.
36:08 Il a dit "elle a toute ma confiance,
36:10 je suis très fier de l'avoir nommée".
36:12 Mais il n'a pas répondu.
36:14 Ça me rappelle d'ailleurs une visite en Alsace
36:16 où un journaliste lui pose cette même question.
36:18 Est-ce qu'elle sera là après le 14 juillet ?
36:20 Il regarde le journaliste droit dans les yeux,
36:22 il lui sourit et il passe son chemin.
36:24 Il a cette demi-heure, est-ce qu'il y a quelque chose ?
36:26 Mis à part des pilotes qu'on va former,
36:28 pilotes ukrainiens, si j'ai bien compris,
36:30 on va les former à Paris ?
36:32 - Alors, il n'a pas précisé les modalités de la formation,
36:34 mais on a compris de manière sous-entendue
36:36 que oui, on les formerait en France.
36:38 - Mais on ne donne pas d'avions.
36:40 - Non, des missiles, mais pas des avions.
36:42 - On ne donne pas d'avions.
36:44 Qu'est-ce que vous retenez de cette demi-heure
36:46 de conversation ?
36:48 - Bien que c'est un nouvel exercice
36:50 de communication de la part du Fédéral.
36:52 - Mais pas d'annonce.
36:54 - Les pilotes, c'est quand même une annonce.
36:56 Les 2 milliards de baisse d'impôts pour les classes moyennes
36:58 sur le quinquennat, c'est quand même une annonce.
37:00 - C'est quoi une classe moyenne ?
37:02 - 1500 à 2500 euros.
37:04 1500 euros à 2500 euros.
37:06 - Par mois ?
37:08 - Par mois.
37:10 - La personne qui gagne 1500 euros par mois
37:12 ne doit pas payer beaucoup d'impôts ?
37:14 - Si, je crois que ça commence là, justement.
37:16 - Et donc, ça veut dire quoi ?
37:18 - Ceux qui ne bénéficient pas d'aide,
37:20 de primes d'activité, d'aide au logement...
37:22 - Et ça veut dire quoi ?
37:24 Ces gens, jusqu'à 2500 euros par mois,
37:26 on ne paiera plus d'impôts ?
37:28 - Non, quand même pas, parce que vous ne payez
37:30 pas la même somme d'impôts, vous gagnez 1500.
37:32 Et ça pourrait prendre aussi la forme
37:34 de baisse de charges.
37:36 Il n'a pas donné l'entièreté des modalités.
37:38 Les négociations vont s'ouvrir.
37:40 Et puis, oui, il a balayé d'un revers de main
37:42 cette période autour du 49-3.
37:44 Il a assumé le 49-3, il a cité l'exemple
37:46 de Michel Rocard, il a dit que c'était
37:48 un élément... Il récuse le terme
37:50 de méprisant. Il dit qu'il n'est pas méprisant.
37:52 Voilà. Et que ce qui est méprisant,
37:54 c'est le mensonge des extrêmes.
37:56 Il faut monter...
37:58 - Écoutons quelques secondes
38:00 du président de la République.
38:02 - Je suis parfois du romal.
38:06 Oui.
38:08 Méprisant, je le récuse.
38:10 Mais après, vous savez, les réseaux sociaux,
38:12 les oppositions, elles forgent vite des images.
38:14 Les méprisants sont les gens qui ne veulent pas
38:16 parler avec les autres. C'est les gens qui leur mentent.
38:18 Et ceux-là sont en train
38:20 de paver le chemin des extrêmes.
38:22 Parce que, sur le mensonge,
38:24 les extrêmes sont bien meilleurs
38:26 que les partis de gouvernement.
38:28 - Les méprisants, c'est des gens qui ne veulent pas
38:30 parler avec les autres.
38:32 Et il a répondu à Mme Tondelier.
38:34 Il ne voulait pas venir sur...
38:36 - Il a reçu les syndicats pendant toute la période du débat sur le retraite.
38:38 - Il a fermé sa porte aux syndicats
38:40 parce qu'il jugeait que le texte était
38:42 à l'Assemblée nationale et que sinon, il aurait accusé de court-circuit.
38:44 - De toute façon, voilà,
38:46 méprisants, tout ça, c'est des procès...
38:48 - Ça fait beaucoup de tentes de télé, quand même, sur la dernière période.
38:50 - Il est président de la République.
38:52 - Il parle tous les jours.
38:54 - Il y a une espèce de concurrence entre lui et la première ministre
38:56 qui parle quasiment tous les jours.
38:58 L'une pour célébrer son bilan, l'autre pour dire
39:00 qu'il est de retour aux affaires, si je puis dire.
39:02 - Il peut demander de rester, Isabel Borne.
39:04 - Ça fait quand même un petit peu beaucoup, cet exécutif
39:06 qui parle et parle matin, midi et soir.
39:08 - Vous allez dire qu'il parle
39:10 pour ne rien dire.
39:12 - Là, il y a quand même des annonces.
39:14 - Oui, enfin bon...
39:16 - Avec un angle noir, comment est-ce qu'il gouverne ?
39:18 - De prendre un 20h pour expliquer
39:20 qu'on va former des pilotes ukrainiens...
39:22 - Non, mais l'objectif, c'est d'occuper l'espace !
39:24 - Enfin, le ministre de la Défense peut le dire.
39:26 Pardonnez-moi, d'ailleurs, à chaque...
39:28 - Il a reçu Volodymyr Zelensky hier, c'est aussi la suite
39:30 de la visite au président d'Ukraine.
39:32 - Le seul truc, c'est si vraiment
39:34 il y a 2 milliards de baisse d'impôts pour les classes moyennes,
39:36 je dis bien si vraiment,
39:38 ça sera une inflexion par rapport
39:40 aux 10 ou 12 années précédentes.
39:42 - L'électorat se dispute avec le Rassemblement national.
39:44 Donc l'objectif, c'est de capter cet électorat
39:46 pour l'empêcher d'aller chez Marine Le Pen.
39:48 - Bon, sur la forme, rien de spécial ?
39:50 Pas de clash ? Pas de petite phrase ?
39:52 - Pas de clash avec Gilles Boulot, vous savez, c'était pas le lieu.
39:54 - Soyez confraternels,
39:56 quelle insolence, quand même !
39:58 - Non, mais c'est vrai, c'est pas le lieu.
40:00 Le 20h, il n'y a pas de clash au 20h.
40:02 - Bon, écoutez, s'il veut que...
40:04 - Nous, parfois, à 20h, il y a des clashs.
40:06 - Oui, mais voilà.
40:08 - C'est intéressant, un petit mot quand même sur l'immigration,
40:10 parce que je lisais ce matin,
40:12 comme vous sans doute, dans le Figaro,
40:14 Manuel Valls.
40:16 Je me pincais pour voir...
40:20 Vous vous rendez compte ?
40:22 En fait, aujourd'hui, ils font un changement radical
40:24 loin de ces politiques au fil de l'eau,
40:26 tous les indicateurs le confirment, il n'y a jamais eu autant d'immigrés
40:28 dans notre pays, 10,2 de la population.
40:30 Mais vous vous rendez compte de ce que dit Manuel Valls ?
40:32 Ça fait 40 ans que d'autres personnes ont dit ça.
40:34 Vous vous rendez compte comment la gauche...
40:36 - Il a eu un président qui l'a empêché de faire.
40:38 - Non, mais la gauche est fourvoyée.
40:40 Nous devons appuyer sur le bouton "stop".
40:42 - Et la droite n'a pas été aux affaires pendant 20 ans, 30 ans ?
40:44 - Bien sûr que si.
40:46 - Depuis que je l'ai vue, je sais pas.
40:48 - Mais quel est le rapport...
40:50 - La gauche, la gauche, la gauche.
40:52 - Mais je ne vous parle pas de la gauche.
40:54 Ce que je veux vous dire, c'est que ceux qui disaient ça
40:56 étaient traités de néonazis.
40:58 - Non.
41:00 - Mais le sens est bien.
41:02 - Mais si, c'est ça que je veux dire.
41:04 - Non, mais dis donc.
41:06 - Nous devons appuyer sur le bouton "stop".
41:08 - Comme fascistes en tout cas.
41:10 - Nous devons appuyer sur le bouton "stop".
41:12 C'est Manuel Valls.
41:14 Tout remettre à plat et arrêter l'immigration sans but.
41:16 La priorité c'est l'assimilation, pas l'immigration.
41:18 Manuel Valls.
41:20 Le message doit être clair.
41:22 La France change de politique d'immigration.
41:24 Suivons l'exemple du Danemark.
41:26 Cela évitera également en matière de regroupement familial.
41:28 Non mais vous vous rendez compte de ce que dit Manuel Valls ?
41:30 En fait, c'est le discours du Front National des années 80.
41:32 Il se rend compte quand même que sur ce point-là,
41:34 la bataille des idées a été gagnée.
41:36 - Oui.
41:38 - Et je pense que l'expérience danoise est en train de se féconder.
41:40 - Depuis qu'il a croisé Marion Maréchal au grand débat des valeurs...
41:42 - En fait, il faudra discuter de ça de manière approfondie et sereine.
41:44 Les 20 000 médecins qui ont tenu notre système de santé,
41:46 qui sont des étrangers,
41:48 on leur permet le regroupement familial à eux ou pas ?
41:50 - Non mais je pose la question.
41:52 Mais ça peut être insupportable.
41:54 J'espère qu'on pourra en discuter sérieusement.
41:56 Parce que moi, ça met insupportable
41:58 qu'on ait pu dire "non, on ne peut pas".
42:00 Moi, ça met insupportable qu'on ait pu dire
42:02 que ces médecins étrangers avaient tenu l'hôpital public
42:04 et qu'on puisse leur dire aujourd'hui
42:06 "on va regarder concernant le regroupement familial".
42:08 - C'est tout pareil avec vous.
42:10 Il y a 400 000 personnes qui rentrent par an,
42:12 dont une grande partie illégalement sur le territoire.
42:14 Il y a de l'insécurité.
42:16 Il y a un quart des détenus des prisons françaises qui sont étrangers
42:18 et vous nous répondez "zinezine, zidane".
42:20 - Zinedine, zidane ?
42:22 Qu'est-ce que je t'ai parlé de zinedine, zidane ?
42:24 Mais non, qu'est-ce que je truque ?
42:26 J'espère qu'on pourra en discuter sérieusement.
42:28 - Si c'est juste dire "regroupement familial", on termine.
42:30 Mais c'est pas ce qu'il y a à dire.
42:32 C'est un effet d'asphalte.
42:34 - C'est Manuel Basse qui le dit.
42:36 - Oui, j'ai bien compris.
42:38 - Pour la gauche, c'est quand même...
42:40 - Il n'y a pas de référendum ?
42:42 Emmanuel Macron a fermé la porte à un référendum ?
42:44 - En fait, tu as...
42:46 - Non mais c'était ce matin dans l'opinion.
42:48 Ça n'a pas été un des sujets à évoquer ce soir.
42:50 - Ah bon, je préfère.
42:52 - C'est intéressant parce qu'il parle de l'article 11
42:54 mais je n'ai pas le temps de vous expliquer
42:56 ce qu'il a dit.
42:58 - C'est bien, j'ai eu le boulot, mais je pense que Romain Desarbres,
43:00 ça changerait d'abord peut-être d'interlocuteur
43:02 si c'était Romain qui l'interviewait.
43:04 - Mais il dit qu'il est favorable pour le référendum.
43:06 - Vous n'avez pas compris.
43:08 - On prend du temps d'antenne sur nos fonds.
43:10 - Heureusement que Patrick Chêne est à la retraite.
43:12 - Vous n'avez pas compris ma petite félicité.
43:14 - Mais parce que dans l'art...
43:16 - Bon, si je...
43:18 On termine.
43:20 Mais ça devait être les 100 jours de Born.
43:22 En fait, c'est les 100 jours de Macron.
43:24 - Parce que à la fin des 100 jours,
43:26 c'est pas Macron qui va à Saint-Hélène, c'est Born.
43:28 - Oui, ça finit mal les 100 jours, je vous rappelle.
43:30 - Oui, c'est Waterloo d'abord.
43:32 - Il y a plus de chances que...
43:34 - C'est marrant de dire les 100 jours
43:36 alors que ça se termine trop mal.
43:38 - Et la fin de route d'Elisabeth Born va venir plus loin que les 100 jours.
43:40 - C'est Waterloo plus Saint-Hélène.
43:42 - Et il rejetait dans les colonnes du JDD cette expression des 100 jours
43:44 avant d'être élu Emmanuel Macron.
43:46 - Oui, absolument.
43:48 - Mais on n'a pas pu expliquer l'article 11 et pourquoi il n'y aurait pas de référendum sur l'immigration.
43:50 - Mais c'est pas grave, on reviendra demain.
43:52 - C'est fini, comment ça se passe ?
43:54 - Comment cette femme adorera ?
43:56 - Notre ami Takane peut-être ?
43:58 Notre ami Olivier Benkemoun ?
44:00 - Allez savoir, on va lui envoyer un petit message.
44:02 - Vous vous rendez-vous cette semaine ?
44:04 - Ce sera moi toute cette semaine, cher Pascal.
44:06 - Ça nous fait plaisir.
44:08 - Je suis là depuis une minute trente, cher Pascal.
44:10 - Je suis là depuis une minute trente, cher Pascal.
44:12 - Soyez à l'heure.
44:14 - Un peu en retard.
44:16 - On a nos invités.
44:18 - On vient nous chercher,
44:20 il y a des infirmiers qui nous attendent à la sortie
44:22 et on nous ramène dans nos chambres.
44:24 - On connaît à peu près le fonctionnement quand même, Pascal.
44:26 Ce soir, on va revenir sur cet élément
44:28 qui vous a poussé un petit peu à, justement,
44:30 forcer à pousser la chansonnette ce matin.
44:32 Écoutez-vous.
44:34 - Ah bon ?
44:36 - Aux cieux de lumière
44:38 qui voient passer
44:40 au loin les oiseaux
44:42 - Ça c'est mieux, vous avez...
44:44 Comme un enfant.
44:46 - C'est vrai que c'est sur la 717.
44:48 - On a envie d'entendre la suite, quand même.
44:50 Non mais c'est pour vous, Pascal.
44:52 C'est à vous, là, maintenant, en direct.
44:54 - Il peut déjà.
44:56 - Marie Myriam, d'abord, on la salue.
44:58 Et puis elle est un peu liée à notre chaîne,
45:00 puisque je l'ai dit ce matin.
45:02 - Qui a écrit la chanson ? Je ne sais pas qui.
45:04 Jean-Paul Carat.
45:06 - Si vous avez d'autres comme ça,
45:08 si vous savez autre chose, n'hésitez pas à intervenir.
45:10 - Ça intéresse les gens, ça.
45:12 - Un diamant, cet homme-là.
45:14 - Et on l'a salué, nous, puisque Anthony Favali
45:16 est son neveu.
45:18 - Ah oui ?
45:20 - Ça, c'est plus intéressant que Jean-Paul Carat.
45:22 - C'est mieux qu'au T.
45:24 - Oui, mais Anthony Favali.
45:26 Donc vous allez parler d'Emmanuel Macron, j'imagine, Vincent ?
45:28 - On va commencer avec Emmanuel Macron,
45:30 on va débriefer un petit peu avec Gauthier Lebret.
45:32 On va revenir sur cette polémique autour de la Zara,
45:34 évidemment.
45:36 Et CNews, ce sont les mots de Marine Tondelier
45:38 qui s'en est pris, évidemment, à notre chaîne.
45:40 Vous l'avez évoqué, d'ailleurs, ce matin, Pascal.
45:42 On va revenir sur tout ça, dans le meilleur de l'info tout de suite.
45:44 - Eh bien, écoutez, merci à vous.
45:46 C'était un plaisir,
45:48 comme c'était un plaisir de retrouver Kylian Salé,
45:50 qui a été un peu surpris.
45:52 Il était en Irlande, il avait manqué
45:54 quelques matchs entre Julien Pasquet et moi.
45:56 Il a vu le tableau, il a été surpris de la différence
45:58 qui s'est accrue et ça va être très
46:00 difficile, désolé, pour Julien,
46:02 pour revenir au score.
46:04 Arnaud Le Carat était à la réalisation,
46:06 Guillaume Vinour était à la vision,
46:08 Philippe et Mathis étaient au son.
46:10 Merci donc à Benjamin Nau, à Lucas Busudil
46:12 et je vous promets qu'un soir, on vous passera
46:14 les images du petit challenge
46:16 que nous faisons avec l'ami Gilien.
46:18 - Vous portiez le maillot. - Et qui nous anime
46:20 tous les jours vers 19h.
46:22 Merci, c'est un plaisir d'être ensemble.
46:24 L'actualité est souvent dramatique, mais on essaye
46:26 d'apporter un peu de légèreté,
46:28 de bonne humeur, pourquoi pas, et d'intelligence.
46:30 Mais ça, c'est grâce à vous, principalement.
46:32 - Vous me venez. - A vous quatre.
46:34 - Mais j'accepte. - Non, mais pas vous, personnellement.
46:36 - On est cinq, ils sont pas quatre.
46:38 - On a vu que vous me regardiez,
46:40 ça me gênait pour mon ami.
46:42 - A vous sur ce plateau.
46:44 - Ça m'a fait plaisir.
46:46 - Bonne soirée, bonne soirée
46:48 et à demain matin.
46:50 - Merci, Pascal.

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