Le porte-parole d’Ensemble pour la République Martin Garagnon réagit au cas du député A. Kerbrat sous drogue : «On ne peut pas s’exprimer sur le sujet sans que la gauche ne nous explique que c’est une victime et qu’on est des méchants. (…) Se pose depuis le début la question de sa démission.»
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00:00Dans cette histoire d'Andy Kermade, il n'y a rien qui va, rien, depuis le début.
00:04C'est-à-dire que vous ne pouvez pas vous exprimer sur le sujet sans que la gauche vous explique que c'est une victime
00:08et que vous êtes des méchants parce que vous ne faites pas preuve de bienveillance vis-à-vis d'un député
00:13qui est dans une forme de souffrance addictive, ce que, à titre personnel, je peux respecter.
00:17Quelqu'un qui souffre d'une addiction à l'alcool, aux jeux, à la drogue, c'est toujours un drame humain.
00:21Mais il est député. L'utilisation de l'argent public à hauteur des sommes qu'on évoque, qui sont quand même astronomiques,
00:28c'est de l'argent public qui est utilisé initialement pour financer son activité de député,
00:32c'est-à-dire payer ses collaborateurs, ses frais de mandat, etc.,
00:35pas pour aller acheter de la drogue le soir à deux heures du matin dans un métro auprès de dealers mineurs.
00:40Donc là, c'est quand même un vrai problème.
00:42La ligne de défense adoptée par le député, une fois de plus, pour qui je peux exprimer une forme de bienveillance
00:47s'il est dans la souffrance, non mais à titre personnel, si c'est quelqu'un qui est détruit par la drogue, c'est dramatique.
00:52Mais sa ligne de défense qui a consisté à dire, je suis victime des pratiques de ma communauté,
00:57disant en gros, les gays ont une pratique avec le camsex, etc., c'est sa ligne de défense.
01:03Je trouve ça catastrophique, je trouve ça hallucinant.
01:06La position de son parti qui consiste à dire, c'est une victime, il faut le soigner, vous êtes des salauds de l'attaquer,
01:12je trouve ça dramatique, se pose évidemment depuis le début la question de sa démission, évidemment.