Mort d'Ari Boulogne, fils illégitime d'Alain Delon : la nièce de l'acteur s'exprime dans TPMP

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00:00 -Ce que je peux vous dire, c'est qu'en fait, le 21 avril dernier,
00:04 en pleine nuit, le 22 au matin,
00:06 sa compagne, soi-disant, a appelé ma mère
00:12 pour demander, en disant "Rendez-le-moi, rendez-le-moi".
00:16 -Vous êtes qui, par rapport à Ari ?
00:18 -Sa cousine.
00:19 On a été élevés comme des frères et soeurs.
00:22 -Vous étiez la plus proche de lui ?
00:24 -Oui, sauf depuis 4 ans, où j'avais interdiction de le voir,
00:28 parce que c'est comme une perverse narcissique, vous savez ça,
00:31 mais elle lui a fait croire à la lune de miel,
00:34 elle l'a mis sous emprise... -Et sa compagne.
00:36 -Elle l'a écartée de nous tous.
00:38 C'est comme si, de jour au lendemain,
00:40 vous allez visiter quelqu'un dans un hôpital
00:43 et que cette personne disparaît.
00:46 Donc, vous comprenez pas, vous essayez de le joindre.
00:50 Il avait signé une décharge et elle l'avait droguée pour cela.
00:54 Donc, en fait, c'est un vrai travail de perversion de longue haleine.
00:59 Elle lui a fait croire des choses...
01:01 -Alors, bien sûr, ses propos, c'est "on gâche que Marie",
01:05 bien entendu, c'est elle qui raconte l'histoire.
01:07 Elle a été mise en examen, donc là.
01:09 -Oui, alors oui, apparemment.
01:11 -Je suppose, pour non-assistance à personne en danger.
01:14 -Je pense que c'est à la suite du 21.
01:17 Donc, le 21, comme je vous l'ai dit, dans la nuit,
01:19 elle a téléphoné pour dire "rendez-le moi,
01:22 "les carottes sont cuites, tatatitatata".
01:24 Ma mère a appelé le commissariat, moi, j'ai appelé tous les hôpitaux.
01:28 Elle avait été tellement perverse qu'elle l'avait mise
01:31 au nom de Pafghen pour pas qu'on le retrouve
01:33 et pas au nom de Boulogne.
01:35 Tout était travaillé, c'est une manipulatrice.
01:37 -Il était extrêmement malade psychologiquement.
01:40 Il était très troublé toute sa vie,
01:42 entre la drogue et tout le reste.
01:44 -Il allait quand même... -Je défends personne.
01:46 -Il allait très bien, il avait plus de traitement.
01:50 -C'est ça, c'est ce que vous voyez les photos...
01:52 -30 ans de drogue, des cures du désintox.
01:54 -Vous voyez les photos après des AVC, coma.
01:57 -Je défends pas cette dame.
01:58 -Il y a eu 10 ans qui se sont passées.
02:01 Pendant ces 10 ans, il prenait même plus de méthadone.
02:04 Du jour au lendemain, cette femme lui apporte des choses.
02:07 Cette femme vient chercher son traitement de substitution.
02:10 Elle l'appelle Alain, alors qu'il s'appelle Harry.
02:13 C'est ce que je vous ai déjà dit il y a 4 ans.
02:15 Et personne ne m'a cru.
02:17 -Vous saviez qu'elle allait avoir un drame ?
02:19 -En 60. -Evidemment.
02:21 -Ouais.
02:22 -Sinon, on a tout fait.
02:24 Par contre, ce que je ne comprends pas,
02:26 c'est pourquoi il n'y a pas de suivi médical.
02:29 Quelqu'un qui est hémiplégique, on le laisse pas à quelqu'un
02:32 sans assistance, sans...
02:34 Pourquoi...
02:35 Elle a coupé...
02:36 Comme une perverse, elle a tout coupé autour.
02:39 Elle l'a mis dans sa bulle, elle le droguait.
02:42 -Est-ce qu'elle avait à gagner ?
02:43 -Est-ce qu'elle était amoureuse ?
02:45 -Pour faire l'espèce d'ADN,
02:47 dont je vous avais dit il y a 4 ans que non,
02:50 on n'était pas du tout...
02:51 -Pour prouver que c'est le fils d'Alain Delon ?
02:54 -Elle voulait l'argent. C'est comme un guet-apens.
02:57 Quelqu'un a dû lui dire "Regarde, là-bas, il y a Alain",
03:00 alors que c'était Harry.
03:02 "Ah bon, c'est le fils de...
03:04 Mais alors, attends, on va pouvoir..."
03:06 Harry n'a jamais pensé à faire une demande d'ADN.
03:09 -Elle a imaginé qu'un jour, elle pourrait avoir gain de cause.
03:12 -Elle a tout fait pour.
03:14 -Mais finalement, elle ne le sera jamais...
03:17 De toute façon, Harry n'a pas été élevé comme ça,
03:19 Harry n'a pas été élevé en étant le fils d'eux,
03:22 Harry a été élevé en tant que lui-même,
03:25 et il savait très bien que, de toute façon,
03:27 à ce niveau-là, il n'aurait jamais rien de son père, du moins.
03:31 J'entends.
03:32 -Oui, je pense que madame la justice française
03:35 avait tranché en disant "Monsieur Delon réside en Suisse,
03:39 "nous ne sommes pas compétents, il n'y aura pas de recherche d'ADN".
03:42 Donc, depuis quelques années, on savait qu'aucune recherche
03:46 n'allait pas, on peut le regretter.
03:48 Mais pourquoi, selon vous, continuait-elle à le maintenir
03:52 sous emprise ? La justice avait dit
03:54 "nous ne chercherons pas la paternité éventuelle".
03:57 -Parce qu'elle était persuadée qu'elle arriverait à avoir
04:00 l'héritage d'Alain Delon, tout simplement, une part du moins.
04:04 Elle pensait réellement que Harry allait faire jusqu'au bout
04:07 l'ADN, que ça allait fonctionner.
04:09 -Du coup, elle aurait pris soin de lui pour qu'il reste en vie
04:13 et aller au bout de cette hypothèse-là.
04:16 -Elle a voulu se dégrader de la sorte.
04:18 -Quand elle a vu que sa proie n'allait plus être sa proie,
04:21 vous savez comment fonctionne un pervers narcissique,
04:25 il vous met sous l'une de miel, il vous fait espérer des choses,
04:28 il vous manipule, ensuite, il écarte tout le monde autour.
04:32 Quand il a écarté tout le monde autour, il vous détruit,
04:35 et là, il vous dit comme elle le faisait,
04:37 elle l'a laissé tout seul.
04:39 -Vous saviez que vous aviez agi ? -On ne pouvait même pas agir.
04:43 -Vous avez appelé un policier chez lui parce que vous sentiez
04:46 qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas ?
04:49 -Ils ne sont pas venus. -Tu leur as dit quoi ?
04:52 -C'est ma mère qui l'aura dit, donc ma mère leur a demandé...
04:55 Il y a aussi un problème avec la police,
04:58 quand vous appelez un commissariat, c'est de région à région.
05:01 Si vous êtes en Corse, vous ne pouvez pas voir Paris.
05:05 C'est quand même un peu mal fait, l'histoire.
05:07 On ne pouvait pas appeler Paris 15e, je crois.
05:11 -Vous avez appelé pour dire quoi ?
05:14 -Pour dire que quelqu'un qui nous appelle,
05:17 surtout de déséquilibré comme elle, pour nous dire "rendez-le-moi",
05:21 ça veut bien dire quoi ?
05:23 "Ca y est, elle nous l'a tuée."
05:25 "Rendez-le-moi", ça veut dire quoi ?
05:27 Soit elle pense que je suis venue le chercher,
05:30 chose que je ne pouvais pas,
05:31 soit elle l'a tuée, il est au sol devant elle,
05:34 ce qui est le cas, si le cadavre est dégradé depuis...
05:38 Ce qui m'énerve le plus, c'est que la police nous a dit
05:41 qu'il n'y a pas de mal en péril.
05:43 C'est vous qui faites des films, donc lâchez l'affaire,
05:46 il va très bien, nous l'avons vu.
05:48 Mais ils ne l'ont pas vu.
05:49 J'ai hâte de savoir la date réelle de sa mort,
05:52 parce que ça voudrait dire que la police n'a pas fait son travail.
05:56 -Vous allez loin, quand même.
05:58 -Gilles, les accusations pour la police...
06:00 -Comment vous expliquez ça, sérieusement ?
06:03 -Mais Marie, la police, vous allez leur dire à la police,
06:07 ils vont se dire "c'est qui, c'est fou".
06:09 -Ils m'ont dit qu'ils avaient été.
06:11 -Vous n'avez pas autorité sur la personne d'Ari,
06:14 c'est très bien de vous en occuper.
06:16 -C'est ce que tout le monde me répond.
06:19 N'importe qui, on le laisse dans la merde et on l'aide pas.
06:22 -Je dis pas ça, mais vous pouvez pas, à mon avis,
06:25 accuser la police de n'avoir pas agi.
06:28 -Ce que je pense, je vais vous donner ma version,
06:31 c'est sûr que c'est absolument pas objectif,
06:33 dans le fond, c'est que...
06:35 Si vous lisez la presse, comme tous les soirs, apparemment,
06:39 ils venaient, peut-être pas tous les soirs,
06:41 mais entre guillemets, souvent, les voir,
06:44 elles ne laissent jamais rentrer les gens,
06:46 n'importe qui, même le curateur, la kiné n'avait pas le droit,
06:50 il se pète le fémur, il y a un an, la kiné n'a pas le droit de le voir,
06:54 donc Ari n'a pas eu de rééducation.
06:56 Comment ça se fait que personne dise...
06:59 Si tout le monde avait signalé la kiné, le curateur,
07:02 tout le monde, au bout d'un moment, il serait dit
07:05 "Il y a un dossier sur Ari Boulogne, il faut se bouger un peu."
07:09 Donc pourquoi je dis que la police n'est pas passée ?
07:12 Parce qu'on peut pas nous dire qu'ils l'ont vu,
07:15 que tout va bien, moi, je pense qu'ils se sont dit
07:18 "C'est encore les deux casse-hausses de Toxico qu'appellent,
07:22 "laisse tomber, on va leur dire que tout va bien."
07:25 Il n'y avait pas de voiture le 22 pour y aller,
07:27 donc le 23, ils y ont été.
07:29 -La police, pour moi, ils sont pas responsables.
07:32 -J'ai pas dit que la police était responsable.
07:35 J'ai dit que pour le moment, il y a un point d'interrogation.
07:38 La police nous a dit que le 23, il n'y a pas de mal en péril.
07:42 En attendant, attendons de savoir ce que va donner l'autopsie.
07:46 Si l'autopsie dit que ça dure depuis un mois...
07:49 -Ce qui est fou, c'est que ce sont les...
07:51 Alain Delon n'a pas reconnu Ari, mais ce sont les parents
07:55 d'Alain Delon qui vont récupérer Ari et l'élever.
07:58 -C'est fou, ça.
07:59 -C'est autre chose.
08:00 En fait, c'est parce que ma grand-mère...
08:03 Un jour, il y a Nico qui appelle ma grand-mère à Bourg-la-Reine
08:07 en lui disant "ça va mal, je n'arrive pas à m'occuper d'Ari".
08:11 Donc ma grand-mère dit "c'est qui Ari ? C'est qui cet enfant ?"
08:15 Donc elle prend un avion pour New York, elle part à New York,
08:19 elle voit Ari, elle découvre un bébé magnifique
08:21 assis sur un piano, qui boit des coupes de champagne.
08:24 Quand elle demande à Nico de lui changer la couche,
08:27 elle se rend compte de quoi ?
08:29 Ma grand-mère, la couche est pleine de drogue.
08:32 Elle a une couche de gout.
08:33 Donc elle fait une maman... Vous êtes quand même maman, tous.
08:37 -Oui, moi. -Pas Bernard Montiel, mais bon...
08:39 -Qu'est-ce que vous faites dans ces cas-là ?
08:42 Vous vous dites "je vais faire quelque chose pour cet enfant".
08:46 -C'est bien qu'elle ait fait ça. -C'est fou.
08:48 -A la suite de ça, c'est qu'arrivait à Paris l'adoption.
08:52 Comment on adopte Ari ?
08:53 Si on adopte Ari et dit "adopte Ari", il faut l'accorder à Alain.
08:57 Il faut l'accorder à 2 enfants pour adopter.
09:00 Donc là, ma grand-mère a commencé à faire du...
09:03 La sérénade à mon grand-père en lui suppliant.
09:07 Mon grand-père a évidemment accepté.
09:10 Donc ma mère s'est mouillée. Elle a été obligée de signer.
09:14 Son frère lui a dit "je ne te parlerai plus jamais".
09:17 On ne peut pas forcer quelqu'un...
09:19 Je ne veux pas défendre mon oncle.
09:21 Ce qui ne dépend pas de nous, on ne peut pas le changer.
09:25 -J'avais une question.
09:27 Quand votre grand-mère a récupéré ce petit bébé,
09:30 elle l'a adopté en tant que petit-fils ou dans le doute ?
09:36 De quoi elle était persuadée ?
09:38 -Elle savait que c'était le fils de son fils.
09:41 Ca se ressent, ça, en tant que maman.
09:43 -Elle l'a adopté sachant que c'était son petit-fils.
09:46 Elle a-t-elle voulu à son fils de ne pas le reconnaître ?
09:50 C'était le sujet de leur discorde ou c'était un autre sujet ?
09:53 Le fait qu'ils ne se soient pas parlé pendant 17 ans.
09:57 -Elle ne voulait pas le reconnaître ?
09:59 -Si ils ne se sont pas parlé pendant 17 ans,
10:01 c'est parce que...
10:03 Au début de la carrière de mon oncle,
10:06 c'était en même temps que James Dean.
10:09 Il fallait se créer un gros problème, un peu, tu vois,
10:13 qui fasse gonfler.
10:14 -Ah ouais ?
10:16 -Je vous répète ce que ma grand-mère m'a dit.
10:19 -C'est fort.
10:20 -Il fallait accentuer un peu, tu vois,
10:23 les traumatismes de l'enfance.
10:26 Là, en l'occurrence, c'était le côté nourrice ou autre.
10:30 Enfin, oui, comment on appelle ça ?
10:33 Oui, nourrice.
10:34 Et du coup, au départ, ça a été ça.
10:37 Donc ma grand-mère a eu très mal dans son coeur.
10:41 Après, il y a eu d'autres choses.
10:43 Par exemple, Alain a cru que c'était ma grand-mère
10:46 qui avait signé le papier pour Indochine,
10:49 alors que c'était Fabien Delon.
10:51 -L'autre frère.
10:52 -Non, le père.
10:53 -Là, c'est très compliqué. Faites attention.
10:56 -Nicolas Serkis ?
10:57 -Euh...
10:58 -C'est quoi, le bail ?
11:00 -Quand il a fait Indochine, il fallait, à l'époque,
11:03 signer des papiers.
11:04 Les parents devaient signer des papiers.
11:07 Ma grand-mère a refusé de signer le papier.
11:09 C'est mon père.
11:10 -Il est rentré dans le groupe Indochine.
11:13 -Je m'en rappelle pas.
11:15 -Tu croyais qu'il voulait rentrer dans le groupe Indochine ?
11:18 -Je crois que...
11:19 Non, je crois pas.
11:21 Juste les changements de texte dans les articles de presse.
11:24 Fallait pas dire "l'enfant légitime",
11:27 mais "celui qui se faisait passer pour".
11:29 Je voudrais revenir là-dessus.
11:31 Harry ne s'est jamais considéré comme le fils d'Alain.
11:35 Jamais.
11:36 La seule chose qui se passait, c'est que tout public qui venait à lui
11:41 disait "vous êtes le fils d'eux".
11:43 C'était que la ressemblance.
11:45 Il n'a jamais été arrogant.
11:46 C'est quelqu'un de simple.
11:48 -À 18 ans, il a entamé une procédure de reconnaissance à paternité.
11:52 Il avait quand même envie...
11:54 -Vous l'étiez pas ?
11:56 -Tu savais pas ?
11:57 -Non.
11:58 -Alain Delon a des enfants légitimes.
12:01 Est-ce que ces enfants le reconnaissent, Harry et Boulogne,
12:05 comme leurs frères ?
12:06 -Je les connais pas.
12:08 -Anthony a fait un message sur Instagram extrêmement élégant.
12:12 J'étais très touché qu'il écrive ça.
12:14 Il a dit "Repose en paix, une destinée tragique, tristesse,
12:18 tragique".
12:19 -C'est bien.
12:20 -Le texte d'Anthony Delon.
12:22 -Il est sympa.
12:24 -Bravo.
12:25 C'est difficile.
12:26 -C'est hyper hypocrite.
12:28 -Pourquoi ?
12:29 -Parce que la seule fois qu'il l'a vu,
12:32 c'est dans une boîte de nuit.
12:34 Il l'a snobé, ils se sont à peine parlé,
12:37 il s'en est jamais occupé.
12:39 -Il aurait pu ne rien faire.
12:41 -La situation est dramatique.
12:43 Un pauvre mec qui est mort tout seul dans son appartement,
12:47 malheureux, c'est horrible.
12:49 -Il faisait quoi dans la vie ?
12:51 -Rien.
12:52 -De toute façon, il était hémiplégique.
12:55 Il était en traitement, les cures, la drogue.
12:58 C'est terrible.
13:00 -La dépression aussi.
13:01 -C'est une mauvaise rencontre.
13:04 -Pourquoi il retombe à chaque fois ?
13:06 Comme c'est sa maman qui l'a droguée la 1re fois,
13:10 c'est le lien maternel.
13:11 Chaque femme qui lui donne de l'amour
13:14 et qui lui propose ce genre de choses, c'est foutu.
13:18 -Il a rencontré une fois Alain Delon.
13:20 Il l'a rencontré à côté du métro.
13:23 Je peux vous dire ce qu'il a dit.
13:25 Il lui a dit qu'il lui avait mis la main sur l'épaule.
13:29 "T'es mon pote, mais je veux te dire un truc,
13:32 "tu n'as pas mes yeux, mes cheveux,
13:35 "tu n'es pas mon fils, tu ne seras jamais mon fils.
13:39 "Je n'ai couché qu'une seule fois avec ta mère."
13:42 -C'est vrai que quand même... -Il y a un petit quelque chose.
13:46 -C'est pas ouf, mais il y a un petit quelque chose.
13:50 -Il se ressemble. -Il y a des ressemblances.
13:53 -On a le droit de ne pas vouloir reconnaître un enfant
13:57 qu'on n'a pas désiré avec une personne qu'on a vue une seule fois.
14:01 -Mais il y a un peu de coeur.
14:03 -Il y a une voisine de l'immeuble qui déclare...
14:07 Sa compagne a été placée en garde à vue.
14:10 Pourquoi elle a été mise en examen ?
14:12 -Pour homicide involontaire et non-assistance à personne ennue.
14:17 -La garde à vue était déjà sur ce motif
14:20 parce qu'il soupçonne qu'elle n'a pas fait tout,
14:23 sans aller aussi loin que vous, pour le maintenir en bonne santé
14:27 ou pour appeler les secours, etc.
14:30 Du coup, ils mettent en examen et le parquet a dit
14:34 qu'ils allaient jusqu'au bout pour connaître les causes de la mort.
14:38 -C'est une enquête pour connaître la vérité sur la fin tragique.
14:43 -Il y a une voisine qui déclare avoir vu traverser la cour
14:47 il y a une semaine, ce qui étonne.
14:49 -Ca paraît incroyable.
14:51 -C'est un problème.
14:53 Au milieu des cafards, c'est beau.
14:56 C'est magnifique.
14:57 -Elle a vécu ?
14:59 -Ca voudrait dire que si...
15:01 Ca s'est passé le 21 dans la nuit,
15:04 et à ce moment-là, le "rendez-le mort" prend de la valeur,
15:08 et à ce moment-là, nos appels entre les hôpitaux et le commissariat...
15:13 Comme elle ne laisse rentrer jamais personne chez elle,
15:17 peut-être que la police est passée et qu'elle a dit non.
15:21 C'était encore une dispute, comme les autres soirs.
15:25 Son truc, c'est toujours "il dort".
15:27 Si vous appelez et qu'elle ne voulait pas vous le passer,
15:32 "il dort, je ne vous le passerai pas".
15:35 C'est un problème narcissique.
15:37 Elle y arrivait.
15:39 Peut-être que la police est passée, je veux bien,
15:42 mais à ce moment-là, elle n'a peut-être pas ouvert la porte.
15:47 Le but, c'était de le prendre à part,
15:50 de lui demander s'il voulait toujours rester là ou non.
15:54 -Cette fin, c'est inhumain.
15:56 Ca n'arrive pas en quelques jours.
15:59 Si on prouve que cette dame est venue une semaine avant,
16:03 elle va être très emmerdée, cette femme.
16:07 -C'était un couple...
16:08 -Plein de gens ne comprennent pas.
16:11 -C'était un couple toxique, qui se disputait très souvent.
16:15 -C'est ce qu'on dit les voisins.
16:18 -La question que vous posez, Madame Kekler,
16:21 c'est s'il est resté décédé des jours avant,
16:25 sans qu'on sache qu'il était décédé.
16:28 -C'est ce que je pense.
16:30 -C'est ce que pense...
16:32 -C'est un procureur qui est venu frapper la porte,
16:35 qui personne ne répondait.
16:37 Il y a quelque chose qui ne va pas.
16:40 C'était à lui d'appeler les forces de l'ordre.
16:44 Comment ça se fait qu'on laisse partir quelqu'un comme ça
16:48 sans se soucier de ce qui se passe ?
16:51 Il ne prend plus de médicaments.
16:53 -C'est une extrême solitude.
16:56 Mais cette femme était au courant.
16:59 -Ce monsieur a deux enfants.
17:01 Un garçon et une fille.
17:03 -Et qui voit plus ?
17:05 -Je ne sais pas.
17:06 Un est né en 1999, l'autre est la fille blanche en 2006.
17:11 -La non-assistance à personne dangereuse,
17:14 ça peut aussi vouloir dire qu'il y a un soupçon,
17:17 parce qu'il y a des indices concordants,
17:21 qu'il y a un soupçon sur le fait qu'elle aurait peut-être
17:25 laissé partir Harry à un moment, ne s'en serait pas occupé,
17:29 et voir aurait provoqué son décès.
17:31 La mise en examen est grave.
17:33 Le faisceau est grave.
17:35 Vous, madame, vous êtes formelle,
17:38 mais il faudra des expertises poussées pour voir l'état du corps.
17:43 -C'est de l'abus de confiance.
17:45 Vous ne sortez pas quelqu'un de l'hôpital.
17:48 Vous ne le mettez pas en lieu clos de cette façon-là.
17:52 Les gens de l'IMAP disent qu'il était méchant,
17:56 mais quand vous le droguez, ça devient un animal.
17:59 -Je veux pas vous incriminer,
18:02 mais pourquoi vous, vous avez pas agi ?
18:05 Vous avez l'air de tout savoir.
18:07 Il y a plein de gens qui se disent que le mec va le passer.
18:11 Il y a des moyens de forcer un peu le destin.
18:15 -Je pars en courant, ça me fait peur.
18:18 -Il y a de l'amour. Vous l'aimez ?
18:20 -Evidemment que je l'aime.
18:23 -Vous vous foutez de ma gueule ? -Non, pas du tout.
18:26 -Ça fait 4 ans que je me bats à le faire sortir de là-bas.
18:31 -Tout le monde semble savoir qu'elle est avec un pervers narcissique.
18:35 On se dit que le mec est dans un sale état,
18:39 que je vais le voir tous les jours.
18:42 -Elle a essayé. -Tout le monde n'a rien fait.
18:45 -Je pose la question.
18:47 -Tout le monde a essayé.
18:49 Elle veut pas nous laisser rentrer.
18:52 -Elle ne peut pas rentrer dans l'appartement.
18:56 -Si j'aime la personne, je laisse la personne y mettre son danger.
19:00 -Vous avez expliqué que selon vous,
19:03 il avait passé le cap des cures, qu'il ne prenait plus aucun produit.
19:08 -Il ne prenait même plus de méthadone.
19:11 -Toute sa vie, il a été sous l'emprise de la drogue de sa mère.
19:16 -Il a été placé en pension pendant des années.
19:19 -Il n'était pas drogué en pension.
19:22 -Il ne savait pas que sa maman le cherchait.
19:25 Il a 16 ans, il se drogue tous les deux.
19:28 Il partageait la même seringue.
19:31 -Ca va, le cinéma, 2 minutes ?
19:33 J'ai l'impression de rêver.
19:36 -C'est dans son livre.
19:38 -Entre ce que les gens disent dans des livres et la vérité,
19:42 il y a une nuance.
19:44 -Je vais vous répondre.
19:46 -T'as dit qu'à 18 ans, il avait...
19:49 Pourquoi 18 ans ?
19:50 Il a déjà fait une demande de paternité.
19:53 À chaque fois qu'une femme, une droguée,
19:56 rentre dans sa vie, en l'occurrence, Nico,
20:00 elle voulait de l'argent.
20:02 La dernière fois qu'il l'a vu, il lui a donné 2000 euros
20:06 à son bureau, parce que Nico réclamait.
20:09 Il a fait cette demande.
20:11 Mais Harry ne fait pas de lui-même cette demande.
20:14 Son père, pour lui, c'est Philippe Garrel.
20:17 Ma mère, c'est sa mère.
20:19 Il a toujours joué le rôle du père.
20:22 Il n'a pas besoin d'Alain Delon.
20:25 Dès qu'une nana droguée voulait de l'argent,
20:28 le statut, la beauté, la gueule, c'était parti.
20:32 -C'est aller jusqu'au tribunal, le fait qu'il veuille être
20:36 le fils d'Alain Delon.
20:38 -Tu parles de quelle époque ?
20:40 -La vôtre.
20:41 Plus jeune, je ne savais pas qu'il avait demandé
20:45 à être reconnu comme le fils de...
20:47 Son combat était d'être reconnu comme le fils de...
20:51 -A lui, il s'en foutait.
20:53 -Il s'en fout, en fait.
20:55 -Evidemment.
20:56 -C'était quoi, vos relations avec lui ?
20:59 -Très bonnes. C'était comme mon frère.
21:02 -Quand vous vous êtes plus vues ?
21:05 -Depuis que j'ai fait cette émission,
21:08 parce qu'elle l'a kidnappée.
21:10 Depuis 4 ans.
21:12 J'avais interdiction de la voir.
21:14 Elle a même enlevé le numéro.
21:17 -Il ne vous a pas joué ?
21:19 -Il m'a appelée en cachette.
21:21 Par exemple, il m'a dit un jour, "T'inquiète pas,
21:25 "tu y es pour rien."
21:26 Vous ne savez pas ce que c'est
21:29 d'être sous l'emprise d'une perverse narcissique.
21:33 -Ces enfants qui sont majeurs,
21:35 ils ont perdu leur papa.
21:37 A travers elle, malheureusement.
21:40 Du coup, ils ont...
21:41 -Charles vivait avec lui pas mal de temps.
21:45 Mais depuis un an, il est sur Toulouse.
21:48 J'ai pas envie d'en parler.
21:50 Il y a eu pas mal de troubles à ce niveau-là.
21:53 Depuis qu'elle est rentrée dans la vidarie,
21:57 Charles est tombé dans des trafics, comme son père,
22:01 à tel point qu'ils sont venus chez moi
22:03 me perquisitionner en octobre 2019.
22:06 Il avait fait croire qu'il vivait chez moi.
22:09 C'était pour esquiver le logement rue Cambronne.
22:13 Tout est toujours...
22:14 Après, il est tombé dans le RER.
22:17 Il a perdu les doigts de la main.
22:20 Donc, cette femme n'a été qu'une boule de puce
22:23 dans notre vie.
22:25 -Une malédiction.
22:27 -C'est fou.
22:28 -Il y a de la magie.
22:30 Tout nous a...
22:31 Comme si tout était devenu transparent et gelé.
22:35 Les docteurs l'auraient suivi, ne l'auraient jamais abandonné.
22:39 La kiné ne l'aurait jamais abandonné.
22:43 C'est incompréhensible.
22:45 -Je vais me faire l'avocat du diable.
22:48 Est-ce que c'est pas votre vision de leur liaison
22:51 qui était toxique, très compliquée ?
22:55 Vous l'avez empêchée de continuer à le voir,
22:58 mais peut-être que lui était amoureux de cette femme.
23:02 Vous dites "pervers narcissique".
23:05 C'est pas votre jugement ?
23:07 -Je m'en fous.
23:09 -Il n'y a aucun problème.
23:11 -A partir du moment où j'étais en train...
23:15 C'est Harry.
23:16 On est à Fernand Vidal.
23:18 On boit un lassi mangue.
23:20 Une femme arrive et l'appelle Alain.
23:23 J'ai pas voulu lui dire son prénom.
23:26 Je lui ai dit qu'il s'appelle pas Alain.
23:29 Bave blanche, crotte de nez...
23:32 Harry n'a toujours été qu'avec des mannequins.
23:36 Du jour au lendemain, je me retrouve avec...
23:39 -Il peut être amoureux.
23:41 -Oui, mais attends...
23:43 -Merci, en tout cas, Marie, d'avoir été avec nous.
23:47 C'est incroyable.
23:49 Merci, Marie.
23:50 - Merci.
23:51 [Musique]

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