Avec Michael Llodra et Laurent Luyat
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio Média, 10h10h30, Valérie Exper, Gilles Gansman.
00:05 Et Roland Garros qui commence. Bonjour Laurent Luhya, on est ravis de vous recevoir, journaliste sportif.
00:11 Monsieur tennis, enfin monsieur sport en général, mais monsieur tennis en particulier.
00:16 Vous publiez 20 ans de Roland Garros chez Ramsey.
00:19 Vous racontez, vous nous emmenez dans les coulisses de Roland Garros,
00:22 ces 20 ans déjà qu'on a passé avec vous.
00:27 Et puis, un commentateur célèbre et un champion, Michael Liodra. Bonjour.
00:34 Bonjour, vous m'entendez ? Il devrait être avec nous.
00:39 On a un petit problème de connexion.
00:42 Vous allez être aux côtés de Laurent Luhya cette année, encore pour commenter Roland Garros.
00:49 Évidemment, vous êtes un champion, un immense tennisman.
00:53 Et on va parler de tout ça avec vous dans un instant.
00:55 En Gilles, on passe au Zapping.
00:57 Évidemment, je démarre par du sport. Je savais qu'on vous recevait, Laurent Luhya.
01:05 Il y a 30 ans, c'était ?
01:07 Il y a 30 ans, à Marseille.
01:09 Oui, bien sûr. C'était le seul club français à remporter la Ligue des champions face au AC Milan.
01:14 Alors, de nombreuses festivités sont prévues à Marseille tout ce week-end.
01:18 Mais le fils de Bernard Tapie aimerait bien qu'une statue de son père soit érigée devant le Vélodrome.
01:23 Son père était alors président.
01:25 Bernard Tapie, Ligue des champions dans les mains, accompagné de joueurs emblématiques comme Basile Boli ou Eric Dimecco.
01:32 La statue, réalisée à taille réelle, serait installée juste au-dessus des marches du parvis du stade Vélodrome.
01:37 Et forcément, l'idée plaît aux supporters marseillais.
01:40 C'est l'emblème. C'est lui qui a ramené la Ligue des champions en partie.
01:42 Donc, effectivement, pour pouvoir marquer le coup, une petite statue pour eux, pour les anciens joueurs.
01:47 Et effectivement, le président, on est OK pour ça en tout cas.
01:49 C'est une icône, Tapie. Tout le monde connaît.
01:51 Il avait ce qu'il a fait. C'est la moindre des choses de faire une statue pour lui.
01:56 Nous, en tant que Marseillais, c'est une reconnaissance. C'est normal.
01:59 Vous êtes d'accord pour une statue ?
02:01 Pourquoi pas ? C'est vrai que c'est le président emblématique de l'histoire.
02:06 Donc, ça serait normal.
02:08 Puisqu'on parle football, hier j'en parlais dans mon zapping,
02:11 vous trouvez normal que les championnats du monde de football féminin n'y aient aucun ?
02:15 Il pose toujours la question.
02:16 Il n'y a aucun diffuseur. Pourquoi France Télévision n'y va pas ?
02:19 Il y a deux problèmes.
02:21 Le principal problème, c'est que les prix sont exorbitants.
02:24 C'est la foule de la FIFA.
02:26 Oui, c'est ça.
02:28 Et ensuite, le décalage horaire est catastrophique.
02:32 Il y aura des matchs à 4h du matin, à 8h du matin.
02:35 Exorbitants pour des femmes ?
02:37 Non, non.
02:39 Parce qu'on met le prix en général.
02:41 Les droits sont très hauts.
02:43 C'est fin juillet. Nous, par exemple, on sera en plein tour féminin.
02:46 Ensuite, on a les championnats du monde d'athlétisme à Budapest.
02:50 Il y a un gros morceau de cet été au mois d'août.
02:53 Donc, c'est compliqué.
02:55 Mais il y aura peut-être une issue quand même.
02:57 Oui, ça ne marche pas culture boxe.
02:59 On met ça sur culture boxe.
03:01 J'essaie de trouver des solutions.
03:03 Mais c'est très très cher. Ça coûte combien ?
03:05 Je ne sais pas. J'ai peur de vous dire une bêtise.
03:08 Je sais que c'est très cher.
03:10 Le maire de Marseille, pour revenir à Bernard Tapie,
03:12 a annoncé qu'il y aurait une l'explanade.
03:14 En tout cas, Bernard Tapie, une l'explanade qui amène jusqu'au Vélodrome.
03:17 Voilà pour l'information.
03:19 Vous connaissez les chandelles ?
03:21 Je crois que c'est un club échangiste.
03:23 C'est ça ?
03:24 Non, c'est des bougies qu'on met.
03:26 C'est incroyable.
03:28 Je crois. Il a dit je crois.
03:30 Est-ce qu'il y a des sportifs qui vont aux chandelles ?
03:33 Michael Liodra, je crois.
03:35 Il est allé.
03:37 Le club des chandelles, en fait, c'est un haut lieu.
03:39 On y a été ensemble, je te rappelle.
03:41 Ah ça y est, la dénalyse en marche.
03:43 C'était un bon souvenir, Micka.
03:45 C'est toujours que des bons souvenirs avec toi.
03:48 C'est un haut lieu de l'échangisme que fréquentent beaucoup de politiques.
03:52 Hier, la journaliste Marie-Christine Tabert,
03:55 qui vient d'écrire un livre, était dansée dans l'air
03:57 et racontait que Darmanin allait aux chandelles.
04:00 On apprend dans votre livre, par exemple,
04:02 qu'il est amie avec la patronne du club échangiste.
04:04 Les chandelles, vous avez hésité à lui mettre ça ou pas ?
04:07 On a eu envie de parler des chandelles
04:09 parce que les chandelles, c'est un lieu emblématique du pouvoir.
04:12 C'est un club échangiste.
04:14 C'est un club échangiste où vont beaucoup les politiques.
04:16 Avant, ils s'en félicitaient un petit peu.
04:18 Maintenant, ils font un peu plus attention.
04:20 Et effectivement, on parle de Gérald Darmanin et des chandelles
04:24 parce que la patronne s'est autorisée à demander
04:28 la réouverture après le Covid de son établissement
04:31 en se revendiquant comme une amie de Gérald Darmanin.
04:35 Donc voilà, il y a beaucoup de gens de télé.
04:37 Et Michael, vous connaissiez, vous, les chandelles ?
04:40 Vous y êtes allé ?
04:41 Moi, c'est mon rêve d'y aller.
04:42 Mais malheureusement, je ne suis pas sûr que ma femme le prenne très bien.
04:46 Vous pouvez faire des revêtements là-bas.
04:49 Si vous lui dites qu'il y a des gens bien, peut-être qu'elle ira.
04:52 Il n'y a que des gens bien. Lolo, je le crois, il y va.
04:56 En même temps, on s'en fiche que Gérald Darmanin soit allé aux chandelles, non ?
05:00 Non, c'est ce qu'elle explique.
05:02 Marie-Christine Tabay qui publie ce livre sur sexus,
05:06 je crois que c'est ça, sexus politicus, ou un truc comme ça.
05:09 Elle explique qu'il y a eu une sorte de passe-droit,
05:12 c'est-à-dire qu'elle sous-entend au moment du Covid pour réouvrir cette boîte,
05:15 du fait qu'elle connaissait, mais effectivement, ça aurait été le restaurant du coin.
05:18 C'était pareil. Là, c'est un peu plus sulfureux.
05:21 Hier, Raffi Datorner était l'invité de Cyril Hanenod.
05:25 C'est incroyable.
05:27 Quoi ?
05:28 Ne touche pas à mon poste, mais je vois.
05:30 Pour rendre hommage à sa belle-mère,
05:32 évidemment, Gilles Verdez, vous savez, il est chargé des basses besognes.
05:36 Il n'a pu s'empêcher de parler de l'héritage de la reine du rock,
05:39 Afina Turner, et elle a été très digne, vous allez voir.
05:42 Il faut l'avouer.
05:43 Une estimation entre 250 et 400 millions d'euros.
05:46 Si c'est le droit suisse qui s'applique, à ce moment-là,
05:49 l'héritage va au mari et aux deux enfants qui restent, les deux enfants adoptés.
05:54 Les deux enfants de Tina, donc Craig et Ronnie,
05:57 elle n'a jamais reconnu, elle n'a jamais adopté,
06:00 à Junior, qui est mon beau-frère.
06:01 Légalement, c'est légalement.
06:02 Légalement, donc les seuls "bloods", comme on dit,
06:05 le seul sang, les descendants de Turner étaient Craig et Ronnie.
06:10 Et aujourd'hui, j'ai le sentiment, et je suis la seule avec le nom Turner,
06:14 puisqu'il n'y a plus d'autres Turner.
06:15 Et c'est pour ça que j'ai vraiment envie d'honorer ce nom
06:17 et de respecter mes beaux-parents.
06:19 Il n'y a pas d'autre Turner ?
06:21 Elle avait divorcé ou pas ?
06:23 Non, elle était toujours mariée.
06:25 Donc elle a hérité de 400 millions d'euros, c'est ça ?
06:27 Peut-être pas.
06:29 C'est marrant de la voir jouer, ma belle-mère,
06:32 elle ne l'avait pas vue depuis 4 ans.
06:34 Parce qu'elle était souffrante, mais ils étaient très liés.
06:37 Hier, elle était vraiment très bien.
06:39 Regardez-là, le replay.
06:41 Hier, c'est à vous, un parodier Roland Garros.
06:43 Je ne sais pas si vous avez vu ça.
06:45 Vous allez voir, c'est un clin d'œil qu'ils ont fait, en effet,
06:48 après le festival de Cannes.
06:50 On fait un passing shot au prochain grand événement de France Télévisions
06:53 de Roland Garros.
06:54 Ce jour, en ce moment même, porte de deuil
06:57 un autre événement très important,
06:59 les qualifications de Roland Garros.
07:02 Je vous demande d'accueillir les joueurs qui vont disputer
07:04 ce 7e set de cet à-vous.
07:07 Pierre Lescure et Bertrand Chamevoix qui font leur entrée sur le central.
07:10 Extrêmement concentrés.
07:14 Silence, s'il vous plaît.
07:19 Faute.
07:24 Balle neuve.
07:27 Magnifique lob de Pierre Lescure.
07:30 Voilà.
07:32 Michael, vous étiez du genre gémisseur ?
07:34 Michael ?
07:35 Michael.
07:36 Michael.
07:37 Oui, c'est bien.
07:38 Michael, c'est bien.
07:39 En plus, on me l'a dit tout à l'heure.
07:41 Patrick Roger me l'a dit tout à l'heure.
07:43 Est-ce que vous étiez du genre gémisseur
07:45 quand vous en renvoyiez la balle ?
07:48 Non, non.
07:50 Ça pouvait arriver que je crie après l'arbitre,
07:53 mais rarement pour exprimer la rattrape de balle.
07:58 Vous savez qu'un jour, il a tué une hirondelle,
08:00 Michael Liodra, sur le cours.
08:02 Je le raconte d'ailleurs dans le livre.
08:04 C'est à l'Open d'Australie, Mika.
08:06 Il a frappé tellement fort,
08:08 il y a une hirondelle qui chassait un papillon
08:10 qui est descendue sur le cours.
08:12 Et la balle a heurté l'hirondelle.
08:14 Et là-bas, ils sont tellement écolos,
08:16 protection des animaux, qu'ils ont dû...
08:18 Ils ont mis en prison ?
08:19 Non, ils ont enterré l'hirondelle.
08:21 Et Michael Liodra et Fabrice Santoro,
08:23 ont dû assister à l'enterrement.
08:26 Ah, ça a dû être un grand moment.
08:30 On continue.
08:31 On finit par une triste nouvelle pour le monde musical.
08:33 Hier, on a appris la mort brutale de Jean-Louis Murat.
08:36 Il avait atteint une certaine notoriété populaire
08:38 en chantant en duo avec Mylène Farmer.
08:40 Ça s'appelait "Les Regrets".
08:41 "Qu'au bienvenir soit plus sage,
08:45 après tout qu'importe,
08:49 je sais la menace
08:53 des amants mortes."
08:57 "Tard ou libre soir,
09:00 il est libre."
09:03 Bonne journée à tous.
09:05 On aurait préféré entendre Yannick Noah.
09:07 C'était un peu plus...
09:09 Tu nous as dit qu'il a demandé qu'un des cours soit à son nom.
09:12 Ah bon ? C'est vrai ?
09:13 Ça s'arrivera peut-être un jour.
09:15 Il le mériterait, non ?
09:16 Oui, oui.
09:17 Bon, on en reparlera.
09:18 Mais il n'y a pas de cours Yannick Noah.
09:19 Raphaël Nadal encore.
09:20 Il y a une statue, mais il n'y a pas de cours Raphaël Nadal.
09:22 On va parler tennis dans un instant,
09:24 avec le démarrage, le début de Roland Garros.
09:27 A tout de suite sur Sud Radio.
09:29 Non, ce sont les invités du jour.
09:35 On en a deux aujourd'hui.
09:37 Laurent Lhuya, qui fête ses 20 ans de Roland Garros.
09:41 Vous pourrez découvrir ses coulisses dans un livre
09:45 "20 ans de Roland Garros" qui paraît chez Ramsé.
09:48 Et puis, Mickaël Liodra, tennisman, évidemment.
09:51 Vous avez été 21e joueur mondial.
09:53 Vous êtes gaucher, vous êtes connu pour votre revers à une main.
09:56 Et puis aussi champion en double, évidemment.
10:00 Et vous allez être aux côtés de Mickaël Liodra,
10:03 entre autres, parce qu'il y a pas mal de commentateurs avec vous.
10:06 La même équipe que l'année dernière.
10:08 La même équipe, avec le même dispositif.
10:10 Il y a des innovations cette année ou pas ?
10:12 Non, mais c'est vrai que depuis deux ans maintenant,
10:14 on prend l'antenne déjà à 11h du matin.
10:16 Ça c'est très important sur France 4,
10:18 donc dès les premières balles.
10:20 Et surtout, on reste sur France 2 jusqu'à 20h.
10:24 C'est jusqu'au journal.
10:25 Et à 20h, on bascule sur France 3.
10:27 La fameuse bascule.
10:28 Donc là, on a une exposition totale
10:30 et 10h de tennis par jour.
10:32 Et vous, vous y êtes 10h ?
10:33 Alors moi, je prends l'antenne à 14h.
10:35 Vous vous faites la crème de la crème.
10:37 Et 13h le week-end sur la 3,
10:39 et 14h sur la 2 la semaine.
10:41 Mickaël, ça fait combien de temps que vous êtes commentateur
10:46 sur France Télévisions ?
10:48 Ça va faire 8 ans.
10:50 J'ai eu la chance de pouvoir commencer.
10:53 J'étais encore en activité,
10:54 mais je m'étais blessé au coude.
10:56 Ils m'ont donné l'opportunité de vivre cette expérience.
10:59 J'y ai pris goût.
11:00 Et maintenant, je ne fais pas partie des meubles.
11:03 Je ne suis pas Laurent Lullyat national.
11:06 En tout cas, je prends beaucoup de plaisir à revenir chaque année
11:09 avec l'équipe de France Télé,
11:11 à retrouver les copains,
11:13 et puis faire vivre ces 15 jours de Roland-Garros
11:16 à nos téléspectateurs.
11:17 Et nous aussi, on t'apprécie.
11:18 Qu'est-ce que vous faites le reste de l'année ?
11:20 Alors moi, je travaille dans le vin.
11:22 Je suis négociant en vin.
11:23 Je constitue des cartes pour des parcs cultuliers.
11:25 Ah d'accord.
11:26 Donc, ça a été une reconversion totale.
11:29 Qu'est-ce qu'on fait le jour où on raccroche sa raquette ?
11:32 Il y a plusieurs options.
11:34 C'est vrai que j'étais passionné de l'énergie.
11:37 De la région bordelaise.
11:38 Oui, alors, Bourgogne,
11:40 pas que Bordeaux,
11:42 la Loire, le Piedmont, Champagne,
11:44 il y a tellement de belles régions.
11:45 Il y a une telle diversité en France qu'on est gâté.
11:48 Et vous savez qu'il y a un rituel, Mika.
11:51 Chaque année, la deuxième semaine,
11:53 il vient nous faire déguster un soir.
11:55 C'était la question que j'allais poser.
11:57 Là, il vient de balancer une petite info
11:59 pour être sûr que tu ne bouffes pas les bouteilles pour la semaine prochaine.
12:02 Voilà, c'est un scoop.
12:03 Ça va être repris partout.
12:04 On fait la fête, justement.
12:06 Là, on est un peu en dehors du...
12:07 On va revenir à des choses sérieuses.
12:09 Moi, non.
12:10 Non, parce que je suis à l'antenne 7-8 heures par jour.
12:12 Si je fais la fête le soir,
12:14 je suis cramé.
12:16 Non, non, c'est dodo.
12:18 Les joueurs dorment où ?
12:19 Les joueurs qui viennent de l'international, Nadal et tout ça ?
12:22 Ah ben, dans des grands hôtels parisiens.
12:24 Et ils font la fête, ils dorment ?
12:26 Non, non, non.
12:27 Ils visitent un peu Paris ?
12:28 Non, très peu.
12:29 Il faut être très honnête.
12:31 Pour gagner un tournoi comme Roland-Garros,
12:33 il faut être mentalement, physiquement prêt.
12:35 On ne peut pas se permettre des sorties ou quoi que ce soit.
12:38 C'est un tournoi qui demande beaucoup d'énergie
12:41 entre la dépense, bien sûr, sur le terrain,
12:43 et puis les médias,
12:45 toutes les sollicitations qu'on peut avoir
12:47 hors match de tennis, on va dire.
12:49 Alors, Mickaël, vous avez été un grand champion,
12:53 et en particulier en double.
12:55 Est-ce qu'on peut regretter que le double
12:57 ne soit pas très mis en avant en télévision ?
13:00 Est-ce que ce n'est pas la part pauvre du tennis
13:02 qu'on ne voit pas très souvent ?
13:04 On voit souvent des matchs,
13:06 mais pas souvent les doubles.
13:07 Alors, ce n'est pas le cas à Roland-Garros.
13:09 Sur ces dernières années,
13:11 on a retransmis les matchs des Françaises.
13:14 L'année dernière, de Malenovitch et Garcia
13:16 qui ont remporté Roland-Garros.
13:18 L'année d'avant, c'était Pierre Huguerbier et Nicolas Mahut.
13:20 On insiste, parce que c'est vrai que le double,
13:22 c'est très spectaculaire.
13:24 On aime beaucoup regarder cette discipline.
13:28 Effectivement, ça n'empêche que quand on a
13:31 un Rafael Nadal, un Federer ou un Djokovic,
13:34 bien évidemment, les gens ne sont plus attirés
13:37 par le grand nom du tennis.
13:39 Mais je dirais que les matchs de double
13:41 restent toujours spectaculaires.
13:43 On le voyait à l'époque en Coupe Davis.
13:45 C'est un peu moins le cas aujourd'hui.
13:47 Mais moi, je pousse pour qu'on arrive
13:49 à retransmettre des matchs de très bonne qualité.
13:51 C'est vrai que sur des premiers tours,
13:53 on peut voir des matchs qui traînent un peu,
13:55 où il n'y a pas un grand niveau de jeu.
13:58 Mais quand les grands joueurs jouent
14:00 ou qu'il y a une vraie confrontation,
14:02 ça devient très télégénique.
14:04 Nadal n'est pas là cette année.
14:06 Ça met un peu plus d'enjeux ou pas ?
14:10 C'est sûr qu'il va y avoir plus d'enjeux.
14:12 On était plus habitués.
14:14 Ça fait depuis 2004 qu'on n'a pas vécu
14:16 un Roland-Garros sans Nadal.
14:18 C'est quand même un tremblement de terre.
14:20 En revanche, c'est vrai que le tournoi
14:22 est un peu plus difficile à cette époque-là.
14:24 Véritablement, parce qu'il y a 5, 6, 7 joueurs
14:26 qui peuvent gagner Roland-Garros
14:28 dans le tournoi masculin.
14:30 - Et qu'on ne connaît pas.
14:32 - Pour le très grand public...
14:34 - Je vous parle d'un temps
14:36 que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
14:38 - Je ne vous ai pas dû parler de Mac.
14:40 - Citez-moi ceux qui sont aujourd'hui...
14:42 - Il y a quand même beaucoup de jeunes
14:44 qui vont se faire connaître,
14:46 comme Holger Rouneux, par exemple,
14:48 qui a un talent incroyable,
14:50 mais Carlos Alcaraz commence à avoir
14:52 une vraie notoriété.
14:54 Yannovak Djokovic, qui ne faut pas enterrer,
14:56 qui sera un des favoris.
14:58 Danil Medvedev commence aussi à être connu.
15:00 Il vient de gagner à Rome.
15:02 Il aime enfin la terre battue.
15:04 Kasper Rudt, qui a quand même été finaliste
15:06 l'année dernière contre Rafael Nadal.
15:08 - Ah, Benoit Paire, qui aura peut-être la chatte.
15:10 - Benoit Paire, oui, je ne le dirai pas comme ça,
15:12 mais effectivement, espérons.
15:14 - Et Lucas Pouille, qui s'est qualifié.
15:16 - Lucas Pouille, exactement.
15:18 - Est-ce qu'un Français peut gagner cette année ?
15:20 - Qui revient de l'enfer.
15:22 Je ne sais pas si Mika sera d'accord avec moi.
15:24 Évidemment, on n'a pas de chance de gagner.
15:26 Il faut le dire ce qui est.
15:28 Mais moi, je sens, côté Français,
15:30 une surprise.
15:32 - Madame Mirma, M. Mirma, Lucas.
15:34 - Vous repasserez l'expérience
15:36 en Français en deuxième semaine.
15:38 Je ne sais pas qui,
15:40 mais le problème, c'est que le numéro 1 français
15:42 est 38e, c'est Hugo Humbert.
15:44 On est loin de l'époque où il y avait 4 Français
15:46 dans les 20 premiers.
15:48 Et puis on mise aussi sur Caroline Garcia,
15:50 qui n'est pas en confiance,
15:52 malheureusement, mais qui a un tableau
15:54 quand même assez favorable.
15:56 - Ça vient d'où ?
15:58 Ça vient de la fédération ?
16:00 Parce que c'est un cycle et qu'il faut du temps
16:02 pour créer un nouveau champion ?
16:04 - Peut-être que Mickaël peut répondre
16:06 sur cette question-là.
16:08 - Oui, il y a plusieurs facteurs.
16:10 Je pense que le numéro 1,
16:12 c'est effectivement
16:14 que Raphaël Nadal, Djokovic
16:16 et Federer ont raflé 80%
16:18 du butin sur ces 15 dernières années.
16:20 Donc c'est vrai qu'on ne s'est pas rendu compte,
16:22 on va dire la génération des Gasquet,
16:24 mon fils Sanga, Simon,
16:26 ont été dans le top 10
16:28 et ont évolué avec ces 3 grands champions.
16:30 Donc ils ont laissé très peu de miettes
16:32 pour essayer d'aller glaner
16:34 quelques grosses victoires.
16:36 Et ça met toujours un petit peu de temps
16:38 avant de récréer une nouvelle génération.
16:40 On peut le voir avec les Américains.
16:42 Ils ont eu les Sampras, Sagassi,
16:44 McEnroe, Courir, Chang.
16:46 Et pendant une vingtaine d'années,
16:48 le dernier vainqueur américain, c'est Andy Roddick en 2003.
16:50 Donc c'est aussi pour eux
16:52 la traversée du désert.
16:54 On a vu aussi chez les Suédois
16:56 où il y a eu des Edberg, des...
16:58 - Mickaël, ce qui est pas mal aussi
17:02 aujourd'hui, c'est que
17:04 effectivement la génération dont parlait Mickaël
17:06 avait ce mur en face
17:08 des 3 fantastiques
17:10 qui raflaient quasiment tout.
17:12 Les jeunes aujourd'hui, qui ont 19, 20 ans
17:14 comme Alcaraz, Roueneux, etc.
17:16 Ils ont pas ce logiciel-là.
17:18 Parce qu'ils savent, bon, Fédérette
17:20 est à la retraite, Nadal c'est la fin,
17:22 il reste plus que Djoko.
17:24 Pour eux, ils savent
17:26 qu'ils peuvent gagner des grands chelèmes.
17:28 - Pourquoi il y a autant de joueurs
17:30 de l'Est, Russie, Pologne,
17:32 République tchèque ?
17:34 Il y a vraiment une...
17:36 - Une école ?
17:38 - Ils sont nombreux, mais...
17:40 - Non, on peut pas parler d'école, mais c'est vrai
17:42 que c'est des générations, sans doute
17:44 il y a un peu moins de joueurs
17:46 en masse.
17:48 On peut plus
17:50 se focaliser sur un ou deux joueurs.
17:52 Donc toutes les 2,
17:54 2, 3 ans, on a toujours un nouveau joueur
17:56 qui arrive. C'est vrai que nous on a une densité assez incroyable,
17:58 mais on a du mal à avoir
18:00 ce joueur, on nous le rabâche
18:02 chaque année.
18:04 Quand est-ce qu'on va avoir un joueur français
18:06 qui va venir en Langaros après Yannick Noah ?
18:08 On a même une très bonne génération
18:10 qui arrive, on parle de
18:12 Lucas Bonnage, d'Arthur Fils,
18:14 on a quelques très bons joueurs qui sont là,
18:16 mais il faut leur laisser le temps. C'est fini
18:18 les joueurs qui vont gagner des grands chelèmes à 17 ans ou 18 ans.
18:20 Il faut un peu plus de maturité,
18:22 on voit bien,
18:24 Anal Caraz, c'est une
18:26 exception, mais ça reste
18:28 compliqué aujourd'hui, on aura plus de Michael Chang
18:30 à 16 ans et 9 mois qui gagne un tournoi de Langaros.
18:32 - Et les Italiens,
18:34 par exemple, il n'y avait pas un attaqué
18:36 qui avait gagné en 76,
18:38 ils ont eu
18:40 un trou d'air énorme de plusieurs
18:42 décennies et aujourd'hui ils ont trois grands joueurs
18:44 par exemple, voyez,
18:46 parce que c'est vrai qu'il y a eu un travail de la Fédération,
18:48 des aides financières,
18:50 ils les ont mis dans des bonnes conditions.
18:52 - Qu'est-ce qu'on trouve dans votre livre, débattant ?
18:54 - Oui, c'est ce que j'allais dire, une anecdote marquante.
18:56 - Ah ben, il y en a plein.
18:58 Avec Mika, par exemple, on a subi
19:00 les foudres de la météo
19:02 avec la doudoune sur la tête,
19:04 le vent, l'ordinateur
19:06 qui s'envole,
19:08 et puis à meubler à l'antenne pendant des heures l'après-midi.
19:10 Mais ça d'ailleurs,
19:12 on ne le revivra plus. Alors moi je raconte effectivement tout ça.
19:14 - Pourquoi ? - Parce qu'il y a le toit,
19:16 donc on est protégé et il y aura toujours un match
19:18 à diffuser à l'antenne.
19:20 Je me souviens aussi quand Teddy Rayner est venu
19:22 et puis à l'époque on avait des balles de tennis
19:24 en déco sur la table
19:26 et je ne sais pas ce qu'il lui a pris,
19:28 il a pris une balle et il l'a lancée sur le cours
19:30 alors que Richard Gasquet était en train de jouer
19:32 donc il y a eu deux balles à un moment sur un point.
19:34 Je lui dis "mais t'es complètement fou,
19:36 imagine que quand t'es en finale
19:38 sur le tatami, on t'envoie un chien par exemple,
19:40 tu vois, qu'est-ce qu'il dirait ?
19:42 Et quand on a expliqué à Richard Gasquet
19:44 que c'était Teddy Rayner qui avait lancé la balle,
19:46 il a dit "non mais de toute façon je n'irai rien lui dire".
19:48 - C'est pas très grave.
19:50 - Mais voilà, oui, effectivement je raconte plein d'anecdotes
19:52 qui sont revenues en mémoire d'ailleurs en écrivant le livre.
19:54 C'est marrant ça.
19:56 - Donc vous êtes reparti pour 20 ans ?
19:58 - Peut-être pas.
20:00 - Ok, il y a Michel Truquer qui attend pour prendre votre place.
20:02 Non, lui il attend pour les Jeux Olympiques.
20:04 - On n'a pas parlé du Tour de France
20:06 ni des JO parce que c'est déjà fini.
20:08 - On reviendrait, on reviendrait,
20:10 on parlera du Tour de France.
20:12 - Ça va être bien le Tour de France, les Français vont gagner ?
20:14 - Bah espérons !
20:16 - Un auditeur me dit "je comprends rien dans la diffusion".
20:18 C'est assez simple, ça commence à 11h sur France 4,
20:20 ensuite ça passe sur France 2,
20:22 et tout l'après-midi
20:24 et après il y a la bascule sur France 3.
20:26 Franchement c'est simple.
20:28 - Et puis France TV, info évidemment.
20:30 - Et sur le replay, sur Instagram,
20:32 et sur les réseaux sociaux.
20:34 - Allez, c'est fini pour aujourd'hui.
20:36 Merci beaucoup Michel Liaudrat d'avoir été avec nous.
20:38 Laurent Lhuillat, je rappelle votre livre
20:40 "20 ans de Roland-Garros" chez Ramsey
20:42 pour les fous de tennis.
20:44 Vous apprendrez une multitude de choses
20:46 sur les coulisses de Roland-Garros.
20:48 Tout de suite c'est Jean-Jacques Bourdin
20:50 et demain on se retrouve...
20:52 - Non, demain c'est samedi, on se retrouve lundi.
20:54 - On sera même là le jour de la pentecôte.
20:56 On aura des petites surprises.
20:58 - Merci.