• il y a 9 mois
Avec Patrick Roger

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##ON_EN_PARLE_PQR-2024-01-30##

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News
Transcription
00:00 Il est 6h47, Paris, le logement et les Jeux Olympiques de cet été, c'est décidément
00:08 un sacré feuilleton où l'on marche sur la tête.
00:11 La défenseure des droits vient de s'auto-saisir hier du dossier à moins de 6 mois des JO.
00:17 Alors elle voudrait avoir le cœur net sur la réquisition des 2 à 3 000 logements étudiants
00:22 du CRUS et sur les SDF et les migrants que l'on veut expulser de Paris et transférer
00:28 en province pendant les Jeux.
00:29 Alors de quoi s'agit-il en détail ? Sur les étudiants, plus de 2 000 d'entre eux
00:33 doivent donc laisser leur appart pour du CRUS pour héberger les pompiers, les soignants,
00:40 les forces de l'ordre et de la sécurité civile qui vont travailler sur les JO.
00:44 Ça avait déjà fait du bruit il y a quelques mois, c'est remonté jusqu'au Conseil d'État
00:49 qui avait indiqué qu'il n'y avait rien de vraiment contestable.
00:53 Il a rendu une décision il y a quelques semaines, rien de vraiment contestable car les bailles
00:58 étudiants, les "beaux" étudiants, le bail étudiant va en général jusqu'à fin juin.
01:03 Sous-entendu, c'est donc jouable de réserver ses appartaux personnels des JO.
01:08 Alors dans ces conditions, pourquoi cette saisine de la défenseur des droits ? Au passage,
01:13 les étudiants concernés vont avoir deux places pour les compétitions et un chèque
01:19 de 100 euros.
01:20 Sur le deuxième point, c'est peut-être plus problématique.
01:23 Est-ce qu'il y a vraiment la volonté d'une forme de nettoyage social de Paris en vidant
01:32 les rues parisiennes de ces populations les plus précaires, c'est-à-dire les migrants
01:35 en campement, il y en a beaucoup, les foyers de travailleurs, les sans-abri, même les
01:40 travailleuses du sexe, les personnes qui vivent dans les bidonvilles ? Les autorités disent
01:46 non, la défenseur des droits n'est pas encore convaincue de ça et c'est la raison pour
01:51 pour laquelle elle s'est saisie du dossier.
01:53 On va voir ça.

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