Karima Brikh : «Il y a un mis en cause sur deux de nationalité étrangère qui est mineur»

  • l’année dernière
La journaliste, Karima Brikh, au sujet des violences sexuelles envers les femmes, dans Le Meilleur de L'Info : «Il y a un mis en cause sur deux de nationalité étrangère qui est mineur [...] Il y a une augmentation en ce moment des violences sexuelles». 
Transcript
00:00 on se rend compte qu'il y a une mise en cause de nationalité étrangère sur deux qui est mineure.
00:04 Donc c'est tout l'aspect de la délinquance, notamment chez les mineurs.
00:08 Alors il y a cette réponse judiciaire qui n'est pas adéquate,
00:11 mais oui c'est un sujet tabou, moi je pense qu'il faut mettre tout sur la table
00:15 et se dire, bien écoutez, si on pointe dans telle direction, telle direction,
00:19 il faut essayer de comprendre et essayer de répondre à ça. Cela dit...
00:21 - Après il y a la question de renforcer ou non la sécurité dans le métro,
00:25 parce que ce ne sont pas les agents qui sont dans les cabines,
00:26 mais les agents du métro qui font la sécurité.
00:28 - Oui, il faudrait renforcer ça, mais ce que je veux dire aussi,
00:30 plus largement sur les violences sexuelles, bien sûr, ça se passe partout,
00:33 ça se passe dans toutes les classes sociales, c'est toutes les origines de tous les âges.
00:37 Il y a une augmentation en ce moment des violences sexuelles,
00:40 il y avait des chiffres en 2021, c'est une augmentation de 30 %.
00:43 Donc manifestement, quand on parle d'avoir des vigiles, on est dans la réponse,
00:48 mais on n'est pas aux sources du problème de ces comportements patriarcaux,
00:52 des comportements d'incivilité, des attouchements.
00:55 Vous voyez toutes sortes de comportements absolument horribles,
00:58 qui fait qu'encore aujourd'hui, en 2023, 80 % des femmes ont peur de rentrer chez elles le soir.
01:03 (Générique)

Recommandée