André Bercoff réagit aux quotas de vols proposés par Jean-Marc Jancovici

  • l’année dernière
Jean-Marc Jancovici, au micro de Léa Salamé sur France Inter le 30 mai, propose d'instaurer "un système dans lequel quand on est jeune, on a deux des quatre vols pour aller découvrir le monde. Ensuite, quand on est plus vieux, on part en vacances en Corrèze ou en train"

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Transcript
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états, les perles du jour.
00:05 Mais attention, attention, attention, on n'est plus dans la même époque, c'était il y a un demi-siècle ça, ou même plus.
00:12 Aujourd'hui, et bien vous savez ce qui se passe, si l'on écoute Jean-Marc Jancovici,
00:17 qui est ingénieur, qui est professeur à l'école des mines, qui est fondateur du cabinet de conseil Carbon 4 et président de Think Tank, de Shift Project,
00:26 et bien vous savez, si lui a ce qu'il a envie de faire à force de loi, on n'en est pas là,
00:33 vous aurez un droit dans votre vie, auditeur, listante sur Radio, à 4 vols pour toute la vie.
00:38 Je dis bien 4 vols.
00:40 À l'air tout, oui, quand même, quand même, on va vous laisser rentrer chez vous.
00:43 4 vols. Oui, parce qu'il faut arrêter CO2, pollution, carbone, etc., etc., etc.
00:50 Et voici ce que disait Jean-Marc Jancovici au micro de Léa Salamé sur France Inter le 30 mai dernier.
00:57 Voilà ce qu'il disait, écoutez.
01:00 Une des choses que les jeunes peuvent très bien faire, parce que quand je dis 4 vols dans une vie, c'est pas zéro,
01:04 on pourrait très bien instaurer un système dans lequel, quand on est jeune, on a 2 des 4 vols pour aller découvrir le monde,
01:11 et puis ensuite, quand on est plus vieux, on part en vacances en Corrèze, qui est un très beau département,
01:15 ou on part en vacances dans les Vosges, ou on part en vacances en Corse même, où on peut aller en bateau.
01:20 L'étranger, c'est fini, quoi. On reste chez soi.
01:23 Ou on y va en train.
01:25 Moi, il m'est arrivé, parce que j'avais le temps, d'aller en train au Maroc.
01:27 Il faut quand même traverser Gibraltar en bateau.
01:30 Ou on peut aller en train en Suède.
01:32 Donc, on peut même aller en train à Vladivostok.
01:36 Donc, on n'est pas complètement coincé.
01:38 Il faut retrouver le temps du voyage, qui est un voyage long.
01:43 Et en fait, quand le voyage est long, le voyage lui-même est une découverte.
01:45 Quand vous prenez l'avion, en gros, vous passez d'un aéroport urbain à un autre aéroport urbain,
01:50 le dépaysement n'est pas monstrueux.
01:52 Mais vous avez raison, il faut avoir le temps. Tout le monde n'a pas le temps.
01:54 Alors, il faut l'organiser. C'est-à-dire qu'on peut très bien l'organiser, tout ça.
01:59 Alors, écoutez, ça c'est vraiment intéressant.
02:02 À ce niveau-là, franchement, on s'avérite qu'on pourrait passer une heure là-dessus.
02:05 On ne va pas passer une heure là-dessus.
02:07 On a Léo Ferré et Pascal Boniface, ça va être autrement plus intéressant.
02:12 Mais quand même.
02:13 Donc, il dit, oui, vous comprenez, quand on va, on prend l'avion, on va d'un aéroport à un autre.
02:18 Non, non, j'en remarque, comme ici, quand on prend l'avion, souvent on va d'un pays à un autre,
02:22 et on passe du temps dans ce pays.
02:24 Et puis, surtout, au nom de quoi ?
02:26 Au nom de quoi ? Vous allez dire aux gens, voilà.
02:28 C'est formidable, cette volonté absolument de totaliser, je ne dirais pas totalitarisme,
02:35 vous aurez droit à quatre vols dans l'année.
02:37 Voilà. Et alors, c'est merveilleux.
02:39 Les jeunes, ben oui, écoutez, il faut bien que jeunesse se passe ou se dépasse,
02:43 et qui veut voyager loin, ne ménage pas sa monture,
02:47 et ben vous aurez droit à deux vols, voilà.
02:49 Vous allez en Afrique, en Asie ou ailleurs, dans le Pacifique,
02:52 évidemment, c'est un peu loin en train, c'est vrai, c'est vrai, c'est un peu embêtant.
02:56 Donc, allez, deux vols, et puis vous aurez connu du pays,
02:58 et puis après, vous rentrez chez vous.
03:00 Et puis, alors, deux autres vols quand vous serez vieux et fatigué,
03:03 allez en Corrèze, ou dans les Cévennes, ou dans le Massif Central,
03:07 et on s'arrête là.
03:09 Voilà, c'est quand même très intéressant d'arriver à ce stade,
03:13 où on pense que ça va s'arrêter comme ça.
03:16 Évidemment que, pour les hommes politiques,
03:21 pour les économistes, pour les hommes d'affaires,
03:24 vous savez qu'ils sont obligés d'aller un peu partout pour leurs affaires,
03:27 non, non, ça, ça ne va pas s'arrêter là.
03:29 Mais voilà, on lance des ballons, on lance des bulles,
03:32 et puis on décide comme ça, on décide heureusement pas,
03:36 enfin, on lance des choses, et voilà, on fera quatre vols,
03:40 et ça va se passer comme ça.
03:42 Mais oui, le train, c'est formidable, bien sûr,
03:44 on peut aller jusqu'à Vladivostok,
03:46 et prendre, évidemment, le train sibérien,
03:49 ou l'Orient Express, si on n'a pas les moyens,
03:51 parce que les trains, c'est pas non plus donné.
03:53 Ben écoutez, vous vous débrouillez,
03:55 mais après, vous pourrez prendre la diligence,
03:57 ou la mule, ou la bicyclette,
04:00 ou le tricycle, ou alors aller à pied,
04:03 comme les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.
04:05 Vous voyez, c'est très intéressant,
04:07 c'est-à-dire que ça avance, ça avance,
04:09 les gens qui veulent absolument décider à la place des autres,
04:13 le camp du bien, qui pense que moi, je sais beaucoup mieux que vous
04:17 ce qui est bon pour vous, et nous allons vous mettre dans une structure
04:21 où vous n'allez rien dire parce qu'on travaille pour votre bien.
04:25 Et ben ce bien-là, très sincèrement,
04:28 je ne sais pas si on en veut, cher Jean-Marc Jancovici.

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