• il y a 4 mois
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-07-03##

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Transcription
00:00Ici Sud Radio, les français parlent aux français. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:14Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17Et nous accueillons, nous accueillons, nous transcrivons les immortelles paroles de la non moins immortelle Sandrine Rousseau, vous savez qui fait notre bonheur,
00:28qui a été d'ailleurs réélu, il faut le dire, et félicitations au premier tour, députée EELV de Paris et membre du Nouveau Front Populaire.
00:36Et elle était l'invité d'une émission, on va en parler tout de suite, mais écoutez Sandrine Rousseau, il faut toujours écouter Sandrine Rousseau.
00:45Sud Radio Bercov dans tous ses états, les perles du jour.
00:49Nous, nous, rappelez-vous, vous savez, amis de Sud Radio, auditeurs, auditrices Sud Radio, résistants Sud Radio, vous savez que nous recevons très souvent l'économiste Marc Twaty,
00:57qui nous dit toujours, mais c'est fini, mais on est en récession, on va être comme la Grèce, la dette, 3000 milliards, plus de 3000 milliards,
01:06qu'est-ce qu'on va devenir, on ne prend aucune, et on est là, et on se dit, mais on est ligoté, on est fichu, ça y est, les investisseurs étrangers vont se retirer,
01:17la BCE, l'euro va s'effondrer.
01:20Eh bien, Sandrine est arrivée, sans se presser, la belle Sandrine, mais pourquoi vous dites, mais qu'est-ce qu'il a Bercov ?
01:29Mais écoutez, voilà ce que Sandrine Rousseau a dit sur Boursorama, qui est une plateforme en ligne, David Jacot, interviewé par Déjà Vu,
01:39le 2 avril dernier, il y a donc deux mois exactement, et elle a dit ceci, on l'a interrogé sur l'économie, l'inflation, la baisse des crédits,
01:53l'attraction écologique, le déficit public, la hausse des impôts, et puis on a parlé, évidemment, David Jacot l'interroge sur la dette, écoutez.
02:02On sait comment ça se passe, on a vu le cas avec la Grèce, c'est une autre histoire, mais quand les déficits explosent, après il y a une risque,
02:08il y a des risques que les investisseurs étrangers, qui nous financent l'argent, qui financent les 150 milliards d'euros de déficit public,
02:14n'aient plus envie de nous prêter ou nous prêtent pour beaucoup plus cher. On le prend, ce risque, parce que...
02:19Je rappelle que le Japon est à 255% de son PIB en dette.
02:23Donc la dette est détenue par des investisseurs domestiques, ce n'est pas étranger.
02:27Oui, mais ça on pourrait imaginer, un système en fait de...
02:30Je pense qu'on pourrait très bien imaginer que la dette étant un enjeu collectif, nous devrions savoir qui la détient et qui la maîtrise.
02:39Parce qu'on voit, par exemple, qu'il y a des pays étrangers qui... On parle beaucoup de l'influence étrangère,
02:45on en parle dans les partis politiques, on en parle sur les réseaux sociaux, mais on ne parle pas de l'influence étrangère dans la détention de notre dette.
02:53Donc ça, ce serait un axe prévu intéressant.
02:55Après ils financent nos fins de mois aussi, on est bien contents aussi qu'ils viennent financer...
02:59Oui, mais on pourrait très bien... La France est un des pays où il y a une épargne qui nous permettrait très bien de reprendre la main sur notre dette.
03:08Aujourd'hui, ça n'est pas...
03:09À contraindre les épargnants ?
03:10Absolument, absolument.
03:13Et voilà, et voilà, voilà l'économie, et voilà ce qu'il faut faire selon Sandrine Rousseau.
03:20Effectivement, c'est vrai, les étrangers détiennent, les créanciers étrangers détiennent plus de 50% de la dette française,
03:28contrairement au Japon où ce sont les japonais qui la détiennent.
03:31Eh bien, qu'est-ce qu'on peut faire ?
03:33On ne sait pas tout le monde, alors on entend tout, depuis Bruno Le Maire, l'ineffable, à tous.
03:38Eh bien, Sandrine Rousseau a trouvé.
03:40Mais il y a de l'argent chez les français !
03:42Mais les français ont de l'épargne !
03:44Attends, les français c'est vrai, mais ils ont travaillé pendant des années, des dizaines d'années,
03:48pour épargner, pour leur vieux jour, pour leurs enfants, ou pour acheter une maison, ou pour avoir quelque chose.
03:56Eh bien, mais enfin écoutez, il faut que ça revienne aux français, donc on va leur prendre, voilà !
04:03Ecoutez-moi bien, épargner en françaises et français, voilà.
04:07Si Sandrine est au pouvoir, Sandrine sait ce qu'il faut faire.
04:11Sandrine va vous prendre une partie de votre épargne, mais pour le bien du pays, bien sûr !
04:17Vous avez épargné, vous avez travaillé comme un dingue, vous avez essayé d'avoir de l'argent d'un peu partout,
04:22vous avez essayé de penser à l'avenir.
04:24Pensez à la France, et pensez à Sandrine.
04:28Sandrine va passer, pas comme le marchand de sable, mais avec sa grosse cagnotte, son gros sac.
04:35Eh bien, donnez, donnez, donnez !
04:37Ce n'est plus les Restos du Cœur, c'est la Sandrine Rousseau du Cœur,
04:41et je vous en prie, attention, soyez généreux les épargnants, s'il vous plaît !
04:47Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
04:50Faites ce que je dis, faites ce que je fais.
04:52Eh bien, écoutez, là, dans la campagne, on a entendu quelqu'un.
04:56Oui, oui, c'est un candidat.
04:58Alors, je vais vous dire, je ne sais pas qui c'est, mais écoutez-le, c'est...
05:01Franchement, ce qu'il dit, c'est à la droite du Rassemblement National.
05:05Enfin, c'est pas possible, qu'est-ce que c'est ?
05:07C'est un nouveau parti ? Non, non, c'est pas reconquête non plus, c'est qui ?
05:10Écoutez !
05:11Il y a les immigrés, ceux qui n'ont pas envie de devenir français,
05:14qui veulent rester attachés à leur pays d'origine.
05:16De deux catégories.
05:18Il y a les clandestins, et il y a ceux qui sont reconnus,
05:21parce qu'ils ont un contrat de travail et une carte de séjour.
05:25Ceux qui sont clandestins, il n'y a qu'une seule loi possible,
05:30il faut... c'est malheureux pour eux, mais c'est la nécessité,
05:34il faut qu'ils rentrent chez eux.
05:36Et les dispositions doivent être prises,
05:39elles ont été prises pour cela, pour qu'ils rentrent chez eux.
05:43Et puis, il y a ceux qui sont là, avec leur contrat de travail et leur carte de séjour.
05:48Est-ce qu'il y en a trop ?
05:50Ce que je sais, c'est que dans les années qui ont procédé à 81,
05:53il y a eu une formidable aspiration à faire venir chez nous des immigrés,
05:56sans doute parce qu'on les payait moins bien que les autres,
05:59moins bien que les français, que les travailleurs français.
06:02On est allés les chercher par sortaires et par camions tout entiers,
06:05on les a déversés en France, dans nos grandes usines,
06:08particulièrement de la région parisienne.
06:10Et ensuite, ces gens-là, ils se sont installés,
06:13ils ont fondé leur famille très souvent,
06:15ils ont parfois épousé des femmes françaises,
06:17ils ont vécu...
06:19et ça devient très difficile de les traiter sans nuance.
06:23Et pourtant, le gouvernement Morrois a pris des dispositions
06:27pour faciliter leur réinsertion dans leur pays d'origine,
06:30leur donnant des certains avantages pour qu'ils puissent d'eux-mêmes partir.
06:35C'est-à-dire qu'il faut réduire le nombre, bien entendu,
06:38mais il faut le faire dans le respect du droit et dans le respect des personnes.
06:42Voilà, vous avez entendu ?
06:44Il faut les clandestins, il faut qu'ils rentrent chez eux,
06:46et puis ceux qui sont installés, il faut réduire le nombre,
06:49mais évidemment dans les formes, etc.
06:51Et qui est ce candidat fasciste ?
06:54Non, non, c'est François Mitterrand en 1988.
06:59Pardon, François Mitterrand en 1988.
07:02Donc, j'attends, dès aujourd'hui quand même et avant le vote,
07:06que Jean-Luc Mélenchon et tous ceux qui ont suivi Mitterrand
07:09et qui le portent au nu, je veux dire,
07:12et que les socialistes disent
07:14mais qu'est-ce que c'est que ce type qui voulait renvoyer les clandestins,
07:18en tout cas, et qui voulait réduire le nombre d'immigrants ?
07:21Et nous parlons de lui du matin au soir,
07:23et nous avons fait le Front populaire et nous l'évoquons.
07:26C'est pas beau la contradiction dans les masses non laborieuses ?
07:30En tout cas, c'est intéressant, c'est pour ça que ce message est à livrer.
07:34Comme celui de Georges Marchais, il y a 40 ans que nous avons déjà livré.
07:39Voilà, ça s'appelle la contradiction ou ça s'appelle
07:42faites ce que je dis, pas ce que je fais ?
07:45On va marquer une courte pause sur Sud Radio,
07:47on revient dans un instant, il nous reste un bravo d'André Bercoeff
07:51et puis après on recevra Henri Guénaud.
07:53A tout de suite sur Sud Radio.

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