A partir du 8 décembre 2023, de nouvelles règles d’étiquetage s’appliqueront aux vins.
Objectif : informer le consommateur de la valeur nutritionnelle et de la liste des ingrédients entrant dans les vins.
Les rédactions de La Vigne et Vitisphere accompagnées de Peggy Robin (FNEB), Ignacio Sanchez Recarte (CEEV) et Philippe Cottereau (IFV) font le point sur ces nouvelles normes.
Objectif : informer le consommateur de la valeur nutritionnelle et de la liste des ingrédients entrant dans les vins.
Les rédactions de La Vigne et Vitisphere accompagnées de Peggy Robin (FNEB), Ignacio Sanchez Recarte (CEEV) et Philippe Cottereau (IFV) font le point sur ces nouvelles normes.
Category
📚
ÉducationTranscription
00:00:00 Bonjour à tous et à toutes, merci beaucoup d'être avec nous.
00:00:10 Je suis Marion Baziro, journaliste pour Vitisfaire,
00:00:13 et je suis ravie d'animer ce nouveau webinaire Premium.
00:00:17 Il semble que la nouvelle réglementation sur la déclaration nutritionnelle
00:00:21 et l'étiquetage des ingrédients vous pose beaucoup de questions
00:00:24 puisque vous êtes quasiment 900 inscrits aujourd'hui.
00:00:28 C'est un record.
00:00:31 Comme nous sommes très nombreux, je vous propose,
00:00:34 avant de démarrer, qu'on attende 2-3 minutes le temps que tout le monde se connecte.
00:00:39 Vous pouvez en profiter pour nous dire dans le chat
00:00:42 pour quelle entreprise vous travaillez
00:00:45 et quelles sont les réponses que vous espérez obtenir
00:00:48 à la fin de ce webinaire prévu vers midi.
00:00:52 Pour rappel, sur votre webinaire, pour échanger avec nous,
00:00:56 il faut que vous cliquiez sur la petite flèche orange
00:00:59 qui doit se situer sur la droite de votre écran.
00:01:04 J'en profite également pour remercier GS1 qui sponsorise ce webinaire.
00:01:09 C'est un organisme que vous connaissez sûrement
00:01:13 pour sa plateforme de génération de code bar.
00:01:16 Et bien sûr, je remercie nos trois intervenants du jour,
00:01:20 à savoir Peggy Robin, responsable juridique
00:01:23 de la Fédération des négociants éleveurs de Grande-Bourgogne,
00:01:27 Ignacio Sanchez-Recarté, secrétaire général
00:01:30 du Comité européen des entreprises VIN,
00:01:33 que vous connaissez peut-être mieux sous le nom de CEEV,
00:01:37 et Philippe Cotreau, spécialiste de la vinification à l'IFV.
00:01:42 Dans quelques instants, c'est Peggy qui va ouvrir le bal.
00:01:46 Elle va vous exposer pendant 10-15 minutes
00:01:49 ce qui va changer au 8 décembre,
00:01:52 en repartant des questions que lui posent quotidiennement ses adhérents.
00:01:56 Nous enchaînerons avec Ignacio,
00:01:58 qui fera un point complet sur ce que vous allez devoir indiquer,
00:02:02 que ce soit sur l'étiquette ou sur un QR code.
00:02:06 Il en profitera également pour détailler
00:02:09 les quelques éléments sur lesquels l'Europe doit encore se prononcer.
00:02:14 Et nous finirons avec Philippe,
00:02:16 et des pistes de techniques alternatives aux additifs
00:02:20 qui ne sont elles pas soumises à étiquetage.
00:02:24 À la fin des présentations, vers 11h40-45,
00:02:29 nous prendrons 10-15 voire 20 minutes
00:02:32 pour répondre aux questions que vous aurez posées tout au long du webinaire.
00:02:37 Je termine par vous dire que ce webinaire est enregistré
00:02:41 et qu'il sera disponible en replay, je pense, dès cet après-midi
00:02:45 sur la chaîne Dailymotion de Vitisfer.
00:02:48 Il y aura également un article que je vais rédiger,
00:02:52 au plus tard, je pense, demain,
00:02:54 pour faire un peu un résumé de tout ce qui a été dit
00:02:57 et des points importants abordés pendant toutes ces heures.
00:03:03 Voilà, je crois que j'ai à peu près tout dit.
00:03:07 Oui, je vois que le nombre de participants continue doucement à augmenter,
00:03:11 mais a plutôt tendance à stagner.
00:03:14 Donc, on va pouvoir commencer.
00:03:18 Je vous laisse entre les mains de Peggy.
00:03:21 Peggy, je vous laisse démarrer votre présentation
00:03:24 et moi, je vous dis à tout à l'heure pour la session questions.
00:03:27 Très bonne présentation.
00:03:30 Bonjour, donc Peggy Robin, comme le disait Marion,
00:03:34 je suis la responsable juridique de la Fédération des négociants et de beurres
00:03:37 de Grande Bourgogne, donc c'est une fédération régionale
00:03:39 qui regroupe une centaine de maisons de bain
00:03:42 sur quatre vignottes principalement, Bourgogne, Beaujolais, Savoie-Buger et Jura.
00:03:47 Et donc, l'une de nos principales missions, c'est d'accompagner les maisons de bain
00:03:52 dans toutes leurs problématiques au quotidien et donc, par exemple,
00:03:55 la future réglementation sur l'étiquettage des ingrédients
00:03:58 et de la valeur nutritionnelle.
00:04:01 Donc moi, aujourd'hui, ce que je vais vous présenter essentiellement,
00:04:05 c'est les principales préoccupations, interrogations des maisons de bain
00:04:09 et les principaux enjeux qui sont liés à cette réforme pour nos maisons.
00:04:14 Le premier point, c'est notamment le champ d'application.
00:04:19 Donc là, on est bien clair que ça concerne tous les opérateurs de la filière bain
00:04:23 et que donc, ce sont les mêmes enjeux et les mêmes exigences pour tous.
00:04:27 Maintenant, on a notamment au sein de notre fédération
00:04:30 des grosses entreprises, des grosses structures,
00:04:32 donc effectivement, la complexité ne sera pas forcément la même
00:04:35 selon la taille des entreprises puisqu'on n'aura pas le même nombre
00:04:40 de références produits.
00:04:42 Donc, une complexité qui varie sur la taille de l'entreprise
00:04:45 et donc une nécessité de pouvoir anticiper le plus possible
00:04:48 les mesures à mettre en place.
00:04:50 Et c'est là qu'on a quelques inquiétudes, effectivement,
00:04:53 puisque l'acte d'élégui européen qui doit préciser définitivement
00:04:57 toutes les modalités d'étiquetage n'est toujours pas publié.
00:05:01 A priori, il ne devrait pas l'être avant l'été,
00:05:04 voire peut-être avant septembre.
00:05:06 Donc ça, effectivement, plus on attend ce texte définitif,
00:05:09 plus le délai se raccourcit pour permettre aux opérateurs
00:05:12 de se mettre totalement en conformité avec la réglementation.
00:05:15 Ça veut dire quelques mois, donc une période intense
00:05:18 pour les entreprises.
00:05:20 Sur le champ d'application, on est bien conscients également
00:05:24 que c'est tous les vins qui sont mis sur le marché de l'Union européenne,
00:05:28 donc les vins produits et commercialisés dans l'Union européenne,
00:05:31 les vins également qui sont importés et commercialisés
00:05:34 dans l'Union européenne.
00:05:36 On a eu une inquiétude quand même, ou une interrogation
00:05:39 sur la réglementation pour les vins exportés hors de l'Union européenne,
00:05:43 puisque normalement la réglementation est également applicable
00:05:47 à ces vins exportés hors de l'Union européenne.
00:05:50 Mais on sait très bien qu'il y a des marchés d'export
00:05:52 qui n'accepteront pas ce type de mention,
00:05:54 ça multiplie les contraintes.
00:05:56 C'est vrai qu'on serait à la recherche d'une solution dérogatoire
00:06:00 pour ne pas se voir refuser l'accès à certains marchés des pays tiers.
00:06:04 L'autre grand questionnement, c'est lié à l'entrée en vigueur.
00:06:12 L'entrée en vigueur, elle est calée, elle est au 8 décembre 2023,
00:06:16 on en est tous conscients, c'est très clair,
00:06:19 mais on se pose encore beaucoup de questions sur les produits
00:06:22 qui sont très précisément concernés par cette obligation d'étiquetage
00:06:26 au 8 décembre 2023.
00:06:29 Est-ce qu'on est bien clair sur le fait que les millésimes 2022 et antérieures
00:06:33 sont exclus ?
00:06:35 Est-ce que c'est également le cas pour le millésime 2023,
00:06:38 totalement ou partiellement ?
00:06:41 Est-ce que c'est seulement les vins produits et étiquetés
00:06:44 avant le 8 décembre 2023 ?
00:06:46 J'avoue que là, on est énormément questionnés sur ce sujet,
00:06:51 des produits concernés au 8 décembre 2023,
00:06:54 et puis également sur le délai d'écoulement des stocks
00:06:57 et sur une éventuelle tolérance de l'administration au contrôle
00:07:00 pour laisser suffisamment de temps aux opérateurs
00:07:03 pour se mettre en conformité compte tenu du délai très court
00:07:07 entre la publication des textes européens
00:07:10 et l'entrée en vigueur du dispositif.
00:07:13 C'est vrai qu'à notre niveau, au niveau des professionnels,
00:07:17 il nous semble quand même extrêmement difficile d'appliquer une réglementation
00:07:20 qui entre en vigueur le 8 décembre 2023 à des vins qui sont produits
00:07:24 avant cette date et sur lesquels on n'a pas encore une connaissance
00:07:27 définitive des textes.
00:07:30 Un autre point de questionnement important des maisons,
00:07:37 c'est la partie dématérialisation de l'étiquetage.
00:07:41 On sait qu'à ce jour, il est possible de dématérialiser l'étiquetage
00:07:46 des ingrédients et de la valeur nutritionnelle,
00:07:49 et ça nous semble essentiel, effectivement,
00:07:52 de pouvoir passer par le biais de la dématérialisation
00:07:55 sans avoir à modifier des étiquettes papier à chaque fois
00:07:58 qu'on modifie la composition d'une cuvée ou qu'on change de pays de destination.
00:08:03 Donc ça, c'est vraiment essentiel pour nos entreprises.
00:08:06 Et on se pose encore la question, on entend encore dire
00:08:10 que ce n'est peut-être pas totalement acquis pour l'instant
00:08:12 et que ça pourrait éventuellement être mis en cause.
00:08:15 Donc c'est vrai que pour nous, il est essentiel aussi à notre niveau
00:08:18 de bien jouer le jeu de la dématérialisation pour bien montrer
00:08:21 que c'est un outil efficace d'information du consommateur.
00:08:25 Sur ce sujet, on est énormément sollicité en ce moment
00:08:31 et c'est normal par un grand nombre de prestataires
00:08:34 qui proposent des solutions de dématérialisation sur le sujet.
00:08:38 Donc ça, on sait qu'il n'y a pas de prestataire imposé.
00:08:41 Maintenant, on appelle, nous, toutes nos entreprises,
00:08:44 à être vigilantes au choix du prestataire
00:08:47 et donc à faire attention à un certain nombre de critères
00:08:51 qui me passent essentiels sur le sujet,
00:08:54 qui sont assez nombreux.
00:08:56 Le niveau de cybersécurité, l'absence de collecte et de suivi
00:09:01 des données personnes des utilisateurs, c'est le respect du règlement RGPD.
00:09:05 La conformité réglementaire de l'indication des ingrédients
00:09:08 et de la valeur nutritionnelle par rapport au texte européen.
00:09:12 Une veille juridique sur les évolutions réglementaires à venir.
00:09:16 Un QR code qui soit clairement identifiable sur l'étiquette
00:09:20 et surtout sans nécessiter de rajouter une phrase écrite
00:09:24 qui imposerait de la traduire dans les différentes langues
00:09:28 des pays de l'Union européenne, et ça serait extrêmement contraignant.
00:09:32 Et donc un QR code qui permette un accès direct aux informations demandées.
00:09:36 Une traduction automatique conforme et ajustée dans la langue
00:09:41 du pays de destination, donc dans toutes les langues
00:09:44 européennes concernées.
00:09:46 Une étanchéité des informations ingrédients calories
00:09:49 avec les informations commerciales publicitaires,
00:09:51 c'est-à-dire aucun lien entre ces deux types d'informations,
00:09:54 le QR code doit renvoyer uniquement aux ingrédients et aux calories.
00:09:58 Une interopérabilité, notamment avec GSI.
00:10:02 La possibilité de transférer l'ensemble des informations
00:10:06 par échange informatisé, l'ensemble des informations
00:10:08 qui permettent de préparer les QR codes.
00:10:10 Pour des grosses structures, il est impératif de ne pas avoir
00:10:13 une saisie manuelle systématique.
00:10:15 Il faut qu'on puisse faire un transfert de fichiers informatisés.
00:10:18 La durée de vie du QR code, ça revient à la viabilité
00:10:23 du prestataire choisi.
00:10:26 Les formalités de récupération des données en cas de changement
00:10:29 au prestataire, il faut qu'on puisse changer le prestataire
00:10:31 si on le souhaite sans que ce soit extrêmement contraignant.
00:10:34 Les modalités, le coût et la durée d'abonnement.
00:10:38 Et puis ce qui nous semble important aussi, puisqu'on voit que
00:10:41 la dématérialisation, c'est quelque chose qui risque de se développer
00:10:44 à l'avenir en matière d'étiquetage, ce serait la possibilité d'utiliser
00:10:47 le QR code pour d'autres dispositifs de dématérialisation.
00:10:50 À titre d'exemple, les consignes de tri qui sont actuellement
00:10:53 mises en place en Italie.
00:10:56 Sur les ingrédients en eux-mêmes, là on va rentrer plutôt
00:11:02 dans les choses concrètes.
00:11:03 Sur les ingrédients, on a également beaucoup de questions
00:11:06 qui remontent, puisque le texte n'est pas figé.
00:11:08 C'est comment précisément indiquer les ingrédients sur l'étiquette
00:11:12 ou sur le QR code.
00:11:14 Est-ce qu'on pourra mentionner "raisin" uniquement pour qualifier
00:11:18 à la fois les raisins, les mous, les mous partiellement fermentés ?
00:11:21 Est-ce qu'on pourra indiquer "mous concentrés" pour désigner à la fois
00:11:25 les mous concentrés et les mous concentrés rectifiés ?
00:11:28 Est-ce qu'on pourra indiquer pour les gaz d'emballage "mis en bouteille
00:11:32 sous atmosphère protectrice" ou "la mise en bouteille peut se dérouler
00:11:36 sous atmosphère protectrice" ?
00:11:38 Si il y avait eu d'autres options, ce serait plus simple.
00:11:41 Pour les acidifiants et les stabilisateurs, est-ce qu'il sera possible
00:11:45 de mentionner "contient" et/ou avec plusieurs adjectifs derrière ?
00:11:50 Et pour les liqueurs de tirage, liqueurs d'expédition, est-ce qu'on pourra
00:11:54 mentionner la liqueur toute seule sans indiquer derrière la vis des composants ?
00:11:59 Voilà, de nombreuses questions et des réponses encore pas tout à fait
00:12:04 certaines, donc j'en reviens à ce que j'exprimais au début, c'est une nécessité
00:12:09 pour nous de connaître le plus rapidement possible la liste définitive des ingrédients
00:12:13 et les modalités d'indication de ces ingrédients.
00:12:16 On se pose toujours la question sur la possibilité de recourir à une mention
00:12:20 du type "peu contenir" au lieu de "contient" puisqu'on sait qu'il y a d'autres
00:12:23 produits alimentaires qui bénéficient de cette mention "peu contenir"
00:12:27 qui pourrait être plus simple.
00:12:30 Une question également sur l'obligation ou non de distinguer les conservateurs
00:12:34 et les anti-occidents.
00:12:37 Une question également sur le gaz d'emballage, est-ce que c'est uniquement
00:12:40 le gaz d'inertia, enfin est-ce que c'est le gaz d'inertia à tous les stages
00:12:43 ou juste à l'emballage justement ?
00:12:45 Et puis on a également des questions qui remontent sur l'indication des sucres
00:12:49 en cas de chaptalisation si le résiduel est nul, si on n'a plus de traces de sucre
00:12:53 à l'arrivée dans le produit.
00:12:56 Et puis après l'autre questionnement un peu plus général, et on n'a forcément
00:12:59 pas la réponse, mais quelle va être la prévention d'un consommateur du détail
00:13:03 de ses ingrédients sur un produit sur lequel il n'avait pas l'habitude
00:13:06 de les voir ? On verra, l'avenir nous le dira.
00:13:11 Sur la valeur nutritionnelle, on sait qu'il faudra effectivement mentionner
00:13:17 les calories, les graisses, les acides gras, glucides, sucres, protéines, sels.
00:13:23 L'interrogation qui remonte c'est comment calculer cette valeur nutritionnelle ?
00:13:27 A priori c'est soit sur la base d'analyse du vin effectuée par les opérateurs,
00:13:31 mais là ce serait contraignant et coûteux, soit sur la base de calcul effectué
00:13:36 à partir de valeur moyenne ou de valeur de référence, donc quelle valeur moyenne,
00:13:39 quelle valeur de référence, ce sont des valeurs reconnues au niveau de l'Union européenne.
00:13:49 Et le dernier point qui est vraiment une conséquence de cette réforme de l'étiquetage,
00:13:56 c'est pour tout ce qui est gestion des approvisionnements ou circulation des produits.
00:14:01 Sur la circulation des produits, il semblerait qu'on ait l'obligation de détailler
00:14:08 sur le document d'accompagnement l'ensemble des ingrédients et la valeur nutritionnelle,
00:14:13 ce qui rendrait beaucoup plus lourd l'établissement des documents d'accompagnement,
00:14:18 est-ce que c'est vraiment le cas, est-ce qu'on peut imaginer une solution un peu plus simple ?
00:14:23 Et puis derrière, une autre conséquence, c'est la relation avec les fournisseurs,
00:14:28 notamment les maisons de vin achètent des raisins, des mous, des vins auprès de viticulteurs,
00:14:33 donc il va falloir assurer une transmission des informations entre les différents acteurs de la chaîne,
00:14:39 et là j'en reviens à ce que je disais initialement, difficile de demander une traçabilité
00:14:44 à des fournisseurs pour des vins qui ont été produits avant la date du 8 décembre 2023
00:14:49 et avant qu'on prenne définitivement les textes.
00:14:52 En tout cas pour l'avenir, c'est un sujet sur lequel il faudra qu'on avance
00:14:56 pour assurer en tout cas cette traçabilité entre les différents acteurs de la chaîne,
00:15:00 et donc peut-être imaginer les clauses contractuelles type, il faudra qu'on avance sur ce point-là.
00:15:07 Et la dernière inquiétude qui est liée à ce problème d'approvisionnement,
00:15:11 c'est les délais pour commander les nouvelles étiquettes,
00:15:14 puisque tout le monde est en attente quand même des versions définitives du texte européen,
00:15:19 et qui est difficile d'avancer pour créer définitivement son étiquette ou son QR code pour l'instant.
00:15:24 Voilà, je vais passer la main à Ignacio Sanchez-Ricartey.
00:15:33 Merci Peggy, j'espère que vous voyez mon écran.
00:15:51 Merci Marion et Vitisfaire pour l'initiative et pour l'invitation.
00:15:57 Je crois que tu as dit que les 900 personnes qui étaient inscrites démontrent bien l'incertitude
00:16:05 qui est posée dans le secteur pour l'application de ce nouveau règlement.
00:16:09 Donc je vous présente très rapidement pourquoi le Comité 20.
00:16:14 Le Comité 20 représente les entreprises européennes des vins et des vins aromatisés,
00:16:17 nos membres sont les ASSEU nationales,
00:16:20 et on est aussi le concepteur, le cofinanciateur et le supporteur de la plateforme du label.
00:16:27 Et peut-être la question qui devrait être posée, c'est pourquoi le Comité 20 s'est mis à financer
00:16:34 ou cofinancer une plateforme de laquelle il n'obtient absolument aucun royalty ?
00:16:39 Et la réponse est le contexte général dans lequel on est en train de travailler.
00:16:47 Donc le digital, même si on a beaucoup de questions et même s'il pose beaucoup de contraintes,
00:16:55 c'est un cadeau qu'on a reçu comme secteur.
00:16:59 Si vous vous rappelez bien, en anticipant une obligation de la liste des ingrédients
00:17:04 et des informations institutionnelles pour le secteur du vin,
00:17:07 on est allé de l'avant, on a demandé à l'Union Européenne, conseiller parlement,
00:17:13 de nous imposer un peu avant la bière et les boissons spiritueuses,
00:17:18 la liste des ingrédients et l'information institutionnelle,
00:17:21 mais on a obtenu en contrepartie l'utilisation d'étiquettes électroniques.
00:17:26 L'utilisation d'étiquettes électroniques pour la communication de l'information qui est obligatoire,
00:17:31 c'est la première dans l'histoire du droit agroalimentaire, et aussi au-delà.
00:17:37 Il n'y a pas d'autre référence.
00:17:41 Donc c'est vraiment un cadeau, et le secteur du vin est vraiment en train d'ouvrir,
00:17:47 de moderniser le système de communication.
00:17:51 C'est complexe, mais on a toujours l'option comme entreprise de communiquer sur l'étiquette,
00:17:57 et on se rend compte que communiquer toutes ces informations sur les étiquettes,
00:18:01 en connaissant notre supply chain, la façon de travailler, serait beaucoup plus compliquée.
00:18:07 Donc pourquoi on a développé cette plateforme du Label ?
00:18:11 On est sous un grand défi.
00:18:15 L'information numérique est remise en cause par une partie de la société, par l'OMS,
00:18:22 par une partie de la Commission européenne, par les ONG anti-alcool,
00:18:28 les ONG consommateurs qui considèrent que ce n'est pas une solution valable.
00:18:34 Et surtout, ce n'est pas une solution valable quand on parle d'un produit qui contient de l'alcool.
00:18:41 Donc ils n'attendent qu'une erreur de notre part pour forcer, faire marche arrière sur l'eau digitale.
00:18:50 On a des pays, notamment l'Allemagne, on ne parle pas de Malte ou Lettonie ou Estonie,
00:18:57 mais de l'Allemagne, un gros pays, le deuxième plus grand marché de vin,
00:19:01 d'importateurs de vin, qui n'est pas d'accord sur l'étiquette électronique.
00:19:06 Donc il était absolument nécessaire que le secteur soit très sérieux dans l'application de l'étiquette électronique
00:19:16 et qu'on puisse donner une référence, un endroit, une plateforme dans laquelle toutes ces interprétations
00:19:24 sont discutées en parallèle avec la Commission et on pouvait donner une solution rapide et simple à nos opérateurs.
00:19:30 Donc quels sont les risques et opportunités ?
00:19:34 Comme je disais, on sera dans un an, un an et demi, on sera sous attaque directe puisque la Commission européenne
00:19:44 devrait ou va réviser le règlement horizontal d'information au consommateur, celui qui s'applique aux biscuits,
00:19:51 aux céréales, aux bières, aux spiritueux, et est là en tête d'harmoniser toutes les voissons alcooliques
00:19:59 et de ne pas permettre l'étiquette électronique.
00:20:02 Donc ça, c'est un gros risque et c'est pour ça qu'on doit être extrêmement sérieux dans l'application.
00:20:08 On a deux ans pour démontrer que le digital fonctionne et il n'est pas dans notre intérêt de nous tirer une balle dans les pieds
00:20:14 et perdre le digital puisque l'étiquette serait beaucoup plus contre nous.
00:20:18 Le deuxième point de pourquoi on a développé la plateforme du label, c'est qu'on veut éviter le "Wild West Digital".
00:20:25 Que des opérateurs digitaux proposent des plateformes qui sont en conformité,
00:20:31 qui répondent plus aux attentes des entreprises qu'aux attentes des autorités gouvernementales
00:20:37 et qu'on joue avec le "content-usable" et ça, ça pourrait d'un côté mettre dans une situation difficile nos entreprises
00:20:47 qui verraient rapidement arriver des sanctions et aussi le doute de la vanité légale des étiquettes électroniques.
00:20:56 Ce qu'on veut, c'est éviter une situation dans laquelle le gouvernement allemand ou d'un autre pays disent
00:21:03 "J'ai vu trop d'étiquettes électroniques qui ne sont pas en conformité avec l'esprit de la loi,
00:21:08 donc pour la protection de mes consommateurs, j'impose que ça soit sur l'étiquette".
00:21:12 On veut éviter absolument cette situation.
00:21:16 Mais le digital représente aussi une grande opportunité.
00:21:20 Comme Peggy avait dit, il faut que la plateforme qu'on choisisse, que le digital,
00:21:25 nous permette de répondre à d'autres problématiques qui sont sur la table déjà aujourd'hui,
00:21:30 comme par exemple les informations décoterées.
00:21:33 Le QR code, par exemple, du label, a été utilisé, la plateforme a été utilisée,
00:21:39 lors d'une négociation avec le gouvernement italien, pour qu'on reconnaisse le code QR avec le "i" d'information
00:21:49 sans devoir écrire autour du QR code quel était le contenu des informations que le consommateur allait obtenir.
00:21:57 Au lieu d'avoir un QR code et autour du QR code, ou en dessous du QR code, avoir un texte en italien
00:22:04 qui disait "information environnementale du produit" ou "du packaging",
00:22:11 on a obtenu une reconnaissance du QR code, du label, donc avec le "i", pour le gouvernement italien.
00:22:18 Comme ça on peut continuer avec une information non linguistique.
00:22:22 L'année prochaine, cette année déjà, on est déjà sous pression sur les avertissements sanitaires,
00:22:31 notamment après l'adoption en Irlande de cette législation.
00:22:35 On veut que le digital soit un outil pour communiquer ces informations sans devoir passer par les tickets.
00:22:43 Donc on avait besoin, le contexte est très sérieux, c'est un cadeau qu'on a obtenu,
00:22:47 mais il est fondamental qu'on soit sérieux dans l'approche si on veut le maintenir,
00:22:51 pas seulement pour la liste des ingrédients et les informations institutionnelles,
00:22:54 mais au-delà pour les autres informations qui, tôt ou tard, vont devoir apparaître
00:23:00 soit sur l'étiquette, soit sur l'étiquette électronique.
00:23:03 Donc le changement.
00:23:05 En bref, si vous décidez de partir sur l'étiquette électronique,
00:23:09 il y a trois éléments que vous devez tenir en compte.
00:23:12 Le premier, c'est si vous mettez la liste des ingrédients sur l'étiquette électronique,
00:23:20 vous devrez maintenir l'indication sur l'étiquette concernant les substances
00:23:26 qui peuvent causer des allergies ou des intolérances.
00:23:30 Donc le contient sulfite devra être maintenu sur l'étiquette physique.
00:23:35 Deuxième point, si vous décidez de partir sur une information institutionnelle,
00:23:40 donc tout le tableau sur l'étiquette électronique,
00:23:44 vous devrez mettre sur l'étiquette une information concernant
00:23:50 ou l'indication concernant le contenu énergétique en kilojoules et kilogalories
00:23:56 basé sur un volume de 100 millilitres,
00:23:59 mais vous pourrez utiliser le symbole E d'énergie
00:24:04 pour ne pas devoir traduire les mots énergie, energia,
00:24:08 dans toutes les langues de l'Union européenne.
00:24:10 Le troisième élément qu'il faut, c'est qu'il faut mettre un lien
00:24:18 entre la bouteille et l'étiquette électronique.
00:24:21 Dans ce cadre-là, c'est un code QR qui devra amener le consommateur
00:24:26 vers un endroit sécurisé où il pourra obtenir la liste des ingrédients
00:24:31 et la déclaration nutritionnelle complète sur la base de 100 millilitres.
00:24:35 Avec l'information sur l'énergie, les graisses, les glucides, les protéines et le sel.
00:24:40 Donc, premier élément à tenir en compte, c'est que les étiquettes vont devoir changer.
00:24:47 Parce que vous allez devoir introduire les informations sur l'énergie
00:24:51 et introduire un QR code.
00:24:54 Quand je parle du QR code, la première question est
00:24:58 est-ce qu'on doit utiliser ce QR code ?
00:25:00 La technologie l'utilise.
00:25:02 La législation ne fait pas référence au QR code.
00:25:05 Elle ne peut pas mentionner une technologie.
00:25:08 Mais de facto, et la Commission européenne l'a laissé très clair,
00:25:12 c'est la technologie à utiliser.
00:25:14 Donc absolument pas.
00:25:16 On ne peut pas prétendre que la mention sur une étiquette en écriture d'une URL,
00:25:22 donc www.mondomaine.com/monpinonnoir2013,
00:25:31 ce n'est pas un lien direct entre l'étiquette et l'étiquette électronique.
00:25:35 On ne peut pas prétendre que le consommateur prenne son téléphone
00:25:38 et commence à taper une adresse URL.
00:25:41 Donc de facto, c'est le QR code de la technologie.
00:25:45 On ne peut pas utiliser des apps spécialisées.
00:25:47 Parce que ça demanderait un téléchargement.
00:25:50 Et donc la Commission européenne nous dit qu'il faut qu'il y ait une technologie de base
00:25:55 déjà préinstallée sur les téléphones.
00:25:57 Donc de facto, c'est le QR code qui doit être utilisé.
00:26:00 Où devons-nous mettre ce QR code ?
00:26:03 Donc au niveau du champ visuel,
00:26:06 la liste des ingrédients et l'informatisation nutritionnelle
00:26:09 doit être dans le même champ visuel que les autres infos obligatoires.
00:26:13 Si vous les mettez sur l'étiquette, elles doivent être dans le même champ visuel.
00:26:16 Si vous utilisez l'étiquette électronique, alors le QR code doit être dans le même champ visuel
00:26:21 que les autres infos obligatoires.
00:26:24 Il y a un point qui est extrêmement complexe,
00:26:28 qui est l'identification du QR code.
00:26:31 Je dis complexe parce que nous depuis le début,
00:26:33 on avait proactivement poussé pour une utilisation de ce symbole international d'information, le I.
00:26:40 Néanmoins, lors des dernières réunions à Bruxelles,
00:26:45 deux États membres ont soulevé,
00:26:48 et je crois que vous avez pris connaissance d'une circulaire de la VGCRF
00:26:54 qui avait mentionné à un certain point l'obligation d'indiquer en lettres
00:27:00 les informations qui étaient derrière le QR code,
00:27:03 donc liste des ingrédients, information nutritionnelle.
00:27:06 C'est un élément qu'on doit absolument lutter.
00:27:11 La France et l'Allemagne ont soulevé cette possibilité.
00:27:14 Ça serait vraiment une disruption du digital.
00:27:18 Si on doit écrire et identifier le QR code avec les informations qui sont derrière,
00:27:23 ça signifie écrire dans une langue, traduire,
00:27:27 et à nouveau une segmentation de notre marché unique dans le futur.
00:27:31 Donc il faut absolument prendre les QR codes qui sont identifiés d'une façon,
00:27:38 sans langue, avec un I d'information,
00:27:42 puisque l'écrire serait contraire à l'esprit,
00:27:45 mais il faut pousser au niveau politique
00:27:48 pour que le gouvernement français et le gouvernement allemand
00:27:52 reconnaissent officiellement qu'il ne faut rien écrire autour du QR code.
00:27:58 L'exemple qu'on a eu, le succès de la négociation qu'on a eu en Italie
00:28:02 sur les informations décoteries,
00:28:05 devrait être un bon exemple à utiliser, une bonne référence à utiliser
00:28:08 lors des discussions avec le gouvernement français et allemand.
00:28:12 Il y a eu plusieurs questions et Peggy les a soulevées sur la liste des ingrédients.
00:28:17 Une bonne nouvelle, le projet d'acte délégué avec des règles supplémentaires
00:28:22 a été adopté par la Commission il y a plus d'une semaine,
00:28:26 deux semaines déjà, et il sera publié dans deux mois.
00:28:31 Le 31 juillet ou sinon le 1er septembre,
00:28:36 la Commission européenne publiera dans le journal officiel
00:28:40 les dernières règles sur comment communiquer la liste des ingrédients.
00:28:43 Il y a six règles qui ont été intégrées.
00:28:46 Elles simplifient la façon dans laquelle on donne les listes des ingrédients.
00:28:50 À nouveau, c'est un cadeau supplémentaire,
00:28:53 un cadeau dans le sens qu'on a une réglementation
00:28:56 beaucoup plus adaptée à notre secteur
00:29:00 et on n'est pas obligé de partir sur une interprétation
00:29:05 du cadre légal général.
00:29:08 Les règles sont très simples, utilisation de termes raisins
00:29:11 pour la matière première, la possibilité d'utiliser le terme
00:29:14 "mous concentré" pour remplacer le mot "concentré rectifié",
00:29:18 les substances allergéniques, on pourra continuer à utiliser
00:29:22 les termes "sulfite", "anhydride sulfureux", "oeuf", "produit de l'oeuf", etc.,
00:29:26 au lieu de devoir mentionner le nom exact de l'additif.
00:29:32 Pédiphéries et efférences aux additifs substitutifs,
00:29:37 il y a une règle qui est intégrée.
00:29:40 Pour les correcteurs d'acidité et les établisants,
00:29:43 on pourra faire une liste de jusqu'à trois substances utilisées,
00:29:48 mais au moins l'une de ces trois substances
00:29:51 devra avoir été utilisée.
00:29:54 Pour les correcteurs d'acidité, il contient acide tartrique
00:30:00 et/ou acide citrique et/ou acide lactique,
00:30:05 mais un des trois a dû être utilisé.
00:30:08 Pour les gaz d'embouteillage, c'est bien les gaz d'embouteillage
00:30:13 et pas quand on les utilise dans des barriques
00:30:17 ou dans des tanks de fermentation.
00:30:21 Pour l'argon, l'azote et le CO2,
00:30:24 au lieu de les mentionner sur la liste des ingrédients,
00:30:27 on rajoutera une phrase qui dit "mise en bouteille sous atmosphère protectrice",
00:30:31 sans devoir indiquer quel additif on a utilisé,
00:30:35 sachant surtout que l'argon et l'azote ne sont pas solubles dans le vin,
00:30:38 et le CO2, sans indication, pourrait porter à confusion consommateur
00:30:42 qui pourrait penser qu'on est devant un vin mouche.
00:30:47 Dernière règle pour liqueur de tirage et liqueur d'expédition,
00:30:52 on pourra mentionner ces termes-là,
00:30:54 liqueur de tirage et/ou liqueur d'expédition,
00:30:57 sans indiquer les constituants de liqueur.
00:31:00 C'est aussi une simplification qu'on obtient de la Commission européenne.
00:31:04 Dans deux mois, ces règles seront officielles.
00:31:08 Plein de questions sur comment faire la déclaration nutritionnelle.
00:31:13 La valeur à indiquer, c'est le règlement FIT,
00:31:18 le règlement horizontal qui nous dit,
00:31:20 les valeurs déclarées sont soit l'analyse du producteur,
00:31:23 soit un calcul effectué à partir de valeurs moyennes,
00:31:27 soit à partir des données généralement établies.
00:31:30 Donc, plein de questions sur les valeurs moyennes.
00:31:36 Sur la plateforme du label, par exemple,
00:31:43 on a travaillé sur des valeurs moyennes de l'énergie
00:31:48 basées sur le contenu en sucre et les degrés d'alcool.
00:31:51 Donc, si vous avez ça, vous pourrez par défaut mettre une valeur,
00:31:55 par exemple, un vin mousseux à 12,5°C et qui est semi-sec
00:32:00 ou qui est un brut, brut nature,
00:32:02 vous pouvez juste sélectionner la valeur.
00:32:04 On a intégré une valeur par défaut qui est à l'intérieur de la téléverance.
00:32:08 Donc, sans problème, vous pourrez maintenir indépendamment
00:32:11 si votre vin change de demi-degré ou s'il change d'un peu,
00:32:15 d'un ou deux grammes de sucre d'une année à l'autre,
00:32:18 vous pourrez maintenir exactement la même valeur déclarée.
00:32:23 Donc, c'est un avantage pour le secteur
00:32:27 de ne pas devoir changer systématiquement,
00:32:29 sachant que la valeur énergétique doit être mentionnée sur l'étiquette.
00:32:32 Donc, ce n'est pas quelque chose qu'on peut juste changer.
00:32:35 Concernant le calcul, il y a des facteurs de conversion
00:32:43 qui tiennent en compte notamment des glucides, des poliols,
00:32:48 de l'alcool et des acides organiques.
00:32:51 À nouveau, dans la plateforme U-Label,
00:32:54 on est allé chercher dans la littérature scientifique
00:32:57 des valeurs moyennes pour les poliols et les acides organiques.
00:33:01 De façon à ce que pour un opérateur, pour un producteur,
00:33:06 en sachant exclusivement son degré d'alcool et le sucre résiduel,
00:33:10 il peut calculer sans devoir passer par un laboratoire
00:33:13 son information nutritionnelle, son valeur énergétique.
00:33:18 Pour le sel, les protéines et le gras,
00:33:22 on essaye d'obtenir de la Commission européenne
00:33:24 une reconnaissance que ce sont des valeurs
00:33:27 pour lesquelles les vins sont insignifiants
00:33:30 et donc l'opérateur ne doit pas passer par un laboratoire.
00:33:33 On a des discussions avec divers laboratoires officiels
00:33:37 dans certains pays de l'Union européenne
00:33:39 qui ne veulent pas eux-mêmes faire ces calculs.
00:33:42 Ça collapserait leur système d'analyse pour rien
00:33:46 et ça serait extrêmement cher.
00:33:48 Donc on essaye d'anticiper et d'éviter
00:33:52 qu'il y ait plein de coups pour les opérateurs.
00:33:57 Donc quelques questions et incertitudes.
00:34:00 Question très importante sur les produits couverts.
00:34:04 C'est les vins et les vins aromatisés,
00:34:06 donc les vermouths, cloveyne, etc.
00:34:08 Aujourd'hui la législation dit que ça couvre les vins
00:34:12 produits étiquetés après le 8 décembre.
00:34:16 C'est de bonnes nouvelles, même si ce n'est pas assuré à 100%.
00:34:22 On a obtenu un accord du Parlement, du Conseil
00:34:26 et de la Commission européenne pour corriger techniquement
00:34:29 le règlement de base, éliminer cette section
00:34:33 qui est barrée et étiquetée.
00:34:35 Ça veut dire que si dans les prochaines semaines,
00:34:38 j'espère, le Conseil communique et publie finalement
00:34:43 ces informations, l'application concernerait seulement
00:34:48 les vins produits après le 8 décembre,
00:34:52 qui de facto iraient exclure la vendange 2023,
00:34:56 sauf si vous faites de la vendange tardive,
00:34:58 de vin de glace, etc.
00:35:00 Ça concerne les vins de l'Union européenne
00:35:03 et les vins qui ne sont pas de l'Union européenne
00:35:05 mais qui sont commercialisés dans l'Union européenne.
00:35:08 Et malheureusement, ça concerne ici les vins
00:35:11 de l'Union européenne exportés.
00:35:13 Donc on essaye d'obtenir une exemption
00:35:15 à travers les États membres et la Commission européenne
00:35:21 pour ne pas devoir le mettre au niveau international.
00:35:24 Il y a plein de questions sur lesquelles on travaille
00:35:27 avec la Commission européenne sur un Q&A
00:35:29 qui est en train d'être développé et discuté
00:35:32 avec les États membres.
00:35:33 Par exemple, QR code versus page web,
00:35:35 je crois que j'ai déjà répondu.
00:35:37 Est-ce qu'on peut mettre deux QR codes ?
00:35:40 Théoriquement, rien ne dit qu'on ne peut pas mettre
00:35:42 deux QR codes sur une étiquette.
00:35:44 Recommandation, ne pas les mettre.
00:35:46 On doit absolument certifier aux consommateurs
00:35:49 que quand ils scannent un QR code d'une étiquette de vin,
00:35:51 ils vont obtenir l'information obligatoire
00:35:53 parce que sinon on risque fort de devoir écrire
00:35:56 sous le QR code les informations qui sont derrière
00:35:58 chaque QR code.
00:36:00 Beaucoup de questions sur la gestion des lots.
00:36:02 Comment on fait pour un même vin qui,
00:36:04 quand il est produit, embouteillé en janvier,
00:36:09 diffère de celui qui est embouteillé en septembre ?
00:36:12 On n'a pas encore de questions,
00:36:14 de réponses de la part de la Commission européenne.
00:36:19 Sur l'identification du produit,
00:36:21 ce n'est pas écrit noir sur blanc,
00:36:23 mais la Commission nous a dit
00:36:25 « je veux appliquer les mêmes principes que pour le e-commerce »,
00:36:28 c'est-à-dire que le consommateur doit être capable
00:36:30 d'identifier le produit sur l'étiquette,
00:36:33 et pas seulement sur l'étiquette électronique,
00:36:36 pas seulement il scanne et il arrive sur une étiquette
00:36:38 et il voit des informations.
00:36:40 Donc il est important que le produit soit identifié
00:36:43 et on travaille encore sur l'infomarketing
00:36:46 pour la séparer complètement,
00:36:48 sans que le consommateur ne soit pas exposé à des informations
00:36:52 qui pourraient être considérées par le législateur
00:36:55 comme des informations.
00:36:57 Et je crois qu'avec ça,
00:36:59 je vais passer la main à la suivante personne,
00:37:06 à Philippe,
00:37:08 si vous avez des questions, pour la fin.
00:37:11 Merci.
00:37:13 Bonjour à tous,
00:37:22 j'espère que vous voyez mon écran.
00:37:30 Donc moi je vais vous parler des possibilités d'alternatives.
00:37:35 Donc déjà rappelez que tout ça
00:37:38 provient de quelques phrases de la nouvelle OCM.
00:37:42 Donc dans ce petit paragraphe,
00:37:45 tous nos problèmes sont contenus.
00:37:48 Donc ensuite au niveau du principe,
00:37:52 c'est qu'il va falloir mettre les additifs,
00:37:55 et par contre les procédés ne seront pas soumis à l'étiquetage.
00:37:58 Donc dans la réglementation 934/2019,
00:38:03 on trouve dans l'annexe 1,
00:38:05 un premier tableau avec toutes les pratiques physiques.
00:38:08 Et donc j'ai fait, j'ai repris le tableau,
00:38:11 et j'ai rajouté simplement la possibilité d'utiliser ou pas en bio,
00:38:16 parce qu'il y a quand même quelques petites différences.
00:38:19 Donc là les premières techniques sont autorisées pour tout le monde,
00:38:24 et donc non soumises à l'étiquetage.
00:38:27 Et par contre, on s'aperçoit qu'à partir d'un certain nombre,
00:38:31 on commence à avoir des traitements type électrodialyse,
00:38:35 correction de la teneur en alcool,
00:38:38 ensuite les échangeurs de cation,
00:38:41 les traitements électro-membranaires,
00:38:43 les échangeurs de cation pour l'acidification,
00:38:47 les couplages membranaires, les corrections membranaires.
00:38:50 Donc tout ça est en principe interdit en bio.
00:38:54 Donc ça voulait dire que si on a des alternatives d'ordre d'utilisation
00:39:00 de la technique physique, ça sera beaucoup plus compliqué pour les bio.
00:39:04 Voilà, encore quelques nouvelles pratiques qui viennent d'autoriser,
00:39:08 traitements par ultrasons, champs électriques pulsés, etc.
00:39:12 Donc tout ça n'est pas autorisé en bio pour l'instant.
00:39:15 Excuse-moi Philippe, je prends deux secondes la parole
00:39:20 suite à des interpellations d'auditeurs qui nous demandent
00:39:24 si tu peux passer ta diapo en plein écran.
00:39:27 C'est mieux ?
00:39:28 C'est parfait, merci beaucoup.
00:39:31 Excusez-moi.
00:39:33 Donc ensuite on va passer à la partie tableau 2
00:39:38 qui concerne tous les produits oenologiques.
00:39:41 Et là donc dans le tableau, il y a une colonne qui est
00:39:45 "additifs" et "auxiliaires technologiques".
00:39:47 Donc tout ce qui sera soumis à l'étiquetage, c'est tout ce qui a reçu
00:39:50 une petite croix dans la colonne "additifs".
00:39:53 Donc on rencontre déjà les régulateurs d'acidité dans un premier temps.
00:39:57 Donc là c'est simple, tous les acides sont des additifs
00:40:01 et devront être donc inscrits comme ingrédients.
00:40:05 Donc là, effectivement avec le réchauffement climatique,
00:40:09 ça fait partie des choses où on se pose des questions
00:40:12 parce qu'on risque d'avoir de plus en plus besoin de rééquilibrer
00:40:16 les vins au niveau des acides.
00:40:18 Et donc ça risque d'être un ingrédient qu'il faudra sans doute
00:40:22 ajouter sur l'étiquette.
00:40:24 Et là, si on parle d'alternatifs, il existe des alternatives physiques
00:40:28 qui ne seront pas soumis à l'étiquetage, mais ce sont les résines cationiques
00:40:32 et les traitements électro-membranaires par exemple.
00:40:35 Mais là, ça veut dire que les bio ne pourront pas les utiliser.
00:40:39 Ensuite, tous les produits désacidifiants, ce sont des auxiliaires technologiques,
00:40:43 donc ils ne sont pas soumis à l'étiquetage.
00:40:47 Ensuite, les conservateurs et antioxydants.
00:40:50 Donc évidemment, on retrouve nos SO2.
00:40:53 Toutes les formes de SO2.
00:40:55 Le sorbate de potassium, le lysosime, l'acide ascorbique
00:40:59 et le DMDC, le décarbonate de diméthyl.
00:41:03 Donc tout ça, ce sont des additifs et en plus, pour ce qui est du lysosime,
00:41:10 en plus c'est un issu de l'œuf, et donc il y a l'obligation
00:41:16 de déclarer le côté allergique.
00:41:20 Donc si on fait un petit focus sur le SO2,
00:41:23 pour la partie alternative au niveau de l'aspect antimicrobien,
00:41:30 les alternatives, il y en a, mais DMDC et sorbate, c'est aussi des additifs
00:41:35 et en plus, ils ne sont pas bio, donc là, pour l'étiquetage,
00:41:39 ça ne change pas grand-chose.
00:41:41 Les alternatives physiques existent, mais elles permettent de baisser
00:41:44 les doses de SO2, donc ça ne change pas non plus le problème.
00:41:49 Et puis ensuite, alternative, on peut dire qu'il y a une possibilité
00:41:54 d'alternative, c'est de faire des vins sans sulfite, mais quand même,
00:41:57 et encore, puisque le containe-sulfite doit rester, concerne tous les vins,
00:42:03 et il faut être inférieur à 10 mg par litre, ce qui veut dire que même
00:42:07 des vins où on n'a pas fait des ajouts de sulfite, peuvent être concernés
00:42:10 par l'étiquetage non-containe-sulfite qui doit rester sur la bouteille.
00:42:15 Bon, je fais une petite blague, mais passer 45 ans, il est possible
00:42:19 d'être nécessaire d'avoir une loupe pour le voir.
00:42:22 Sur la partie anti-oxydant, une alternative, c'est l'acide ascorbique,
00:42:26 mais ça ne change pas le problème parce que c'est aussi un additif.
00:42:29 Alors pour rigoler, on pourrait éventuellement mettre vins enrichis
00:42:33 en vitamine C, mais bien sûr, ce n'est pas du tout possible de le faire.
00:42:37 Ensuite, l'alternative d'utilisation des gaz neutres, donc ça, ça marche
00:42:40 au cours de fermentation, mais par contre, au niveau de la bouteille,
00:42:44 on l'a vu tout à l'heure et on va y revenir, on sera obligé
00:42:48 de marquer quelque chose.
00:42:50 Ensuite, toutes les catégories absorbants, activateurs de fermentation
00:42:54 maloactiques et les agents clarifiants, ce sont tous des auxiliaires,
00:42:58 mais par contre, pour les agents clarifiants, on va avoir une petite limite,
00:43:04 c'est tout ce qui est allergisant, donc tout ce qui est oeuf,
00:43:11 caséine, le lait, isozyme, tout ça, il va falloir les indiquer
00:43:18 quand on a une limite de déclenchement atteinte et utiliser le logo,
00:43:23 mais directement sur l'étiquette.
00:43:27 Ensuite, les agents stabilisateurs, donc on retrouve acide citrique,
00:43:34 tannin, gomme arabique et acide fumarique, par exemple,
00:43:38 et tous les délibérateurs de cristallisation tartrique.
00:43:42 Donc là, ce sont tous évidemment des additifs.
00:43:46 Pour les tannins, au jour d'aujourd'hui, la réglementation n'a pas tranché
00:43:50 pour savoir si les tannins seraient des additifs ou des auxiliaires,
00:43:53 parce qu'aujourd'hui, il y a des grandes discussions à l'OIV,
00:43:56 pour l'instant, au niveau de l'OIV, les tannins ne sont reconnus
00:44:01 que comme des clarifiants et donc comme des auxiliaires,
00:44:05 mais là, vu que tous les autres stabilisateurs sont des additifs,
00:44:10 il y a de fortes chances qu'on ait les tannins aussi qui soient classés comme additifs.
00:44:15 Ensuite, les acides métatartriques, manoprotéines de levure,
00:44:22 carboxyméthylcellulose et polyaspartate de potassium,
00:44:27 sont des inhibiteurs de cristallisation tartrique.
00:44:31 Donc on voit que pour les bio, il n'y en a que deux possibles,
00:44:34 et donc là, de nouveau, il y a des alternatives physiques qui existent,
00:44:40 l'électrodialyse et les résines cationiques,
00:44:43 et donc pour les bio, de nouveau, ça ne sera pas possible.
00:44:47 Donc on voit que le choix sera de nouveau très restreint en alternative pour les bio.
00:44:53 Ensuite, les enzymes, c'est tous des auxiliaires,
00:44:58 et donc enfin, les gaz d'emballage, pour la partie mise en bouteille,
00:45:04 effectivement, ils sont reconnus comme des gaz d'emballage,
00:45:07 un petit peu comme les salades,
00:45:09 et donc il faudra mettre une mention "mise en bouteille sous atmosphère protectrice".
00:45:16 Ensuite, il y a les agents de fermentation, les corrections de défaut,
00:45:21 ce sont tous des auxiliaires,
00:45:23 et donc il y a deux autres pratiques qui sont des additifs,
00:45:28 à savoir la résine de pindalette, mais on n'est pas trop concerné, nous, en France,
00:45:32 et le caramel, il y a quelques éventuellement,
00:45:35 il faudra l'indiquer pour quelques produits, notamment dans les produits de liqueur.
00:45:41 Donc au final, pour conclure, il y a finalement peu d'additifs en nombre de catégories.
00:45:47 Les sulfites, de toute façon, ce n'est pas une nouveauté,
00:45:50 ça restera sur la bouteille, sur l'étiquette.
00:45:54 Les conservateurs, notamment pour les vins sucrés, les faibles degrés,
00:45:57 on a des additifs qui sont des alternatives et ça ne marche pas,
00:46:01 ça sera aussi à marquer dans les ingrédients.
00:46:04 Il existe des alternatives physiques, il y en a pas mal, beaucoup,
00:46:08 qui permettent de réduire, mais par contre, pas la suppression totale.
00:46:13 Au niveau acidification, ça risque d'être un des gros ingrédients à mettre,
00:46:19 puisqu'on va avoir de plus en plus de difficultés à avoir des vins équilibrés au niveau acidité.
00:46:24 Il existe des alternatives physiques en conventionnel, mais pas en bio,
00:46:28 mais par contre, il faut signaler quand même que ça sera un coût supplémentaire,
00:46:32 c'est des techniques plus chères que l'acidification classique.
00:46:35 Les allergènes, ce n'est pas une nouveauté, et en fait, ce qui est intéressant de voir,
00:46:41 c'est que là, on a plutôt actuellement un affichage inverse,
00:46:44 c'est-à-dire que ceux qui en mettent pas, mettent un logo pour dire qu'ils n'en ont pas mis,
00:46:47 et en mettent en vegan.
00:46:50 Ensuite, les stabilisants, donc stabilisation tartrique par nibateur,
00:46:53 ça poserait un problème, notamment pour les bio, puisqu'ils n'ont pas d'alternatives physiques,
00:46:57 et par contre, les alternatives physiques, il faut savoir que ça a un coût supplémentaire.
00:47:01 Alors, par rapport à la technique au froid artificiel, là, on peut avoir des coûts plus ou moins abordables.
00:47:12 Ensuite, la gomme arabique, il n'y a pas vraiment d'alternative,
00:47:16 il y a une alternative, c'est l'émanoprotéine, c'est en cours d'analyse, d'études,
00:47:21 pour ce type d'activité, pour remplacer l'activité de la gomme arabique,
00:47:25 mais ça sera aussi un additif, donc il faudra le marquer dans la liste des ingrédients.
00:47:31 Ensuite, le gaz d'emballage, qu'il faudra mettre une mention "mis sous atmosphère protectrice",
00:47:38 mais je pense que ça, c'est plutôt une image valorisante à développer,
00:47:43 parce que finalement, dire qu'on protège le produit, c'est plutôt une bonne chose.
00:47:48 Je vous remercie, et donc, je redonne la main à...
00:47:53 Si j'arrive...
00:48:00 Merci beaucoup, Philippe, et merci beaucoup Ignacio et Peggy
00:48:10 pour ces présentations très intéressantes.
00:48:14 Alors, il y a encore des questions qui arrivent,
00:48:18 mais j'en ai déjà regroupé un nombre assez extraordinaire.
00:48:22 J'ai essayé de les trier par grands sujets, mais excusez-moi par avance
00:48:28 si ça reste un petit peu le bazar.
00:48:30 Je vais essayer de fermer cette fenêtre pour y voir plus clair.
00:48:39 Alors, si on revient sur la date 2003,
00:48:43 il y a Maxime qui demandait s'il y avait une chance que cette date soit décalée,
00:48:47 comme on le voit souvent dans d'autres domaines, et a priori, ce serait le cas.
00:48:52 Et si on obtient l'extension du millésime 2023,
00:48:55 est-ce que ça veut dire que les producteurs peuvent s'asseoir,
00:48:58 rester tranquilles jusqu'à 2024, en gros, ça peut être pour Ignacio ?
00:49:02 Merci. Alors, la date ne change pas.
00:49:05 Le 8 décembre reste la date d'application,
00:49:08 ce qui va changer, on croise un peu les doigts,
00:49:11 ce qui va changer, c'est les produits qui sont couverts.
00:49:14 Le fait d'éliminer et étiqueter va faire que, de facto,
00:49:19 la vendance 2023 ne sera pas couverte.
00:49:23 Néanmoins, il ne faut pas prendre ça comme on a une année de plus,
00:49:30 on peut continuer dans notre business,
00:49:32 et en juin prochain, on va réfléchir à quoi faire.
00:49:35 Il y a deux éléments.
00:49:37 Le premier, c'est que la grande distribution va commencer à demander.
00:49:43 Dans certains pays, on sait déjà que pour des produits
00:49:47 qui sont commercialisés aujourd'hui,
00:49:49 la grande distribution est en train d'exiger déjà
00:49:53 l'information institutionnelle, la liste des ingrédients.
00:49:56 Donc, n'attendez pas la dernière minute,
00:49:59 il va absolument falloir que vous commenciez
00:50:03 dès aujourd'hui votre stratégie digitale d'identification.
00:50:08 Un autre point, c'est que la grande distribution commence à...
00:50:12 Ça a été mentionné, dans la slide de G5,
00:50:16 le code EAN va être intégré dans le QR code,
00:50:21 parce que le code bar normal va disparaître en 3-4 ans,
00:50:24 mais la grande distribution commence à demander déjà
00:50:27 à faire cette intégration, ce qu'on appelle le digital link.
00:50:30 Dans U-Label, on a déjà, quand on crée une étiquette électronique,
00:50:34 vous pouvez déjà mettre à l'intérieur du QR code, le code EAN.
00:50:38 Donc, ce n'est pas seulement...
00:50:41 Ça demande une grande stratégie.
00:50:44 De votre part, il ne faut pas attendre l'année prochaine
00:50:47 pour commencer à réfléchir.
00:50:50 OK.
00:50:51 Après, on avait plusieurs questions sur la déclaration nutritionnelle.
00:50:55 Peut-être que les choses n'étaient pas claires
00:50:58 ou que les gens ont obtenu leur réponse en cours de présentation.
00:51:03 Mais on nous demandait comment obtenir l'indication KJ et kilocalories.
00:51:08 Est-ce que c'est une info qui apparaîtrait sur les analyses de vin ?
00:51:11 Je suppose que oui. Confirmez-le-moi.
00:51:15 Oui.
00:51:16 Oui.
00:51:17 L'énergie doit être communiquée en kilojoule et kilocalories,
00:51:21 toutes les deux unités.
00:51:23 D'accord.
00:51:24 Sur l'étiquette et sur l'étiquette électronique.
00:51:27 D'accord. Très bien.
00:51:29 C'est une précision qui a été demandée par plusieurs intervenants.
00:51:34 On nous demande aussi si la mention "contient sulfite" sur l'étiquette
00:51:38 devra être traduite suivant le pays de destination
00:51:42 ou est-ce qu'il est simplement possible de la laisser écrite en anglais ?
00:51:46 Non, non. Il faut traduire.
00:51:48 Ça n'a pas changé.
00:51:50 Les informations sur les allergènes doivent être traduites.
00:51:53 D'accord. OK.
00:51:55 Et une question de Clément sur le digital,
00:51:58 je pense suite également à votre présentation, Ignacio, pardon.
00:52:04 Clément se demandait pourquoi ne pas déjà donner un cadre sévère dès le départ
00:52:08 pour ne pas que ça parte dans tous les sens,
00:52:10 par exemple comme le fait d'imposer une plateforme commune ?
00:52:14 On croit au libre commerce, à la libre économie,
00:52:17 donc je crois que créer une plateforme commune,
00:52:19 ce n'est pas dans l'esprit de l'Union européenne,
00:52:22 peut-être en Corée du Nord on fera de la sorte.
00:52:24 Mais en Europe, je crois que c'est bien qu'il y ait plusieurs prestataires.
00:52:29 Par contre, le cadre strict n'a pas été détaillé dans la législation
00:52:34 puisque quand la législation a été adoptée,
00:52:36 c'était vraiment des éléments de minimis.
00:52:40 Déjà, le Parlement, le Conseil,
00:52:43 ils ne savaient pas ce que c'était une étiquette électronique,
00:52:46 c'était assez confus,
00:52:47 donc ils ne l'ont pas écrit dans la législation de base.
00:52:50 C'est pour ça qu'on travaille maintenant avec la Commission européenne
00:52:53 sur un Q&A, donc question-réponse,
00:52:56 pour avoir une interprétation claire et sûre
00:53:02 de comment communiquer, comment utiliser le digital.
00:53:06 Mais il faut vraiment qu'on soit sérieux,
00:53:08 qu'on utilise une plateforme qui soit sérieuse,
00:53:11 qui soit en ligne avec la législation,
00:53:13 puisque le fait qu'il y ait plusieurs
00:53:16 qui utilisent des étiquettes électroniques non conformes
00:53:21 va mettre tout le monde dans le risque de perdre le digital.
00:53:24 C'est ça qui est...
00:53:25 On est tous dans le même bateau.
00:53:27 D'accord.
00:53:28 En fait, il y a plein de questions sur le QR code.
00:53:31 Là, par exemple, Diane nous demande
00:53:33 "Le QR code reporté sur l'étiquette
00:53:35 doit renvoyer une page propre à la QV en question
00:53:38 ou peut-il renvoyer vers une page qui reporte
00:53:40 les mentions nutritionnelles de toutes les QV d'un producteur ?"
00:53:44 Alors, il n'y a pas une réponse exacte de la Commission
00:53:48 pour des problématiques, on va dire,
00:53:51 est-ce que la Commission a le droit de répondre
00:53:53 sur des éléments qui ne sont pas couverts par la législation ?
00:53:56 La seule chose qu'elle nous dit, c'est que le support électronique,
00:54:01 donc la liste des ingrédients sur une étiquette électronique,
00:54:05 ou une information donnée sur une étiquette électronique,
00:54:09 doit avoir la même stabilité, fiabilité, durabilité
00:54:13 et intégrité des informations
00:54:15 que si on communiquait ça sur une étiquette physique.
00:54:19 Donc, si vous voyez bien, quand vous achetez une pizza,
00:54:22 vous n'avez pas 14 listes des ingrédients
00:54:25 et vous devez choisir laquelle lire.
00:54:28 Même principe.
00:54:31 Oui, c'est le même principe.
00:54:33 C'est ça.
00:54:34 Après, il y a plusieurs questions qui sont allées
00:54:37 dans le sens de celles de Sandrine.
00:54:39 "Si un même vin est embouteillé en plusieurs fois,
00:54:41 comment fera-t-on ?"
00:54:43 C'est un point où on essaie d'obtenir un peu plus de flexibilité.
00:54:46 Parce que si on a notre Château Peggy,
00:54:50 que vous faites tous les ans,
00:54:53 et vous répétez tous les ans,
00:54:56 et la liste des ingrédients, normalement, est la même,
00:54:59 mais il y a peut-être des cuvées qui sont un peu différentes,
00:55:02 la Commission européenne nous dit
00:55:04 "C'est comme sur l'étiquette, vous devez le changer."
00:55:06 Mais ça représente un vrai problème par le lot.
00:55:09 Une des grosses questions est ce que la Commission va nous donner
00:55:14 un peu plus de flexibilité pour la communication des lots.
00:55:17 Elle nous en a donné sur la liste des ingrédients
00:55:19 par rapport aux "contains",
00:55:21 mais pour le reste, pour le moment, on est un peu coincés.
00:55:24 Donc, on devrait faire théoriquement une étiquette électronique
00:55:28 par cuvée,
00:55:30 il y a un élément obligatoire qui est différent.
00:55:32 D'accord, ok.
00:55:34 Et on a un "Nordrummer" qui nous pose une question,
00:55:37 c'est Nicolas, qui nous dit
00:55:39 "Beaucoup de clients me demandent quelle doit être la taille minimale
00:55:42 pour éviter que cela ne prenne trop de place sur l'étiquette ou la contre-étiquette."
00:55:46 On a des éléments là-dessus.
00:55:48 Oui, alors il n'y a pas un standard officiel sur la taille d'un QR code.
00:55:53 La visibilité ou la capacité à scanner un QR code
00:55:57 dépend de la qualité d'impression,
00:55:59 le papier, c'est un papier poreux,
00:56:03 avec des pores où c'est plus plastifié,
00:56:07 la minosité, la courbature de la superficie, etc.
00:56:13 Il n'y a pas d'une valeur minimum.
00:56:16 Ce qu'on recommande,
00:56:18 donc il y a des standards de recommandation qui disent 2.5 par 2.5,
00:56:22 ce qui est extrêmement grand,
00:56:24 on sait qu'on peut facilement descendre à 1.5 par 1.5,
00:56:28 ce qu'on recommande c'est faites vos tests avec votre imprimeur.
00:56:33 Faites des tests, essayez de scanner.
00:56:36 Mais ne jouez pas pour 1 ou 2 mm à avoir une lisibilité difficile
00:56:41 parce que si la personne de la DGCRF dans le supermarché
00:56:46 ou le supermarché essaie de scanner et il a des problèmes,
00:56:49 il vous renvoie votre produit.
00:56:51 D'accord.
00:56:53 Après peut-être une question pour Peggy qui l'a mentionné au départ,
00:56:56 mais peut-être que c'était un intervenant qui n'était pas encore connecté,
00:57:00 qui demande l'étiquetage sera obligatoire pour les vins exportés hors de l'Union Européenne ?
00:57:05 Ça a été évoqué par Ignacio, je crois.
00:57:10 De toute façon la réglementation européenne à la base,
00:57:13 elle s'impose pour tous les vins commercialisés dans l'Union Européenne,
00:57:17 mais pour les vins produits dans l'Union Européenne,
00:57:19 y compris ceux qui sont ensuite exportés en Europe.
00:57:22 Donc ça c'est la règle.
00:57:23 C'est vrai que nous par contre on aimerait obtenir un assouplissement sur le sujet.
00:57:27 D'accord.
00:57:29 La théorie c'est que c'est obligatoire,
00:57:32 mais un État membre peut octroyer à un opérateur le droit
00:57:37 de ne pas indiquer une information obligatoire
00:57:40 si celle-ci est contraire au droit du pays de destination.
00:57:45 Donc il y a certains cas par exemple,
00:57:48 si vous étiquetez, vous communiquez les informations nutritionnelles
00:57:52 telles quelles l'Union Européenne le demande
00:57:54 et vous envoyez votre bouteille aux États-Unis,
00:57:56 c'est illégal,
00:57:57 parce que vous ne pouvez pas communiquer sur la base de 100 milliers.
00:58:00 Il y a deux semaines on était aux États-Unis,
00:58:02 on a discuté avec le TBT pour l'obtention du Colas qu'on devrait changer.
00:58:06 Donc là il n'y a aucun problème.
00:58:08 Le problème est que dans certains pays,
00:58:10 c'est des informations qui ne sont pas réglementées
00:58:13 et ça pose un problème.
00:58:14 Et comme Peggy a dit,
00:58:15 on essaie d'avoir une exemption générale pour les exportations.
00:58:21 Mais il faut l'obtenir à travers l'État membre
00:58:24 et pas la Commission Européenne,
00:58:26 parce que dans les Nations c'est l'État membre qui contrôle.
00:58:30 Très bien.
00:58:32 Laurent Tenulik a complété la question précédente
00:58:34 sur l'histoire de la taille du QR code
00:58:36 et qui nous dit, cela existe,
00:58:38 il y a des normes ISO 18004 et ISO 15415
00:58:42 sur la taille des modules qui composent un QR code.
00:58:44 Oui, mais ça dépend.
00:58:48 Il y a des standards, mais ils ne sont pas obligatoires,
00:58:51 ils ne sont pas repris dans la législation européenne.
00:58:53 D'accord.
00:58:55 Autre question,
00:58:57 quelles sont les tolérances d'équerre sur les valeurs affichées ?
00:59:00 Alors il y a une communication de la Commission de 2012
00:59:05 qui reprenne les tolérances pour chacun des éléments
00:59:08 de l'information nutritionnelle.
00:59:10 Pour la partie énergie,
00:59:12 il n'y a pas une tolérance qui est donnée pour l'énergie,
00:59:16 mais celle-ci est basée sur la tolérance de tous les éléments
00:59:19 qui composent ou qui entrent dans le calcul de l'énergie.
00:59:23 Donc il faut voir quelle est la tolérance pour l'indication du sucre,
00:59:26 quelle est la tolérance pour l'indication des acides gras,
00:59:30 quelle est la tolérance pour l'indication,
00:59:33 le contrôle du degré d'alcool,
00:59:35 et en mélangeant tout ça,
00:59:37 on a la tolérance d'application.
00:59:40 Mais il n'y a pas une valeur, ça dépend aussi,
00:59:43 la tolérance pour le contenu de sucre dépend du contenu de sucre.
00:59:47 Moins de 20 grammes par litre a une tolérance différente
00:59:51 que quand on a un produit avec plus de 20 grammes par litre.
00:59:54 Donc c'est assez complexe.
00:59:56 D'accord.
00:59:57 Et là peut-être pour Philippe, c'est une remarque,
00:59:59 mais je pense que la réponse est assez facile.
01:00:02 Pour les additifs que l'on n'utilise pas, faudra-t-il les mentionner ?
01:00:05 Je suppose que non, vu qu'on ne les utilise pas.
01:00:09 Oui, s'ils ne sont pas dans la réglementation,
01:00:11 on ne peut pas les utiliser.
01:00:13 Tout à fait.
01:00:14 Il faut que ça soit dans la liste officielle.
01:00:18 Ok.
01:00:19 Il y a une exemption qui est,
01:00:23 nos collègues américains,
01:00:26 dans le cadre du wine agreement,
01:00:28 entre l'Union européenne et les États-Unis,
01:00:31 on s'auto-reconnaît des pratiques énologiques.
01:00:33 Donc il y a un ou deux additifs
01:00:35 qui ne sont pas autorisés dans la législation européenne,
01:00:39 mais qui peuvent être utilisés par des producteurs américains
01:00:44 quand ils envoient dans l'Union européenne.
01:00:47 Donc ce sont les seuls éléments qui pourraient être mentionnés
01:00:50 et qui ne sont pas dans le règlement 934
01:00:53 que Philippe a bien présenté.
01:00:55 D'accord.
01:00:56 Alors après on revient sur l'histoire des 2 cuillères code.
01:01:04 En gros, Quid devineront s'ils utilisaient déjà le QR code
01:01:07 à but commercial ou promotionnel.
01:01:09 C'est terminé ?
01:01:10 Ça se passe comment ?
01:01:11 Parce qu'a priori vous aviez l'air de dire
01:01:13 qu'on ne pourrait pas coller 2 QR codes différents.
01:01:16 Alors la commission a répondu d'une façon pas très directe.
01:01:22 Elle a dit la présence d'éléments volontaires sur une étiquette
01:01:26 ne peut pas porter préjudice
01:01:28 à la lisibilité des informations obligatoires.
01:01:31 Qui était une façon élégante, pas très claire,
01:01:36 mais élégante de dire si vous mettez plusieurs QR codes,
01:01:40 ça pourrait attirer l'attention sur des éléments
01:01:43 qui sont complètement volontaires et non légals,
01:01:45 non établis dans la législation au lieu des informations légales.
01:01:49 Et voilà, il pourrait y avoir des problèmes.
01:01:52 Après nous, ce qu'on recommande,
01:01:55 on voudrait bien que la commission européenne
01:01:57 nous dise un seul QR code par étiquette,
01:01:59 parce que c'est dans notre intérêt comme filière
01:02:02 de faire de la sorte pour éviter le risque
01:02:05 que des autorités nous disent c'est de n'importe quoi,
01:02:08 j'ai scanné une étiquette,
01:02:09 je me retrouve avec des informations commerciales
01:02:11 et c'est seulement après que j'ai retrouvé les bonnes informations.
01:02:15 Ou qu'on nous oblige à écrire sous le QR code
01:02:18 "liste des ingrédients, informations instructionnelles".
01:02:21 D'accord. Merci beaucoup.
01:02:25 J'enchaîne. Faut-il que le QR code contienne le logo "i"
01:02:29 pour informations obligatoires,
01:02:32 pour informations obligatoirement,
01:02:34 ou est-ce que ce n'est pas encore précisé ?
01:02:36 Vous avez ces éléments.
01:02:37 Ce n'est pas encore précisé.
01:02:40 Donc à nouveau, la commission n'a pas donné
01:02:43 des éléments concrets sur le QR code en soi,
01:02:47 mais si vous utilisez la plateforme U-Label,
01:02:51 par défaut, il y a le "i",
01:02:53 puisque c'est dans l'intérêt de toute la filière
01:02:56 de passer le message,
01:02:58 de dire "ce QR code contient des informations législatives,
01:03:03 il ne faut pas que j'écrive autour du QR code
01:03:05 ce qui est contenu".
01:03:06 Par contre, l'utilisation du "i" est reconnue officiellement
01:03:10 en Italie pour la communication des informations d'écoterie
01:03:15 qui sont obligatoires depuis le 1er janvier de cette année,
01:03:19 2023.
01:03:21 D'accord.
01:03:23 Et après, on a une question sur l'affichage environnemental
01:03:25 type PlanetScore.
01:03:27 Est-ce qu'il serait envisageable de l'intégrer au QR code ?
01:03:31 Non.
01:03:32 La législation européenne est en cours de discussion
01:03:38 et on pousse pour que les informations d'emballage, etc.,
01:03:42 puissent être données sur une étiquette électronique.
01:03:46 C'est pour ça aussi qu'on utilise la plateforme U-Label
01:03:49 pour négocier avec la Commission européenne.
01:03:52 Je crois qu'on est dans la bonne direction.
01:03:55 C'est déjà le cas en Italie.
01:03:57 L'Italie nous a reconnus le digital et la façon dans laquelle
01:04:00 on communique pour les informations d'écoterie.
01:04:03 Donc j'espère, touche du bois, que pour l'année prochaine,
01:04:06 on aura un règlement qui reconnaît le support digital
01:04:10 pour la communication de toutes ces informations environnementales.
01:04:15 D'accord.
01:04:17 Merci.
01:04:19 Après, sachez que si on n'a pas répondu à toutes vos questions,
01:04:22 n'hésitez pas à nous écrire à l'adresse redaction@vitisfair.com
01:04:27 et je retransmettrai aux différents intervenants si besoin.
01:04:32 Il y a énormément de questions.
01:04:35 Le sujet est brûlant et on ne pourra pas tout traiter.
01:04:38 Je tiens à vous laisser aller déjeuner.
01:04:41 J'en pose encore deux ou trois.
01:04:44 Il y en a une qui nous demande comment se gérer la question des lots.
01:04:48 Quelle est la durée de vie d'un QR et combien de temps devra-t-il être actif ?
01:04:53 Un vin peut-être consommé pendant des dizaines d'années.
01:04:56 Est-ce juste le temps de sa mise en marché ou tout le temps de sa consommation ?
01:05:01 La commission nous a dit que l'étiquette électronique doit donner les mêmes garanties
01:05:13 que l'étiquette physique.
01:05:16 C'est à nous d'interpréter ça.
01:05:18 C'est vrai que si on achète un Beaujolais nouveau,
01:05:21 normalement il devrait être bu dans la journée même, on va dire.
01:05:25 Mais il est vrai qu'un consommateur pourrait en garder une bouteille
01:05:30 et l'ouvrir l'année prochaine.
01:05:32 S'il ouvre l'année prochaine la bouteille, il scanne et il n'obtient pas
01:05:36 les informations obligatoires, la protection du consommateur n'est pas assurée.
01:05:42 On essaie de travailler avec la Commission européenne sur un cadre temporaire,
01:05:46 mais aujourd'hui ils utilisent cette phrase, dire "vous devez donner les mêmes garanties".
01:05:53 Mais pensons que le digital est en évolution, ça ne pose pas vraiment de problème.
01:06:02 D'ici 7 ans, peut-être la technologie QR sera absorbée par une technologie
01:06:08 de reconnaissance visuelle, ça ne pose pas un problème.
01:06:11 Pour moi c'est un non-issue aujourd'hui.
01:06:14 Au niveau des prix des plateformes, on travaille sur une réduction des prix
01:06:19 sur la mesure qu'on a plus d'opérateurs, de réduire,
01:06:22 parce que dans le cas de Ulevel, c'est une plateforme presque à but non lucratif.
01:06:26 Ça ne devrait pas être...
01:06:28 Posons-nous cette question dans 5 ans, pas aujourd'hui.
01:06:31 Il y a des questions qu'on a aussi aujourd'hui.
01:06:34 Combien intégrer le Beaujolais et combien ça coûte aujourd'hui ?
01:06:38 Aujourd'hui, pour un petit opérateur, ça coûte entre 150 et 250 euros par an.
01:06:47 Ça comprend les étiquettes et le soutien légal que donne le comité 20 à la plateforme.
01:06:56 Pour Philippe, j'avais lu une question tout à l'heure qui a complètement disparu,
01:07:02 mais de tête je crois me rappeler qu'on me demandait si l'ajout de bois onologique
01:07:10 ou l'utilisation de la barrique devait être mentionné.
01:07:14 Non, les copeaux sont considérés comme une technique physique.
01:07:20 C'est comme ça.
01:07:22 Donc, elles ne sont pas soumises à l'étiquetage.
01:07:25 Le fût, c'est un contenant, donc ce n'est pas du tout un ingrédient.
01:07:32 Donc, non, il n'y a pas de problème par rapport à tout ce qui est lié au bois.
01:07:36 Très bien.
01:07:38 Sauf peut-être les tannins issus du bois.
01:07:41 Là, il faudra se poser la question.
01:07:43 D'accord.
01:07:45 La semaine passée, on avait les réunions de l'OIV,
01:07:48 donc il y a une résolution sur les tannins, en effet.
01:07:51 Et en fonction de l'utilisation, ça devrait être passé aussi aux auxiliaires
01:07:57 et à des types sous certaines conditions.
01:08:00 Donc, c'est extrêmement important de pouvoir suivre toute la législation
01:08:03 et d'avoir le soutien de personnes comme Philippe qui suit la législation.
01:08:08 Ce n'est pas un ingrédient arrêté.
01:08:11 Il y a quoi, Philippe, deux fois par an des modifications, plus ou moins, de la législation.
01:08:18 Oui.
01:08:21 Il y a une bonne remarque de Chantal Boulanger qui nous dit
01:08:25 étant donné qu'il y a encore beaucoup d'incertitudes,
01:08:27 est-ce que vous comptez refaire une session à l'automne ?
01:08:29 Alors, je ne pense pas qu'on réorganisera un webinaire à l'automne,
01:08:32 mais par contre, je m'engage à échanger régulièrement avec Ignacio,
01:08:36 Philippe et éventuellement Peggy pour vous refaire un point complet
01:08:39 lors d'un article sur Vitisfaire avant l'entrée en vigueur de...
01:08:43 On peut se donner rendez-vous le 7 décembre.
01:08:46 Voilà.
01:08:48 Ça va être un peu tard.
01:08:51 Et juste, je termine par une question un peu ouverte.
01:08:53 Je ne suis pas sûre que vous ayez la réponse,
01:08:55 mais Nicolas qui est imprimeur nous le disait en début de webinaire.
01:09:02 Vous n'évoquez pas la contrainte d'impression en ligne du QR code.
01:09:06 Aujourd'hui, aucun matériel sur le marché ne semble pouvoir imprimer un QR code lisible
01:09:10 au-delà de cadences de conditionnement supérieures à 3 000, 5 000 bouteilles par heure.
01:09:14 Ne pourrait-on pas saisir le numéro de lot en ligne pour afficher la liste des ingrédients ?
01:09:20 Une question après de matériel qui ne serait pas en mesure de suivre.
01:09:26 Alors en effet, aujourd'hui, on imprime le lot sur la ligne d'embouteillage,
01:09:32 le détectage, mais c'est beaucoup moins de caractère que le détail d'un code QR.
01:09:40 Et aujourd'hui, on n'est pas capable de maintenir, comme il a dit, la même vitesse.
01:09:46 On essaye de trouver une alternative à cette liste des ingrédients différents par lot
01:09:55 avec la Commission européenne, mais c'est très complexe.
01:10:04 La seule alternative, par exemple, on a travaillé beaucoup avec Scrivos,
01:10:10 qui est une société qui est capable de vous proposer un QR code par bouteille
01:10:16 et après vous assigner les 15 000 premiers QR codes à une étiquette électronique,
01:10:22 de l'étiquette 1001 à 27 000 à un autre label.
01:10:31 Donc c'est l'alternative la plus réaliste qu'on a trouvé aujourd'hui.
01:10:36 Par exemple, on a un accord entre Scrivos et U-Label pour passer les informations,
01:10:44 que l'information flue d'une plateforme à l'autre et pouvoir donner suite à cette problématique.
01:10:50 D'accord. Les questions semblent soulever à beaucoup d'autres questions
01:10:54 puisque là on me répond faux, on peut imprimer en très haute cadence
01:10:57 et il y a également Samuel qui me dit que l'impression de laser est possible jusqu'à 10 000 bouteilles par an.
01:11:02 Je ne connais pas les chiffres, je sais qu'on a discuté beaucoup avec Mark Nimage,
01:11:06 qui est un spécialiste de la matière, je ne sais pas jusqu'à quelle cadence c'est possible,
01:11:11 mais c'est une alternative.
01:11:13 D'accord. On va s'arrêter là, je vais vous remercier tous les trois
01:11:17 et je vais remercier nos auditeurs qui étaient vraiment très nombreux et très actifs,
01:11:22 c'était très agréable. On m'a beaucoup demandé si c'était possible de recevoir la présentation,
01:11:28 ce ne sera pas possible, mais comme je le disais au tout début,
01:11:31 le replay sera disponible sur la chaîne Dailymotion de Vitisfaire dès cet après-midi
01:11:37 si je bois beaucoup de café ce midi et sinon en fin de journée.
01:11:42 Et puis encore une fois, il y aura un article résumé de tous les points du webinaire en ligne,
01:11:46 je pense, demain après-midi.
01:11:48 Voilà, un grand merci à tous, je vous souhaite un bon appétit, une bonne journée
01:11:55 et puis du coup, certainement à très bientôt pour un prochain point avant le 8 décembre.
01:12:01 Alors, très bonne journée à tous, merci, à bientôt, au revoir.
01:12:07 Au revoir.
01:12:09 [SILENCE]