Mardi 13 juin 2023, SMART BOURSE reçoit Thierry Guille (Président, Raymond James Euro Equities)
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 [Musique]
00:10 Plongeons-nous à présent dans le marché américain et la dynamique du marché américain avec Thierry Guille à mes côtés en plateau, le président de Raymond James, heureux d'écouter.
00:18 Bonjour et bienvenue Thierry.
00:19 Bonjour.
00:20 Merci d'être là, vous avez 15 minutes pour répondre à cette question.
00:23 Donc on voit le S&P, le Nasdaq sur des plus hauts d'un an qui ont repris chacun 20% et plus par rapport au point bas qu'ils ont marqué en octobre 2022.
00:33 Est-ce que c'est la fin d'un bear market rally qui aura été monstrueux ou est-ce que c'est le début d'un nouveau bull market ?
00:41 Alors on est plutôt sur l'hypothèse d'un bull market qui devrait se poursuivre.
00:45 C'était un peu notre scénario, on se parle depuis longtemps déjà en novembre dernier au lendemain des élections de mi-mandat américaines.
00:52 Et on pense que le mouvement devrait se poursuivre mais peut-être sur d'autres secteurs de la cote.
00:57 On va peut-être y revenir.
00:59 On pense que la générosité de valorisation des boîtes de tech sans mettre fin au mouvement de l'intelligence artificielle qui est un mouvement qui va durer, c'est certain.
01:07 Mais certaines valeurs ont peut-être déjà été largement anticipées.
01:10 Je pense à Nvidia en particulier et à d'autres acteurs.
01:13 C'est le point clé de ceux qui sont dans le camp des bulls.
01:16 Je le rappelle, il y a ce match entre les perma-bears et les perma-bulls.
01:20 Mais c'est vrai que quand on a une vision historique longue des marchés boursiers, on le dit entre nous Thierry mais il faut le dire à tout le monde,
01:27 les marchés actions sont faits pour monter.
01:30 C'est-à-dire que les actions montent la plupart du temps dans l'histoire et dans l'histoire longue.
01:35 Il n'y a pas de doute là-dessus.
01:37 La hausse historique depuis un siècle et demi sur le marché américain, c'est 6,5% de hausse sur les indices boursiers par an
01:44 qui matche pratiquement à la perfection la hausse des profits, 5,5% par an, soit des tendances longues.
01:50 Donc statistiquement, ce n'est pas inapproprié d'être dans l'idée que le marché est fait pour monter d'une certaine manière ?
01:57 C'est fait pour monter, c'est le meilleur actif, c'est mieux que le mobilier, c'est mieux que l'or.
02:02 La question qu'il faut toujours éviter, c'est d'être trop long lorsqu'on est à la veille d'une crise comme le Covid
02:07 ou d'un effondrement du Nasdaq comme en 2000 ou d'une crise majeure comme en 2007 sur le subprime.
02:12 Ça c'est certain, il y a des corrections régulièrement, mais sur le long terme bien sûr.
02:16 Une fois qu'on a dit ça, comment vous regardez effectivement ce point de concentration ?
02:20 Alors on les appelle, oui on les a appelés les GAFA, j'ai vu passer les 7 magnifiques aujourd'hui, un broker qui appelait ça les 7 magnifiques.
02:27 Donc les GAFA + Microsoft + Tesla + Nvidia qui tiennent la cote.
02:35 Est-ce que c'est un signe de fragilité justement du marché, du rallye du marché américain qu'on observe depuis le début de l'année ?
02:43 Ou est-ce qu'au contraire il faut y voir un signe de force potentielle pour demain avec 497 valeurs au sein du S&P 500
02:52 qui sont loin d'être sur ces niveaux techniques de record ? On parlait d'Apple hier qui clôture un nouveau record.
02:59 Alors nous on ne voit pas ça comme un signe de faiblesse, on voit simplement comme une révolution qui se met en place dans l'univers de la technologie et l'intelligence artificielle.
03:09 Toutes les boîtes de tech ont communiqué ces derniers mois et c'est ce qui expliquait une bonne partie du rallye de début d'année.
03:15 On parle des 7 merveilleuses comme vous les appelez, j'ai oublié le nom.
03:19 Mais c'est là pour durer et ça va durer.
03:23 La seule société qui n'a pas vraiment communiqué l'astuce, c'est assez étonnant, ils avaient l'occasion de le faire la semaine dernière, c'est Apple.
03:29 Mais toutes les boîtes de tech ont communiqué sur leur stratégie d'intelligence artificielle.
03:33 Oracle l'a encore fait hier lors de la publication de ses résultats.
03:37 Donc c'est un phénomène qui va durer.
03:39 La vraie question pour nous, professionnels sur le marché américain, c'est de savoir ce qui est déjà anticipé ou pas.
03:44 On voit des maisons aux Etats-Unis, la plus connue c'est Ark de Cathie Wood qui aujourd'hui dit à les gens Nvidia, ça a trop monté.
03:52 Mais il n'y a pas que Nvidia.
03:54 La stratégie d'Intel sur l'intelligence artificielle est réelle.
03:57 Et là vous pouvez trouver des acteurs qui sont sur des valeaux beaucoup plus raisonnables.
04:01 Vous avez d'autres acteurs qu'on recommande aussi entre Nvidia et Intel, comme Marvel Tech, comme Broadcom.
04:07 Il y a des noms, mais Microsoft ou d'autres acteurs.
04:10 Donc pour nous c'est un phénomène qui va durer.
04:12 Il faut saisir les opportunités.
04:14 L'autre thématique, on en parlera peut-être aujourd'hui ou une autre fois, auquel on croit énormément, c'est la cybersécurité.
04:20 Ça c'est des tendances qui sont des tendances lourdes.
04:23 Pour moi je les oppose un petit peu à la gabgie qu'on a eu l'année dernière sur Facebook.
04:29 - Méta ? - Et sur la méta, voilà.
04:31 Où là en fait ça venait trop tôt.
04:33 Et je pense que ça viendra peut-être.
04:35 Le masque d'Apple, ça reste à prouver.
04:37 Surtout aux prix exorbitants ils le sortent.
04:39 Ça sera beaucoup plus long.
04:40 Mais franchement la cybersécurité et l'intelligence artificielle sont vraiment des investissements qu'il faut faire maintenant, pour la durée.
04:47 Il y a des tas de noms à regarder dans la cyber, comme Palo Alto, Checkpoint Software.
04:52 Et là aussi il y a des acteurs qui se payent très cher, d'autres un peu moins.
04:55 Voilà, ça c'est des tendances lourdes.
04:56 C'est des thèmes puissants.
04:57 C'est-à-dire qu'effectivement les effets de mode dans le marché, il y en a beaucoup.
05:01 Mais on fait la distinction entre le moment méta et la révélation via ChatGPT de nouveaux usages liés à l'IA générative.
05:11 Et de tout ce que ça pourra amener dans un temps plus ou moins long d'ailleurs.
05:14 Mais le marché est dans sa fonction d'anticipation de regarder ce thème comme étant un thème puissant de long terme.
05:20 Avec ses périphériques associés, cybersécurité, robotique, etc.
05:24 On le pense vraiment.
05:26 Et je pense que la saison des publications des résultats qui va commencer mi-juillet, pour le Q2,
05:32 il sera intéressant de voir un petit peu ce que les sociétés ont mis en place dans leur stratégie.
05:37 Pas que du côté de la tech, mais du côté de la consommation.
05:40 Et ça sera intéressant.
05:41 Et je pense qu'on va avoir pas mal de bonnes surprises.
05:43 Oui, c'est pas juste un thème tech.
05:44 Non.
05:45 Et bien oui, mais c'est ça.
05:46 C'est ça qui est intéressant.
05:47 C'est que derrière NVIDIA, il y a quand même un ruissellement, une diffusion de ce thème à des secteurs tech, mais aussi à des secteurs non tech.
05:54 Vous allez le trouver dans votre secteur, les médias, vous allez le trouver dans la conso discrétionnaire, ça va s'appliquer partout.
05:59 Ça va ruisseller vraiment sur toute l'industrie.
06:03 Effectivement, comment on se positionne sur ce marché ?
06:08 Vous dites le thème de l'IA, de la cybersécurité, c'est des thèmes de long terme.
06:12 D'ailleurs, on m'a expliqué la loi d'Amara à ce sujet.
06:15 Le marché souvent surestime les impacts à court terme et sous-estime la force et la puissance des impacts à moyen long terme.
06:22 Il y a un peu de cette idée-là quand on voit NVIDIA, effectivement, l'explosion du cours de bourse d'NVIDIA.
06:28 Et un marché qui s'interroge encore peut-être sur des impacts à moyen long terme que pourra avoir cette technologie de l'IA.
06:35 Voilà.
06:36 Enfin, moi, ça me rappelle un peu ce que j'ai connu au début des années 2000.
06:40 Si vous prenez des acteurs comme Amazon, par exemple, ça avait excessivement monté en bourse dans la seconde partie des années 90.
06:47 Et puis, ça s'est effondré avec le krach du Nasdaq à l'époque.
06:50 On aurait pu croire que c'était la fin, que c'était qu'une bulle qui avait implosé.
06:54 Regardez ce qui est devenu Amazon sur les 20 dernières années.
06:57 Les gens oublient, Apple était virtuellement en dépôt de bilan au début des années 2000.
07:01 Et grâce à, en partie, je cite toujours, grâce à Bill Gates, on l'oublie, qui est venu au secours de Steve Jobs.
07:07 Regardez ce qui est devenu Apple.
07:08 Donc, si vous voulez, ces mouvements de correction interviennent régulièrement sur la bourse américaine.
07:13 Il faut vraiment s'interroger de savoir si c'est une vraie innovation technologique.
07:17 Et nous, on pense que l'intelligence artificielle, il faudra la contrôler.
07:21 Ça, ça va être débattu très bientôt au Congrès américain, à Washington, c'est certain.
07:25 Tout le monde le dit.
07:26 Même ceux qui ont vraiment contribué, en tout cas, chez OpenEye, à développer cette prouesse de l'intelligence artificielle.
07:34 Il faudra le contrôler, mais ça va durer.
07:36 Et on peut imaginer, c'est un point important, on peut imaginer que la fonction de réaction des régulateurs,
07:41 face à cette technologie de l'IA générative, sera peut-être un peu différente, un peu plus rapide que ce qu'on a vu avec Internet.
07:48 On a laissé se développer ces plateformes qui ont atteint des tailles monstrueuses,
07:52 avec une empreinte mondiale qui est supérieure à celle des États aujourd'hui.
07:57 Et on voit bien la difficulté que le régulateur américain peut avoir avec des groupes comme Amazon, comme Apple, comme Google,
08:04 face en plus à une question géopolitique, face à la Chine, et la question de savoir est-ce qu'on affaiblit ces plateformes ou pas.
08:10 Il y a un moment où la régulation est presque plus possible sur l'IA.
08:14 On a le sentiment, en tout cas, que les régulateurs ont envie de s'atteler au sujet de manière assez rapide,
08:19 pour au moins fixer un cadre assez rapide.
08:22 Londres va organiser un Global Summit sur l'IA et la safety de l'IA à l'automne, je crois, à la rentrée,
08:28 qui veut être un premier grand rendez-vous mondial sur ce sujet-là.
08:32 Ça va assez vite, je trouve, en tout cas dans le discours.
08:35 Oui, ça va assez vite, mais de là à légiférer, c'est un autre sujet.
08:38 N'oubliez pas la puissance des lobbies aux États-Unis, ils sont considérables.
08:41 Regardez les débats qu'on a à l'infini depuis, je ne vais pas dire depuis 20 ans, mais depuis 10 ans,
08:45 sur Meta, sur vouloir contrôler les réseaux sociaux.
08:48 Il ne s'est pas passé grand-chose. Il y a eu de grands soirs.
08:52 Biden était censé, éventuellement, sa présidence devait s'inscrire dans une logique de contrôle,
08:58 et en fait, elle ne se met pas vraiment en place.
09:00 Mais on va plutôt essayer d'accompagner plutôt que de vraiment... à l'américaine, plutôt que de dire contre.
09:06 L'Europe peut jouer un rôle là-dessus, parce que les autorités européennes, parfois, c'est d'elles que partent...
09:12 C'est le phare réglementaire du monde ?
09:14 Je ne sais pas, mais oui, ça peut venir de là. Ça peut venir en partie de l'Europe, oui.
09:19 Bon, qu'est-ce qu'on fait avec les 493 autres valeurs du S&P 500 ? C'est ça la question.
09:24 Comment ce bull market peut se développer, partant de la situation qu'on constate aujourd'hui ?
09:28 Si on doit résumer un peu les situations aujourd'hui, on a eu à dealer ces dernières semaines avec l'histoire du plafond de la dette.
09:34 C'est réglé. Donc, on ressort maintenant les deux sujets importants à nos yeux, qui sont d'une part la Fed et les profits des entreprises.
09:41 Du côté de la Fed, réponse demain soir, 20h, aux États-Unis, avec le discours de Powell.
09:46 Nous, on a tendance à dire, et c'est ce que disait notre stratégiste qui était à Paris la semaine dernière,
09:50 il y aura peut-être encore une dernière hausse d'auto de 25 points de base.
09:53 Est-ce que ça sera juin ? Est-ce que ça sera fin juillet ? Le FOMC sera venu toutes les six semaines.
09:58 Je ne dis pas que ce n'est pas important, mais disons, on est au bout du tunnel.
10:01 Est-ce qu'on peut avoir un phénomène plus durable ? Est-ce qu'on a censé percevoir, je ne sais pas, en Australie ou bien au Canada, avec des montées de 25 points de base ?
10:09 On pense qu'aux États-Unis, les conditions sont légèrement différentes.
10:12 Si ce postulat fonctionne, on va se refocuser sur les profits.
10:16 Et ça, ça sera la clé de la tendance des six prochains mois, voire de 2024.
10:21 Et là-dessus, je vous ai apporté un graphe.
10:24 Sur les prévisions de résultats, effectivement.
10:26 Sur les prévisions de résultats.
10:27 Et donc, sur ce graphique, ce sont les anticipations de profits.
10:31 La ligne bleue, en fait, c'est le passé. C'était les résultats du Q1 2023.
10:36 Et vous voyez que la ligne bleue en bas, elle remonte assez fortement.
10:40 Parce qu'entre les attentes des profits du Standard & Poor's, du Q1 et les résultats, on attendait -6, on a fini quasiment flat.
10:47 C'est pour ça que vous avez une remontée.
10:49 Et vous voyez ce que notre analyste a encadré dans son rectangle bleu.
10:52 Ce sont les anticipations pour Q2, Q3, Q4.
10:55 Et on commence à avoir un point d'inflexion.
10:57 Si cette tendance se poursuit, j'ai bien conscience que je dis si, mais ça a l'air d'être le cas pour l'instant.
11:02 On va assister à la fin de l'hémorragie des profits sur le SPIE 500 qu'on connaît depuis cinq trimestres.
11:09 Ça veut dire qu'on va pouvoir tabler sur les douze prochains mois.
11:13 La bourse se projette tout le temps.
11:15 Ce sont des profits qui devraient être, si on pense chez nous, peu ou prou, en 2024, ça devrait ressembler à 2023.
11:22 Est-ce que ça sera 210 dollars, 212, 215 ?
11:25 C'est juste l'ordre de grandeur qu'il faut garder.
11:27 Toute la question, quand vous voulez trouver un niveau d'indice pour savoir si éventuellement où on peut aller,
11:31 ça sera de trouver des profits et de trouver le juste PE.
11:35 Et c'est là qu'ils font du débat.
11:37 Aujourd'hui, les gens ont perdu de vue, ils voient la forte hausse des sept valeurs que vous avez évoquées.
11:41 Mais sachez que le SPIE 500, aux États-Unis, son PE c'est le même qu'avant la pandémie.
11:46 On est sur les niveaux de début 2020.
11:48 Ça c'est le SPIE 500.
11:50 Mais quand vous extirpez ces sept valeurs et que vous gardez les 493 autres, le PE est de 15.
11:54 Le marché est hors de prix.
11:56 Donc les opportunités, nous on les voit plutôt là.
11:58 Est-ce que ça veut dire que ces grosses boîtes de tech doivent beaucoup baisser ?
12:01 Non.
12:02 Mais allons chercher des opportunités ailleurs.
12:04 Et ça sera tout le travail du second semestre de l'année 2024.
12:07 Et en termes de thématique, qu'est-ce qui vous paraît injustement dévalorisé ou décoté dans cette partie du marché sous les 5 ou 7 mégacaps ?
12:17 Ça c'est une vraie question.
12:19 Parce que je ne sais pas si on peut vraiment aborder le marché au travers du prisme des thématiques qui composent l'indice.
12:26 Je m'explique.
12:28 Si vous êtes dans le scénario qu'évoquait l'interlocuteur précédent d'un soft landing,
12:32 alors nous, entre le soft landing et le hard landing, chez Raymond James, on a le scénario du milieu.
12:36 Qu'on appelle le "Mild Recession", une légère récession.
12:39 Mais quand vous regardez dans l'histoire des 25 dernières années,
12:42 les secteurs qui comptent les porteurs ne sont pas tout à fait les mêmes.
12:45 Le plus rose, j'ai envie de dire, le soft landing, vous jouez l'énergie.
12:49 Vous jouez...
12:51 Il y a l'énergie surtout.
12:54 Les cycliques, les valeurs financières.
12:57 Et c'est compliqué d'aller expliquer à des gens aujourd'hui, mais pourtant nous on le pense.
13:01 Il y a probablement des opportunités.
13:03 Il n'y a pas eu de grand soir du secteur financier après la crise de mars sur les banques régionales.
13:07 Si vous êtes sur un scénario de "Mild Recession", vous allez être un côté un peu plus défensif.
13:12 Vous allez aller chercher du côté peut-être des "utilities" ou des "staples",
13:16 ou voire de la santé.
13:18 Donc c'est pour ça que je considère que moi je préfère l'aborder par un biais
13:21 qui est l'essence de notre métier, qui est du "stock picking" au plus récent.
13:24 Et c'est là où il faut trouver des idées individuelles.
13:26 Bon, effectivement, c'est une situation quand même particulière.
13:31 Beaucoup de dissonance quand même.
13:33 La lecture macro est compliquée, la lecture de marché est compliquée.
13:36 Je ne sais pas, dans votre expérience personnelle, Thierry,
13:40 c'est une situation de marché qui n'est pas évidente ?
13:43 Ah oui, elle est compliquée.
13:45 Bon, ça fait 35 ans que je suis sur le marché financier,
13:49 et la réalité, c'est que ce qui est toujours passionnant,
13:51 c'est qu'il n'y a pas de situation qui se répète vraiment.
13:53 C'est la bourse au rythme avec le passé, mais elle ne se répète pas.
13:57 Et celle-ci est différente.
13:58 Après, ce qui est assez intéressant, c'est que je n'oublie pas
14:01 qu'au niveau de l'évolution des marchés financiers,
14:03 on a des statistiques qui souvent nous accompagnent,
14:06 qui nous permettent de lire un peu, j'appelle ça "lire dans le mar de café",
14:09 c'est-à-dire lire l'avenir.
14:11 Et celles qu'on a évoquées tout à l'heure ensemble
14:14 donnent des perspectives assez favorables sur cette fin d'année.
14:17 A savoir qu'on a eu un mouvement assez...
14:20 Sur les 100 premiers jours de l'année 2023,
14:23 la bourse, le S&P 500, a monté de plus de 8%.
14:26 Et quand vous allez chercher sur les 70 dernières années
14:29 les cas de figure où ça a eu lieu, ça s'est passé une vingtaine de fois,
14:33 la bourse a toujours fini en hausse, en gagnant encore plus de 10%.
14:36 Ce qui laisse une hypothèse d'un S&P 500, vers la fin d'année,
14:39 qui pourrait trouver les 4 007.
14:40 - On voit quelques brokers qui commencent à remonter un peu les niveaux d'indices.
14:44 Niveau de Target, j'ai vu Goldman est à quoi ?
14:47 - 4 005.
14:48 - 4 005, c'est ça.
14:49 Merci beaucoup Thierry.
14:50 Merci pour votre précieuse expérience sur le marché américain
14:54 et votre éclairage du jour sur la situation de Wall Street du marché US.
14:58 Président de Raymond James, Roy Coutis, qui était notre invité dans Smart Bourse,
15:01 à la mi-journée sur Bsmart.
15:03 On se retrouve bien sûr à 17h en direct.
15:05 [Musique]