LDF_140623_SpaceDrone

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00:00 [Générique]
00:08 Bonjour, bienvenue sur L'Estar TV dans notre émission Levé de Fonds,
00:12 où les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter leurs projets.
00:17 Aujourd'hui, c'est Roger Perlier, le CEO fondateur de Space Drone, qui nous a rejoint.
00:22 Space Drone fabrique un système optique de liaison, comment dirais-je, de communication optique,
00:32 par liaisons laser, c'est très technique.
00:37 Mais Roger va nous expliquer ça beaucoup mieux que moi.
00:39 - Roger, bonjour. - Bonjour.
00:41 Commençons, si vous voulez bien, par la présentation de Space Drone.
00:44 Space Drone a été créé en 2019. C'est une start-up de NewSpace.
00:50 Nous travaillons sur deux segments de marché, qui sont l'équipement de satellite et le segment sol.
00:59 Ces deux éléments correspondent au projet qu'on propose aujourd'hui,
01:06 qui est de fournir la chaîne de communication entre un satellite et la station sol,
01:13 qui va récupérer les informations du satellite.
01:17 - D'accord. - Voilà.
01:20 Vous êtes une équipe solide, expérimentée, de cinq cofondateurs, pour ne dire du mot, sur votre parcours.
01:24 Qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette entreprise, Space Drone ?
01:27 J'étais dans l'industrie informatique en tant que salarié jusqu'en 2005.
01:33 J'étais chez Capgemini, par exemple, ou chez une entreprise industrielle,
01:42 qui est Saint-Gobain-Glace, dans la partie logistique.
01:47 Après, j'ai créé une première entreprise de e-commerce en 2005, dans le domaine de l'astronomie.
01:54 Au départ de cette entreprise, c'est essentiellement de l'achat-vente, du commerce.
02:00 Au fur et à mesure, avec des clients de plus en plus intéressés par des nouveaux produits,
02:08 ils nous ont demandé de faire du sur-mesure.
02:10 C'est comme ça qu'on a commencé à travailler sur différentes solutions,
02:14 dont la partie optique et optronique, qui va servir à ce qu'on veut faire aujourd'hui.
02:21 Jusqu'à aujourd'hui, on a développé des caméras autonomes.
02:26 Derrière, on a cherché des marchés.
02:30 On a été dans la partie télésurveillance, Smart City et Spatial.
02:37 C'est là qu'on a vu qu'on avait des choses qu'on pouvait proposer au Spatial.
02:42 Mes co-fondateurs sont aussi mes anciens clients de la partie astronomie.
02:51 On a créé en 2019 Space Drone, pour travailler sur ce sujet.
02:57 Il y a un joint, un marché. On va s'y engouffrer.
03:01 - Pouvez-vous nous préciser vos spécificités, vos atouts,
03:06 qui vous distinguent des autres solutions existantes, des autres acteurs du marché ?
03:10 - La communication optique laser, c'est un domaine assez compliqué.
03:18 Il y a des barrières à l'entrée technologiques qu'il faut surmonter
03:22 avant de pouvoir proposer des solutions viables et qui fonctionnent très bien.
03:27 Je ne vais pas entrer dans les détails.
03:31 Le problème qu'on a sur la communication optique, c'est que ça a besoin de beaucoup de précision.
03:43 De précision et aussi de solutions qui vont permettre d'avoir des solutions de communication
03:51 qui soient vraiment très performantes. Parce que c'est de la lumière, un laser.
03:57 Ce laser est perturbé par l'atmosphère.
04:01 Ça génère de la turbulence atmosphérique.
04:05 Et derrière, ça pose un gros problème de performance au niveau de la liaison entre le satellite et le sol.
04:12 On a les solutions qui sont capables de résoudre ce problème.
04:16 Et dans la foulée, on est en train de travailler pour déposer deux brevets sur cette partie-là.
04:24 C'est relativement compliqué à mettre en œuvre, mais dans l'équipe, on a des spécialistes.
04:30 Deux spécialistes. Un polytechnicien ancien du CNRS, qui est un spécialiste de la partie laser,
04:38 et qui va s'occuper de cette partie-là.
04:41 Et une deuxième personne qui va s'occuper de la partie optique, qui est en complément du laser,
04:47 et de l'intelligence artificielle.
04:49 C'est extrêmement important parce que la partie intelligence artificielle
04:53 va nous permettre de résoudre différents problèmes concernant ces turbulences atmosphériques.
04:59 C'est ce qu'on peut fournir aujourd'hui.
05:03 On a des concurrents qui sont des acteurs historiques,
05:08 qui sont Airbus, Defense Space, ou...
05:11 - Des poids lourds. - Vraiment des poids lourds.
05:14 Entre les deux, vous avez des PME, et surtout des nouveaux du New Space.
05:20 Où ceux-là apportent des solutions technologiques, mais pas sur toute la chaîne.
05:26 - D'accord. - Pas en morceaux.
05:28 C'est là que nous, on va passer avec nos solutions, qui vont couvrir un certain nombre d'éléments.
05:35 Côté business model, une fois que votre technologie sera totalement au point,
05:39 comment vous allez vous rémunérer ?
05:42 Comment ça se passe ?
05:44 Notre modèle économique est basé sur deux piliers.
05:47 Le premier, qui est le produit, qui est les modules de communication laser,
05:52 qu'on va vendre, je dirais, aux...
05:55 On a trois types de clients, qui sont les fabricants de satellites,
06:00 pour Airbus, Defense Space, ou Thales, etc.
06:04 Après, on en a un deuxième, qui sont la partie où ce sont des intégrateurs de petits satellites.
06:09 On connaît bien qu'ils sont les nanosatellites, les CubeSats.
06:14 Et le troisième, vraiment le cœur, ce sont les opérateurs de constellation de satellites.
06:21 Ces constellations de satellites, ça varie entre quelques dizaines à quelques milliers,
06:26 voire quelques dizaines de milliers de satellites.
06:28 Notre ambition, c'est de pouvoir équiper toutes ces constellations.
06:33 Toute cette partie-là, c'est un peu nos clients.
06:39 Sachant qu'un élément extrêmement important, c'est que d'ici à 2030,
06:43 on va devoir lancer à peu près 58 000 satellites.
06:46 - Oui, le marché est énorme. - C'est vraiment énorme.
06:49 Et derrière, on pense pouvoir capturer entre 10 et 20 % du marché.
06:54 Sachant que par satellite, on met entre 2 et 5 modules de communication.
06:59 La multiplication fait qu'on arrive entre 15 et 30 000 satellites, modules à vendre.
07:07 - Là, vous êtes encore dans une phase d'expérimentation, d'élaboration.
07:10 À partir de quand comptez-vous faire du chiffre, commercialiser vos produits ?
07:15 - Au niveau du chiffre d'affaires, on a déjà bien avancé sur le sujet.
07:21 On est à peu près à 32 % de comptétude au niveau du développement.
07:25 On estime que d'ici T0+18 mois, on va pouvoir faire la validation de notre solution
07:33 et derrière, de commercialiser.
07:35 Sachant que dans l'équipe, on a un responsable commercial
07:40 qui va commencer cette partie action commerciale...
07:42 - Pré-vente. - Exactement, pré-vente d'ici quelques mois.
07:45 Probablement à la fin de l'année.
07:47 Donc derrière, on peut dire que 2024, on va commencer à générer du chiffre d'affaires.
07:52 Sachant qu'on va atteindre normalement un seuil de rentabilité qui sera à T0+24 mois.
07:58 Et derrière, c'est vraiment de jouer de l'accélération du chiffre d'affaires.
08:02 - Ça nécessite une certification, votre technologie ?
08:04 - Ça a besoin de certification, mais on va y aller sur 2 voies.
08:09 C'est d'une part la partie spatiale, où là, on a besoin de beaucoup plus de certification.
08:13 - Et si on veut bien obtenir, c'est un peu comme dans le médical, ou c'est plus rapide ?
08:17 - C'est un peu plus rapide, parce que là, on est dans une situation où,
08:21 par rapport à ce qui existe aujourd'hui, c'est moins contraignant.
08:26 - D'accord.
08:27 - Parce que... - Ça fonctionne ou ça ne fonctionne pas.
08:29 C'est pas une étude clinique.
08:31 - D'autant plus que derrière, par exemple, sur ce qui existe aujourd'hui en radiofréquence,
08:36 la communication entre le satellite et le sol,
08:38 vous avez besoin d'une licence d'utilisation de bande de fréquence.
08:42 - D'accord.
08:43 - Ça, c'est ce que vous n'avez pas besoin avec la partie communication optique.
08:46 - OK.
08:47 - Ce sont des points qui sont extrêmement importants pour la suite.
08:49 - D'accord.
08:50 - Le deuxième pilier de la partie modèle économique,
08:56 c'est derrière, d'utiliser ces modules qu'on aura développés,
08:59 pour mettre en place une station au sol,
09:02 qui va nous permettre de transporter directement les données du satellite
09:07 sur notre station au sol, et derrière, de faire du traitement avec.
09:11 - D'accord ? Et toute la valeur ajoutée...
09:13 - Le traitement de quelle nature ?
09:14 - En fait, vous avez des données qui sont, je dirais, brutes,
09:17 et derrière, vous pouvez effectivement les traiter, par exemple, des images.
09:21 Si on prend, par exemple, l'observation de la Terre,
09:23 ça va générer des milliers et des milliers,
09:25 des centaines de milliers d'images,
09:28 qu'il va falloir caractériser, atomiser, caractériser,
09:33 et de pouvoir le fournir à un état, je dirais, raffiné,
09:37 exactement au niveau du client.
09:39 Et c'est là que se trouve vraiment la plus grosse valeur ajoutée du système.
09:42 - D'accord.
09:43 - Et donc, c'est ce qu'on appelle, nous, une offre de service,
09:48 qui va prendre en charge, je dirais, le transport des données
09:50 depuis le satellite jusqu'au traitement, pour pouvoir le fournir au client final.
09:54 Et ça, c'est par abonnement, donc, du chiffre d'affaires récurrent.
09:57 - Alors, pour parfaire votre développement, vous avez besoin de fonds,
10:01 combien comptez-vous lever, à quel usage cet argent va-t-il vous servir ?
10:04 - Voilà. Donc, il y a une partie, en fait, en equity.
10:06 On l'estime entre 550 et 650 000 euros.
10:09 - D'accord.
10:10 - Le reste, ça va être, je dirais, de la dette et des aides publiques,
10:15 ou subventions régionales.
10:17 - D'accord.
10:18 - Et donc, pour, en fait, un closing qui sera à Q4.
10:21 - D'accord. Fin 2023.
10:23 - Tout à fait.
10:24 - Donc, en equity, vous levez combien ?
10:26 - Donc, entre 550 000 euros et 650 000 euros.
10:29 - D'accord. Sur une valo de combien ?
10:31 Alors, même si elle n'est pas totalement finalisée, juste un ordre d'idée, c'est...
10:34 - Nous, on va, pour le moment, sortir autour de 15 % du capital.
10:40 - D'accord.
10:41 - Pour le financement de cette partie.
10:42 - Pour le financement. Très bien.
10:43 Roger, pour conclure, avez-vous un message particulier
10:46 à destination de tous les investisseurs qui nous regardent ?
10:48 - Oui. Donc, je pense que là, vous avez une opportunité quand même assez incroyable
10:53 sur la partie spatiale, de la mesure où c'est terre à terre,
10:57 puisque on est une liaison entre l'espace et le sol.
11:01 On a une équipe qui est extrêmement compétente sur toutes les technologies qu'on utilise,
11:05 que ce soit le laser, l'intelligence artificielle ou la robotique.
11:11 Donc, c'est tous des éléments qu'on maîtrise et qu'on sait faire.
11:15 Et le plus gros avantage, c'est que cet ensemble-là va pouvoir fonctionner à T0+24.
11:21 Donc, vous voyez qu'en termes d'investissement et retour sur l'investissement,
11:24 c'est très, très court pour du hardware et des solutions de ce type.
11:29 Donc, moi, je serais ravi de pouvoir rencontrer des investisseurs intéressés
11:35 par ce type de projet et donc, je serais le bienvenu pour en discuter.
11:41 - Roger, merci de nous apprésenter ce projet ambitieux et très technologique, on l'a compris.
11:47 Je vous souhaite de réussir cette nouvelle de fonds et puis le succès à terme pour Space Drone.
11:52 Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Roger
11:55 ou contacter la chaîne qui transmettra leurs coordonnées.
11:58 Merci à tous de nous avoir suivis.
11:59 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV avec un autre projet dans le canal STM.
12:05 [Musique]
12:14 [Silence]