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Transcription
00:00 (Générique)
00:14 Chers amis et bien évidemment chers ennemis,
00:17 bienvenue dans cette colère qui concerne aujourd'hui
00:22 la censure pseudo-légale, crypto-légale
00:27 des moralisateurs en tout genre
00:31 qui s'abat petit à petit, jour après jour, nuit après nuit sur la France.
00:40 On ne peut plus rien dire, on ne peut plus rien montrer,
00:45 le réel n'existe pas.
00:47 Le réel doit être escamoté par les prestidigitateurs du mensonge.
00:55 Un drame, un de plus, à Bordeaux s'est produit,
00:59 dans le quartier des Chartrons, où une grand-mère âgée de 73 ans
01:06 et sa petite-fille ont été agressées par un individu
01:10 connu des services de police, plusieurs fois condamné,
01:15 dont le visage était tellement connu qu'un policier a pu le reconnaître,
01:19 et la vidéo de l'agression a été montrée, diffusée.
01:25 Je vous le dis tout de suite, nous l'avons diffusée, floutée.
01:29 On ne voit pas le visage de la grand-mère,
01:32 on ne voit pas le visage de la fillette,
01:34 et je trouve que cela c'est normal,
01:36 et c'est même la moindre des choses que l'on doit aux victimes.
01:42 Mais de là à faire le procès de celles et de ceux
01:48 qui informent, qui montrent, en les traitant,
01:52 comme ça a été le cas à plusieurs reprises,
01:55 de vautours de récupérateurs,
01:57 c'est vouloir créer une espèce de police
02:01 de la circulation de l'information non officielle.
02:05 Écoutez ce qu'on a pu entendre.
02:07 L'agression a choqué la France entière,
02:10 en raison d'une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux
02:14 particulièrement violente.
02:16 C'est la diffusion sur les réseaux sociaux
02:19 qui fait que la France a été choquée par l'agression,
02:23 alors que c'est l'agression qui choque.
02:25 Vous imaginez le déplacement rhétorique
02:28 qui est effectué pour finalement minimiser
02:31 la gravité de l'agression.
02:33 Le fait qu'elle ait été filmée a créé de l'émotion
02:36 et a été récupéré à des fins politiques
02:38 pour dire que c'est à cause de l'immigration.
02:42 Je ne vois pas à quel moment le fait de montrer l'agression
02:47 fait un lien avec l'immigration,
02:49 sauf dans la tête de ceux qui veulent le voir
02:52 et qui en le dénonçant avouent qu'ils le voient.
02:55 Vous vous rendez compte ?
02:56 Le fait qu'elle ait été filmée a créé de l'émotion.
02:59 Mais c'est le fait de dire, c'est le fait de montrer
03:03 et non pas le fait qui a été commis
03:05 qui crée de l'émotion, mais c'est une folie.
03:08 En réalité, le maire de Bordeaux
03:10 qui a été le premier à s'indigner de sa petite voix
03:13 de paroissien pénitentiel écologiste,
03:18 n'a qu'une trouille, c'est qu'on dise
03:20 que sa ville de Bordeaux est devenue,
03:21 depuis qu'il est à la tête,
03:23 un, comme dirait Dupond-Moretti,
03:26 un "coupe-gorge qui ne coupe pas les gorges".
03:29 Voilà, la vérité elle est là,
03:30 c'est qu'ils veulent imposer une censure
03:32 parce qu'ils ont peur du réel,
03:34 ils ont peur de la vérité.
03:36 Maintenant, quand vous criez au feu,
03:39 parce qu'il y a le feu,
03:41 vous récupérez l'incendie.
03:43 Enfin, en un mot, quand on doit fermer nos gueules, voilà.
03:45 Sinon, c'est le procureur, c'est le procès,
03:48 il n'y a que les journaux qui ont le droit
03:50 de diffuser l'information.
03:52 Les hommes politiques, les hommes engagés
03:54 dans le débat public,
03:56 eux n'auraient le droit que de se taire,
03:57 que de se terrer.
03:59 Eh bien non, la réalité, il faut la montrer.
04:02 Parce que la réalité, elle tue.
04:05 La réalité, elle blesse.
04:07 Et j'ai le droit,
04:09 vous ne le croyez pas,
04:11 j'ai le droit, quand je vois
04:14 une petite fille qu'on essaye d'enlever,
04:17 une grand-mère qu'on jette à terre,
04:19 des enfants qui sont blessés
04:21 dans un parc à Annecy,
04:24 j'ai le droit d'y voir
04:27 la petite fille que j'aime,
04:30 mes petits-enfants,
04:33 ma grand-mère,
04:36 un parent, un proche.
04:38 Et j'ai le devoir de le dénoncer parce que,
04:41 comme le dit le droit,
04:43 qui ne dit mot consent.
04:46 Qui ne dit mot consent.
04:48 Sous-titrage Société Radio-Canada

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