Une guerre peut en cacher une autre ! Derrière le conflit en Ukraine, une guerre invisible et plus ancienne fait rage. Un projet d'essence totalitaire est mené par des forces technocratiques et transnationales contre l'Europe continentale visant à la destruction des cultures, des identités et de la religion. La gestion du covid de certains gouvernements a bien mis en lumière l'infiltration des élites politiques par une nébuleuse mondialiste. Mais cette guerre à l'Est a dévoilé l'existence d'une alternative au projet mondialiste incarnée par la Russie et la Chine et qui entrainent dans leur sillage un front diplomatique d'Etats riches en matière premières et désireux de se libérer de la tutelle du dollar. Dans ce contexte, quel chemin doit suivre la France ? Doit-elle accepter la soumission ou reprendre le contrôle de son destin en retrouvant son identité profonde, celle d'un christianisme revigoré pour mener ce combat spirituel. Car si certains ne nient l'existence de ce combat spirituel, les mondialistes eux y croient et jettent déjà toutes leurs forces dans la bataille.
Stanislas Berton, ancien chef d'entreprise reconverti dans l'analyse économique et la gestion des risques, analyse et décrypte les dessous du conflit des forces mondialistes contre les nations libres.
Stanislas Berton, ancien chef d'entreprise reconverti dans l'analyse économique et la gestion des risques, analyse et décrypte les dessous du conflit des forces mondialistes contre les nations libres.
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00:49 Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau numéro de Politique et Économie.
00:54 En jouant aujourd'hui en compagnie de Stanislas Berton.
00:57 Bonjour Stanislas.
00:58 Bonjour Pierre.
00:59 Stanislas est ancien chef d'entreprise.
01:02 Vous vous consacrez aujourd'hui à l'analyse économique et à la gestion des risques.
01:06 Vous êtes l'auteur de plusieurs ouvrages.
01:09 "La France retrouvée" et "L'homme et la cité" en trois tomes.
01:13 Le dernier est sorti en janvier 2023.
01:17 Ouvrage tous les trois, tous les quatre disponibles sur la boutique officielle de TV Liberté.
01:22 Avant de commencer cet entretien, n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air,
01:26 de partager cette vidéo au maximum et de nous laisser vos commentaires pour un meilleur référencement sur internet.
01:33 Commençons tout de suite avec vous Stanislas.
01:36 Vous dites ceci dans vos derniers travaux.
01:39 "Nous sommes dans une guerre mondiale contre le projet mondialiste."
01:43 Et elle ne date pas d'hier ou de 2020 avant d'évoquer cette guerre à proprement parler.
01:49 Est-ce que vous pouvez nous définir ce qu'est le projet mondialiste, ses objectifs, sa stratégie ?
01:55 Oui, alors le projet mondialiste c'est un projet totalitaire,
01:59 qui dans ses grandes lignes a plusieurs objectifs.
02:02 C'est déjà une gouvernance mondiale, c'est-à-dire la disparition des nations souveraines,
02:06 avec une gouvernance mondiale technocratique,
02:09 c'est-à-dire où on va gérer, soit-disant de façon rationnelle, le parc humain.
02:13 On va l'utiliser pour se faire des moyens de surveillance extrêmement poussés
02:18 et qui vont se greffer sur des concepts qu'on voit arriver aujourd'hui,
02:21 qui vont être l'internet des corps, l'internet des objets,
02:24 les villes connectées dans ce qu'on appelle les "smart cities".
02:27 Ensuite, il y a un autre aspect qui est la destruction des cultures,
02:31 des identités et des religions traditionnelles.
02:34 Il y a aussi un autre élément, c'est un projet de dépopulation,
02:37 puisque à en croire les partisans de ce projet, nous serions trop nombreux sur Terre
02:41 et il faudrait réduire le nombre d'habitants.
02:45 Et puis bien sûr, il y a tout un ensemble, je dirais, d'une vision sociale,
02:49 qui vont de la promotion du LGBT, de la normalisation de la pédophilie
02:56 et d'un grand nombre de déviances sexuelles.
02:59 – Alors, cette guerre contre le mondialisme, on le voit,
03:03 on va en parler tout à l'heure, comment c'est il y a un certain temps,
03:07 mais qu'est-ce que l'arrivée du Covid ou de cette guerre en Ukraine
03:11 a pu changer dans le profil que nous montre cette guerre contre le projet mondialiste ?
03:17 – Alors, ce qui s'est passé avec le Covid, c'est que ce projet mondialiste
03:21 a été rendu visible, visible au plus grand nombre.
03:24 Et là, les gens ont été touchés vraiment à titre personnel.
03:26 Et en fait, on voit tous les éléments qui sont présents dans cette crise Covid,
03:31 puisqu'on a déjà ce projet de surveillance généralisée,
03:35 c'est-à-dire qu'on a demandé aux gens, notamment avec des applications
03:38 comme Stop Covid, c'est-à-dire de s'enregistrer et d'associer leurs déplacements,
03:43 leur accès à certains équipements publics ou lieux, à un pass.
03:47 Et en fait, ce qui est important d'expliquer à nos auditeurs,
03:50 c'est que ce pass sanitaire a permis de mettre en place
03:52 toute une infrastructure numérique qui, demain, va pouvoir être déclinée
03:56 dans le cadre de ce projet mondialiste sur d'autres sujets.
03:58 Donc, on évoque les passes carbone, les passes énergétiques,
04:01 surveiller par exemple la quantité de viande que vous allez consommer.
04:05 Donc, il y avait ces éléments-là.
04:07 Il y avait aussi, qu'est-ce qui a rendu visible ?
04:10 C'est en fait cette infiltration des élites et du corps politique,
04:15 c'est-à-dire des décisions qui se sont imposées,
04:18 et surtout dans sa dimension mondiale.
04:20 C'est-à-dire, ce qui est fascinant dans ce qu'on a vécu,
04:22 c'est que ce sont des directives qui se sont appliquées
04:24 à l'ensemble de la planète et à tous les pays.
04:26 Donc, les gens qui disent, en fait, il n'y a pas de plan,
04:29 le mondialisme est une illusion, une théorie du complot,
04:32 c'est quand même surprenant de voir que, en fait,
04:34 tous les pays du monde ont suivi exactement les mêmes directives,
04:37 au même moment.
04:38 – Alors, pas tous.
04:39 – Pas tous, certains.
04:40 – La Suède ne s'est pas pliée aux directives de l'OMS, par exemple.
04:43 – Exactement, pas tous, mais ce sont, j'ai presque envie de dire,
04:45 ce sont des groupes témoins, c'est-à-dire qu'on a des pays
04:48 qui ont échappé justement à ce diktat,
04:51 et surtout ce qu'on voit aussi, c'est que là, aujourd'hui,
04:54 avec les effets secondaires, on voit aussi l'agenda de dépopulation,
04:57 puisqu'on sait aujourd'hui qu'il y a un impact absolument considérable
05:00 sur la fécondité.
05:01 En France, on a notamment une association qui s'appelle "Où est mon cycle ?"
05:04 qui a montré notamment les effets sur la fécondité des femmes.
05:07 – Alors, vous parlez d'une gouvernance mondiale, Stanislas Berton,
05:11 donc d'une gouvernance qui réunirait, on peut l'imaginer,
05:15 tous les chefs d'État du monde, mais on voit qu'avec cette guerre en Ukraine
05:20 qui mobilise l'Occident contre la Russie,
05:24 on a vu des tas de pays africains, sud-américains,
05:29 ne pas se joindre à ces sanctions qui ont été émises
05:34 par l'Occident contre la Russie.
05:36 Est-ce qu'on peut toujours penser que ce concept de gouvernance mondiale
05:40 est encore à jour ?
05:42 – Alors exactement, vous faites très bien de le souligner,
05:44 c'est ce que j'explique, dont on va parler en parlant de cette guerre invisible,
05:47 c'est que de ce point de vue-là, le projet de gouvernance mondiale
05:51 tel qu'il avait été conçu et tel qu'il avait été imaginé
05:54 a été mis en échec, c'est-à-dire que ce qu'on voit aujourd'hui,
05:57 c'est l'émergence d'une alternative à ce projet global,
06:00 avec notamment deux puissances souveraines qui sont la Russie et la Chine,
06:03 et qui sont en train d'agglomérer autour d'eux les BRICS,
06:06 et ça j'en parlais il y a à peu près un an sur votre antenne,
06:08 il y a aussi quelque chose de très concret, c'est la dé-dollarisation
06:11 de l'économie mondiale, et en fait un système alternatif
06:14 notamment de paiement qui est mis en place par la Russie et la Chine.
06:17 Donc de ce point de vue-là, ce projet qui était d'avoir un monde unipolaire,
06:21 en fait a été mis en échec.
06:23 – Donc on va vers un monde bipolaire.
06:25 – Multipolaire en tout cas, avec différents pôles,
06:28 et la grande force aujourd'hui des pays comme la Russie et la Chine,
06:31 c'est d'avoir compris ça, d'avoir réussi en fait à créer un front diplomatique
06:35 qui rassemble de plus en plus de pays, et surtout des pays
06:38 qui sont riches en matières premières, et on voit notamment
06:41 quand on écoute la propagande des médias de masse occidentaux,
06:44 qui nous disent que ces pays-là sont isolés, alors qu'en réalité c'est l'Occident
06:47 qui est en train d'être isolé par rapport au reste du monde.
06:49 – Oui, l'Occident étant minorité démographique par rapport à ce reste du monde,
06:55 les BRICS et l'alliance de Shanghai, enfin tout un tas d'organisations
06:59 internationales qui sont en face de l'Occident.
07:02 – Oui.
07:03 – Et on a d'ailleurs vu que ces pays du BRICS sont passés économiquement,
07:08 en termes de PIB, devant les pays du G7.
07:11 – Tout à fait, donc c'est pour ça que vous avez raison de le signaler,
07:14 c'est pas uniquement démographique, c'est aussi économique,
07:16 il faut encore, je l'ai dit, que ces pays sont très riches en matières premières,
07:19 des matières premières dont on a besoin dans une économie moderne,
07:23 pour faire tourner une économie moderne, et aussi il y a une alliance géopolitique,
07:26 c'est-à-dire même à l'ONU, même dans les instances internationales,
07:30 soit ils arrivent à avoir en tout cas une majorité, ou en tout cas ils créent,
07:35 comme l'organisation de la coopération de Shanghai en effet,
07:38 des structures dans lesquelles l'Occident ne peut plus imposer sa loi.
07:42 – Alors, de quand date cette guerre contre le mondialisme, Sten Sperling ?
07:46 – Alors cette guerre contre le mondialisme, quand on fait sa généalogie,
07:49 elle remonte déjà à très loin, au moins dès le 19ème siècle,
07:52 il y a des gens qui prennent conscience, parce que ce qui est fascinant
07:54 de ce projet mondialiste, c'est qu'il a été écrit noir sur blanc,
07:56 donc il y a des gens qui ont lu, qui ont compris avant les autres,
08:00 et il se manifeste de manière beaucoup plus visible dans l'après-guerre,
08:04 c'est-à-dire que là il y a le début des créations des institutions supranationales,
08:08 comme l'ONU notamment, et en fait là il commence à y avoir des choses qui émergent.
08:13 Et par exemple, on sait aujourd'hui que quelqu'un, par exemple comme Kennedy,
08:17 en fait voulait déjà dès les années 60 se rapprocher de la Russie,
08:21 détruire cet État dans l'État, ce gouvernement parallèle qu'est la CIA,
08:24 en disant, notamment une déclaration célèbre où il disait
08:26 "je vais détruire la CIA et la fracasser en un millier de morceaux".
08:29 Et c'est ça qui en partie va en fait déclencher son assassinat.
08:33 Donc en fait cette guerre-là, elle dure depuis un moment,
08:36 j'ai trouvé récemment en faisant mes recherches sur internet,
08:39 un document qui date de 1992, qui est un document à destination
08:43 des forces de police et de sécurité américaine, qui leur explique comment
08:46 à leur échelle, donc des shérifs, des membres de la garde nationale,
08:49 peuvent combattre le nouvel ordre mondial.
08:51 Et ce qui est assez fascinant, c'est que c'est un document
08:53 qui est donc écrit en 1992 avec des mises à jour
08:55 durant toutes les années 90, qui décrit exactement
08:58 ce qu'on est en train de vivre aujourd'hui, dans les années 2020.
09:01 Donc en fait, il y a des gens qui travaillent dans l'ombre,
09:03 qui ont compris le projet mondialiste depuis très longtemps,
09:05 qui ont mis en place des actions pour le combattre.
09:07 Et moi, pour revenir plus récemment dans l'actualité,
09:10 je considère qu'il y a deux dates qu'on peut retenir dans l'actualité récente,
09:14 c'est la victoire de Donald Trump à l'élection en 2016,
09:18 ou de manière plus fine, le coup d'État mené par Mohamed Ben Salman en 2017,
09:23 qui est vraiment un coup qui est porté au système mondialiste,
09:26 dont l'Arabie Saoudite était la clé.
09:28 Et ça c'est malheureusement quelque chose qui n'est pas toujours bien compris.
09:30 Je l'ai détaillé un peu plus longuement dans mes deux derniers ouvrages.
09:33 – Alors j'en parlais d'ailleurs avec l'un de mes précédents invités,
09:37 Bertrand Scholler, qui voit dans quelques personnalités
09:41 des combattants qui sont du côté des peuples.
09:44 Vous l'évoquez, Donald Trump, ou alors Poutine, Xi Jinping,
09:47 ou alors MBS, le nouveau prince héritier de l'Arabie Saoudite.
09:51 Qu'est-ce que vous pensez de cette ligue d'hommes ?
09:55 Qu'est-ce qu'ils ont en commun au fond ?
09:57 – Alors je pense que ce qu'ils ont en commun, c'est déjà d'avoir à cœur
10:00 de défendre la souveraineté de leurs États et la défense de leur…
10:04 je dirais de la continuité historique et culturelle de leurs peuples respectifs.
10:07 – De leurs traditions, oui.
10:08 – Voilà, de leurs traditions, mais même de leur existence politique.
10:11 Donc après, il ne faut pas faire preuve de naïveté,
10:14 c'est-à-dire que ces pays-là, ce sont des intérêts bien compris.
10:17 C'est-à-dire que, vous savez ce qu'on dit toujours en politique,
10:19 on n'a pas d'amis, on n'a que des intérêts.
10:21 Donc eux, ils ont des intérêts qui sont communs, qui se retrouvent.
10:24 On sait qu'il y a eu, par exemple, pendant des années,
10:26 une rivalité entre l'URSS et la Chine communiste.
10:29 Aujourd'hui, la Russie s'était tournée vers l'Occident,
10:33 notamment à la fin de la guerre froide, l'Occident a rejeté cette main tendue.
10:36 Donc ils se tournent vers la Chine.
10:38 Et donc, c'est pour ça qu'il ne faut pas faire preuve d'angélisme,
10:40 et c'est pour ça que je dis toujours qu'il ne faut pas, nous, Français,
10:43 compter sur la bienveillance des Russes, des Chinois.
10:46 C'est qu'on a cette fenêtre d'opportunité qui s'ouvre,
10:49 on a le mondialisme qui est mis en échec par ces différents États
10:52 qui le contestent et qui le combattent.
10:54 Et c'est à nous, Français, par nos propres forces,
10:57 de nous libérer et de défendre également nos intérêts propres.
11:01 – Alors, en face de ces personnalités que je viens de citer,
11:04 qui sont les protagonistes du mondialisme ?
11:08 – Alors, les protagonistes du mondialisme…
11:10 – Y a-t-il une tête ? Est-ce que c'est une forme de gouvernement ?
11:13 – Non, alors c'est plutôt, quand on travaille là-dessus,
11:16 ce sont des grandes dynasties.
11:18 Alors on peut citer par exemple les Rockefellers, les Rothschilds, les Warburgs.
11:21 Ce sont souvent des grandes dynasties qui sont liées au monde de la finance
11:25 et de l'économie depuis plusieurs siècles déjà,
11:27 même sous des formes très anciennes, par exemple,
11:29 qui sont liées à la compagnie des Indes au 17ème siècle,
11:33 et qui sont liées aussi, par exemple, à la City de Londres.
11:37 Et donc, ces grandes familles, elles ont des relais d'influence,
11:39 par exemple, qui sont des institutions,
11:41 qui sont présentées comme des think tanks ou des associations philanthropiques.
11:44 Donc on peut citer par exemple le Forum économique de Davos.
11:47 Alors là, c'est un bon exemple, par exemple,
11:49 parce qu'aujourd'hui, son président, c'est Klaus Schwab.
11:51 Klaus Schwab, qui est lui-même le disciple de Maurice Strong.
11:55 Maurice Strong, c'est celui qui invente le ZHGEK dans les années 70
11:58 et tout l'agenda climatique.
11:59 Et derrière Maurice Strong, il y a Henry Kissinger,
12:01 qui est l'ancien conseiller à la Sécurité Nationale,
12:04 je crois aussi ministre des Affaires étrangères sous Nixon.
12:07 Et derrière encore tout ça, il y a la dynastie Rockefeller.
12:10 Donc vous voyez, c'est l'imbrication, en fait.
12:12 Donc là, j'ai cité Davos, mais on peut citer par exemple
12:15 le Council on Foreign Relations, le CFR, Bilderberg,
12:18 la Commission trilatérale.
12:19 Et en dessous de ça, il y a encore les organisations supranationales,
12:23 comme l'OMS, comme l'ONU, comme l'OMC, etc.
12:25 Donc on a toute une architecture, en fait, du pouvoir parallèle mondialiste
12:29 avec le politique qui est en fait présenté au peuple,
12:33 qui est en fait un théâtre et qui sert à fixer l'attention des gens
12:38 sur ce sujet qui est finalement…
12:40 les vrais décideurs sont au-dessus.
12:42 – Alors cette guerre contre le mondialisme, vous dites que
12:47 on peut la voir émerger, on peut la voir plus lucidement
12:51 depuis l'avènement du Covid, mais en même temps,
12:54 vous dites que cette guerre reste invisible.
12:57 – Oui.
12:58 – Alors sur cet aspect invisible de ce conflit ?
13:00 – Alors en fait, pourquoi je dis qu'il est invisible ?
13:02 Le principe, c'est que déjà, il faut en avoir conscience.
13:04 C'est-à-dire que quand on n'a pas conscience de l'existence
13:06 du système mondialiste, qu'on reste justement prisonnier
13:09 de cette vision très politico-politicienne de la vie parlementaire, etc.,
13:13 déjà on n'a pas conscience des enjeux.
13:15 Et on ne peut pas interpréter dans l'actualité les différents mouvements
13:19 et les différentes phases de cette guerre.
13:21 Par exemple, quand je parlais de la dédolarisation,
13:23 la dédolarisation, quand on sait le rôle central du dollar
13:26 dans le système mondialiste, comment l'armée américaine
13:29 et ses bases présentes dans le monde entier ont pour vocation
13:32 notamment à protéger le dollar et à venir pouvoir attaquer
13:35 tous ceux qui seraient tentés de sortir du système,
13:37 comme ça a été le cas par exemple de Kadhafi en Libye en 2011,
13:41 on comprend que quand on voit que le dollar est en train de s'effondrer,
13:45 en tout cas est en train d'arrêter d'être une monnaie de réserve,
13:48 on comprend ce qui est en train de se jouer.
13:51 C'est-à-dire que ça c'est un signe qu'on interprète de cette guerre invisible,
13:55 mais qui n'est pas une guerre classique, comme ce qu'on peut le voir en Ukraine,
13:58 mais qui est une guerre qui se joue sur le plan de l'économie,
14:01 sur le plan du droit, sur le plan de la culture,
14:04 sur le plan même de la religion.
14:06 – Alors, qui sont les personnalités connues de tous,
14:09 de tous les Français, qui s'expriment sur cette guerre
14:12 contre le mondialisme et qu'en disent-elles ?
14:15 – Alors, on pouvait citer par exemple Donald Trump,
14:17 qui dès qu'il est rentré en campagne a dit que lui son ennemi,
14:20 en fait c'était l'État profond américain,
14:22 qu'il allait vider le marais selon son expression.
14:26 On a aussi Vladimir Kipoutin qui dans des discours assez récents
14:30 a pris position, a même été jusqu'à dire que c'était les forces de Satan
14:35 qui avaient pris le contrôle de l'Occident.
14:37 Il parlait de valeurs inversées, de religions inversées.
14:40 Après, au-delà du politique, on a eu différentes personnalités.
14:44 On a par exemple des acteurs comme Mel Gibson, qui a pris position.
14:47 Là j'ai vu que récemment il allait faire tout un documentaire
14:50 sur les trafics d'êtres humains, donc qui sont liés au réseau mondialiste.
14:54 J'ai vu aussi quelqu'un comme Oliver Stone,
14:56 qui a pendant depuis des années fait un peu le pont
14:58 entre les États-Unis et la Russie pour améliorer les relations
15:01 entre ces deux pays et la compréhension entre les élites patriotes américaines
15:04 et les élites patriotes russes.
15:06 Et je vais prendre un dernier exemple, il y avait quelqu'un en France
15:08 qui s'appelait par exemple Claire Sévrac, qui avait été lanceuse d'alerte,
15:11 qui avait écrit dès les années 2010 un livre
15:13 qui s'appelait "La guerre secrète contre les peuples".
15:16 Donc il y a tout un panel de gens, que ce soit des intellectuels,
15:18 des personnalités politiques, des acteurs,
15:20 qui essayent de nous aider à comprendre ce qui est en train de se passer aujourd'hui.
15:24 – Alors en France on a un chef de l'État, Emmanuel Macron,
15:27 qui a un petit peu fait voler en éclats le fameux clivage droite-gauche.
15:32 Qu'est-ce que vous pensez de ce clivage aujourd'hui ?
15:35 – Je pense que c'est une diversion, c'est une gigantesque arnaque
15:39 dont il faut s'extraire, qui est en fait utilisée
15:41 pour fixer justement l'attention du public sur ce type de clivage.
15:45 En fait la réalité aujourd'hui, qu'est-ce que c'est ?
15:47 C'est qu'on a cette oligarchie transnationale qui fonctionne en réalité comme une mafia,
15:51 qui a ce projet que j'ai évoqué en quelques mots il y a quelques instants.
15:55 Et en fait aujourd'hui c'est une ultra-minorité contre le peuple,
15:59 y compris des gens qui sont peut-être aisés
16:02 ou qui pensent appartenir aux classes supérieures
16:04 et qui aujourd'hui sont en train d'être touchés à travers eux-mêmes
16:06 ou à travers leur famille par ce projet.
16:08 Et moi j'irai même plus loin, on en parlera peut-être un peu plus tard,
16:11 c'est que je pense que c'est même au-delà de ça un combat spirituel
16:14 et qu'en fait aujourd'hui la vraie question c'est,
16:16 est-ce qu'on est pour le Christ ou on est pour Satan ?
16:18 – Alors justement, poursuivez, est-ce qu'il y a cette dimension,
16:22 une dimension spirituelle dans cette guerre contre le mondialisme ?
16:26 – Exactement, alors cette guerre ce n'est pas juste moi qui le dis,
16:28 c'est-à-dire qu'elle est rendue visible, je citais il y a quelques instants
16:32 Vladimir Poutine qui dans un discours en 2022 posait les choses en ces termes
16:37 et c'est ce que je dis toujours, c'est-à-dire que même si vous,
16:41 vous ne croyez pas à la réalité de ce combat spirituel,
16:44 eux les mondialistes y croient, y font référence,
16:47 ils mentionnent très clairement leur projet qui est littéralement satanique
16:50 et ils le disent.
16:51 – Alors justement, est-ce que vous pouvez développer
16:53 quelles sont les déclarations de ces personnalités du mondialisme
16:57 qui pourraient nous faire comprendre leur projet ?
17:01 – Alors eux ne le déclarent pas de manière aussi directe et aussi franche,
17:05 mais par contre ce qu'on peut comprendre c'est quand on analyse
17:08 en fait les décisions qu'ils prennent, je vais prendre l'exemple du transhumanisme.
17:11 Le transhumanisme qu'est-ce que c'est ?
17:13 Le transhumanisme c'est l'inversion du récit de la Genèse,
17:17 c'est-à-dire vous deviendrez pareil et semblable au Dieu,
17:20 c'est-à-dire on va devenir un homme-Dieu, on va dépasser nos limites naturelles,
17:24 les limites de notre corps fixées par Dieu, au passage on ne croit plus
17:28 en la vie éternelle ou à l'âme parce qu'on croit que la seule vie
17:31 qu'on a sur Terre, c'est celle-ci, donc il faut l'allonger
17:34 le plus longtemps possible, on croit aussi qu'il faut dépasser
17:37 les limites, c'est-à-dire les limites notamment morales
17:40 et on est en fait dans, il faut le dire aussi, une guerre totale,
17:44 alors en Occident contre le christianisme, mais plus généralement
17:47 contre toutes les formes de religion et de spiritualité traditionnelle.
17:50 – Mais qu'est-ce que cela a de satanique comme vous dites ces déclarations ?
17:54 Qu'est-ce que le transhumanisme a de satanique par exemple ?
17:57 – Qu'est-ce qu'il a de satanique le transhumanisme ?
17:59 Parce qu'il pense réellement que c'est le récit de la Genèse,
18:03 il faut revenir à ça, que dit Satan à Adam et Ève ?
18:07 C'est "goûtez aux fruits de la connaissance et vous deviendrez comme des dieux"
18:10 et quand on lit les grands penseurs, les occultistes ou les satanistes,
18:16 eux quand on lit leur propre texte voient Satan comme le libérateur de l'homme,
18:19 c'est-à-dire que ceux qui suivent la morale chrétienne sont des imbéciles,
18:23 ils acceptent de se mettre des limites, en fait ils se font tromper
18:27 et c'est Satan qui va libérer l'homme, donc vous voyez on est dans ce projet
18:31 et sur ce point je voudrais dire que si on ne comprend pas ça,
18:34 il manque une pièce du puzzle, parce qu'on n'est pas uniquement
18:37 dans un combat politique ou même moral ou philosophique,
18:40 on est dans un combat spirituel et quand on n'a pas cette compréhension
18:43 de ces enjeux-là, forcément à un moment on s'arrête,
18:45 on a un élément de compréhension qui nous échappe.
18:48 – Peut-être que vous vous en souvenez certainement Stanislas Berton
18:51 lorsque pendant le Covid on entend le Président de la République,
18:54 Emmanuel Macron, depuis l'Élysée répondre à une interview du Financial Times,
18:59 je crois, devant une journaliste, il évoque, il déclare ses propos,
19:04 "la bête de l'événement elle est là et elle arrive",
19:07 qu'est-ce qu'il faut en comprendre ?
19:09 – Alors, seul Dieu sait ce qui se passe dans la tête d'Emmanuel Macron
19:13 quand il prononce ces mots, mais en effet la bête de l'événement,
19:17 on sait que la bête, on parle de l'antéchrist,
19:20 on parle peut-être même de la fin des temps,
19:22 on peut avoir une lecture eschatologique,
19:24 en tout cas il y a une chose qui est certaine,
19:26 il y a un basculement qui s'est produit avec cette crise
19:29 et on est rentré dans une nouvelle dimension,
19:32 donc après dans quelle mesure ça peut être accroché
19:35 à différentes prophéties bibliques,
19:37 à certaines visions qui ont été données,
19:40 ça je laisse les spécialistes justement aborder ce sujet,
19:43 mais vous avez raison de citer Emmanuel Macron,
19:45 même à ce niveau-là, il y a une idée en tout cas
19:49 qu'on dépasse le simple domaine matériel, naturel ou politique
19:53 pour être dans le surnaturel et l'eschatologique.
19:56 – Alors on va revenir à des faits un petit peu plus humains,
20:00 on va évoquer les grands flux migratoires
20:03 que l'on peut observer aujourd'hui de l'Afrique vers l'Europe,
20:07 sont-ils le fruit des hasards de l'histoire ?
20:10 – Non, alors ça aussi c'est une manipulation,
20:12 déjà on essaye de faire croire que c'est un sens de l'histoire
20:15 et on donne l'impression aux gens que c'est inéluctable,
20:17 c'est-à-dire que l'Afrique étant très peuplée,
20:20 ça serait inévitable que ces populations viennent se déverser en Occident,
20:24 en plus un Occident vieillissant, on aurait besoin d'eux,
20:27 tout ça c'est un récit médiatique.
20:29 – On peut imaginer que ces populations voyant notre confort
20:32 et en aspirent à un niveau de vie plus élevé que celui qu'elles ont en Afrique.
20:37 – Tout à fait, alors leurs aspirations peuvent être comprises,
20:40 mais c'est la responsabilité des chefs d'État justement
20:44 de tout mettre en œuvre pour protéger leur peuple historique
20:48 et par exemple sur ce sujet, je rappelle que Donald Trump a été un chef d'État
20:53 qui a réussi lors, durant son mandat, non seulement à sécuriser la frontière sud
20:57 et à négocier des accords avec des pays de l'Amérique du Sud,
21:00 notamment je crois le Nicaragua,
21:02 pour renvoyer certains migrants dans ces pays,
21:06 alors qu'on disait que c'était impossible,
21:08 même ses alliés républicains disaient que ce n'était pas possible.
21:10 Mais je voudrais juste te dire là-dessus,
21:12 parce que c'est un sujet qui pose problème
21:14 notamment dans une certaine droite française,
21:16 c'est-à-dire qu'on va se concentrer sur les symptômes et non sur les causes.
21:20 Ce qu'il faudrait voir c'est qui a organisé cette émigration de masse,
21:24 qui l'a théorisée, qui l'a voulue, qui l'a pensée,
21:26 et en fait ce n'est pas du tout le fruit du hasard.
21:29 Donc il y a notamment par exemple quelque chose qui s'appelle la Pan-Europe,
21:32 qui parle d'un projet déjà dès les années 20, qui est une association,
21:36 quand on regarde qui a fait partie de cette association,
21:38 on voit des gens comme Georges Pompidou, comme Valéry Giscard d'Estaing,
21:42 qui parlent d'une Europe, alors des États-Unis d'Europe,
21:45 l'inspirateur de cette association c'est quelqu'un qui s'appelait
21:48 Kourdenov-Kalergi, qui parle de l'avenir de l'Europe,
21:54 c'est un métissage généralisé.
21:55 – Lui-même l'était, Métis, il était autrichien japonais.
21:57 – Voilà, exactement, et je me souviens, on peut trouver dans une interview
22:01 qu'il a donnée sur votre antenne, c'était Philippe de Villiers,
22:04 en 2007, qui parlait avec Martial Bill,
22:06 qui disait qu'il avait assisté à une réunion de la commission trilatérale,
22:09 où il disait que les propos qu'il avait entendus à cette occasion
22:13 disaient que l'avenir de l'Europe c'était ça, c'était la destruction
22:17 des identités traditionnelles par les migrations de masse.
22:20 Et là, je trouve que souvent, il y a ce déni de l'existence du mondialisme,
22:24 et ce déni de phénomènes socio-politiques ou migratoires,
22:28 qui sont voulus et instrumentalisés au service de ce projet mondialiste.
22:32 – Alors, on voit jour après jour des scandales liés au Covid
22:37 éclater au grand jour, on a vu, je crois que c'est le New York Times
22:41 demander à la Commission européenne qu'elle diffuse et qu'elle publie
22:46 ces fameux SMS qu'aurait échangés le président de la Commission européenne,
22:52 Ursula von der Leyen, avec le président de Pfizer, Albert Bourla.
22:56 On a vu aussi au Royaume-Uni des SMS échangés,
23:00 très curieux, entre des membres du gouvernement.
23:03 Je pense que tout cela, les gens commencent à en avoir
23:09 une connaissance assez claire, mais ça reste quand même assez…
23:14 rien n'éclate pour l'instant.
23:17 Mais en quoi ces scandales, selon vous,
23:19 pourraient être liés à l'idéologie mondialiste ?
23:23 – Ils sont liés à plusieurs manières, de plusieurs manières.
23:26 J'ai déjà dit au début qu'on a vu comment les mêmes mots d'ordre,
23:29 les mêmes éléments de langage et les mêmes politiques,
23:31 à quelques rares exceptions près, se sont déployés dans le monde entier.
23:34 Et souvent, quand on remonte les circuits de décision,
23:37 on retrouve justement certaines instances,
23:40 comme par exemple la fondation Rockefeller,
23:42 avec, je me souviens, un député hollandais
23:44 qui avait présenté le projet Lockstep.
23:46 On voit que ce projet a été appliqué, en fait, cette proposition.
23:52 On voit aussi comment on a eu cette mise en place,
23:55 justement, j'en parlais il y a quelques instants,
23:57 de cette infrastructure numérique qui prépare la société
24:00 de surveillance généralisée et qui habitue,
24:03 c'est ça aussi, on est dans l'ingénierie sociale,
24:06 qui habitue les gens à présenter un pass pour accéder à certains.
24:09 Et puis on a ce projet de dépopulation,
24:11 il y a quand même quelque chose qui est très grave,
24:13 c'est par exemple, on sait aujourd'hui qu'en France,
24:15 on a administré du Rivotril dans les EHPAD
24:17 à des personnes âgées, sous instruction du ministère de la Santé.
24:21 Là, on parle quand même d'un meurtre de masse.
24:24 Je veux dire, on est quand même dans quelque chose d'extrêmement grave
24:27 qui est aujourd'hui avéré,
24:29 on a des éléments factuels qui viennent étayer ça.
24:32 On attend que les élus, que la société civile,
24:37 que les gens comprennent la gravité de ce qui s'est passé.
24:40 Et je rappelle que le projet de dépopulation et d'élimination
24:44 des personnes âgées considérées comme inutiles par les mondialistes,
24:47 fait partie de leur projet.
24:49 – On voit le cheminement législatif qui nous emmène
24:53 vers une légalisation assez certaine de l'euthanasie.
24:56 – Absolument.
24:57 – Vous dénoncez aussi une collusion entre les gouvernements occidentaux,
25:01 certains d'entre eux en tout cas, et certains laboratoires.
25:04 Pensez-vous que des juridictions comme la juridiction européenne
25:08 puissent s'emparer de ces sujets
25:11 et faire condamner les protagonistes de ces affaires ?
25:15 – Vous parlez de collusion, moi je crois qu'on est au-delà de ça,
25:17 on est au-delà de la collusion, on est au-delà de la corruption,
25:19 on est dans le domaine du crime contre l'humanité.
25:22 On est dans quelque chose de beaucoup plus grave,
25:24 on est dans véritablement, on l'a dit tout à l'heure, une guerre.
25:28 Je pense que là, c'est même plus… comment cela pourrait-il être
25:32 des cours ou des institutions qui sont au service du projet mondialiste,
25:36 qui pourraient gérer le mondialisme lui-même.
25:39 Est-ce que ça doit venir de l'armée ?
25:42 Est-ce que ça doit venir de cette alliance anti-mondialiste
25:45 qui serait comme un commandement allié,
25:47 qui viendrait juger les personnes responsables de ces crimes ?
25:50 Je crois qu'il y a beaucoup de gens, parmi ceux qui se sont rendus complices de ça,
25:55 qui n'ont pas conscience de la gravité de ce qui s'est passé.
25:58 C'est-à-dire que quand on se rend coupable de crime contre l'humanité
26:02 ou de complicité de crime contre l'humanité,
26:04 complicité ça peut être les médecins, ça peut être les journalistes,
26:07 c'est la peine de mort, je veux dire la sanction pour ce type de choses.
26:11 Donc là, on est dans quelque chose d'une gravité qui est extrême
26:14 et je pense qu'on est justement sortis du cadre uniquement politique.
26:18 On est dans une guerre et une guerre qui est menée contre les peuples.
26:21 J'entendais récemment le professeur Perron espérer, affirmer en tout cas,
26:25 qu'un certain nombre de ces personnes un jour seraient accusées de crimes contre l'humanité.
26:30 Nous verrons ce qui arrive.
26:33 On va voir dans une seconde partie, après la pause,
26:37 comment mener cette guerre contre le mondialisme,
26:40 comment utiliser la force de cette idéologie pour la retourner contre elle-même.
26:45 À tout de suite.
26:46 [Générique]
26:51 – On continue notre entretien avec Stanislas Berton.
26:54 Alors Stanislas Berton, est-ce qu'on peut mener cette guerre contre le mondialisme ?
26:59 Est-ce qu'on peut imaginer utiliser la force du mondialisme
27:03 pour la retourner contre lui-même ?
27:05 – Oui, alors tout à fait, on peut faire beaucoup de choses
27:07 et on peut déjà commencer par mettre en lumière,
27:09 c'est ce qu'on est en train de faire ici
27:11 et ce que vous faites plus généralement sur TV Liberté,
27:13 c'est-à-dire révéler au grand public ce que les mondialistes font tout pour garder caché.
27:18 C'est-à-dire que c'est comprendre leurs méthodes,
27:20 comprendre leurs projets et ensuite, dans le cadre de cette guerre
27:24 contre le mondialisme que j'évoquais il y a quelques instants,
27:26 on peut aussi voir quelque chose, c'est que quand on est dans ce rapport de force asymétrique,
27:30 c'est-à-dire que le mondialisme contrôle les leviers du pouvoir,
27:33 contrôle les grands médias, il y a une manière de le mettre en évidence,
27:37 c'est de le pousser à aller trop loin, trop vite, trop fort.
27:41 C'est-à-dire qu'on le pousse à accélérer son projet
27:44 et ce projet qui était conçu pour avancer petit à petit,
27:48 pas à pas, de manière furtive dans l'ingénierie sociale,
27:51 en fait là tout d'un coup ça devient extrêmement visible.
27:54 Je vais vous donner un exemple de ça, c'est à quoi on assiste aujourd'hui
27:56 avec tout ce qui est la déferlante LGBT, transgenre, etc.
28:00 Aujourd'hui même des gens qui auraient été peut-être indifférents
28:03 ou en tout cas, je dirais, pas spécialement concernés par ces sujets,
28:07 en fait trouvent que ça va trop loin, que ça devient omniprésent
28:10 et pour ma part, mon analyse, c'est que c'est en fait une accélération
28:14 et on peut casser une machine en la faisant aussi aller trop vite.
28:18 – Et comment la casser alors ?
28:20 – Justement en la laissant, vous savez, Napoléon disait
28:23 "ne jamais interrompre un ennemi qui est en train de faire une erreur"
28:26 et moi je pense que les mondialistes sont aux abois,
28:28 voient qu'il y a une partie de leur pouvoir
28:31 qui est en train d'être contesté à l'échelle de la planète
28:34 et qu'ils sont dans une fuite en avant
28:36 et que cette fuite en avant de manière tout à fait paradoxale
28:39 contribue à réveiller en fait beaucoup de gens sur la réalité de ce projet.
28:42 – Alors, on a cité quelques personnalités patriotes
28:46 qui sont à la tête de leur pays ou qui aspirent à le redevenir,
28:50 Poutis, Xi Jinping, Mohamed Ben Salmane, Donald Trump ou encore Erdogan
28:56 qui est un nationaliste, alors il est musulman, il est islamique
29:00 mais il est en tout cas patriote, je pense qu'il aime son peuple et son pays.
29:05 Est-ce qu'il faut se méfier d'une forme d'opposition
29:12 qui serait contrôlée par le mondialisme ?
29:15 – Alors ça c'est toujours le risque, je l'ai évoqué de manière plus large
29:19 dans le dernier volume de mes essais,
29:21 j'ai fait tout un article consacré à ce sujet.
29:23 C'est une possibilité, c'est pour ça qu'il ne faut pas faire preuve de naïveté
29:28 ou pas en tout cas placer sa confiance dans des figures
29:31 qui viendraient nous sauver ou qui seraient nos anges gardiens en quelque sorte.
29:37 Il y a deux choses par rapport à ça, c'est que déjà,
29:40 c'est ce que je disais en début d'entretien,
29:42 c'est qu'il faut comprendre qu'il faut se sauver par nos propres forces,
29:45 c'est-à-dire que nous on est français, ce qui doit nous intéresser
29:48 c'est la défense de la France et c'est la continuité historique
29:52 du peuple et de la culture française.
29:54 Donc c'est ça qui doit être avec sa dimension,
29:56 j'évoquais tout à l'heure la dimension spirituelle,
29:58 avec sa dimension chrétienne qui est quand même encore très marquée en France.
30:01 – Quand on interroge Charles Gave sur "qu'est-ce que la tradition française ?"
30:05 il répond "le Christ".
30:06 – Voilà, le christianisme et le catholicisme en particulier.
30:09 Donc il faut être vigilant par rapport à ça
30:13 et donc je pense que l'approche la plus saine de ces questions
30:16 c'est de voir en effet qu'il peut y avoir des intérêts convergents
30:20 avec certaines puissances, avec certains pays,
30:22 mais quand j'entends certaines personnes qui espèrent que Vladimir Poutine
30:26 va arriver sur un char pour libérer Paris,
30:29 moi je voudrais que ce soit des Français qui arrivent pour libérer la France
30:33 par elles-mêmes, par ses propres forces, avec éventuellement l'appui d'alliés,
30:37 mais la France doit retrouver sa souveraineté.
30:40 En fait l'enjeu du combat aujourd'hui c'est l'enjeu pour la souveraineté
30:43 et je pense, en tout cas j'ai expliqué pourquoi,
30:45 que c'est aussi la défense en effet de notre civilisation
30:48 et de notre spécificité, de notre modèle qui est fondé sur le christianisme.
30:53 – Alors s'il existait une forme d'opposition contrôlée en France par exemple,
30:57 comment la démasquer ?
30:59 – Alors comment la démasquer, il y a quelque chose qui est simple à faire
31:03 et qui a un travail de renseignement, je donne un peu des clés sur ça
31:06 dans mon livre, c'est il faut regarder deux choses,
31:08 il faut regarder quelles sont les allégeances,
31:10 c'est-à-dire quels sont les réseaux dans lesquels appartiennent les gens,
31:13 ça ce sont des choses factuelles, on ne juge jamais des intentions
31:17 et on est donc sur le factuel, sur les réseaux,
31:20 et aussi il y a quelque chose, c'est les circuits de financement,
31:23 qui finance, qui paye et ce qui est intéressant avec ça,
31:26 c'est que là encore c'est factuel et ça laisse toujours une trace,
31:28 c'est-à-dire qu'il faut bien que l'argent vienne de quelque part.
31:31 Donc on peut le faire, c'est un travail d'enquête
31:34 et c'est quelque chose de très important et moi j'ajouterais,
31:37 par expérience et toujours on revient à cette dimension spirituelle,
31:41 c'est le rapport justement à la foi chrétienne
31:44 et à l'héritage chrétien de la France et on peut bien sûr,
31:47 on peut toujours être trompé, le Christ nous dit de nous méfier des faux prophètes,
31:51 mais en tout cas c'est difficile quand on a une pratique régulière
31:55 et qu'on a une théologie qui est solide,
31:58 de voir les gens qui ne sont pas en tout cas des chrétiens sincères.
32:01 – Alors certaines, beaucoup voient dans Vladimir Poutine un patriote sincère,
32:06 mais il avait prononcé lors de son discours, le discours de Valdaï,
32:13 des propos mettant en avant, en tout cas il espérait ceci,
32:17 la création d'un espace eurasiatique avec une super structure,
32:23 une structure supranationale qui viendrait chapeauter cet ensemble.
32:29 Alors est-ce qu'on peut imaginer qu'il s'agit là aussi d'une forme de mondialisme ?
32:34 – Alors est-ce qu'on peut parler de mondialisme, je ne sais pas,
32:37 en tout cas on peut parler, les Russes ne se sont jamais cachés,
32:41 ils veulent faire un monde multipolaire, mais dans cette multipolarité,
32:45 il y aurait un espace en effet eurasiatique qui serait dominé,
32:48 en tout cas économiquement, peut-être militairement,
32:51 en tout cas de manière indirecte, politiquement peut-être aussi, par la Russie.
32:55 – Ou la Chine. – Ou la Chine, mais en tout cas…
32:58 – Si c'est eurasiatique, ce ne serait pas la Chine.
33:01 – Voilà, mais en tout cas il y aurait cet espace-là.
33:03 – Oui, ça pourrait être la Chine d'ailleurs.
33:05 – Ça pourrait, tout à fait, mais c'est pour ça que j'insiste sur la nécessité justement
33:09 que la France apparaisse, et je l'ai toujours dit,
33:12 et je l'explique dans mon dernier livre, il faudrait une France qui souveraine,
33:16 qui vient équilibrer, qui peut tout à fait collaborer avec cet espace eurasiatique,
33:20 mais qui défend également sa sphère d'influence,
33:23 c'est-à-dire qui peut avoir des intérêts communs à s'inscrire
33:27 dans ce nouveau bloc économique ou politique,
33:31 mais avec la défense de sa souveraineté, et là encore,
33:34 je pense que le côté religieux est la clé de tout,
33:36 puisque avec un bloc qui est avec une Russie orthodoxe,
33:39 on peut avoir une France catholique qui vient être le deuxième pôle de puissance en Europe.
33:44 – Mais comment faire revenir les Français à la catholicité, j'ai envie de vous dire,
33:49 parce que les Français sont totalement déchristianisés, et de plus en plus,
33:54 donc comment les ramener à cette religion ?
33:57 – Déjà leur en parler, leur parler du Christ,
34:00 ne pas que les catholiques laïcs, c'est-à-dire qu'ils ne soient pas du clergé,
34:05 que le clergé fasse ce travail, que le clergé lui-même, les prêtres, les évêques,
34:11 arrêtent d'être dans cette timidité qu'on retrouve parfois,
34:14 et se remettent à évangéliser, à expliquer aux Français ce que c'est que le christianisme,
34:18 parce que pour travailler sur ces sujets et faire de nombreuses conférences,
34:21 ce que je constate c'est qu'il y a une méconnaissance aujourd'hui des Français
34:25 de ce que c'est que la foi chrétienne, des dogmes catholiques en particulier,
34:29 et que souvent, en fait, les gens rejettent un catholicisme qu'ils ont inventé,
34:33 qui n'a rien à voir avec le catholicisme tel qu'on le pratique et qu'on connaît
34:37 quand on est soi-même un catholique pratiquant.
34:39 Donc il faut déjà expliquer aux Français, et ça au-delà de l'aspect religieux,
34:43 c'est aussi se reconnecter à son héritage, parce qu'aujourd'hui vous emmenez
34:47 beaucoup d'enfants par exemple dans un musée avec toutes ces œuvres extraordinaires
34:50 de notre patrimoine artistique, qui sont remplies de scènes bibliques
34:54 ou voilà, tirées du christianisme, les gens ne comprennent plus,
34:57 ne comprennent plus les symboles, ne comprennent plus les scènes,
34:59 ne comprennent plus à quoi on fait référence.
35:01 Donc au-delà même de la dimension de la foi, il y a un héritage chrétien
35:05 qui est présent absolument partout dans notre société,
35:08 et il faut redonner aux Français les clés pour le comprendre,
35:11 parce que ça, ça fait partie de notre civilisation française.
35:14 – En quoi, Stanislas Bertron, j'aimerais que vous nous l'expliquiez,
35:18 la société française, c'est-elle à ce point éloignée du christianisme ?
35:24 – Alors ça, ça a été un travail justement d'ingénierie sociale,
35:28 là qui commence dès le 18ème siècle, c'est-à-dire qu'il y a des attaques
35:32 par les philosophes des Lumières, par tout cet esprit de la Révolution
35:36 qui va commencer déjà à discréditer le christianisme,
35:39 c'est-à-dire il y a cette idée de lumière de progrès
35:42 à laquelle on va opposer l'obscurantisme de la France catholique,
35:47 et notamment, moi j'ai travaillé dans le volume 2 de mes essais,
35:49 j'ai fait un essai sur le Moyen-Âge, il y a une diabolisation du Moyen-Âge
35:53 qu'on présente comme un temps d'obscurantisme, de ténèbres, etc.,
35:57 mais en fait qui est très éloignée là encore du Moyen-Âge véritable.
36:00 – Oui, on voit que les gens qui vivaient au Moyen-Âge
36:03 ont pu bâtir des cathédrales extraordinaires et des châteaux magnifiques.
36:06 – Oui, il n'y a pas que ça, c'est qu'ils avaient plus de liberté concrète,
36:10 et ils payaient moins d'impôts et ils travaillaient moins qu'aujourd'hui.
36:13 Je rappelle, j'ai découvert en faisant mon travail,
36:15 qu'au Moyen-Âge, quand vous aviez une succession,
36:17 vous payez ce qui s'appelait l'impôt du centième,
36:19 c'est-à-dire vous payez un centième de la valeur du bien.
36:21 Aujourd'hui, ceux qui ont fait des successions ou des héritages
36:24 savent que ce n'est pas un centième que vous payez à l'État et à la République.
36:28 – Alors, l'après Macron, vous l'imaginez,
36:31 Emmanuel Macron ne restera pas, on l'espère, au pouvoir encore longtemps,
36:37 il ne lui reste plus que 4 ans à gouverner.
36:40 Comment voyez-vous l'après Macron ?
36:43 Est-ce qu'il y aura un chef d'État qui ira dans le sens du mondialisme
36:47 ou encore un autre qui nous ramènera vers le patriotisme ?
36:51 – Ça c'est une excellente question.
36:53 Ce que je voudrais dire, c'est qu'il faut faire preuve de vigilance,
36:56 c'est-à-dire que déjà, à deux niveaux,
36:58 déjà il faut Emmanuel Macron qui cristallise beaucoup de choses
37:01 et peut-être d'ailleurs à dessein, c'est-à-dire qu'on concentre
37:03 beaucoup de choses sur la figure d'Emmanuel Macron
37:06 pour que le jour où il est enlevé, il y ait un soulagement général,
37:09 mais que le système qui a porté Emmanuel Macron au pouvoir demeure.
37:13 Donc là, ce qu'il faut faire, c'est libérer la France du mondialisme
37:16 et assainir tout ce que disait Donald Trump,
37:20 c'est-à-dire qu'il faut vider le marais,
37:21 mais sauf que là, ce n'est pas le marais de Washington,
37:23 c'est le marais de Paris, des ministères,
37:25 tous ces relais qu'on trouve partout,
37:27 tous ces gens qui ont relayé, notamment pendant le Covid, etc.
37:30 C'est ce projet mondialiste.
37:33 Et ensuite, c'est qui on va mettre à la place ?
37:35 Vous savez, c'est comme les trains, un mondialiste peut en cacher un autre.
37:37 Donc il faut être très vigilant qu'en fait, en étant soulagé
37:40 d'être débarrassé d'Emmanuel Macron, on ne retrouve pas
37:44 quelqu'un qui même, pouvant se faire passer pour un patriote
37:47 et disant peut-être aux Français ce qu'ils ont envie d'entendre
37:50 sur certains sujets, comme les migrations, comme le transgenre, etc.
37:53 soit et opérer un repli tactique, temporaire,
37:57 pour que le mondialisme garde le pouvoir.
37:59 Tout à l'heure, vous parliez d'opposition contrôlée,
38:02 il faut comprendre que le mondialisme a compris
38:04 qu'il faut garder le pouvoir et que pour garder le pouvoir,
38:07 il faut la synthèse et il faut l'antithèse.
38:09 Enfin, il faut la thèse et l'antithèse, pardon.
38:11 Et donc, en fait, il faut donner toujours à la fois la version
38:15 et il faut donner son contraire.
38:17 Donc il faut être très vigilant avec ça et c'est pour ça que je dis
38:20 qu'il faut aller regarder les réseaux, il faut aller regarder
38:22 les financements pour ne pas tomber justement dans ce piège.
38:25 – Les gens, on a l'impression qu'ils s'habituent à tout,
38:29 au pire, depuis le Covid.
38:31 Est-ce que vous pouvez nous rappeler dans quelle société
38:34 on vit aujourd'hui ?
38:35 Qu'est-ce qui cloche dans notre société aujourd'hui ?
38:38 – C'est ce que j'explique dans mon dernier livre,
38:40 c'est qu'on vit dans une société qui est fondée sur des mensonges.
38:42 C'est pour ça que j'ai appelé un chapitre de mon livre
38:44 "L'Empire du mensonge".
38:46 En fait, aujourd'hui, les gens sont prisonniers,
38:48 ils sont dans une prison, mais cette prison est d'autant plus terrible
38:51 qu'en fait c'est une prison aux barreaux invisibles.
38:53 Ces barreaux sont le mensonge.
38:55 Et donc, en plus, on dit aux gens, cette prison n'existe pas,
38:59 vous n'êtes pas dans une prison, donc comment se libérer
39:01 d'une prison dont on ignore l'existence ?
39:03 Comment se libérer quand on est un prisonnier
39:05 mais qu'on croit être libre ?
39:06 Et surtout, quand tous les gens qui pourraient vous aider
39:08 à sortir de cette prison, on dit, non, non,
39:10 n'allez surtout pas les voir, ce sont des complotistes,
39:13 ce sont des extrémistes.
39:14 – Mais en quoi sommes-nous prisonniers, concrètement ?
39:16 De quoi sommes-nous prisonniers ?
39:18 – Nous sommes prisonniers d'un mensonge.
39:20 Comme on nous a dit, par exemple, il y a une pandémie
39:24 extrêmement dangereuse.
39:25 En fait, aujourd'hui, on a, par exemple, plusieurs études,
39:28 je pense, par exemple, au livre de Pierre Chaillot,
39:30 qui montre qu'il n'y a pas eu de surmortalité en 2020
39:32 que la mortalité elle est aujourd'hui.
39:34 Donc c'est une pandémie, en fait, qui a été fictive,
39:36 qui a été portée par les médias de masse.
39:38 On a ensuite, on nous a dit, injectez-vous ces produits,
39:41 ces thérapies géniques expérimentales qu'on a appelées vaccins,
39:44 un autre mensonge, et en fait, on vous a dit, ça va vous guérir,
39:47 ça va être bien.
39:48 Aujourd'hui, on voit qu'il y a l'explosion des effets secondaires.
39:50 Donc vous voyez, en fait, on a une accumulation de mensonges,
39:53 et je pourrais continuer trois heures comme ça.
39:55 Il y a toute une partie de mon livre qui est consacrée
39:57 à tous ces mensonges.
39:58 En fait, c'est ça, et c'est là encore, on revient à l'évangile.
40:00 L'évangile nous dit, vous connaîtrez la vérité
40:02 et la vérité vous rendra libre.
40:04 C'est la vérité qui nous libère.
40:06 – Mais est-ce que cette liberté, elle n'est pas effrayante, au fond ?
40:09 – Bien sûr, bien sûr, elle est effrayante,
40:11 mais elle est d'autant plus effrayante que tout est fait,
40:13 le système est conçu dès notre plus tendre enfance,
40:15 dès l'éducation, pour nous rendre incapables de la gérer.
40:19 Moi, j'ai écrit aussi sur ça, sur l'infantilisation,
40:22 c'est-à-dire, il y a un double mécanisme,
40:23 c'est-à-dire qu'on infantilise les gens,
40:25 on les rend incapables d'être autonomes, d'être souverains,
40:28 à commencer à être souverains dans sa famille,
40:30 par exemple, sur l'éducation de ses enfants,
40:32 ne serait-ce qu'un exemple simple,
40:34 et ensuite, on transfère cette souveraineté sur l'État,
40:37 c'est-à-dire que l'État, en fait, devient, on dit, l'État nounou,
40:40 l'État devient les parents,
40:41 et là, il y a un mécanisme psychologique qui est d'autant plus pervers,
40:44 puisque comme l'État est identifié aux parents,
40:47 c'est terrible d'imaginer que vos parents vous veulent du mal,
40:50 donc c'est pour ça aussi qu'il y a ce déni,
40:52 c'est-à-dire que pour beaucoup de personnes,
40:54 revenir à penser que l'État n'est pas leur ami,
40:56 c'est imaginer que leurs propres parents essayent de les tuer,
40:59 donc vous voyez la difficulté psychologique de gérer cette situation,
41:02 et là encore, c'est voulu par des gens qui connaissent très bien la psychologie
41:06 et qui ont inventé la science de l'ingénierie sociale.
41:09 – En préparant cette émission, Stanislas Berton,
41:11 j'ai un petit peu compris que vous avez la certitude
41:14 que le mondialisme finira par tomber,
41:17 qu'il est peut-être même aujourd'hui en train de tomber,
41:20 et vous imaginez voir la France jouer un rôle spécial dans cet après-mondialisme,
41:26 quel rôle la France pourra-t-elle jouer, pourrait-elle jouer ?
41:30 – Déjà, tout dépend de ce que la France va réussir à se libérer par elle-même
41:34 et à revenir justement à son rôle de puissance catholique,
41:37 fille aînée de l'Église.
41:39 Si elle arrive à faire ça, elle peut jouer un rôle très important
41:42 qui a toujours été le sien, c'est-à-dire d'être une puissance d'équilibre
41:45 dans un nouveau monde multipolaire,
41:47 et il faut comprendre que la France n'aura jamais, par exemple,
41:50 l'ampleur du territoire russe,
41:52 elle n'aura jamais la capacité, ces masses productives chinoises,
41:56 mais elle peut jouer son rôle de modèle.
41:58 – Les matières premières russes.
42:00 – Exactement, mais elle peut jouer ce rôle de modèle,
42:03 elle peut jouer ce rôle d'alternative,
42:05 et je pense que ça c'est indissociable de sa vocation chrétienne.
42:09 La France peut montrer au monde ce que c'est qu'un peuple authentiquement chrétien.
42:13 – Alors vous évoquez la Russie, Stanislas Berton,
42:16 justement, quelle position la France de cet après-mondialisme
42:22 devra-t-elle jouer, devra-t-elle avoir vis-à-vis de la Russie orthodoxe ?
42:28 – C'est ce que j'ai dit tout à l'heure,
42:30 c'est que je pense que cette France catholique est le contrepoids nécessaire
42:35 d'une Russie orthodoxe en Europe, en Eurasie.
42:38 Je pense que c'est aussi simple que ça,
42:40 et là ce n'est pas une question de foi, je voudrais vraiment que les auditeurs comprennent
42:43 que c'est une question d'équilibre géopolitique.
42:45 On voit qu'on va avoir une Amérique protestante Trumpienne,
42:48 on va avoir le monde arabe avec Ben Salmane, justement,
42:51 et puis ce rapprochement entre l'Islam sunnite et chiite,
42:54 qui est aussi un événement considérable avec la reprise des relations
42:56 entre l'Iran et l'Arabie Saoudite.
42:58 On voit le confucianisme qui redevient l'idéologie de la Chine communiste,
43:02 qui avait rejeté quelques décennies auparavant ce modèle.
43:06 On voit la Russie orthodoxe, le seul grand pays, le seul grand peuple
43:10 qui n'est pas revenu à sa tradition, c'est le peuple français,
43:13 alors que c'est la France fiée née de l'Église.
43:17 Je dis au passage que la France a un rôle très spécial,
43:20 il faut savoir que la France c'est le royaume de Marie.
43:23 Il y avait quelqu'un qui a fait un site internet qui s'appelle "Royaume de Marie"
43:26 qui montre qu'on est le pays au monde où nous avons eu le plus d'apparitions
43:30 de la Vierge Marie. Donc il y a une bénédiction spéciale
43:33 qui est liée à la Vierge Marie, qui est une figure catholique par excellence.
43:36 – Mais quand vous évoquez ces apparitions et le rôle
43:40 que la France catholique devra jouer, comment ouvrir les yeux
43:49 aux Français qui sont complètement déconnectés du spirituel ?
43:52 – En leur expliquant inlassablement, en leur donnant cette clé,
43:56 en témoignant et en essayant justement de leur expliquer
44:01 que ce n'est pas qu'une question de foi, c'est aussi un enjeu de survie,
44:06 de civilisation. La question centrale qui se pose aujourd'hui
44:14 c'est quelle est la vocation de la France.
44:16 C'est-à-dire qu'aujourd'hui la France est occupée,
44:18 elle a été détournée de sa vocation par des élites mondialistes.
44:22 Aujourd'hui si on parvient à se libérer de ces élites,
44:24 pourquoi faire ? Quel est le projet ?
44:27 Quelle est la raison d'être du peuple français ?
44:30 Moi j'apporte une réponse qu'on peut rejeter ou en tout cas critiquer.
44:33 Mais je dis qu'une réponse qui m'apparaît la plus satisfaisante
44:36 c'est de dire que la France est là pour défendre la foi chrétienne
44:39 et défendre la foi catholique.
44:41 – Quand on parle aux musulmans de France, du Christ,
44:46 ils ont les yeux qui brillent.
44:48 Donc comment la France pourrait-elle retrouver des relations apaisées
44:53 avec les français de confession musulmane
44:55 et avec le monde musulman en général ?
44:58 – Alors vous faites le lien parfait avec ce que je viens de dire.
45:00 C'est-à-dire que je pense que notamment avec cette problématique
45:03 des populations musulmanes présentes massivement en France,
45:06 ils seraient beaucoup plus prêts à accepter une France catholique.
45:10 – Qu'une France républicaine.
45:12 – Qu'une France… absolument.
45:13 Parce qu'il y a deux choses que ne comprennent pas,
45:15 même plus que méprisent les musulmans,
45:17 c'est l'athéisme, c'est la laïcité et c'est tout ce qui touche
45:21 les valeurs sociétales républicaines, notamment l'LGBT.
45:24 Alors qu'au contraire, et moi je discute souvent,
45:26 parfois avec des musulmans quand je viens à Paris
45:29 ou dans ma vie de tous les jours,
45:30 ils ne comprennent pas pourquoi les français ne sont pas catholiques.
45:33 Ils disent "moi je viens du monde arabo-musulman,
45:36 je suis musulman, c'est normal.
45:37 Pourquoi vous, vous n'êtes pas chrétien ?"
45:39 Alors bien sûr, et quand vous leur parlez de ça,
45:41 quand vous êtes ferme dans vos convictions,
45:43 que vous expliquez ce que c'est que la religion catholique,
45:46 quels sont ses dogmes, quelles sont les vérités de la foi,
45:48 ils ont non seulement un respect, et parfois, vous l'avez dit, un intérêt,
45:52 et moi je pense qu'il y a beaucoup de musulmans qui ont soif du Christ
45:55 et en fait les français devraient se donner comme mission
45:59 d'expliquer et d'évangéliser sur ce point-là les populations musulmanes.
46:03 – Qu'est-ce que le catholicisme a de grand ?
46:06 Qu'est-ce qui justement pourrait faire revenir les français au catholicisme ?
46:11 – Alors ça c'est la grâce de Dieu qui peut les faire revenir.
46:15 Moi je pense, et je l'explique dans mes livres,
46:17 je pense que le seul progrès qu'il y a eu dans l'histoire,
46:20 c'est la civilisation chrétienne.
46:22 Je pense que quand on nous dit qu'il y a un avant et un après Jésus-Christ,
46:25 il y a vraiment eu l'histoire qui a été divisée en deux,
46:28 et que malheureusement, en fait, aujourd'hui,
46:30 on est en train de revenir dans une époque barbare,
46:32 et en fait on revient à la barbarie pré-chrétienne,
46:35 et qu'il y a énormément de choses, notamment le retour du sacrifice.
46:38 En fait, le Christ, par son sacrifice sur la croix,
46:41 est venu éteindre les sacrifices, et comme l'a expliqué,
46:44 notamment René Girard, brillant penseur français,
46:47 une société qui se déchristianise, c'est une société qui retourne
46:50 à ce qu'il appelle la violence mimétique,
46:52 et le retour des sacrifices humains. On est en plein dedans.
46:55 – Est-ce que tous les mots de la France viennent-ils du fait
46:58 que les français sont coupés de Dieu ?
47:01 – Je le pense, et ce que vous venez de dire,
47:04 en fait, Pierre, c'est la définition de l'enfer.
47:07 Être en enfer, c'est être coupé de Dieu,
47:10 et c'est même plus loin que ça, c'est-à-dire que quand on est en enfer,
47:13 non seulement on est coupé de Dieu, mais en fait,
47:15 on veut rester coupé de Dieu, on n'est pas dans le repentir,
47:18 on est dans la satisfaction de se dire non, par orgueil,
47:21 par entêtement, je veux rester coupé de Dieu.
47:24 En fait, c'est ça. Les français constatent dans leur vie
47:27 de tous les jours qu'ils sont en enfer, que la France est devenue,
47:29 par bien des aspects, un enfer, parce que les français se sont coupés de Dieu.
47:33 Et je pense que dans la guerre qu'on a évoquée durant tout cet entretien,
47:37 en fait, la seule question qui vaille, c'est est-ce que cette guerre,
47:40 déjà, vous allez la mener, est-ce que vous allez vous battre,
47:42 vous allez arrêter d'être passif, est-ce que vous allez la mener
47:45 sous la bannière du Christ ou sous la bannière de Satan ?
47:48 – Mais est-ce qu'il faut encore un événement de plus grande ampleur,
47:51 encore, que celui du Covid, pour ramener les français
47:55 vers une compréhension de cette guerre qui se déroule,
47:59 invisible sous leurs yeux, celle du mondialisme ?
48:02 Est-ce qu'on peut s'attendre à encore pire ?
48:05 – Alors ça, le pire est toujours possible, malheureusement,
48:08 avec tout ce qui s'est passé, avec le Covid, avec cet effondrement généralisé,
48:11 avec tous ces faits divers absolument horribles qui se produisent chaque jour,
48:15 je ne sais pas quel événement, alors peut-être…
48:17 – Est-ce que les mondialistes prévoient un agenda,
48:20 est-ce qu'il y a un événement qui peut…
48:24 – Écoutez, difficile à dire, est-ce qu'il faudrait une catastrophe nucléaire,
48:28 qu'il faudrait que la France s'effondre, qu'on n'ait plus d'électricité,
48:32 que les gens n'aient plus à manger pendant des jours,
48:34 je ne sais pas, je ne le souhaite pas, vous savez, il est dit dans l'évangile
48:38 que celui qui a des yeux pour voir, voit, celui qui a des oreilles pour entendre, entendre,
48:42 donc voilà, ça c'est aux français d'essayer de comprendre ce qui se passe,
48:46 moi je pense qu'en tout cas, tous les signes sont là,
48:48 toutes les personnes sont là pour leur donner des clés
48:51 pour comprendre ce qui se passe, après c'est à chacun de faire le chemin
48:55 par lui-même, et je vais préciser une chose, c'est qu'un chrétien croit
48:58 qu'on a une liberté, il y a toujours une liberté de l'homme,
49:01 et la liberté, Dieu ne nous force pas la main,
49:03 Dieu nous donne les éléments pour comprendre,
49:05 mais c'est à nous de choisir, on peut faire le bon choix,
49:07 mais on peut aussi faire le mauvais.
49:09 – Comment vous voyez se profiler dans les jours à venir,
49:13 cette guerre en Ukraine, comment est-ce que vous voyez les choses
49:18 pour les semaines, les mois à venir de cette guerre ?
49:21 – Je serais bien incapable de vous faire une perspective sur ce point,
49:25 moi ce que je crois c'est que c'est une guerre qui a été gagnée
49:29 depuis très longtemps par la Russie, et là ce qui se passe
49:32 c'est que l'Occident est en train de faire durer un conflit
49:37 avec des morts des deux côtés, notamment c'est le peuple ukrainien,
49:40 là encore c'est le peuple ukrainien qui est victime de ses propres dirigeants
49:43 et qui est jeté dans un hachoir à viande, et le côté de cette guerre,
49:48 qui peut s'inscrire dans le cadre de cette guerre contre le mondialisme,
49:52 c'est qu'aujourd'hui la guerre en Ukraine est un espèce de gigantesque trou noir
49:55 qui est en train d'absorber toutes les ressources de l'OTAN,
49:58 et qui est en train, alors qu'elle devait impacter la Russie,
50:01 est en train de détruire indirectement les économies occidentales.
50:04 Je reviens à ce que je disais tout à l'heure, principe de Napoléon,
50:07 n'interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur.
50:10 – Ce sera les mots de la fin de cet entretien, Stanislas Berton,
50:15 je rappelle que vous êtes l'auteur de plusieurs ouvrages,
50:18 "La France retrouvée", disponible sur la boutique officielle de TV Liberté,
50:22 ainsi que "L'homme et la cité" en trois tomes,
50:25 le dernier sorti en janvier 2023, on en avait déjà parlé ensemble,
50:30 on avait fait un numéro de "Politique et économie" à l'époque.
50:34 Merci à vous de nous avoir suivis, n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air
50:41 de cet écran, de partager au maximum cet entretien et de nous laisser vos commentaires.
50:47 Merci Stanislas Berton, quant à nous on se retrouve la semaine prochaine.
50:51 – Merci Pierre.
50:52 [Générique]