Samedi 8 juillet 2023, B'INSPIRED reçoit Didier Roche (Serial entrepreneur)
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00:00 [Musique]
00:02 [Sonnerie de téléphone]
00:04 Et maintenant, je suis ravie d'accueillir Didier Roche,
00:07 un serial raveur comme il ne m'étrait plus.
00:10 Chaque barrière me donne envie de créer une solution.
00:14 Résultat, il a créé plus de 20 entreprises,
00:18 associations, entreprises de l'économie sociale et solidaire.
00:22 Son combat, porter haut les couleurs de la différence
00:26 et offrir une force.
00:28 Alors Didier, qu'est-ce qui t'a donné envie de devenir serial entrepreneur ?
00:34 Bien, comme tu l'as dit tout à l'heure, j'aime me définir comme un serial raveur
00:38 et chaque rêve, j'aime lui donner vie pour que je puisse rêver de nouveau.
00:42 Donc à partir de là, je réfléchis quand je veux mener un rêve en une réalité,
00:48 à quelle structure lui donner.
00:50 Donc ce sont parfois des sociétés de l'économie ordinaire,
00:53 pur business, ce peut être à d'autres occasions des associations,
00:58 des entreprises de l'économie sociale et solidaire.
01:00 Donc toujours avec cette envie de pouvoir sortir du projet
01:04 ou en tout cas le piloter sans être dans l'opérationnel à terme.
01:08 Donc je regarde toujours quand je donne vie à un rêve,
01:12 la manière dont je peux laisser ce rêve à quelqu'un,
01:15 à des personnes, des équipes par exemple,
01:18 pour pouvoir regarder un oeil dessus, j'ai presque envie de dire,
01:21 pour voir si les choses se passent bien.
01:23 Et puis peut-être un jour le confier à quelqu'un d'autre,
01:26 c'est un peu comme les enfants, on fait des enfants mais finalement c'est pas pour soi,
01:30 c'est pour un moment les confier à quelqu'un d'autre
01:32 pour que ce qu'on leur a donné puisse être perpétué dans le temps,
01:35 se développer et prendre des chemins de jolies histoires.
01:39 Donc ça veut dire que tu as un degré de confiance en l'autre extrêmement fort ?
01:45 Ça veut dire que, je ne sais pas si on peut parler de confiance,
01:49 surtout dans la notion de partage, j'aime partager des histoires
01:54 et finalement j'aime, oui, faire confiance en l'autre peut-être,
01:58 que l'autre me fasse confiance peut-être aussi,
02:01 mais surtout qu'on écrive des choses ensemble,
02:03 je crois que c'est ça qui me passionne dans les entreprises que je peux prendre.
02:06 Et donc la confiance à un moment elle va être nécessaire à d'autres occasions,
02:10 je crois qu'on en parlera peut-être un peu plus tard.
02:13 Non, parce que j'aimerais bien justement que tu me développes cette partie de confiance
02:18 parce que comme tu es aveugle, forcément de temps en temps,
02:21 tu dois contacter les autres pour te dire ce qui se passe autour de toi.
02:25 Comment tu gères cette partie-là ?
02:29 Je pense que tu fais allusion peut-être à ma vie privée,
02:32 notamment lorsque je vais faire du sport, je fais du ski par exemple,
02:36 et la grande question c'est comment est-ce qu'un aveugle peut dévaler les pistes de ski ?
02:40 Et j'y vais pas tout seul, je te rassure, sinon je ne serai pas devant toi aujourd'hui.
02:45 Donc j'ai un guide, j'ai un guide qui se positionne derrière moi,
02:50 alors il peut être devant ou derrière, mais moi je préfère quand il est derrière,
02:53 et puis il va me donner des consignes de guidage à droite, à gauche,
02:56 et puis à un moment il va me dire libre, et là il ne me parle plus, je fais ce que je veux,
02:59 je godille, je fais des zigzags, je fais ce que je veux,
03:01 et puis lorsque je suis trop près du bord ou près d'un moment un peu risqué,
03:05 d'une situation risquée, il va me remettre au milieu en me disant à gauche, à droite, à droite,
03:10 et puis lorsqu'on veut glisser un peu en touche-house
03:13 ou passer un moment un peu compliqué, un peu dangereux,
03:16 il va me demander de tendre la main, donc main droite, par exemple, je tends ma main droite,
03:19 là il vient prendre ma main, et on ski tous les deux la main vers la main,
03:22 et là j'avoue que ce sont des moments assez magiques que l'on peut vivre,
03:25 donc quelque part c'est une liberté, et oui, je ne sais pas quand je ski
03:29 ce qu'il va y avoir au bout de ma spatule dans la milliseconde qui suit,
03:33 mais ma foi, voilà, j'aime vivre dans le risque, peut-être quelque part,
03:37 et c'est comme ça que je m'épanouis en tout cas.
03:39 - Du coup, me vient à l'esprit quand même cette notion d'inconnu,
03:44 parce que comme tu ne vois pas finalement, tu ne sais pas ce qui se passe,
03:48 et qu'il y a une voie devant toi, et que de manière générale, comment tu gères l'inconnu ?
03:55 - C'est l'occasion de vivre de nouvelles expériences,
03:58 c'est-à-dire que j'aime être surpris, je suis quelqu'un qui pratique énormément le changement,
04:03 donc je fais des interventions sur le sujet dans pas mal d'endroits,
04:07 et en fait, je ne me pose pas de questions, je sais désormais que je sais gérer ce qui va arriver,
04:12 alors avec plus ou moins d'élégance parfois, parce que quand on tombe, c'est jamais très joli,
04:17 avec plus ou moins d'humour, et avec plus ou moins de disponibilité mentale
04:21 pour prendre la chose avec légèreté ou pas, tu vois,
04:25 parce qu'il y a des situations un peu humiliantes quand même parfois,
04:28 mais finalement, je traite toujours ça par l'humour, et puis je sais que je peux m'adapter,
04:33 il y a des gens autour de moi qui, à tout moment aussi, peuvent s'adapter,
04:36 quand je suis perdu dans la rue par exemple, je peux demander à des gens,
04:39 donc ça ne m'inquiète plus en fait.
04:41 Et donc, comment gères-tu également cette notion de demander de l'aide ?
04:47 Parce que justement, quand on est entrepreneur, évidemment, on ne sait pas tout faire,
04:51 et pour beaucoup de gens, c'est compliqué de demander de l'aide,
04:55 alors quel est le conseil que tu pourrais nous partager ?
04:58 Demander de l'aide, c'est des gens vous demandent de l'aide,
05:04 donc pourquoi pas le demander à son tour.
05:07 Moi, j'ai dans mon environnement professionnel plein de collaborateurs
05:10 qui viennent me voir parce qu'ils ne savent pas faire ceci ou cela,
05:12 ou besoin d'un avis sur tel ou tel sujet, un coup de main sur tel ou tel sujet,
05:15 donc j'ai appris à être décomplexé par rapport à ça,
05:18 et lorsqu'on est handicapé, je pense qu'il faut à un moment savoir demander de l'aide,
05:22 parce que ça permet de moins perdre de temps parfois,
05:25 comme n'importe qui du reste, quand on vient demander de l'aide,
05:27 c'est pour gagner du temps ou avancer sur des sujets,
05:29 et donc il faut savoir réaliser son juste équilibre entre son autonomie et sa performance,
05:34 donc il faut demander de l'aide, et il faut en donner, comme moi.
05:37 D'accord, donc en fait, pour toi, demander de l'aide, c'est pour aller chercher la performance ?
05:42 Demander de l'aide, c'est pour avancer sur quelque chose,
05:45 c'est pour avancer dans un parcours de rue, avancer dans un projet professionnel,
05:50 donc oui, c'est le partage l'aide, on ne sait pas tout faire,
05:55 on sait faire des choses que les autres ne savent pas, donc autant le donner.
05:58 Et sur la partie "Série à l'entrepreneur", qu'as-tu appris avec le recul aujourd'hui ?
06:07 J'ai appris que la difficulté que nous rencontrons, elle se surmonte tout le temps,
06:18 et puis si on ne parvient pas à la surmonter, certains appelleront ça un échec,
06:22 moi j'appelle ça une expérience de vie qui a une fin qui n'était pas celle que l'on voulait,
06:27 mais on a appris, et puis à partir de là, quand tu apprends,
06:30 tu essaies de ne pas refaire les mêmes choses, sinon tu obtiendras du même résultat,
06:34 et en fait, que ce soit un échec ou une réussite,
06:36 c'est une expérience de vie qui finalement est là pour te faire grandir, et faire grandir tes projets.
06:41 Et laquelle te fait le plus grandir ? Est-ce que c'est la réussite ou est-ce que c'est l'échec ?
06:48 J'ai envie de dire qu'il faut un juste équilibre entre les deux,
06:50 si on reprend ce que je fais du sport, comme tu l'as compris,
06:55 et à partir de là, quand on est dans le sport et la compétition,
06:58 on perd plus souvent qu'on ne gagne sur une carrière entière.
07:02 Donc bon, il faut quand même gagner de temps en temps,
07:04 il faut quand même, parce que ça motive, et dans l'entreprenariat,
07:07 il faut surtout avoir au moins quelque chose qui soit à somme nulle entre l'échec et la réussite.
07:14 C'est mieux d'avoir du positif, ce que ça permet de réinvestir, de se reprojeter dans l'avenir,
07:18 mais des deux, j'aime l'adversité, parce que je sais que je parviens toujours à la surmonter,
07:24 et si ça ne se passe pas comme je le perçois, comme j'en aurais envie,
07:27 j'essaie d'en comprendre le sens.
07:29 Donc je ne vis plus l'échec comme quelque chose de négatif,
07:32 c'est une forme d'adversité, et quand les choses difficiles se présentent à moi,
07:37 ça me galvanise en fait, ça me donne de la force, de l'énergie,
07:40 ça me donne envie d'en découdre en fait.
07:42 Ah, donc t'aimes bien faire de la compétition, le combat ?
07:46 Ouais, je suis un compétiteur dans l'âme, je crois.
07:49 Du coup, ça me fait me dire que je pense que beaucoup de personnes doivent te dire
07:57 que tu es un grand résilient, à la fois par rapport au fait que tu aies perdu la vue,
08:03 par rapport apparemment aux échecs, que toi je n'ai pas du tout entendu parler,
08:08 et par rapport à ton parcours de vie de manière générale,
08:12 parce que dans ta vie professionnelle, comme personnelle, tu fais des choses assez extraordinaires.
08:17 Prénez ta vie au toit, personnelle, de la résilience.
08:21 La résilience est un mot qui aujourd'hui me gêne un peu,
08:24 non pas dans la définition qu'il a, mais dans ce que l'on a fait,
08:27 et on met souvent quelque chose de l'ordre de l'héroïsme derrière la résilience.
08:32 Moi je crois qu'on a tous en nous le pouvoir de résurrection,
08:36 et que soit le moment dur qui arrive devant nous, on le regarde,
08:42 on le fie pas, on le gère et on rentre dans la résilience,
08:45 soit on reste dans cette douleur-là et on en fait une souffrance.
08:49 Moi j'ai testé les deux, je préfère être dans le champ d'avancer, d'apprendre,
08:54 et d'être dans la résilience finalement, mais je ne suis pas exceptionnellement résilient,
08:59 je suis résilient tout à chacun,
09:01 alors j'ai un parcours qui se prête facilement aux médias, à la storytelling,
09:05 donc voilà on peut le monter en héroïsme, mais c'est pas le sujet pour moi.
09:08 On a tous, et c'est le message qu'il faut donner à chaque fois qu'on rencontre des gens,
09:12 on a tous en nous le pouvoir de résurrection, le pouvoir de résilience,
09:15 il faut juste l'activer, il faut juste être volontaire,
09:18 et avoir du courage en fait pour avancer.
09:21 Et comment on fait, quels sont les secrets justement pour rebondir ?
09:26 Par contre toi tu as testé les deux, tu reconnais la différence.
09:29 Si tu veux, quand tu es dans une phase de souffrance, ou dans une phase de victime,
09:35 tu vas attirer des gens autour de toi qui vont avoir besoin de victimes pour exister,
09:38 ce qu'on appelle les sauveurs,
09:40 c'est bien ce qu'on pense pour toi, en fait pour toi,
09:42 mais finalement c'est pas très gratifiant à la fin,
09:44 et tu es dans une espèce de spirale un peu démotivante, un peu démoralisante,
09:49 alors que lorsque tu es dans l'action, tu vas créer de l'émotion et des sentiments,
09:53 et ce sont des bons sentiments souvent que tu crées,
09:55 et à partir de là tu te mets à aimer, à aimer ce que tu fais,
09:58 tu te mets à avoir confiance en toi, à t'aimer,
10:00 et moi je trouve ça beaucoup plus galvanisant et beaucoup plus motivant
10:03 que de pleurer sur son sort, et j'aime à dire que plus que de pleurer sur son sort,
10:06 il faut en comprendre le sens pour avancer finalement.
10:10 Et quel type d'action il faudrait poser ?
10:14 Je crois qu'il y a trois types d'action dans la vie,
10:16 il y a l'action de "je rêve, j'imagine",
10:19 et déjà on est dans le moment émotionnel,
10:22 dans le moment où on construit un schéma,
10:25 ensuite le moment arrive, donc on est le jour J,
10:28 ça se passe jamais comme prévu, mais ça se passe souvent bien,
10:31 et puis quand ça se passe pas bien, il faut encore une fois en tirer les bonnes leçons,
10:34 donc de nouveau, lorsque ça se passe bien, des sentiments,
10:37 des émotions, et puis après on s'en souvient,
10:40 et ça c'est magique, c'est-à-dire que dès qu'on se met dans l'action,
10:43 on rêve, on fait et on s'en souvient, et moi mon objectif de vie,
10:46 c'est de faire en sorte que finalement chaque seconde qui passe dans ma vie
10:49 devienne le bon souvenir de la seconde qui suit,
10:52 et dès lors qu'on fonctionne comme ça,
10:55 on a une vie qui est tout le temps joyeuse,
10:58 malgré les douleurs et les difficultés qu'on peut rencontrer.
11:01 - Et tu as des secrets pour nous aider à adopter cette même polygophie ?
11:06 - Moi je suis un pragmatique par nature,
11:09 c'est-à-dire je vois ce qui me fait du bien et je vois ce qui me fait pas bien,
11:12 et ce qui me fait pas du bien, je l'évacue,
11:15 donc j'ai compris que de pleurer 24h/24 sur un sort,
11:18 parce que je suis le pauvre handicapé de la bande, ça me rend pas heureux,
11:21 donc moi je cherche simplement ce qui me rend heureux,
11:24 et voilà, et un petit moment dans la rue, ça sent bon, un joli parfum, un oiseau qui chante,
11:27 j'ai trois fois par jour l'occasion de prendre déjà du plaisir,
11:30 et je mange, parce que j'adore manger, j'adore les bonnes odeurs,
11:33 et ainsi de suite, donc j'essaie de profiter au maximum de la vue,
11:36 et puis j'aime à dire aux gens qui me sont proches,
11:39 laisse le malheur aux autres, ils sauront en faire bon usage.
11:42 - Et aujourd'hui, maintenant que tu as créé une vingtaine de structures,
11:48 quel est ton moteur ?
11:50 - Mon moteur c'est le partage,
11:53 c'est d'être dans ces moments où on construit ensemble,
11:58 c'est l'action en fait mon moteur,
12:00 et puis c'est de voir des sujets avancés,
12:02 de m'épanouir aux côtés des autres,
12:04 et de voir les autres s'épanouir à mes côtés,
12:06 et finalement d'écrire des belles histoires et de vivre des bons moments,
12:09 c'est ça moi qui m'intéresse,
12:11 j'ai cette chance d'avoir une expérience d'entrepreneur,
12:14 et de savoir concevoir et mener des projets,
12:16 c'est ce qu'on dit en tout cas,
12:18 et donc voilà, je vais parfois accompagner des gens dans la réalisation de leurs projets,
12:21 mais mon moteur c'est ça, j'ai envie de dire c'est l'autre,
12:24 je recherche à combler l'autre,
12:26 s'il peut me combler tant mieux,
12:28 et si on est dans le comblement réciproque,
12:30 c'est notamment la gratitude en fait,
12:32 et je cherche ça tout le temps,
12:34 parce que c'est jouissif en fait.
12:36 - Oui, ça peut être une question peut-être un peu dérangeante,
12:41 un peu particulière, tu me diras,
12:44 mais on dit que les chefs d'entreprise souhaitent beaucoup d'ego.
12:50 - Il faut en avoir beaucoup pour réussir,
12:53 une fois je donne des cours dans des écoles de management,
12:56 notamment, ou dans des sociétés,
12:58 mais là c'était dans une école de management,
13:00 où je fais des conférences,
13:02 et un jeune se lève à un moment,
13:04 et me dit "Monsieur, je voudrais prendre la paroche",
13:06 je lui dis "Oui, c'est quoi ta question ?"
13:08 il me dit "J'ai pas de question, je voudrais vous remercier,
13:10 parce que enfin un chef d'entreprise formidable,
13:12 humaniste, pas égoïste, etc."
13:15 donc il me fait une longue liste,
13:17 et là je lui dis "Ecoute, moi je suis là pour t'apprendre le management,
13:19 donc on va casser le mythe tout de suite,
13:21 et puis on va faire un travail,
13:23 et puis on va faire un travail,
13:25 et puis on va faire un travail,
13:27 et puis on va faire un travail,
13:29 et puis on va faire un travail,
13:31 et puis on va faire un travail,
13:33 et puis on va faire un travail,
13:35 et puis on va faire un travail,
13:37 et puis on va faire un travail,
13:39 et puis on va faire un travail,
13:41 et puis on va faire un travail,
13:43 et puis on va faire un travail,
13:45 et puis on va faire un travail,
13:47 et puis on va faire un travail,
13:49 et magiquement, lorsque quelque chose revient,
13:51 c'est succulent,
13:53 c'est jouissif,
13:55 et donc je ne vis plus dans la frustration.
13:57 - Ah génial !
13:59 Et toi, un petit message
14:01 pour passer aux personnes
14:03 qui ont peur,
14:05 et qui n'ont pas ?
14:07 - Moi j'ai beaucoup eu peur dans ma vie,
14:09 maintenant j'ai beaucoup moins peur.
14:11 En fait, ce que j'ai découvert,
14:13 au travers de toutes mes aventures,
14:15 c'est que finalement,
14:17 ce n'est pas parce que les choses sont difficiles
14:19 qu'on n'ose pas les faire,
14:21 c'est parce qu'on n'ose pas les faire qu'elles sont difficiles.
14:23 C'est parce qu'on en a peur qu'elles deviennent difficiles.
14:25 Mais dès lors qu'on ose,
14:27 par magie, les choses se réalisent,
14:29 ça ne se fait pas toujours comme on a imaginé,
14:31 mais ça se fait, et puis peu à peu,
14:33 on prend confiance en soi, donc il faut oser,
14:35 surtout oser, et puis un petit cladeau
14:37 il y en a eu deux, moi souvent,
14:39 dans la vie, on m'a dit "mais Didier,
14:41 tu sais, t'es aveugle, c'est pas possible",
14:43 et un jour j'ai décidé d'être aveugle, et parfois sourd,
14:45 pour ne pas entendre ces gens-là,
14:47 et puis constater finalement que
14:49 depuis la nuit des temps,
14:51 l'homme s'est toujours mis des barrières,
14:53 que d'autres hommes sont venus faire tomber peu à peu,
14:55 et finalement, je me dis que
14:57 le mur de l'impossible recule
14:59 devant l'être qui marche.
15:01 Donc en route, et bonne marche.
15:03 C'est ça que j'ai envie de dire.
15:05 - Merci beaucoup pour toutes ces inspirations,
15:09 je crois que là, pendant 14 minutes,
15:11 on en a pris plein la vue,
15:13 ça ne veut rien dire.
15:15 Donc, on dirait que le mur de la vie,
15:17 c'est parti.
15:19 - Merci.
15:21 - C'est l'espace de cette émission,
15:23 j'espère que vous avez passé un très joli moment avec nous.
15:25 Et à très vite pour la suite.
15:27 Merci !