La journaliste, Charlotte d'Ornellas, dans Face à l'info, au sujet d'une éventuelle lâcheté politique, rebondissant sur les émeutes actuelles : «Il y a une question de lâcheté dans la manière de faire [...] On voit dans le spectre de la gauche des excuses depuis deux jours que je suis obligée de vérifier pour être sûre que ce n'est pas une blague».
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00:00 Chez beaucoup de gens, on le voit, mais c'est quasiment physique,
00:02 quand ils sont à la télé, en train de parler,
00:04 on voit que tout leur être dit,
00:06 si seulement on pouvait continuer à ne pas voir,
00:08 si seulement on pouvait continuer à ne pas avoir à traiter ce problème-là.
00:13 Et ce qu'on voit, c'est qu'en effet,
00:15 il y a une question de la lâcheté dans la manière de faire.
00:17 C'est pas la même partout,
00:18 mais malheureusement, elle a été, comment dire,
00:22 réelle et quasi unanime chez tout le monde.
00:24 Je mets de côté la question de la presse, je viens d'expliquer.
00:27 La presse, elle, est assez unanime.
00:30 Dans l'espace politique, on a eu des dissensions.
00:34 Jamais au moment de passer à l'action. Pourquoi ?
00:36 La gauche, elle, s'est noyée clairement depuis le début
00:39 dans l'excuse sociale,
00:42 sans voir que déverser des milliards ne réglait pas le problème
00:45 de l'éloignement à la fois culturel, à la fois démocratique,
00:49 à la fois républicain.
00:50 Je reprends les mots qu'utilise normalement la gauche,
00:53 à dessein. On a fait plan sur plan, on a déversé des milliards,
00:57 et cet éloignement a cessé de croître,
00:59 mais on a cessé de dire le même discours.
01:01 Certains disaient d'ailleurs
01:03 qu'Amitérande Ney, De Gaulle, demandait.
01:05 Oui, c'est peut-être la différence.
01:08 En effet, et là, on voit, il y a en effet deux gauches.
01:11 Il y en a une qui a choisi que ça allait devenir son électorat
01:14 de manière claire et qui soutient quoi qu'il arrive.
01:16 On voit dans le spectre de la gauche des excuses depuis deux jours.
01:20 Je suis obligée de vérifier pour être sûre que ce soit pas une blague.
01:24 On en a cité quelques-uns.
01:25 C'est absolument surréaliste.
01:27 Sous-titrage ST' 501
01:29 [Musique]