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Transcription
00:00 La France vit des moments difficiles.
00:02 Et tant que l'ordre public n'est pas revenu,
00:07 tant que nous sommes dans une situation préoccupante
00:10 avec des violences inouïes,
00:12 j'ai dit à la Première ministre
00:14 qu'il ne fallait pas mélanger les temporalités.
00:19 Il y a aujourd'hui, il y a demain.
00:22 Aujourd'hui, la République doit serrer les rangs.
00:26 Et demain, il ne faudra pas se tromper de diagnostic
00:29 pour aller aux causes.
00:31 Serrer les rangs, ça veut dire quoi ?
00:33 Ca signifie que tant qu'il y a encore en France
00:40 cette violence inouïe un peu partout dans nos régions,
00:47 un Républicain doit avoir 2 attitudes,
00:50 et seulement 2 attitudes.
00:52 La 1re, c'est le soutien total
00:58 à nos forces de l'ordre.
01:00 Les policiers, les gendarmes, les sapeurs-pompiers.
01:04 Soutien aux forces de l'ordre et soutien à nos élus,
01:08 qui sont, on les dénomme souvent comme en 1re ligne,
01:13 les fantassins de la République.
01:16 Et la 2e attitude, c'est de laisser le gouvernement
01:21 travailler pour établir l'ordre public.
01:25 Il faut de l'ordre, de la fermeté et de l'autorité.
01:31 C'est la ligne que mon groupe au Sénat
01:33 a toujours suivie pendant les crises.
01:35 C'est celle que nous adopterons dans les jours à venir.
01:40 Et je suis absolument désolé de voir que certains,
01:45 au Parlement, à l'Assemblée nationale,
01:48 je pense évidemment à l'extrême-gauche,
01:52 aient choisi leur camp.
01:54 Ce camp, ce n'est pas celui de la République,
01:57 c'est celui des émeutiers.
02:01 Les professionnels de l'excuse sociale
02:03 n'ont, en l'occurrence, aucune sorte d'excuse.
02:07 Aucune.
02:10 Voilà pour l'aujourd'hui.
02:11 Pour demain, il ne faudra pas se tromper de diagnostic,
02:16 c'est-à-dire pas de réponse victimaire.
02:21 C'est violence inouïe.
02:23 Ce n'est pas un cri de détresse, un appel à l'aide.
02:30 Et les émeutiers ne sont certainement pas
02:33 les héritiers de la République.
02:35 La République, depuis des années, déverse des milliards
02:37 et des milliards d'euros dans ces quartiers-là.
02:40 Et une partie de ces milliards sont, d'ailleurs,
02:42 ces derniers jours, parties en fumée.
02:46 Il faudra aller aux causes,
02:49 ne pas traiter seulement les conséquences,
02:52 par toujours plus de dépenses publiques.
02:55 Aller aux causes, c'est-à-dire l'école,
02:59 la responsabilité de la famille, c'est-à-dire l'éducation,
03:02 c'est-à-dire, évidemment, la réponse pénale.
03:05 Et ça, ça doit venir dès aujourd'hui.
03:08 Dès aujourd'hui.
03:10 Je pense qu'il faudra rendre systématique
03:14 les comparutions directes de mineurs,
03:17 puisque la moyenne, c'est 17 ans,
03:19 de ceux qui ont été interpellés.
03:23 17 ans.
03:25 Et je vous rappelle qu'aujourd'hui, la loi,
03:26 c'est que pour une comparution immédiate,
03:27 il faut ou bien que le mineur, dans les 10 jours, l'accepte
03:32 ou que ses représentants légaux, son avocat, en décident ainsi.
03:36 Je pense qu'il faudra systématiser
03:39 cette idée de comparution immédiate,
03:41 simplement pour que la sanction soit rapide
03:47 et soit extrêmement faible.
03:50 Des courtes peines, bien sûr, de prison.
03:52 Et je me félicite que le garde des Sceaux, par ailleurs,
03:54 ait rappelé l'utilité de l'article 227-17
03:59 pour engager la responsabilité des familles.
04:02 Tous les grands pédopsychiatres qu'on a pu consulter
04:06 nous disent que parmi les sanctions
04:09 qui touchent le plus ces jeunes extrêmement violents,
04:13 c'est le fait de rendre responsable,
04:16 de sanctionner leur famille.
04:20 Donc il faudra, bien sûr, une réponse éducative à la hauteur,
04:24 une réponse pénale très ferme,
04:27 et puis aussi mettre fin au chaos migratoire.
04:31 J'ai rencontré il y a quelques jours Gérald Darmanin,
04:35 mais c'était avant les émeutes.
04:38 J'imagine que nous aurons à reparler
04:41 de la réponse que le gouvernement souhaite ou pas apporter
04:46 à la maîtrise du flux migratoire.
04:49 (Générique)
04:51 ---

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